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Publié parMichel Piché Modifié depuis plus de 8 années
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Sémantique du logiciel Libre Le 11 janvier 2011 – Philippe Pary http://www.chtinux.org
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Prérequis ● Vous savez, même mal : – ce qu'est un logiciel libre – la différence entre un binaire et du code source – ce qu'est le projet GNU
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En informatique en général ● Un système d'exploitation (et pas Windows) – Un PC ne désigne pas un ordinateur sous Windows ● Un traitement de texte (et pas Word) ● Un tableur (et pas Excel) ● Une présentation/un diaporama (et pas un power point) ● Un baladeur (et pas un MP3 ou un iPod) ● Un smartphone ou un téléphone (et pas un iPhone) ● Une tablette (et pas un iPad) ● Un moteur de recherche (et pas Google) ● Un éditeur de photo/d'image (et pas Photoshop)
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Les systèmes d'exploitation libres ● J'utilise [Debian|Fedora|Ubuntu] (et non j'utilise Linux ou Gnu/Linux) ● Gnu (et non Gnu/Hurd) ● Linux ou GNU/Linux ou GNU/Linux/X11/Gtk ?
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Rappel : les valeurs de Chtinux Un logiciel est un savoir et la programmation un art. Nous estimons que le logiciel est une science, celle de la combinaison d'instructions pour résoudre des problèmes. De même, trouver des solutions élégantes et efficaces à des problèmes logiciels tient de la recherche scientifique et parfois même de l'art. Plus généralement nous pensons que les œuvres de l'esprit, immatérielles, ont vocation à être partagées entre individus. « Celui qui reçoit une de mes idées la reçoit sans m'en priver, comme celui qui éclaire sa bougie grâce à la mienne reçoit la lumière sans me plonger dans le noir. » Thomas Jefferson
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Les bases ● On parle de logiciel libre – « libre » évoque la liberté et le caractère politique – Un logiciel non-libre est propriétaire ou privateur ● On ne parle pas de logiciel Open Source – La liberté disparaît – Éviter les termes « ouvert » et « fermé » ● On ne parle pas de logiciel commercial – Un logiciel libre peut être commercial – Un logiciel propriétaire peut être non-commercial
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Plus en avant ● La gratuité ne doit pas être mise en avant – Si vous parlez de gratuité, donnez toujours un contre exemple – On ne donne pas un logiciel, on le distribue ● Freeware/gratuiciel doit être évité – Ça désigne un binaire non-libre – Il se confond avec free software ● La distinction est copyleft et non-copyleft – Éviter de dire « BSD »-like et « GPL »-like
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Et pour 10€ en plus … ● Install Party : événement technique où prédomine le partage du savoir ● Le syndrome Bayrou : savoir parler du logiciel libre mais ne pas s'en servir ● +1 – Ne l'oublions jamais, ça vient de linuxfr ! ● Bronsonisé – Mort. Linuxfr, toujours. Cherchez pas
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L'économie ● On ne parle pas de biens numériques ou des logiciels comme de produits – Ça sous-entend qu'ils sont des bien concurrentiels ● Le logiciel libre n'est pas en concurrence avec le logiciel propriétaire – Il l'est ponctuellement, lorsque des entreprises le proposent. Mais le concept de logiciel libre dépasse la simple sphère économique : il ne faut pas l'y restreindre. ● On dit distribuer un logiciel (et non vendre) – Vendre sous-entend qu'un logiciel est un produit ● On ne parle pas d'industrie du logiciel, il n'y a pas de contenu – Vous commencez à comprendre le truc ? :-) ● Il n'y a pas d'écosystème spécifique au logiciel libre
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Le droit d'auteur ● Développeur ou auteur d'un logiciel (et pas créateur) – Créateur vise, dans son usage, à mettre le développeur au dessus de l'utilisateur – Auteur dans le sens ou l'utilisateur participe à l'œuvre quand il s'en sert ● Utilisateur (et pas consommateur) – Consommateur implique une passivité qui n'existe pas dans le logiciel libre
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Le droit d'auteur ● Il n'y a pas de propriété intellectuelle – Biens concurrents vs biens non-concurrents – Existent le droit d'auteur, le droit des marques, les brevets industriels ● On ne parle pas de piratage – On parle de partage ou copie illégale ou non-autorisée – Ce n'est pas un pirate, c'est un partageur qui ne respecte pas le droit d'auteur ● On ne parle pas de viol de propriété intellectuelle – On parle de non-respect du droit d'auteur ● On ne parle pas de vol – Personne n'est dépossédé de quoi que ce soit – On parle de non-respect du droit d'auteur
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Le droit d'auteur ● On évite de parler de protection – On ne protège pas le droit d'auteur, on l'applique – On ne protège pas contre la copie, on restreint la copie ● Une œuvre arrive dans le domaine public – Elle n'y tombe pas ! – L'arrivée dans le domaine public d'une œuvre est une chose positive
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DRM, untrusted computing … ● DRM se traduit par mesure de restrictions technique ou digital restriction management – Parler de gestion des droits est un piège. Si on vous parle de gestion des droits, soulignez l'incongruité de la chose. On gère des restrictions ou des privations, pas des droits (ou alors en prison) ● On parle d'informatique déloyale – Ou untrusted computing – Pour les matériels verrouillés
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En vrac ● Un hacker est un bidouilleur – Il faut utiliser les termes utilisés pour les atteintes aux biens courants : vandale, casseur … pour parler du hacker dans son sens perverti ● La vidéo-protection est un non-sens – Elle n'empêche pas l'agression d'avoir lieu – Il est plus logique de parler de vidéo-surveillance
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Et pour 10€ en plus en plus ● Troll – Débat stérile ou personne aimant ces débats stériles ● Point Godwin – Règle usenet : au plus une discussion dure, la probabilité d'une référence au nazisme tend vers 1 – Voir troll ● Coin ? Pan ! – Linuxfr, cherchez pas ● Par delà la sémantique, la symbolique – Le rouge de chtinux est couleur de sang et symbolise l'agressivité de notre association (à moins que ce ne soit tout bêtement la couleur de la ville de Lille)
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S'il n'y a qu'une chose à retenir 42 (mais on ne sait plus à quoi ça correspond)
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