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MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES REPUBLIQUE DU CONGO DU PLAN, ET DU PORTEUILLE PUBLIC Unité - Travail - Progrès ET DE L’INTEGRATION --------- --------------------

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Présentation au sujet: "MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES REPUBLIQUE DU CONGO DU PLAN, ET DU PORTEUILLE PUBLIC Unité - Travail - Progrès ET DE L’INTEGRATION --------- --------------------"— Transcription de la présentation:

1 MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES REPUBLIQUE DU CONGO DU PLAN, ET DU PORTEUILLE PUBLIC Unité - Travail - Progrès ET DE L’INTEGRATION --------- -------------------- Titre : L’optimisation des ressources dans l’éducation Cas de la République du Congo Par Dr François IBARA Octobre 2012

2 Plan de la communication 1- Introduction 2- Etat des lieux du secteur 3- Processus d’élaboration du budget sur l’éducation 4- Défis à relever 5- Récompense de bons résultats : émulation scolaire 6- Conclusion et Perspectives

3 1 : Introduction La République du Congo (Brazza) est un pays d’Afrique Centrale qui s’étend sur 342.000 km2. Le pays est limité au Nord par la RCA et le Cameroun, au Sud par le Cabinda, à l’Est par la RDC. Dans notre pays, le système éducatif est régi par la loi 25/95 du 17 novembre 1995, modifiant la loi scolaire n°008/90 du 6 septembre 1990, portant réorganisation du système éducatif en République du Congo. Ces dix(10) dernières années, les ministères ont été fusionnés ou scindés en deux(2) ou trois(3) départements. Conformément au décret n° 2002-341 du 18 août 2002, il existe trois(3) départements sur l’éducation. Il s’agit du ministère de l’enseignement primaire et secondaire chargé de l’alphabétisation, du ministère de l’enseignement technique et professionnel, du ministère de l’enseignement supérieur. L’éducation occupe une place centrale dans la transformation qualitative et quantitative de ressources humaines utiles, au développement du pays. La présente communication traite quatre(4) problèmes sur l’état des lieux du secteur, le processus d’élaboration du budget sur l’éducation, les défis à relever, la récompense de bons résultats.

4 2 : Etat des lieux du secteur Les statistiques scolaires disponibles montrent que les effectifs d’élèves au primaire sont passés de 597.304 en 2005 à 705.093 en 2010. En 2007, le Gouvernement a supprimé les frais scolaires et doté en manuels scolaires les écoles publiques. En terme de couverture, pendant cette période, la capacité du système à accueillir tous les enfants en âge de fréquenter l’école est passée de 106,40 % en 2005 à 122,16 % en 2010. L’enseignement primaire a des difficultés car sur 100 élèves entrant au primaire, 69 seulement terminent le cycle primaire complet en 2010, contre 87 en 2005. Les enfants des populations autochtones ne vont pas assez à l’école. L’indice de parité montre la prédominance des garçons sur les filles de l’école primaire au secondaire… Au secondaire 1er et 2e degré, les effectifs des élèves sont passés de 190.708 élèves à 206.237 de 2005 à 2010. Au niveau du genre, on observe une sous- représentation des filles. Ce rapport a été de 0,53 contre 0,87 pour le collège. Les acquis des années 2000 sont :gratuité effective à l’école primaire, gratuité des manuels scolaires, recrutement de 6000 enseignants dans le primaire entre 2002 et 2008, dont 1800 en 2008, la construction de plus de 581 nouvelles salles de classe,11000 tables-bancs dotés en 2005, la relance de l’alphabétisation des adultes, le recensement du personnel enseignant payé par le ministère, évoluant dans d’autres ministères.

5 3 : Processus d’élaboration du budget sur l’éducation Pour améliorer ses performances/ résultats sur l’éducation malgré ses contraintes budgétaires, notre Gouvernement a deux(2) outils. Il s’agit de : - les programmes d’actions prioritaires (PAP) ; -le cadre de dépenses à moyen terme (CDMT). Ce processus d’élaboration du budget se matérialise sur cinq(5) piliers. Le premier, les indicateurs relatifs aux évolutions récentes connues par l’éducation avant 2012-2016(période sélectionnée par le CDMT). Les indicateurs retenus sont : le taux brut d’admission, le taux d’achèvement, le nombre (d’établissements, d’enseignements recrutés, d’élèves) ; Le second, les objectifs stratégiques, généraux, spécifiques les cibles(2016), sont consignés dans un tableau, ci-dessous. En relation avec notre recherche nous avons choisi l’enseignement primaire, l’enseignement secondaire.

