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Publié parJules Leduc Modifié depuis plus de 8 années
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Rédaction d’un rapport géotechnique par un bureau d’études de sol.
Réalisation d’une campagne de reconnaissance de sol, en particulier par prélèvement d’échantillons, et dans la mesure du possible, mission géotechnique sur la parcelle et au droit de l’implantation du futur projet. Rédaction d’un rapport géotechnique par un bureau d’études de sol. Examen et vérification par un contrôle visuel de la nature du sol, notamment lors des terrassements.
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Attention contrôler le risque argile (retrait - gonflement).
Attention contrôler l’existence de zones humides Attention aux terrains à forte pente : précaution supplémentaire à prendre (cf visuel n° 7) Attention aux risques locaux et qui peuvent s’ajouter aux risques argiles comme : Les carrières Les cavités Les inondations Le séisme...
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En France de nombreux sinistres coûteux sont déclarés à la suite d’arrêtés de catastrophe naturelle sécheresse. Le BRGM (Bureau de Recherche Géologique et Minière) a édité des cartes indiquant les 33 départements les plus touchés par ce problème. Ces cartes servent de base à l’établissement des PPR sécheresse.
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Implanter la construction en respectant les plans
Décaper la terre végétale. Désoucher les arbres trop proches de la future construction Terrasser implique de respecter l’implantation de la construction, des largeurs et profondeurs (fonds de fouilles) des fondations, des côtes profondeurs retenues pour l’exécution des dallages /vides sanitaire, cave, sous-sol... Le rapport de sol indiquera selon la mission géotechnique les caractéristiques et la nature du sol suite à : une étude bibliographique, des essais in situ (ex : pénétromètre, pressiomètre...), des essais en laboratoire, afin de définir les solutions possibles de fondations. Dans certains cas de figure, l’entreprise passera l’étude de sol à un bureau d’étude technique qui dimensionnera les fondations en fonction des caractéristiques du sol et du projet de construction. La mission du BET structure peut aller au calcul complet de la maison surtout lorsque l’on est en zone sismique
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Dans le cas d’un terrassement pour vide sanitaire ou terre plein, le fond de fouille des fondations doit être de 0,50 cm minimum en climat tempéré et de 1 m minimum en climat de montagne. Dans le cas d’un terrassement de sous-sol les profondeurs minimum resteront les mêmes dans le cas particulier des fondations au droit du seuil d’accès au sous-sol. Dans tous les autres cas, les fondations seront excavées bien au-delà des 1m minimum par rapport au terrain naturel. Il est conseillé de réaliser une risberme de 1m de largeur à partir de l’arase supérieure de la fondation afin que les ouvriers puissent travailler convenablement (montage des murs, exécution de la tranchée drainante, imperméabilisation du soubassement). En fonction de la tenue des terrains et de l’implantation de la construction, il peut être envisagé de donner un fruit au talus (talutage). Sans risque d’éboulement celui-ci aura un rapport de 1 horizontal pour 1 vertical. Si cette disposition ne peut être exécutée ; pensez à stabiliser les parois : - dans le cas de parois verticales : blindage - dans le cas de parois inclinées : protection des talus avec un film plastique, géotextile.
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Le chef de chantier au vu de ces fouilles soit pendant les terrassements soit avant le bétonnage devra : penser à la sécurité de ses ouvriers et à la tenue des parois de ces fouilles. Il sera peut être nécessaire de réaliser un drainage provisoire en tête de talus afin de contrôler les eaux de ruissellement. En fonction du niveau de la nappe phréatique ou de la météorologie, il devra procéder à un pompage de l’eau des fouilles. Le dosage en ciment du béton de fondation ne sera pas le même.(cf. n°29) Vérifier que la fouille est propre avant et après la mise en oeuvre du béton de propreté, des armatures et du bétonnage. Vérifier que le bétonnage des fondations se fait bien à une température atmosphérique supérieure ou égale à 5°C (Il est important aussi de vérifier que les aciers ne sont pas gelés) sans dépasser les 35°C. Le bétonnage des fondations est une opération très importante qu’il faut planifier le plus tôt possible après les travaux de terrassement.
