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Publié parRenaud Doré Modifié depuis plus de 8 années
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Module 1 : la Boîte à Merveilles Auteur : Ahmed Sefrioui
Roman autobiographique Littérature maghrébine d’expression française La Boîte à Merveilles ou la quête de la connaissance
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La quête de la connaissance
Rappel La quête de la connaissance
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Le monde de Sidi Mohamed Le monde des autres enfants
Le monde des adultes
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Sidi Mohamed : Quête de la connaissance.
Les autres enfants : Le monde de l’imitation, de la violence et des apparences. Les adultes : surtout les femmes : un monde de bavardage, de Commérages. Un monde clos pour les réflexions et les pensées d’un petit garçon de six ans.
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Lieux réels – lieux rêvés , imaginaires
L’espace dans cette quête de la connaissance, Lieux réels – lieux rêvés , imaginaires
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La ruelle – la rue – le quartier
« je vois , au fond d’une impasse que le soleil ne visite jamais, un petit garçon de six ans » - « les pieds nus, sur la terre humide, il court jusqu’au bout de la ruelle pour voir passer les ânes et revient s’asseoir sur le pas de la maison et attendre l’arrivée du moineau qui ne vient pas » p: 3
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D’où le foisonnement des espaces imaginaires.
Le premier lieu sur lequel s’ouvre le roman: une ruelle- impasse. lieu fermé que l’enfant ne peut franchir. Il s’y trouve tout seul dans cette obscurité. Donc, tout au long du récit ,il essayera de se libérer de cet espace exigu vers d’autres espaces plus larges. D’où le foisonnement des espaces imaginaires.
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« j’ai six ans, l’année prochaine, j’en aurai sept et puis huit, neuf et dix. A dix ans, on est presque un homme. A dix ans, on parcourt seul tout le quartier, on discute avec les marchands, on sait écrire, au moins son nom, on peut consulter une voyante sur son avenir, apprendre des mots magiques, composer des talismans » p: 8
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Unique activité: courir la ruelle et revenir au pas de la maison
Dix ans Six ans Les activités se diversifient, se multiplient: traverser tout le quartier. Liberté Unique activité: courir la ruelle et revenir au pas de la maison Espace plus ouvert Espace fermé
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La rue : Espace collectif , masculin par excellence
« les deux femmes marchaient à tout petits pas , se penchant parfois l’une sur l’autre pour se communiquer leurs impressions dans un chuchotement. A la maison, elles faisaient trembler les murs en racontant les moindres futilités, tellement leurs cordes vocales étaient à toute épreuve; elles devenaient dans la rue, aphones et gentiment minaudières » p: 24.
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L’évocation de la rue par le narrateur reflète son humeur du moment
« Me voici de nouveau dans la rue; jamais elle ne me parut aussi enchantée que ce jour là. Je me sentis beaucoup mieux »p: 138.
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le narrateur quitte avec son père, la boutique du coiffeur Si Abderrahmane. On sait qu’il ne l’aime pas . Il se sent heureux de quitter ce monsieur et son bavardage incessant. « Nous traversâmes des rues sans nom ni visage particuliers. J’étais attentif aux conseils de mes deux guides, je m’appliquais à me garer des ânes, butais inévitablement dans les genoux des passants.
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Chaque fois que j’évitais un obstacle, il s’en présentait un autre
Chaque fois que j’évitais un obstacle, il s’en présentait un autre. Nous arrivâmes enfin au cimetières qui s’étend aux abords de Sidi Ali Boughaleb. J’esquissai un timide pas d’allégresse » p: 25 Gêne et insécurité d’un petit garçon de six ans dans la foule, dans la cohue
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Lieux véridiques, réels
« Derb Nouala- Rsif- Seffahine- Kissaria- Souk des bijoux, Zankat Hajjama -La rue Jiaf - La maison de Sidi Elarafy-La maison des aveugles- Rue Riad jeha- Mechattine- Moulay Driss etc.… Lieux véridiques, réels Le narrateur nous promène dans ces rues animées, à travers son regard et sa propre perception, mais aussi selon son humeur
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« je le comprends! La rue! La rue , avec la foule et ses odeurs, la foule et ses appels, la foule et ses murmures, ses chants, ses lamentations, ses disputes et ses cris d’enfants, la rue avec ses places qu’ombragent la vigne et la platane, la rue qui rêve, qui chante et qui boude….la rue où trottine le petit âne gris, où vagabondent les chats efflanqués, où tourbillonnent des vols de moineaux.
