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LE STRUTHOF Dessin de Rudolf Naess, déporté du KL-Natzweiler.

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1 LE STRUTHOF Dessin de Rudolf Naess, déporté du KL-Natzweiler

2 Quelques données -KL-Natzweiler ( germanisation de Natzwiller ) -Classification catégorie III (parmi les plus sévères) -Localisation 60 Km de Strasbourg -Superficie du camp 4,5 hectares -Altitude 800 mètres -Orientation Nord-Est, pente 20% -Climat été : températures élevées, plein soleil, pas d’ombre automne : pluies fréquentes, brouillard dense hiver : vent glacial, températures entre - 10° et - 20°, 1m50 de neige -Gare d’arrivée des déportés Rothau, 8 Km -Distance par rapport à la carrière 1 Km -Distance par rapport à la chambre à gaz 1,5 Km -Moyen d’accès: la route construite par les déportés

3 Le site du Struthof...

4 Introduction à l'histoire du camp
Le 21 avril 1941, au lieu dit « le Struthof », les nazis ouvrent un camp de concentration, le KL-Natzweiler. Le camp central, seul camp de concentration sur le territoire français, est situé en ce qui était alors l'Alsace annexée. Sa nébuleuse de camps annexes, répartie des 2 côtés du Rhin, est composée d'un réseau de près de 70 camps, plus ou moins grands. Sur les quelque déportés du KL-Na, environ ne passeront jamais par le camp central. Lieu de travail au profit de l’industrie de guerre nazie, le camp abrite aussi les expérimentations médicales des professeurs nazis de l'Université du Reich de Strasbourg. Le 23 novembre 1944, les Alliés découvrent le site évacué par les nazis depuis septembre. Pour certains déportés des camps annexes, le calvaire se prolonge au cours du printemps 1945 par les marches de la mort. De 1941 à 1945, le KL-Natzweiler est l’un des camps les plus meurtriers du système nazi. Près de déportés y sont morts.

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6 L'entrée du camp de concentration...

7 Les déportés... -Nombre de nationalités représentées: ± 30 nationalités -Nombre de déportés : camp+ annexes :± -Nombre de morts :± (taux de mortalité :40%) -Effectif normal du camp central: ± déportés en période d’affluence: ± déportés -Effectif par baraque: 150 à 250 déportés en période d’affluence: 650 à 750 déportés -Durée d’internement la plus courte :1 jour la plus longue :3 ans et 6 mois -Durée d’internement moyen au camp: entre 1 et 6 mois -Déporté le plus jeune: 11 ans le plus âgé 78 ans Age moyen :20 ans

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9 La création du KL-Natzweiler au Struthof
Himmler, chef de la Gestapo et de la police, et Oswald Pohl, chef de l'Office principal d'administration et d'économie de la SS (WVHA), voulaient créer des camps à proximité des carrières afin d’y exploiter les déportés, comme à Mauthausen ou à Flossenbürg, à travers la Deutsche Erd und Steinwerke (DEST), entreprise minière SS créée par Himmler en 1938. Le lieu-dit du Struthof, sur le Mont-Louise, était une station touristique très appréciée depuis le début du XXe siècle, en particulier par les Strasbourgeois qui y trouvaient un hôtel et des pistes de ski. Mais c’est pour son filon de granit rose que le site fut repéré par le géologue colonel SS Blumberg dès septembre 1940. Les premiers déportés arrivèrent dans deux convois en provenance de Sachsenhausen, les 21 et 23 mai Ils construisirent les premières baraques du KL Natzweiler. Devenu zone interdite, le camp fut achevé en octobre 1943.

10 Les premiers déportés arrivèrent dans deux convois en provenance de Sachsenhausen, les 21 et 23 mai 1941

11 Déportés du KL-Natzweiler, traversant la ville de Sainte-Marie-aux-Mines,photographie clandestine

12 L'administration du KL-Natzweiler
La plus grande partie des baraques du camp fut construite, entre mai 1941 et octobre 1943, sur les flancs escarpés du Mont Louise. La structure hiérarchique était la même d'un camp à l'autre. Le fonctionnement du KL-Natzweiler était assuré par environ 80 officiers, sous-officiers et hommes de troupes autour du commandant du camp et de son adjoint. Environ 250 SS en tout furent y affectés au long de la guerre. À partir de la mi-1942, chaque camp de concentration devint rattaché au « Reichsführer SS » Heinrich Himmler par l'intermédiaire du « Service D » de l'Office central SS de gestion économique.

