La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

SOINS ERGOTHERAPIQUES A DOMICILE :

Présentations similaires


Présentation au sujet: "SOINS ERGOTHERAPIQUES A DOMICILE :"— Transcription de la présentation:

1 SOINS ERGOTHERAPIQUES A DOMICILE :
Une thérapie non médicamenteuse du malade Alzheimer C. BOSCHAT – ergothérapeute – CHU Rennes – SSIAD ASPANORD SANTE A DOMICILE-

2 Amélioration de la qualité de vie du malade et de l’aidant
Plan Alzheimer 3 axes Equipes Spécialisées Alzheimer (mesure 6) recherche Amélioration de la qualité de vie du malade et de l’aidant Information Réflexion éthique

3 Equipes Spécialisées Alzheimer
= renforcer le soutien à domicile par l’intervention de personnels spécialisés Equipes constituées: - d’ergothérapeutes et/ou psychomotriciens - d’assistants de soins en gérontologie - d’infirmières coordinatrices Les ESA sont adossées à des SSIAD, SPASAD, ou coordinations libérales

4 ESA : 40 ESA en cours d’expérimentation (en Bretagne, 2 ESA) 2012 : 500 ESA = places

5 MISSION DES ESA accompagner les malades et leurs aidants dans le but de : → Maintenir une qualité de vie du malade Alzheimer et de l’aidant → Maintenir et/ou améliorer l’autonomie et l’indépendance de la personne → Renforcer les capacités cognitives, sensori-motrices, sociales et de communication → Compenser les fonctions déficitaires → Prévenir, réguler les troubles du comportement → Agir sur l’environnement humain (aidants familiaux et professionnels) → Agir sur l’environnement matériel

6 PRINCIPE D’INTERVENTION DE L’ESA
→ Thérapie non médicamenteuse → Intervention temporaire

7 L’ESPM : PREALABLES AU FONCTIONNEMENT
Plan de communication (courrier aux médecins prescripteurs – réunions auprès des professionnels du domicile, professionnels libéraux, CLICS, équipes du CG) Protocole de fonctionnement (appellation – impératif du diagnostic- chronologie d’intervention – accord de la personne – instances) Suivi de l’expérimentation outils d’évaluation

8 LES MISSIONS DE L’ERGOTHERAPEUTE A L’ESPM
Quelques principes … : → Respecter le choix du patient → Définir, auprès du patient et de l’aidant, les objectifs de notre intervention → Etablir une relation de confiance → Eviter les redondances → Travailler en collaboration avec les partenaires (médecins – professionnels du domicile) → Faire une évaluation systémique

9 L’INTERVENTION ERGOTHERAPIQUE A L’ESPM
Prescription de Prescription de Bilan ergothérapique soins ergothérapiques UN TEMPS D’EVALUATION UN TEMPS DE SOINS

10 L’EVALUATION ERGOTHERAPIQUE
Dossier patient « personnalisé » spécificité de la pathologie démentielle problématique de l’aidant . Evaluation auprès de : → du malade Alzheimer (entretiens – mises en situation) → de l’aidant familial, entourage proche (entretiens) → des professionnels du domicile, des paramédicaux (entretiens au domicile – contacts téléphoniques – réunions de coordinations) → des médecins traitants, médecins spécialistes (courrier – entretien – contacts téléphoniques – réunions de coordination) . Evaluation systémique

11 L’EVALUATION SYSTEMIQUE EN ERGOTHERAPIE
Problème de santé (démence) Fonctions organiques et Structures anatomiques activités participation    Facteurs environnementaux facteurs personnels Tiré de « Classification Internationale du fonctionnement et de la Santé – Version complète 2000 » Equipe classification, évaluation, enquêtes et Terminologies – OMS – Genève Suisse Modèle illustrant les interactions multiples. nnnnnn

12 L’EVALUATION SYSTEMIQUE EN ERGOTHERAPIE
Facteurs personnels Facteur environnemental humain Facteur environnemental matériel Autonomie - indépendance

13 L’EVALUATION SYSTEMIQUE EN ERGOTHERAPIE
Facteurs personnels Diagnostic - antécédents situation conjugale, familiale habitudes et récit de vie Fonctions cognitives Fonctions motrices Fonctions sensorielles et nociceptives

14 L’EVALUATION SYSTEMIQUE EN ERGOTHERAPIE
Facteur environnemental humain - aidant principal – environnement familial (notion de fardeau) - environnement social - intervenants professionnels

15 L’EVALUATION SYSTEMIQUE EN ERGOTHERAPIE
Facteur environnemental matériel Evaluation Du logement Des objets qui composent le logement De la périphérie du logement Déterminer les facteurs de risque

16 L’EVALUATION SYSTEMIQUE EN ERGOTHERAPIE
. L’évaluation de l’autonomie et indépendance Situations à risque ? pour le malade pour l’aidant (fardeau) SADL Activités sociales et de communication IADL Activités instrumentales de la vie quotidienne ADL Activités de la vie quotidienne