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La rue que traverse dignement un couple de pigeons au plumage irisé, cette rue avec ses cortèges de fête et ses cortèges d’enterrements réserve à ses amoureux ses sourires les plus tendres, les enveloppe d’une tiédeur du sein maternel, se pare pour eux seuls de couleurs délicates et de lumières rares……..j’aime simplement notre bonne ville de Fès. La rue pour moi est un perpétuel spectacle » pp:
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Ce sont des paroles mises dans la bouche de Si Abderrahmane le coiffeur, et qui en fait expriment le point de vue du petit narrateur. Nous avons déjà signalé, qu’à plusieurs reprises, le narrateur donne la parole à d’autres personnages dans le roman, ce qui confère au récit , un aspect polyphonique
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La rue représente dans l’œuvre , un espace extérieur, de rencontres d’autres personnes , d’un cumul de nouvelles expériences. Nous devons signaler aussi que le narrateur insiste que lors de ses sorties, il est toujours accompagné par sa mère ou son père. Il n’a pas encore l’âge pour avoir la liberté de sortir seul.
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La maison ou Dar Chouafa
« Nous habitions Dar Chouafa……les deux pièces du rez-de-chaussée étaient occupées par la chouafa principale locataire. Au premier étage habitaient Driss El Aouad, sa femme Rahma et leur fille d’un an plus âgée que moi……. Toute cette famille disposait d’une seule pièce. Rahma faisait la cuisine sur le palier. Nous partagions avec Fatma Bziouya le deuxième étage. Nos deux fenêtres faisaient vis-à-vis et donnaient sur le patio, un vieux patio dont les carreaux avaient depuis longtemps perdu leurs émaux de couleur et qui paraissait pavé de briques. » p:5
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Cette spécification de l’espace habité par plusieurs personnages renseigne sur
L’architecture traditionnelle des maisons de la médina de Fès La classe sociale des locataires: classe moyenne Espace féminin par excellence
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« la chambre de Rahma était de mêmes dimensions que la nôtre
« la chambre de Rahma était de mêmes dimensions que la nôtre. Une cloison de bois patinée par l’âge, la coupait aux trois quarts. derrière cette cloison, Rahma entassait ses provisions d’hiver. Elles consistaient surtout en pains de sel d’un rose taché de gris et en grappes d’oignons.
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La pièce meublée pauvrement de matelas bosselés et d’une natte de jonc, comportait, comme seul luxe, une longue étagère peinturlurée. Cette étagère supportait une dizaine de bols de faïence à fleurs, deux assiettes décorées de coqs superbes et une demi- douzaine de verres en forme de gobelets »p: 112
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La pièce où habite la famille du narrateur
« Ma mère avait laissé la clef sur la porte de la chambre. J’entrais . Les objets ne me reconnaissaient plus, ils m’opposaient un visage hostile. Ils s’amusèrent à m’effrayer, ils se transformaient en monstres, redevenaient objets familiers, empruntaient de nouveaux masques de bêtes d’apocalypse
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je me tenais sur un matelas terrifié, la gorge sèche, attendant le retour de ma mère, seule personne capable de me délivrer de ces sortilèges. Je ne bougeais pas, de peur d’exciter l’animosité des êtres qui m’épiaient derrière chaque chose » p: 79. La description de la pièce fait ressortir l’humeur d’appréhension et de peur du petit garçon
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« Pendant ce temps, entre les franges de mes cils, je voyais descendre du plafond de beaux anges blancs , je distinguais les plumes de leurs ailes couleurs d’argent. L’un d’eux posa sur mon lit ma Boîte à Merveilles. Elle grandit démesurément, prit la forme d’un cercueil. Tout heureux j’y entrai. Le couvercle tomba.
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Dans la boîte régnait une fraîcheur de roses et de fleurs d’orangers
Dans la boîte régnait une fraîcheur de roses et de fleurs d’orangers. La Boîte fut emportée par delà les nuages dans des palais d’émeraude. Tous les oiseaux chantaient. Je retrouvai les deux moineaux qui chaque matin me réveillaient. Ils discutaient comme de coutume » p: 92 La pièce où habite le narrateur avec ses parents, est un lieu de rêve, de voyages vers un monde merveilleux.
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Pour le narrateur: sidi Mohamed
Les faits et événements racontés se déroulent presque tous dans l’espace maison Espace où il passe le plus clair de son temps.
