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Sur les traces des poilus - les sites à visiter en France et en Europe linternaute.com Proposé par Paulajo.

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1 Sur les traces des poilus - les sites à visiter en France et en Europe linternaute.com Proposé par Paulajo

2 Sarajevo et le début de la guerre Le 28 juin 1914, Gavrilo Princip, un nationaliste serbe, tire sur l’archiduc héritier d’Autriche François-Ferdinand. Par l’enchaînement d’alliances, la Première Guerre mondiale débute ce jour-là. L’Autriche-Hongrie adresse un ultimatum à la Serbie, soutenue par la Russie, et demande en même temps de l’aide à l’Allemagne. Les deux systèmes d’alliances, la Triple-Entente d’un côté (France, Angleterre, Russie) et la Triple-Alliance de l’autre (Autriche-Hongrie, Allemagne et Italie) vont alors se mettre en marche.

3 Les gares et le départ des Poilus Dès août 1914, il faut mobiliser près de 3,5 millions d’hommes et les acheminer vers le front. Près de 15000 trains sont réquisitionnés à cette fin. Les clichés de départ des soldats de la gare de l’Est sont parmi les plus connus.

4 La bataille de la Marne Entre le 6 et le 9 septembre 1914, la bataille de la Marne permit de bloquer l’avancée allemande. L’invasion de la Belgique, fin août 1914, lui offre l’accès aux plaines du Nord de la France. Les troupes allemandes sont à Senlis le 1 er septembre, à Meaux le 2. Seuls cinquante kilomètres les séparent désormais de Paris. Il fallut trois jours à l’armée française pour stopper l’ennemi, sur un front s’étendant de Verdun à Provins. Cette bataille marque la fin de la première phase de la guerre dite "de mouvement". Désormais les armées s’installent et la guerre des tranchées débute. A Dormans (photo) se trouve un mémorial des batailles de la Marne. Il commémore aussi la bataille de 1918, qui clôtura la Première guerre mondiale et qui se déroula aussi dans la Marne.

5 L’esplanade des Invalides et les Taxis de la Marne L’épisode des "Taxis" se déroula pendant ces heures de combats dans la Marne. Ils servirent à acheminer des soldats jusqu’aux champs de batailles, notamment le long de l’Ourcq. Le général Gallieni serait à l’initiative de cette réquisition de quelques 600 taxis parisiens, qui se réunirent à 22 heures, le 6 septembre, sur l’esplanade des Invalides pour aller chercher les soldats d’infanterie. L’essentiel des troupes fut néanmoins amené par voie ferroviaire mais l'épisode est entré dans la légende de la bataille de la Marne.

6 L’expédition des Dardanelles Le 25 avril 1915, la guerre se déplace un temps sur les mers. L’expédition des Dardanelles est orchestrée par Churchill et Poincaré. Elle visait à prendre à revers les empires allemand et austro-hongrois, en attaquant leur fragile allié, l’empire ottoman. Au matin du 25, les troupes franco-britanniques débarquent sur la presqu’île de Gallipoli – Canakale en turc – dans le détroit des Dardanelles. C’est un échec pour la France et l’Angleterre. Cette offensive meurtrière marqua particulièrement les esprits en Australie et en Nouvelle-Zélande où les pertes furent lourdes. Le 25 avril est depuis un jour férié dans ces pays, nommé l’ANZACDay, du nom du détachement.

7 La bataille de Verdun L’une des offensives les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale débute le 21 février 1916 et ne s’achève qu'en décembre de la même année. On évalue à 300 000 morts (français et allemands confondus) et 400 000 blessés les pertes de cette bataille. L’ossuaire de Douaumont (photo) rend hommage aux soldats morts au cours de cette bataille. Pour la seule bataille de Verdun, 26 000 000 d'obus furent tirés ce qui représente six obus au m2.

8 La "Voie sacrée" La "Voie Sacrée" fut empruntée par environ 6000 camions de soldats qui rejoignirent Verdun lors de la riposte organisée par le commandant de la IIe division, Philippe Pétain à Verdun.

9 Les tranchées Symboles des nouvelles formes que prend la guerre lors du conflit de 14-18, les tranchées marquent l’établissement des armées dans une guerre de position. Elles sont constituées d’une première ligne protégée par des sacs de terre ou des créneaux de bois, précédée de barbelés. Les blockhaus contiennent l’artillerie. Les tranchées sont reliées avec l’arrière par des boyaux. "L’enfer" des tranchées se caractérise par les tirs ennemis, la boue, les parasites.

10 Le Grand Palais et les hôpitaux de guerre Guerre de masse par l’ampleur des troupes déployées, le conflit de 14-18 nécessite la mobilisation des hôpitaux. Aux centres déjà existants, s’ajoutent désormais des bâtiments réquisitionnés pour soigner les blessés. Le Grand Palais servit ainsi d’hôpital et de centre de rééducation dès 1914.

