J'aime quand tu te tais Pablo Neruda J'aime quand tu te tais, parce que tu es comme absente,

Présentation au sujet: "J'aime quand tu te tais Pablo Neruda J'aime quand tu te tais, parce que tu es comme absente,"— Transcription de la présentation:

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5 J'aime quand tu te tais Pablo Neruda

6 J'aime quand tu te tais, parce que tu es comme absente,

7 et tu m'entends au loin

8 et ma voix ne t'atteint pas.

9 On dirait que tes yeux se sont envolés,

10 et on dirait qu'un baiser t'a clos la bouche

11 Comme toutes les choses sont remplies de mon âme,

12 tu émerges des choses pleines de mon âme.

13 Papillon de rêve, tu ressembles à mon âme

14 et tu ressembles au mot : mélancolie.

15 J'aime quand tu te tais et que tu es comme distante.

16 Et tu es comme plaintive,

17 papillon que l'on berce.

18 Et tu m'entends au loin, et ma voix ne t'atteint pas:

19 laisse-moi me taire avec ton silence.

20 Laisse-moi aussi te parler avec ton silence,

21 clair comme une lampe,

22 simple comme un anneau.

23 Tu es comme la nuit, silencieuse et constellée.

24 Ton silence est d'étoile, si lointain et si simple.

25 J'aime quand tu te tais, parce que tu es comme absente,

26 distante et dolente, comme si tu étais morte.

27 Un mot alors, un sourire suffisent,

28 et je suis heureux, heureux que ce ne soit pas vrai.

29 J'aime quand tu te tais Pablo Neruda J'aime quand tu te tais, parce que tu es comme absente, et tu m'entends au loin, et ma voix ne t'atteint pas. On dirait que tes yeux se sont envolés, et on dirait qu'un baiser t'a clos la bouche Comme toutes les choses sont remplies de mon âme, tu émerges des choses pleines de mon âme. Papillon de rêve, tu ressembles à mon âme et tu ressembles au mot : mélancolie. J'aime quand tu te tais et que tu es comme distante. Et tu es comme plaintive, papillon que l'on berce. Et tu m'entends au loin, et ma voix ne t'atteint pas: laisse-moi me taire avec ton silence. Laisse-moi aussi te parler avec ton silence, clair comme une lampe, simple comme un anneau. Tu es comme la nuit, silencieuse et constellée. Ton silence est d'étoile, si lointain et si simple. J'aime quand tu te tais, parce que tu es comme absente, distante et dolente, comme si tu étais morte. Un mot alors, un sourire suffisent, et je suis heureux, heureux que ce ne soit pas vrai. Texte de Pablo Neruda Musique : Omar Akram Réalisation: Lise Tardif (Canada) et Mostafa (Maroc) Décembre 2015