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La classe de ciment préconisée est du CEM III.
Selon votre projet et son implantation au sol, les dimensions des fondations seront d’un minimum de 40 cm de largeur pour 20 cm d’épaisseur. En règle générale le rapport H = L/2 est le plus adapté. Mais le calcul de dimensionnement se fait à l’aide du DTU La section d’acier à mettre en oeuvre est au minimum de 1,6 cm2 ce qui représente 4 HA de diamètre 8 mm. Positionner à l’aide de calle les aciers de vos fondations afin d’obtenir un enrobage de 4 cm. Penser à surcreuser vos fouilles afin de remplir le fond de votre terrassement de 4 cm minimum de béton maigre dosé à 150 kg de ciment / m3 de béton : c’est le béton de propreté. Bétonner vos fondations en adaptant le dosage en ciment suivant les différents cas de figure. La classe de ciment préconisée est du CEM III.
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Le recouvrement des aciers longitudinaux est de 50 fois le diamètre de l’acier utilisé. Exemples : pour un HA 10 de diamètre nominal 10 mm le recouvrement sera de 50 cm. Pour un HA 8 le recouvrement sera de 40 cm. Au droit des poteaux les aciers d’attente doivent ressortir des fondations de 50 fois le diamètre de l’acier utilisé. Remarque : une talonnette peut être coulée en même temps que les fondations afin de caler à posteriori le pied de coffrage du poteau et d’éviter les fuites de laitance. Le scellement ou l’ancrage droit de ces aciers d’attentes poteaux doit avoir une longueur de 20 fois le diamètre de l’acier utilisé. La longueur en retour de cet acier d’ancrage doit être poursuivie d’une longueur de 35 fois leur diamètre.
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Les extrémités des aciers doivent être recourbées : crossées.
pour les aciers en attente : La partie supérieure des aciers doit être crossée ou protégée (sécurité des personnes). dans les fondations : augmentation de la longueur d’ancrage Le recouvrement des armatures d’angles doit être repris par des aciers de liaison : le coté extérieur de l’angle de la fondation nécessite une seule équerre, le coté intérieur de l’angle de la fondation nécessite 2 équerres croisées. Les aciers de chaînage d’angle sont extrêmement importants pour reprendre les efforts qui y sont concentrés. Un minimum de 2 H 10 doit être mis en oeuvre en zone non exposée au risque sismique et de 4 HA 10 dans la zone sismique I a. Il est fortement conseillé de vérifier dans quelles zones vous construisez ; 0, I a, II, III et d’appliquer le cas échéant les règles parasismiques : PS MI 89.
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Distance par rapport aux arbres isolés :
= 1 x la hauteur de l’arbre à son age adulte. Distance par rapport à une rangée d’arbres ou haie ou regroupement d’au moins 5 arbres : 1,5 x la hauteur. Dans le cas d’une distance plus petite réaliser un écran anti-racine. Contrôle des dispositifs techniques sur les joints de dilatation et/ou joints de rupture. Dans le cas présenté sur le visuel on souhaite rendre indépendante la construction de gauche par rapport à celle de droite : c’est donc un joint de rupture.
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Contrôler et maîtriser tous vos réseaux enterrés mais aussi les descentes d’eaux. Les eaux pluviales doivent être évacuées le plus loin possible des façades soit par leur collecte dans des regards, soit par écoulement en direction des drains. Il peut être conseillé de réaliser un trottoir en périphérie de la construction afin de réduire la pénétration d’eau ou l’évaporation de celle-ci (attention aux sols sensibles : argiles) au droit des assises de fondation. L’exécution d’un drainage partiel ou total s’avère être une très bonne solution pour assainir les terrains collecteurs d’eau (ruissellement et autres...). Dans le cas d’une construction sur un terrain en pente, il faut adapter les fondations en exécutant des redans. La pente maxi de ce système fondatif par redans est de 3 unités horizontales pour 2 unités verticales.
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MERCI
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