13 SS Joseph Kramer, commandant du camp de Natzweiler

14 Les baraques du camp sur les flancs escarpés du Mont Louise.

15 Une forte pente faite pour épuiser les déportés...

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17 Le camp vu par un déporté...

18 Un camp dont on ne peut pas fuir...
-Barbelés : double enceinte, 3m de haut, autour du camp de barbelés électrifiés, 380 Volts - une troisième enceinte autour du périmètre de sécurité délimite la zone interdite -Encadrement du camp: - 5 commandants entre 1941 et 1944 - 1 garnison de SS Totenkopf (« Tête de mort ») - environ 80 hommes, officiers, sous-officiers et hommes de troupe - sentinelles armées de mitraillettes en haut de chaque mirador

19 UN MIRADOR...

20 Des déportés tatoués,étiquetés, comptés en permanence...

21 Des déportés mal vêtus affamés...
-Uniforme 1 chemise, 1 pantalon, 1 veste, 1 paire de claquettes en bois – souvent sous forme de pyjamas rayés ou alors vieux vêtements civils en provenance d’autres camps -Alimentation matin : 1 louche de « café » matinée : sur les lieux de travail, 1 fine tranche de pain noir et 1 fine tranche de saucisson midi : soupe de rutabaga ou de choux soir : 1 bout de pain noir 1 fois par semaine : 50g de marmelade

22 Des déportés déshumanisés...

23 Des déportés empilés dans des baraquements ...

24 Les baraques: -Nombre de blocks en 1944 :17 blocks
15 blocks en bois : 6 dortoirs, 5 pour l’infirmerie, 1 pour les malades du typhus, 1 bureau, 1 cuisine, 1 de quarantaine ; 2 blocks durs : 1 block cellulaire (de 20 cellules et 12 cachots) et 1 block crématoire -Superficie des blocks 12,50 m de large, 44 m de long -Ergonomie des blocks : dortoirs espace rectangulaire divisé en deux ailes, dans l’une le réfectoire avec 12 tables ; dans l’autre, les châlits de 3 étages, plus une chambre séparée pour le kapo. Au centre, deux vasques pour la toilette et des WC

25 les châlits de 3 étages les châlits de 3 étageS

26 Les sévices, les maladies, l'épuisement et la mort
Les sévices, les maladies, l'épuisement et la mort représentaient le quotidien des déportés. Ils souffraient de blessures dues aux coups que leur administraient les Kapos et les SS, ainsi que des morsures des chiens dressés pour les attaquer. Ils pouvaient également être punis et condamnés à des coups de fouet sur le chevalet de bastonnade ou à une peine d'enfermement dans le bunker situé dans le bas du camp. Squelettiques, épuisés, blessés, malades, sans soins, qu'ils soient ou non admis à l'infirmerie, beaucoup mourraient. À Natzweiler, le taux de mortalité était de 40% ; dans les camps annexes, il pouvait atteindre 80%. Les déportés ayant tenté une évasion ou simplement soupçonnés de tentative d'évasion encouraient la peine de mort : la pendaison ou le peloton d'exécution. La Gestapo de Strasbourg utilisait aussi le camp comme lieu d'exécution. Ainsi, en 1943, treize jeunes gens originaires de Ballersdorf dans le Haut-Rhin furent fusillés à la carrière pour avoir refusé leur incorporation dans la Wehrmacht et tenté de quitter la zone annexée. En septembre 1944, peu avant l'évacuation du camp, des membres du réseau Alliance et des maquisards des Vosges furent amenés au camp pour y être exécutés. Tous finissent dans le four du bloc crématoire.