17 ANALYSE de l’influence des
EVALUATION ANALYSE de l’influence des ACTIVITE PERFORMANCES Facteurs internes personnels Facteurs externes environnementaux Proposition d’objectifs de soins ergothérapiques EN FONCTION DES BESOINS ET SOUHAITS EXPRIMES PAR LE MALADE ET/OU L’AIDANT

18 SOINS D’ACCOMPAGNEMENT ET DE REHABILITATION
OBJECTIFS Maintien, voire l’amélioration de l’indépendance et de l'autonomie dans les activités quotidiennes (SADL – IADL – ADL) Soins de stimulation cognitive et sensori-motrice Accompagnement du malade Alzheimer s’inspirant des psychothérapies cognitives et approches psychosociales Accompagnement et soutien psychoaffectif, formation et information de l'aidant Aménagement de l’environnement matériel et préconisation d’aides techniques Suivi médical

19 SOINS D’ACCOMPAGNEMENT ET DE REHABILITATION
Renforcement des capacités mise en place de compensations résiduelles Formation/information aménagement de de l’aidant l’environnement matériel relais aux services Maintien/amélioration de l’autonomie, l’indépendance dans les activités de vie quotidiennes

20 SOINS D’ACCOMPAGNEMENT ET DE REHABILITATION
Orientation : Mémoire Personnes autobiographique Temps épisodique Espace sémantique Actualité prospective de travail Langage Praxies attention Gnosies planification geste sens calcul – logique déambulation Soins de stimulation cognitive et sensori-motrice

21 SOINS D’ACCOMPAGNEMENT ET DE REHABILITATION
Supports utilisant des activités générant de la motivation Activités quotidiennes activités de loisirs Activités d’évocation activités utilisant des supports adaptés Activités activités stimulant la à composante motrice sensorialité Soins de stimulation cognitive et sensori-motrice

22 SOINS D’ACCOMPAGNEMENT ET DE REHABILITATION
Orientation à validation La réalité réminiscence attitude du soignant Accompagnement du malade

23 SOINS D’ACCOMPAGNEMENT ET DE REHABILITATION
Ecoute Information concernant la pathologie Impact sur l’aidant stimulation cognitive écologique Conseils D’ aménagements information concernant les structures de répit, d’accompagnement Accompagnement Soutien In/formation de l’aidant

24 SOINS D’ACCOMPAGNEMENT ET DE REHABILITATION
Compenser les fonctions limiter les troubles Déficientes du comportement Sécuriser maintenir L’environnement l’autonomie/indépendance Aménagement de L’environnement matériel

25 SOINS D’ACCOMPAGNEMENT ET DE REHABILITATION
MOYENS → exploiter des activités « significatives » → s’appuyer sur les habitudes de vie → utiliser les ressources environnementales

26 SOINS D’ACCOMPAGNEMENT ET DE REHABILITATION
ECHEANCIER → intervention temporaire → bénéfices de l’intervention entretenu par l’entourage → suivi à distance en fonction de l’évolution de la maladie

27 CAS CLINIQUE : Mme R. Facteurs personnels
Maladie d’Alzheimer diagnostiquée en 2005 (altération +++mémoire autobiographique) Humeur dépressive +++ ATCD de chute → syndrome post chute modéré instabilité posturale Veuve, 6 enfants dont 1 DCD 1 fils vivant avec elle (pathologie psychiatrique) Femme au foyer – mari gendarme très croyante-investie dans la vie paroissiale DC d’1 fils, d’1 petite -fille

28 CAS CLINIQUE : Mme R. Facteurs environnementaux humains
Vit avec son fils (PMD) – assure une présence – n’intervient pas les activités quotidiennes Enfants assurant une présence régulière (visites – courses –finances) inquiets/perte d’autonomie 1 femme de ménage (2 fois/semaine) – entretien de la maison – linge Relations sociales : messe le dimanche – courses avec les enfants

29 CAS CLINIQUE : Mme R. Facteurs environnementaux matériels
Propriétaire d’une maison, de plain pied, en campagne Équipement électroménager (gazinière – micro-ondes) Baignoire – WC hauteur standard - Ø barre d’appui Lit médicalisé – matelas mousse classe 1A – siège garde-robe Téléphone à grosses touches – absence de téléalarme

30 CAS CLINIQUE : Mme R. Autonomie – indépendance SADL IADL ADL
Converse aisément discours informatif Répond au téléphone Lecture ++ Écoute radio ++ Va à la messe 1 f/sem Commerce 1 f/sem avec filles Prépare les repas (menus et élaboration simplifiés++) Préparation médicaments par l’IDE Gestion finances par les enfants Entretien domestique par la femme de ménage Ø transports Marche autonome - PM↘ Transferts non sécurisés Négligence +++des soins d’hygiène et d’habillage Gestion aléatoire de la continence Prise autonome des repas Surveillance du fils/prise médicamenteuse