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Son enfance est réglée selon le rythme de la vie de la maison
« la maison se réveillait peu à peu, saluait le soleil et ses bruits familiers »- « j’entendis s’ouvrir les volets de Fatma Bziouya- Depuis trois ans que nous habitions ensemble, elles avaient répété les mêmes phrases chaque matin. » p:32 Son enfance est réglée selon le rythme de la vie de la maison
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« Sous mes couvertures, les yeux ouverts, j’imaginais dans une douce somnolence la maison des Idrissides, je me représentais une vaste demeure aux mosaïques fanées… » p: 50 Lieu de l’invitation au voyage dans le rêve , dans le monde du merveilleux.
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La description de certains lieux reflète le caractère des personnages qui y habitent et leur rang social, elle renvoie aussi à des faits dans le récit. « Lalla Aïcha occupait deux pièces de petites dimensions, au deuxième étage…..cette chambre était d’une propreté méticuleuse. Des cretonnes à grands ramages couvraient les matelas, d’énormes coussins brodés au petit point,
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enveloppés dans une légère soierie transparente, s’amoncelaient ça et là.
Le mur s’ornait de grandes étagères peintes, garnies de bols de faïences européenne, d’assiettes décorées de roses dodues, de verres en forme de gobelets.Une pendule en bois foncé, riche en sculpture, clochetons et pendentifs, occupait sur le mur la place d’honneur. Le sol était couvert d’une natte de jonc. Par-dessus la natte, ,se déployait une carpette aux couleurs vives.
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Cet ensemble baignait dans une atmosphère d’aisance, de quiétude
Cet ensemble baignait dans une atmosphère d’aisance, de quiétude. Ce n’était certes pas le grand luxe mais le confort, un nid douillet à l’abri du vent. » p: 57. Une description spatiale méliorative, qui révèle le caractère noble de Lalla Aïcha, sa richesse antérieure et la sérénité de son ménage.
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la même chambre à la page: 197.
Lalla Aïcha a été obligée de tout vendre pour que son mari se remette au travail. « la chambre offrait l’image de la désolation. Elle suait la misère et l’ennui. Je l’avais connu en des jours meilleurs. Plus de cretonne sur les matelas, plus de carpettes aux couleurs gaies!
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Les étagères de bois peint avec leur cargaison de bols de faïence et d’assiettes décorées avaient disparu, l’horloge laissait à sa place une tache claire sur le mur. Le nombre des matelas n’avait pas changé mais ils étaient bourrés de crin végétal au lieu de laine. Le crin s’était tassé, les matelas étaient froids et durs. D’ailleurs toute la pièce paraissait froide et dure. Une sorte d’angoisse imprégnait l’atmosphère » p: 197.
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Les terrasses des maisons et l’ouverture de l’espace clos
« des groupes de femmes s’étaient formés au – dessus des murs qui surplombaient notre terrasse et celle de la maison d’où partaient les cris de désespoir. Elles jacassaient, expliquaient, gesticulaient, tendaient le cou pour entendre de nouveaux hurlements…les femmes arrivaient des terrasses éloignées, sautaient par-dessus les murs de séparation » p: 83.
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Les terrasses constituent pour les femmes des passages d’une maison à une autre
« Le soir, des bouquets de femmes richement vêtues ornaient toutes les terrasses. Les tambourins résonnaient, les chants fusaient de partout »p: 150.
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Pour Sidi Mohammed, c’est un lieu pour l’isolement, pour le jeu.
Les terrasses sont des lieux presque exclusivement féminins: réunions, joie et chants Pour Sidi Mohammed, c’est un lieu pour l’isolement, pour le jeu.
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L’Enseignement du Français au Secondaire Qualifiant bbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbb Progression de la Première Année du Baccalauréat
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Le bain maure « La rue Jiaf. Je connaissais cette rue. Je savais qu’au fond d’un boyau noir et humide, s’ouvrait une porte basse d’où s’échappait, toute la journée, un brouhaha continu de voix de femmes et de pleurs d’enfants. La première fois que j’avais entendu ce bruit, j’avais éclaté en sanglots parce que j’avais reconnu les voix de l’Enfer telles que mon père les évoqua un soir » p: 8
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Jetons un coup d’œil sur l’intérieur
La description externe du bain maure nous renseigne déjà sur la forte appréhension qu’a Sidi Mohammed vis-à-vis de ce lieu: (boyau noir- pleurs d’enfants). Jetons un coup d’œil sur l’intérieur « A bien réfléchir, je n’aime pas les bains maures. La promiscuité, l’espèce d’impudeur et de laisser-aller que les gens se croient obligés d’affecter en de tels lieux m’en écartent.