27 desblessures dues aux coups

28 Squelettiques, épuisés, blessés, malades, sans soins

29 Médecine nazie et expérimentations
Le nazisme était fondé sur des théories racistes et antisémites, affirmant la supériorité de l'« Aryen », décrété de « pure race allemande », sur tout autre être humain. Ces théories se cherchaient une caution dans les travaux pseudo-scientifiques menés par d'authentiques professeurs et médecins allemands, acquis aux idées de Hitler. Des expérimentations sur diverses maladies, gaz de combat et « étude des races » furent pratiquées sur des déportés dans plusieurs camps de concentration nazis. Au KL-Natzweiler, plusieurs séries d'expériences « médicales » furent menées dans le cadre des travaux de la Reichsuniversität, l'université du Reich à Strasbourg, et de l'administration SS Ahnenerbe, rattachée à l'état major de Himmler à Berlin. Les principaux auteurs et coupables de ces expérimentations étaient : August Hirt, professeur d'anatomie de renommée internationale, Otto Bickenbach, professeur de médecine, spécialiste des gaz de combat et Eugen Haagen, virologiste, découvreur d'un vaccin contre le typhus qui lui valut d'être inscrit sur la liste des candidats au prix Nobel de médecine en 1936. Hirt procèda à des expériences sur l'ypérite - gaz moutarde - et projetta de constituer une collection de squelettes à partir des corps des 86 Juifs déportés d'Auschwitz ; Bickenbach mèna des expérimentations sur le gaz phosgène et Haagen poursuivit ses travaux sur les effets du typhus

30 Professeur August HIRT, , directeur de l'Institut d'anatomie de l'Université du Reich de Strasbourg Il mène des expériences sur l'ypérite

31 La table de dissection...

32 ...montrée aux libérateurs du camp

33 sur les effets du typhus
Haagen poursuivit ses travaux sur les effets du typhus

34 La chambre à gaz

35 La chambre à gaz fut créée en 1943,
par le commandant du camp, Josef Kramer. Elle fut créèe à la demande des professeurs de médecine nazis de l'Université du Reich à Strasbourg afin de procéder à des expériences médicales. La chambre à gaz fut aménagée dans une petite pièce de 9 m2 à l'intérieur de l'ancienne salle des fêtes de l'auberge du Struthof, déjà réquisitionnée pour les troupes SS.

36 Au KL-Natzweiler, les déportés n'étaient pas gazés de manière systématique, ni à la suite de sélections de masse.

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38 Du 14 au 21 août 1943, 86 déportés juifs provenant du camp d'Auschwitz y sont gazés ; leur corps devaient servir à établir une collection de squelettes pour le professeur August Hirt, directeur de l'Institut d'anatomie de l'Université du Reich de Strasbourg. La chambre à gaz sera également utilisée pour l'étude de nouveaux gaz. Des déportés, principalement tziganes, y servent de cobayes

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40 Dans les premiers jours
de septembre 1944, devant l'avance des armées alliées, les nazis décidèrent d'évacuer le camp principal ...

41 L'évacuation du camp, les procès des responsables
Dans les premiers jours de septembre 1944, devant l'avance des armées alliées, les nazis décidèrent d'évacuer le camp principal, la plupart des déportés étant transférés vers Dachau. Seuls quelques-uns restèrent à Natzweiler sous la garde d'un petit nombre de SS. Le 23 novembre, jour de la libération de Strasbourg, l'armée américaine pénétra dans le camp, premier témoignage de l'univers concentrationnaire nazi découvert par les Alliés à l’Ouest de l’Europe. Sur les personnes déportées à Natzweiler-Struthof ou dans l'un de ses camps annexes entre 1941 et 1944, plus de sont mortes. Dès 1945, les Alliés jugèrent les plus hauts responsables de l'Allemagne nazie à Nuremberg. Ils organisèrent ensuite des procès séparés pour les SS de chacun des camps principaux. Josef Kramer, ancien commandant de Natzweiler et commandant de Bergen-Belsen, fut jugé par les Britanniques pour son rôle dans ce dernier camp. Les autres responsables SS de Natzweiler, arrêtés ou en fuite, furent jugés au cours des procès de Wuppertal, de Rastatt et de Metz.

42 Bien plus tard,aprés la guerre, le musée du camp...

43 ...a été incendié par des « négationnistes »...
...POUR TENTER D'EFFACER LES PREUVES DE LA BARBARIE NAZIE ...


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