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Publié parMarie-Christine Lamothe Modifié depuis plus de 8 années
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1. La persécution des Juifs dans l’Allemagne nazie (1933-45)
Déportés juifs de Magdebourg (Allemagne) dans le ghetto de Varsovie (Pologne), en mars 1942
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Foule devant une synagogue incendiée, lors de la 'Nuit de cristal'
Foule devant une synagogue incendiée, lors de la 'Nuit de cristal'. Graz, Autriche, 10 novembre 1938.
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Baden Baden, synagogue en flammes, 10 Novembre 1938.
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Magasin de chaussures de Léo Schlesinger saccagé, Vienne, Autriche, 10 novembre 1938.
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Première page du Petit Dauphiné,
journal de Grenoble, 11 novembre 1938
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Magasin juif saccagé, Vienne, Autriche, 10 novembre 1938.
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« Après avoir démoli les habitations et jeté la plupart des affaires dans la rue, ces criminels d’un insatiable sadisme précipitèrent les habitants tremblant comme des feuilles dans le ruisseau qui traverse le Parc zoologique, tout en donnant l’ordre aux spectateurs de leur cracher dessus, de les souiller de boue et de les tuer.» D’après le témoignage de David H. Buffum, consul*des États-Unis à Leipzig, rapport à Washington.
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Scène d'humiliation à Vienne où des Juifs sont forcés de nettoyer le sol d'une rue. Vienne, Autriche, après mars 1938.
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Des gardes SS forcent des Juifs, arrêtés au cours de la Nuit de cristal (Kristallnacht), à défiler dans les rues de la ville de Baden-Baden, Allemagne, 10 novembre 1938.
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Des Juifs autrichiens dans une file d’attente pour obtenir des visas d’émigration. Vienne, Autriche, mars 1938.
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Carte postale représentant une manifestation pour le boycott des commerces juifs, 1er avril 1933
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Caricature antisémite exposée lors d’un défilé à l’occasion du carnaval de Mayence, 1935
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La carte d'identité de Siegbert Israel Einstein, Bad Buchau
La carte d'identité de Siegbert Israel Einstein, Bad Buchau. Allemagne, 24 mai 1939
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Un homme juif et sa femme non juive humiliés par des SA, Hambourg, Allemagne, juillet 1935
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Juifs allemands attendant devant l’agence Palestine & Orient Lloyd, créée en 1935 afin de les aider à émigrer, Berlin,
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Train d’enfants juifs quittant l’Allemagne pour l’Angleterre, juin 1939
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au fanatisme, comme il le fit sous l’influence de Hitler.
On entendait sans cesse répéter que l’une des raisons de ce triste état de choses (la défaite de 1918) était l’influence grandissante des juifs. Quand j’étais entrée à dix ans au Lycée, le tiers de mes camarades étaient des juives et je les traitais exactement comme les autres. Mes parents fréquentaient des collègues juifs de mon père et l’excellent vieux M. Lévy, qui occupait l’appartement au-dessous du nôtre, était un ami. Mais tout cela n’empêcha pas mes parents d’être antisémites... Les adultes nous enseignèrent que les juifs étaient mauvais, qu’ils faisaient cause commune avec les ennemis de l’Allemagne, etc... Pour nous, le juif faisait donc figure d’épouvantail... J’avais acquis des tendances antisémites sans que cela troublât mes relations avec des juifs... Cette confusion mentale me permit par la suite, de me conduire et de penser en antisémite, sans me rendre compte de ce que cela avait d’inhumain, sans me poser de questions sur ma propre honnêteté mentale. Si l’orgueil national de ma génération n’avait pas été exacerbé par l’amertume de la défaite il n’aurait jamais tourné au fanatisme, comme il le fit sous l’influence de Hitler. Extraits de Ma Jeunesse au temps du Nazisme par Melita Maschmann, jeune fille membre des jeunesses hitlériennes, paru en1964
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Via son service de renseignement le SD (Sicherheitsdienst, service de sécurité), la SS exerçait une surveillance serrée de l’opinion publique en Allemagne. Elle constatait ainsi régulièrement l’état de la connaissance que la population pouvait avoir de la politique nazie contre les Juifs. Dans un rapport en date du 23 décembre 1942, le SD de Franconie, région centre-sud de l'Allemagne notait: « À l’heure actuelle, l’une des principales causes de malaise dans les milieux encore attachés à l’Église et dans la population rurale, tient aux nouvelles qui arrivent de Russie et font état de l’exécution et de l’extermination des Juifs. Ces informations suscitent souvent dans ces couches de la population de fortes angoisses et de vives inquiétudes. Selon une opinion largement répandue dans la population rurale, il n’est pas du tout certain que nous gagnerons la guerre, et si les Juifs reviennent en Allemagne, leur vengeance contre nous sera terrible.»
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Louis Sadosky, policier français membre des RG, est arrêté par la Gestapo le 2 avril 1942 et transféré à Berlin. L’arrestation se révèle être une erreur : Sadosky est un collaborateur zélé. Le 25 avril, des inspecteurs de la Gestapo lui font visiter Berlin et lui montrent comment sont traités les Juifs encore présents. De retour à Paris, il rédige un rapport à l’attention et à la demande de ses supérieurs. «Il reste encore à Berlin, nous ont confié les inspecteurs, 63 000 juifs allemands, mais, ajoutèrent-ils, chaque jour des convois de juifs sont formés à destination de l’Est, et nous pensons, dirent-ils encore, qu’en 1943, il ne restera plus un seul juif à Berlin. Mais où les conduit-on, demandais-je. Dans le gouvernement général, me répondit-on. Alors, dis-je, le gouvernement allemand n’aurait-il pas l’intention de créer dans le gouvernement général un ghetto universel. Oh, non, me répondit-on, ce n’est pas l’intention du chancelier Hitler, mais au contraire celle de la destruction complète et à jamais de la race. Dans le Gouvernement général, les juifs ne vivent pas longtemps.»
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