11 La bataille de la Somme L’offensive menée par les Français et les Britanniques débute le 1 er juillet 1916 et s’étale sur un front de 34 kilomètres. Particulièrement meurtrière, elle causa environ un million de morts et de blessés, particulièrement dans les rangs britanniques. Au cours de la seule journée du 1 er juillet, 20 000 Britanniques furent tués et 40 000 blessés. Ce premier jour de bataille de la Somme fut d’ailleurs qualifié par l’armée britannique de " bloodiest day of the British army ", le jour le plus sanglant de son histoire. Le mémorial franco-britannique de Thiepval (photo), l’un des nombreux monuments de la Somme consacré à la Première guerre mondiale, est de l’architecte anglais Edwin Lutyens. Il fut construit entre 1929 et 1932 et rend hommage à cette participation britannique.

12 Le Chemin des Dames Entre les vallées de l’Aisne et de l’Ailette, en Picardie, serpente le Chemin des Dames, lieu d’une offensive mortelle autant qu’inutile, en avril 1917, qui déclencha les premières mutineries dans l’armée française. Mal préparée, l’offensive du Chemin des Dames provoqua la colère des Poilus. Les historiens tentent encore d’interpréter les sens de ces mutineries. Pour certains, loin d’une revendication pacifiste, elles étaient le reflet de la révolte des soldats contre des pertes humaines inutiles à l’effort de guerre.

13 La censure et le Ministère de la Guerre Dès août 1914, le ministère de la Guerre établit une censure qui vise autant à éviter de donner des renseignements au camp ennemi qu'à contrôler les liens entre les Poilus et l’arrière. Les lettres des soldats sont aussi examinées. La presse subit également cette censure. Un "bureau de presse" est installé au Ministère de la Guerre et les journalistes doivent se contenter des trois communiqués quotidiens officiels de l’Etat-major concernant les opérations militaires.

14 Ypres et les premiers gaz chimiques La région d’Ypres reste tristement célèbre pour avoir été le théâtre des premières utilisations de gaz chimiques. C’est aux abords du village de Langemarck, à proximité de la ville d’Ypres, que le 22 avril 1915 les soldats français furent victimes d’attaques au gaz en provenance du camp d’en face. Deux ans plus tard, c’est aussi dans les environs d’Ypres qu’eurent lieu les premières attaques d’obus au gaz moutarde.

15 La paix de Brest-Litovsk en Biélorussie "Céder de l’espace pour gagner du temps". Cette phrase résume le choix de Lénine lorsqu’il signe la paix de Brest-Litovsk avec l’Allemagne, le 3 mars 1918. La révolution d’Octobre 1917 a amené au pouvoir les bolchéviques qui se résignent à la paix avec l’Allemagne et ses alliés. "L’espace cédé" représente environ 27% du territoire de la Russie soviétique. L’Allemagne peut désormais se concentrer sur le seul "front ouest". La paix fut signée dans la forteresse (photo) de Brest-Litovsk, désormais en Biélorussie.

16 L’armistice et la clairière de Rethondes Quatre ans après la première bataille de la Marne, le sort de la guerre se joue à nouveau dans cette région. L’armée allemande ne parvient pas à remporter ce combat. De plus, l’entrée en guerre des Etats-Unis avait fait basculer les forces du côté de la France et de l'Angleterre. Abandonnée par son camp (le 30 octobre la Bulgarie se rend, le 31 c’est au tour de l’empire ottoman, puis le 3 novembre de l’Autriche-Hongrie), l’Allemagne, dont la situation intérieure se dégrade également, signe l’armistice le 11 novembre 1918 dans le wagon du commandement de Foch, stationné dans la clairière de Rethondes, au cœur de la forêt de Compiègne.

17 Versailles et le traité de paix La galerie des Glaces du château de Versailles est le théâtre de la reddition de l’Allemagne. Le 28 juin 1919, la délégation allemande signe le traité sous la statue de Louis XIV franchissant le Rhin, détail hautement symbolique. L’intransigeance des conditions imposées à l’Allemagne porte en elle les prémices du deuxième conflit mondial. Le pays perd ainsi 68 000 km2 de territoire au profit de la France (qui récupère l’Alsace et la Lorraine) et de la Pologne (qui obtient le "corridor de Dantzig" et une partie de la Prusse orientale). Toutes ses colonies lui sont retirées ainsi que l'essentiel de son minerai et de sa production agricole. A cela s’ajoutent les 20 milliards de marks-or au titre de réparations que réclame la France.

18 Vu sur Voyagepps.com


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