31 CAS CLINIQUE : Mme R. SYNTHESE :
Le tableau des fonctions cognitives est marqué principalement par une altération des capacités mnésiques (notamment autobiographiques) alors que l’orientation reste bonne. A noter également une humeur à tendance dépressive pouvant expliquer en partie une perte de motivation et une négligence observée dans les activités quotidiennes. Le périmètre de marche a également diminué, en relation avec un syndrome post chute marqué par une appréhension à la marche en extérieur et des difficultés au transfert assis→debout. L’accompagnement des enfants et notamment la présence du fils au domicile contribue à entretenir sa participation aux activités telles que la préparation des repas, et ce, malgré la perte de motivation. Par ailleurs, son implication dans le domaine religieux contribue à maintenir un lien social.

32 CAS CLINIQUE : Mme R. OBJECTIFS
. Stimuler sa participation à l’activité toilette-habillage . Valoriser ses capacités à préparer des repas . Améliorer les repères identitaires . Limiter les conséquences du syndrome post-chute (déambulation – transfert) . Améliorer la gestion de la continence . Améliorer l’accès aux numéros de tél. les plus couramment utilisés MOYENS →valorisation narcissique autour de son image (aspect vestimentaire – soins d’apparence) → activité culinaire (gâteaux – entremets) →menus établis sur la semaine en collaboration avec les enfants →valorisation narcissique /capacités à cuisiner →arbre généalogique →marche en extérieur →travail des transferts – aménagement SdB → adaptation des hauteurs d’assise →choix du type de protections →affichage clair et accessible des n° sur le mur ECHEANCES ET RYTHME 2 fois/semaine pendant 3 mois En collaboration avec les enfants

33 CAS CLINIQUE : Mme R. Actes délégués à l’Assistant de Soins en Gérontologie OBJECTIFS MOYENS ________________________________________________________________________________________________________________________________ Maintenir les repères/personnes/temps → se présenter (nom, appartenance, fonction, rôle) → rappeler le jour, l’heure du rendez-vous, l’activité prévue → programmer sur le calendrier ou agenda le prochain rendez-vous (+ activité) Renforcer son estime d’elle-même autour de → Anticiper pour le RV suivant - la recette à faire (recette simple) L’activité cuisine la liste des ingrédients (laisser la liste à disposition des enfants qui font les courses - tenir compte de ses goûts, de ce qu’elle aime faire à son fils →Lors de l’activité - valoriser ses compétences de cuisinière - éviter les situations d’échec (aider au déroulement de la recette) → Evocation de menus pour la semaine - constitution d’une liste que les enfants peuvent utiliser lors des courses (s’aider des livres de cuisine, publicité) Renforcer ses repères et valoriser son image → valorisation autour de son rôle d’épouse et de mère - exploiter les albums photos - établir un arbre généalogique, avec l ’aide de son fils EVITER : mises en échec (oublis de prénoms - lieu d’habitation) rappel douloureux (DC) Renforcer l’activité de déambulation → marche en extérieur, en insistant sur l’utilisation de la canne → ANTICIPER verbalement les obstacles (gravillons – devers – marches – bordures)

34 CAS CLINIQUE : Mme R. Suivi de la prise en soins → réunion de travail de l’ESPM → réunion de coordination avec les différents partenaires (SSIAD – ADMR – Equipe du CG) → contacts réguliers avec la famille

35 CAS CLINIQUE : Mme R. OBJECTIFS
ESPM RELAIS ERGO ASG AS du SSIAD → guidance verbale – aide à la planification – valorisation/image → douche 1 fois/semaine ASG → préparations culinaires + élaboration menus famille(liste de courses) → valorisation/talents culinaires aides à domicile de l’ADMR (repas – accompagnement) → évocation/famille – rôle de mère famille + professionnels ERGO + ASG AS du SSIAD → aménagement baignoire +chaise aides à domicile de l’ADMR → chaussage adapté famille → activité déambulation + travail / transferts ERGO → choix du type de protections famille professionnels → préparation de la protection de nuit ERGO → liste simplifiée, accessible famille OBJECTIFS . Stimuler sa participation à l’activité toilette-habillage . Valoriser ses capacités à préparer des repas . Améliorer les repères identitaires . Limiter les conséquences du syndrome post-chute (déambulation – transfert) . Améliorer la gestion de la continence . Améliorer l’accès aux numéros de tél. les plus couramment utilisés

36 QUELQUES REFLEXIONS… Délégation des soins aux Assistants de Soins en Gérontologie Formation des intervenants (ASG – ergothérapeutes – professionnels du domicile) Sensibilisation des médecins à la pathologie démentielle et l’accompagnement des aidants Eléments médicaux partageables Limites des interventions de l’ESPM

37


Télécharger ppt "SOINS ERGOTHERAPIQUES A DOMICILE :"

Présentations similaires


Annonces Google