6 Objectifs Stratégiques Objectifs Généraux Objectifs Spécifiques Cible 2016 Enseignement Primaire et Secondaire Développer les infrastructures et les équipements de l’Enseignement Primaire - Réhabiliter les infrastructures de l’enseignement primaire ; - Construire les infrastructures de l’enseignement primaire ; -Equiper les établissements scolaires du primaire 2500 salles de classe Réhabilitées dans le primaire 1800 salles de classe Construites dans le primaire Développer les infrastructures et les équipements de l’Enseignement Secondaire Réhabiliter les infrastructures de l’enseignement secondaire ; Construire les infrastructures de l’enseignement secondaire ; Equiper les établissements de l’enseignement secondaire 900 salles de classe réhabilitées dans le secondaire ; 12000 salles de classe construites dans le secondaire.

7 Le troisième, la revue des programmes et programmation des actions prévues. En synergie avec les objectifs généraux, il a été créé un programme sur le développement des infrastructures et des équipements de l’enseignement primaire et secondaire, d’un côté. De l’autre, les programmes sont déclinés en sous programmes et projets. Le quatrième, le financement des programmes et des stratégies. Le secteur de l’éducation a bénéficié les cinq(5) dernières années (2007-2011) de 12 % des dépenses publiques, soit 3 % du PIB. L’on ne peut parler des finances publiques, au Congo, sans parler de l’unité monétaire, le Franc CFA, en Afrique centrale. Son taux de change moyen est 1 US $ = 500 F FCA. Si les prévisions budgétaires sur l’investissement sont en hausse de 2008 à 2010, pour la même période, le taux d’exécution du budget est également en hausse. Il est passé de 85,3% en 2008 à 87,9% en 2009, pour atteindre 89,4% en 2010. Les programmes envisagés pour la période 2012- 2016 sont estimés à 1.526.000.000.000 Francs CFA, soit $ 3,053 milliards dont 256.000.000 F CFA, soit $ 0513 millions (fonctionnement) et 1.270.000.000.000, soit $ 2,540 milliards (investissement)… Suite aux événements douloureux du 04 mars 2012, il a été prévu dans ce budget, la construction des infrastructures scolaires dans les zones sinistrées. Depuis la libéralisation de l’enseignement en 1990, beaucoup d’écoles privées ont été créées. Les ressources utiles au fonctionnement de ces écoles proviennent des frais d’écolage payés par les parents d’élèves, (les ménages). Fixés par les promoteurs privés eux-mêmes, ces frais varient d’une école à une autre. Le financement de l’éducation par la coopération internationale, est une autre source importante pour le pays.

8 Le cinquième, l’organisation, l’exécution, le suivi-évaluation des programmes de 2012 à 2015. Il s’agit de financer durablement le système éducatif, promouvoir le mécanisme de suivi- évaluation des actions, mettre en place des fiches et des tableaux de bord de suivi permanent de tous les projets, disposer d’un tableau d’indicateurs de suivi de différents programmes. 4 : Des défis à relever. Il existe à notre avis deux(2) types de défis. Le premier type est lié à l’Etat, qui doit augmenter des dépenses budgétaires sur l’éducation, accroître les autres sources de financement du secteur privé de l’éducation ; Le second type concerne la réalisation de l’OMD2. Il s’agit de : 1- l’offre éducative suffisante pour les groupes vulnérables et marginalisés ; 2- l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique nationale sur l’enseignement primaire, existe- t-il de gratuité à ce niveau ? ; 3- l’amélioration de la gestion du système éducatif ; 4- l’élaboration et mise en œuvre d’une politique d’alphabétisation des jeunes et des adultes ; 5- l’augmentation de la part du PIB alloué à l’éducation pour atteindre 6 % dont 50 % à l’enseignement primaire.

9 5 : Récompense de bons résultats. Faute de statistiques disponibles, de bond résultats, à trois (niveaux). 1- Le Gouvernement a renoué avec le système de l’émulation scolaire, c'est-à-dire, à travers les médias présenter les meilleurs élèves de certaines écoles de la capitale, leur octroyer certains avantages matériels ; 2- Le Gouvernement depuis deux(2) années a créé une école de préparation des élites de demain où la sélection est faite par concours, au niveau national ; 3- la société civile accorde des bourses de formation supérieure aux enfants issus des groupes vulnérables même pour atténuer la sous représentation de la jeune fille dans notre système éducatif.

10 6 : Conclusion et perspectives. Dans le souci d’avoir un système éducatif performant, tout acteur est interpelé à : 1- encourager les pouvoirs publics à augmenter la part de l‘éducation du PIB de 3 % actuellement à 6 % ; 2- évaluer par une étude indépendante, la gratuité de l’enseignement primaire après l’exécution des programmes et actions prévus pour 2012-2016 dans notre pays ; 3- la planification sur l’éducation ou sur d’autres secteurs, doit évoluer du CDMT au budget -programme, méthode encore non pratiquée par nos planificateurs, dans notre système budgétaire. Je vous remercie Fait à Brazzaville, le 12 octobre 2012


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