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Les neuroleptiques et les patients atteints de la maladie d'Alzheimer.

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1 Les neuroleptiques et les patients atteints de la maladie d'Alzheimer

2 But de l'ARS : diminuer le nombre de patients sous neuroleptiques. Pour ce faire, établissement d'un indicateur nombre total de patients atteints de démence Alzheimer/nombre de patients Alzheimer traités par neuroleptiques. Un jour donné dans les trois mois à venir.

3 Les programmes professionnels AMI-Alzheimer : démarche générale des programmes Agir aux 3 temps de la prescription des neuroleptiques (1) En amont (2) Pendant (3) En aval Neuroleptiques Comment repérer les malades sans neuroleptiques ? Par un INDICATEUR D'ALERTE IATROGENIQUE simple à recueillir par tous les professionnels de santé impliqués dans la prise en charge Comment éviter la prescription non appropriée ? En appliquant les nouvelles recommandations sur les alternatives non médicamenteuses et les NOUVELLES TECHNIQUES DE SOINS dans les deux situations cliniques de cette prescription : les troubles du comportement et la confusion. Comment arrêter les prescriptions non appropriées ? Par la REVISION de chaque cas en s'assurant du diagnostic et de la pertinence de la prescription, ce qui constitue l'INDICATEUR DE MAITRISE IATROGENIQUE Pour diminuer la prescription des neuroleptiques, améliorer la prise en charge des troubles du comportement et la qualité de vie des personnes

4 Au niveau du résident : ANTICIPER L'ENTREE en EPHAD. PROJET DE VIE INDIVIDUALISE si possible élaboré avant l'entrée en EHPAD, régulièrement remis à jour en équipe. Intégrant si besoin le NPI-es. En amont de la prescription :

5 Toujours en amont de la prescription : Au niveau de l'institution : Projet d'établissement : PASA ou pas PASA, UHR ? Travail en réseau. ● Se fixer des limites, comme pour les autres pathologies, pour ne pas se mettre en difficulté. ● Former les équipes pour arriver à créer une ambiance du soin autour des patients atteints de démence. C'est cette ambiance qui limitera l'apparition des troubles psychocomportementaux.

6 Enfin, nous citerons ici, in extenso un paragraphe écrit par Maisondieu pour expliciter sa théorie selon laquelle les syndromes démentiels peuvent relever pour tout ou partie d'un mécanisme de défense psychique : « Ils (les vieux de la société) savent alors qu'ils ont fait leur temps, qu'on ne veut plus d'eux parce qu'ils ne sont plus que des bouches inutiles, ou des fardeaux encombrants tant sur le plan psychique que dans la réalité. N'étant plus de leur temps, n'ayant plus leur place, ils sont désorientés dans le temps et dans l'espace. N'étant plus reconnus comme des interlocuteurs dignes de ce nom, ils ne se servent plus des mots pour parler. On dit qu'ils sont déments, on dit que leurs facultés cognitives sont altérées. C'est sans doute un peu vrai. Mais s'ils sont comme ils sont, c'est aussi parce qu'ils n'existent plus à leurs yeux, ni aux yeux des autres ; alors il s'effacent».

7 Donc : ● Regarder le patient et le voir, ● Et en lui montrant que nous le voyons, lui montrer qu'il existe et qu'il a sa place.

8 Pendant la prescription Analyse du NPI-es : 12 critères de troubles comportementaux

9 L'étude du consortium Européen EADS sur plus de 2000 déments, objective une corrélation statistique entre certains critères permettant d'individualiser 4 groupes de symptômes différents (V. Camus, AMP 2009), et ce, quelque soit la démence : ● Groupe 1 : PSYCHOSE : ● hallucination ● délire ● Groupe 2 : AFFECTIVITE : ● anxiété ● dépression ● Groupe 3 : APATHIE : ● apathie, ● troubles du sommeil, ● Troubles alimentaires ● Groupe 4 : HYPERACTIVITE : ● agitation, ● euphorie, ● désinhibition, ● comportement moteur aberrant

10 Groupe 1 : les neuroleptiques et les antipsychotiques : la dose la plus faible possible, le moins longtemps possible. Toujours un ECG pour mesurer l'espace QT. OMEDIT Basse-Normandie (pour les établissements sanitaires) : d'abord la RISPERIDONE, si démence d'Alzheimer. Si maladie de Parkinson et troubles psychotiques sans démence : OLANZAPINE. Parkinson dément : CLOZAPINE (AMM) Cas particulier : démence à Corps de Lewy et CLOZAPINE, ou peut-être quiétiapine. Indicateur de iatrogénie +++ à faire remonter à l'ARS.

11 Groupe 2 : affectivité ● Les antidépresseurs sont utiles, et certains ont l'AMM dans les troubles anxieux généralisés. ● Les benzodiazépines : sur de courtes périodes, en cas d'angoisse ● L'ATARAX : trop anticholinergique.

12 Groupe 3 : APATHIE: traitement pharmacologique ??, surtout accessible aux thérapies motivationnelles. Bien évidemment pas les neuroleptiques. Groupe 4 : HYPERACTIVITE: c'est là où l'indication des neuroleptiques est discutable. Car repose en grande partie sur leurs effets sédatifs.

13 L'indicateur de maîtrise iatrogénique : nombre de patients Alzheimer avec prescription de neuroleptique confirmée et argumentée / nombre de patients Alzheimer sous neuroleptiques. Pas indispensable en 2012 Nécessité réévaluation de la prescription par le médecin prescripteur, en lien avec le médecin coordonnateur. APRES LA PRESCRIPTION DE NEUROLEPTIQUES


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