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COUNSELLING Par CISHAHAYO Philippe KANKINDI Sylvana.

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1 COUNSELLING Par CISHAHAYO Philippe KANKINDI Sylvana

2 Eléments de définition C’est un processus d’entretien entre un conseiller de santé/écoutant et une personne(client), permettant de mettre en place une relation d’aide et de soutien. Selon l’OMS: « Le counselling VIH/SIDA est un dialogue confidentiel entre un client et un prestataire de services en vue de permettre au client de surmonter le stress et de prendre des décisions personnelles par rapport au VIH/SIDA ».

3 BUTS Fournir un soutien psychosocial aux personnes infectées et/ou affectées par le VIH/SIDA Prévenir la transmisson du VIH en encourageant le changement de comportement et en facilitant les bons comportements

4 Introduction Introduction Le counseling est un dialogue confidentiel qui a pour but : d’aider une personne à évaluer les risques personnels de transmission du VIH, à gérer ses émotions, et à faciliter la recherche de solutions constructives. d ’ aider une personne à mieux appr é hender les changements dans sa situation personnelle

5 Les objectifs du counselling Donner des informations ad é quates et correctes sur l ’ infection par le VIH. Informer sur la transmission et la pr é vention du VIH, le diagnostic et le traitement. Expliquer o ù la personne peut trouver l ’ aide m é dical, psychosocial, juridique, …, n é cessaire selon le cas. Aider la personne à g é rer les sentiments souvent associ é s au diagnostic de l ’ infection à VIH (crainte du d é c è s, solitude, angoisse, agressivit é, sentiment de culpabilit é, d é sespoir … ) Aider la personne et son entourage à cr é er et maintenir un lien.

6 Aider la personne à réfléchir sur son comportement et ses attitudes (violence, suicide, démission, vengeance…) Aider la personne avec la séropositivité, ou la maladie et les conséquences qui en découlent Aider la personne à gérer les moments de crise (problèmes financiers, perte d’un partenaire, d’un enfant, du travail, rejet social ). Les objectifs du counseling ( suite ) Les objectifs du counseling ( suite )

7 LES TACHES DU CONSELLER : ( LE ROLE) Informer les clients et leurs partenaires sur le VIH/SIDA Aider le client s é ropositif et son entourage à surmonter les r é actions li é es au stress de l ’ annonce, Discuter des d é cisions à prendre selon les besoins et les conditions de vie du client, Encourager l ’ adoption de comportements allant dans le sens de la pr é vention, R é f é rer les clients aupr è s des structures de soins pour une prise en charge plus effective

8 Les qualités d’un bon conseiller Technicit é Communication Disponibilit é Empathie Modestie

9 . De quoi le conseiller doit-il tenir compte ? ( LES CONCEPTS) 1.Le consentement é clair é 2.La confidentialit é 3.Les r é f é rences socio culturelles

10 Les conditions de déroulement d’un bon counseling Pour mener une s é ance de counseling dans de bonnes conditions, il faut : Un environnement é quip é (avec 2 chaises au moins) calme et discret (exemple une salle, un bureau)qui a une ambiance qui incite la confidentialit é.

11 Les différentes techniques de communication Une écoute attentive centrée sur la personne (poser des questions ouvertes, encourager la personne à s’exprimer) Une reformulation à partir de ce que la personne exprime La relance du dialogue pour lever les blocages de l’expression Des questions de clarification afin de s’assurer d’être au même niveau de compréhension La communication non verbale qui observe les attitudes de la personne accueillie

12 Les étapes du counselling Les étapes du counselling 1.De déterminer les connaissances du client 2.Fournir les info au client 3.Evaluer les risques du client vis-à-vis du VIH 4.Développer un plan de réduction du risque 5.Démontrer l’utilisation correcte du preservatif 6.Expliquer la signification du test VIH 7.Obtention du consentement éclairé 8.Prestation de service de conseils durant le suivi du patient

13 Les phases du counselling. Phase initiale: -Accueil -Etre confiant et garantir la confidentialité -Inventorier les connaissances -Clarifier les attentes -Clarifier l’assistance

14 Phases (suite) Phase intermédiaire: -Continuer d’encourager le client -Encourager le client à adopter les nouveaux comportements si besoin -Approche positive vis-à-vis du résultat obtenu -Informer sur les structures de référence en cas de nécessité.