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Le narrateur nous livre ici une perception religieuse
Même enfant, je sentais surtout ce grouillement de corps humides, dans ce demi- jour inquiétant, une odeur de péché. Sentiment très vague, surtout très vague, surtout à l’âge où je pouvais encore accompagner ma mère au bain maure, mais qui provoquait en moi un certain trouble »p:9. Le narrateur nous livre ici une perception religieuse
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Description désespérément péjorative
« J e me sentais plus seul que jamais. J’étais de plus en plus persuadé que c’était bel et bien l’Enfer. Dans les salles chaudes, l’atmosphère de vapeur, les personnages de cauchemar qui s’y agitaient, la température, finirent par m’anéantir » p: 10. Description désespérément péjorative
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Msid ou l’école coranique
« Je me levais de bonne heure pour aller au Msid, école coranique située à deux pas de la maison » p: 4 Lieu situé tout près de la maison, ce qui lui permet d’y aller tout seul.
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« Nous étions heureux quand commençaient ces litanies
« Nous étions heureux quand commençaient ces litanies. Elles signifiaient la fin de nos souffrances, le retour à la maison, la course dans les ruelles humides » p: 41 Lieu de souffrance physique et psychologique. Lieu de peur du bâton du cognassier
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Néanmoins , il y a une progression positive de ce lieu
« le changement de décor, la lumière si douce qui tombait des ouvertures latérales, une certaine bienveillance sur le visage du fkih eurent un effet très heureux sur ma santé, physique et morale. Je me mis à aimer l’école. Ma mémoire fit des miracles » p: 153
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Nous passons d’un lieu détesté à un lieu apprécié .
« c’était la première fois que je voyais le fkih sans baguette de cognassier. Il me parut beau, enveloppé dans sa djellaba à raies blanches et noires, les épaules couvertes d’un burnous de drap gris » p: 145 Nous passons d’un lieu détesté à un lieu apprécié .
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Les marabouts, les sanctuaires Lieu de prière et de piété
Lieux sacrés Lors d’une sortie , le narrateur et son père font la prière de midi à Moulay Driss.
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Mais pour les femmes , ces lieux sont faits pour des personnes qui souffrent de maux divers: stérilité- malheur dans le ménage- problème psychologique- enfant de petite santé…etc « Au delà de cette cour s’ouvrait la Zaouia. De chaque côté d’une pièce carrée où se dressait le catafalque du Saint, deux portes conduisaient aux chambres des pèlerins. Des gens venus de loin, pour se débarrasser de leurs maux: vivaient là avec leurs enfants, attendant la guérison ».
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« En arrivant devant le catafalque, Lalla Aïcha et ma mère se mirent à appeler à grand cris le saint à leurs secours. L’une ignorant les paroles de l’autre, chacune lui exposait ses petites misères, frappait du plat de la main le bois du catafalque, gémissait, suppliait, vitupérait contre ses ennemis……elles énuméraient tous leurs maux, exposaient leurs faiblesses, demandaient protection, réclamaient vengeance, avouaient leurs impuretés, proclamaient la miséricorde de Dieu et la puissance de Sidi Ali Boughaleb, en appelaient à sa pitié » p: 27.
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La description ironique de cette scène révèle une critique sous- jacente de ces pratiques irrationnelles. C’est l’unique mausolée qui sera décrit avec détail; c’est une scène témoin. Les autres sanctuaires, seront nommés sans pour autant être visités: Moulay Driss- Sidi Ahmed Tijani
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Des espaces ouverts , la rue, les terrasses, les sanctuaires
Il ya des espaces clos, spécifiquement féminins, comme les maisons, le bain maure, l’Msid. Des espaces ouverts , la rue, les terrasses, les sanctuaires
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N’oublions pas les lieux imaginaires , ils sont multiples
« Je désirais faire un pacte avec les puissances invisibles qui obéissaient aux sorcières afin qu’elles m’emmènent par delà les Mers des Ténèbres et par delà la Grande Muraille, vivre dans ce pays de lumière, de parfums et de fleurs » p: 7
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« A cette récréation, je devais tout mon entrain
« A cette récréation, je devais tout mon entrain. Mon esprit s’échappait des étroites limites de l’école et s’en allait explorer un autre univers, là il ne subissait aucune contrainte. Dans cet univers, je n’étais pas toujours un petit prince, auquel obéissaient les êtres et les choses »p: 154. « je serais devenu un monstre de stupidité si j’avais essayé de les initier aux mystères de mon univers particulier »p: 158
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Récapitulatif Dans la Boîte à Merveilles, les lieux ont un sens, ils expriment des sensations de joie , de peur ou incitent à réflexion
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Les espaces sont multiples , ils renseignent sur les personnages du roman , sur les caractéristiques d’une vie traditionnelle dans la médina de Fès, pendant les années cinquante
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