15 Phase ( suite) Phase finale: Le conseiller s’assure que : -le client est préparé à faire face à son résultat -est capable de planifier sa vie -bénéficie de soutien -est responsable du choix de réduction du risque -N.B: Garantir la disponibilité

16 Le counselling pré-test proprement dit. Le counselling pré-test proprement dit. 1. Avant de faire un test VIH, on procède au counselling pré- test qui facilite l’annonce du résultat 2. Le conseil pré-test est nécessaire pour chaque personne voulant faire un test VIH 3. C’est un moment privilégié pour informer sur le VIH/SIDA. 4. Le conseil peut aider à mieux comprendre la signification d’un résultat positif, négatif ou indéterminé.

17 LES DIRECTIVES POUR LE PRE-TEST Le conseil associé au dépistage volontaire est un préalable et une composante essentielle des programmes de prévention et de PEC Le conseil et le dépistage sont une porte d’entrée pour toutes les actions à mener dans la lutte contre le VIH

18 (SUITE) Le personnel doit s’impliquer dans l’offre de conseil et dépistage auprès de toutes les personnes se présentant dans les FOSA. ( Le dépistage à l’initiative du prestataire =DIP)

19 Les types de Conseilling Le DIB, le DIP et le DBC

20 POUR LE DIB ( DEPISTAGE A L’INITIATIVE DU BENEFICIAIRE) Le DIB est un type de conseil et dépistage du VIH où le client fait activement une démarche pour obtenir un conseil et un dépistage dans une structure qui propose ce type de service.

21 Pourquoi faire un test VIH? ( Les stimulants) POUR DIB Maladie Bilan de sant é Comportement à risque Inqui é tude Viol Contact avec une personne s é ropositive Une grossesse Un mariage

22 LE DIP( DEPISTAGE A L’INITIATIVE DU PRESTATAIRE) C’est un type de conseil et dépistage où chaque membre du personnel soignant dans un centre de soin doit être à mesure de proposer le service de dépistage à toute personne se présentant à n’importe quel service d’une FOSA sauf pour les personnes sans facultés mentales pour prendre la décision du test de façon éclairée.

23 Les stimulants pour un DIP - Etat de santé du client ( Expliquer le lien avec le VIH). - Grossesse pour PTME, - Routine pour renforcer la réponse( à toute personne venue au centre de soins pour demander un service quelconque) - Aider les clients /patients à prendre les responsabilités dans les décisions relatives à sa santé et à son bien être.

24 Le DBC Les services sont proposés à l'aide d'un véhicule mobile comme un camion qu'un établissement de soins ou une clinique. Cette modalité supprime les obstacles à l'acceptation du dispositif de conseil et de dépistage comme la distance à parcourir pour accéder aux établissements de soin, la logistique et le coût des transports ainsi que les désagréments associés aux heures d'ouverture et à l'emplacement des établissements.

25 Elements stimulants du DBC -le nombre restreint d'établissements de dépistage du VIH, les ruptures de stock de tests et le manque d'agents de santé. manquent de prestataires de santé culturellement compétents pour travailler avec les populations clés La stigmatisation du VIH, l'homophobie et les politiques hostiles

26 Eléments communs du conseil pré test DIB et DIP Evaluation des connaissances sur le VIH Evaluation du risque encouru Informer sur la disponibilité des services de PEC Obtention du consentement éclairé Anticiper les actions liées aux resultats Fixer RDV pour le post test ( contenu et objectifs)

27 Quelques recommandations Ne pas obliger à faire le test si la personne n’a pas toutes ses facultés mentales pour prendre lui-même la décision du test de façon éclairé Pour l’enfant, la décision du test doit être prise par les parents ou tuteurs

28 Les points clés du counselling pré-test Accueil,présentation et Identification du client mais avec les noms codés Vérification des connaissances du client et corriger les incompréhensions Evaluation des risques individuels encourus par le client (présent-passé) Développement d’un plan de réduction des risques (Démontration du port du préservatif au client avec son accord) Explication de la signification du test et l’impact du résultat (négatif, positif, douteux)= cgt cmpt. Préparer le client à recevir le résultat par le médecin Obtension du consentement éclairé du client

29 Préalables à une séance de counselling Préalables à une séance de counselling Neutralité - Il convient d’accepter la personne comme telle, avec ses problèmes, sans la juger ou la moraliser. - Considérer chaque personne comme une personne unique. - Il est important de ne jamais condamner une personne. Confidentialité Il est important de respecter la confidentialité. Aucune information, partagé avec la personne ne peut être divulguée.

30 Préalables à une séance de counselling ( suite ). Empathie Le conseiller doit essayer de comprendre la personne, et de se mettre à sa place. Disponibilité Le conseiller doit être disponible et avoir un contact facile Le conseiller doit respecter ses engagements Ecoute attentive

31 En conclusion En conclusion Il est important de : - Evaluer les connaissances de la personne sur l’infection par le VIH - Donner une information exacte, adaptée et accessible à la personne - Ecouter attentivement la personne - Laisser la personne parler de ce qui la préoccupe - Encourager la personne à s’exprimer ouvertement sur ses attitudes, sentiments et comportements - Accorder de l’importance à la communication non verbale est aussi importante (geste, regard,prendre son temps …) - Vérifier que nous avons la même compréhension sur les messages échangés - Aider la personne à trouver des solutions constructives.

32 Quelques particularités du counselling ( situations particulières) Quelques particularités du counselling ( situations particulières) 1.Le couple Si les deux partenaires d’un couple ont accepté de se faire tester, il est important de respecter la confidentialité et d’annoncer les résultats séparément. Pendant le counseling pré-test, on peut déjà aider à penser comment les deux partenaires vont partager les résultats. Il est important de bien préparer le couple sur les possibilités d’une différence de statut, et ses conséquences.

33 situations particulières situations particulières 1. Conseilling du couple 2. Conseilling prénuptial 3. Femmes enceintes 4. Des jeunes et adolescents 5. En cas de viol

34 1 : Le counseling du couple Plusieurs raisons peuvent amener un couple (mariés, concubins, partenaires sexuels, fiancés, etc.) à vouloir faire un test de dépistage. La démarche est la même que pour le counseling individuel mais le conseiller doit commencer par s’assurer que chaque individu est volontaire et prêt pour l’entretien.

35 Le counseling du couple (suite) Les aspects suivants doivent être pris en compte : Chacun des deux partenaires doit donner son consentement pour participer à l’entretien La première partie du pré-test sur les informations de base sur le VIH/SIDA doit être faite avec les deux partenaires en même temps.

36 Le counseling du couple (suite) La seconde partie qui concerne le counselling proprement dit, doit être conduite séparément pour permettre à chacun d’évaluer librement les implications du test de dépistage, l’évaluation du risque encouru puis les ramener ensemble pour discuter le plan de réduction du risque et la nécessité de la notification au partenaire.

37 Le counseling du couple (suite) Lors du pré-test, le conseiller se doit de faire comprendre à ses clients qu’une notification n’est valable que si elle est faite en présence d’un conseiller S’enquérir auprès du couple s’il désire avoir les résultats ensemble Les résultats doivent être donnés individuellement, le conseiller doit ensuite faciliter le rapprochement et encourager les partenaires à partager leurs résultats Après les résultats, les partenaires, s’ils sont d’accord pour l’annonce mutuelle, doivent être reçus ensemble

38 Le counselling du couple (suite) Si un des partenaires n’est pas d’accord, le conseiller peut l’encourager à le faire mais il doit respecter la décision du client Le conseiller doit les aider pour qu’ils puissent prendre des décisions éclairées. Les couples doivent aussi étudier ensemble l’applicabilité de changement concernant la gestion de leur vie conjugale.

39 Le counselling du couple (suite) Le conseiller ne doit pas divulguer le résultat sans le consentement de la personne concernée au partenaire Le couple peut être concordant séronégatif, concordant séropositif ou discordant

40 Le counselling du couple (suite) Les besoins sont particuliers aux individus et changent selon que le couple est concordant (positif ou négatif) ou discordant. La présence du VIH au sein d’un couple pose toujours un problème de confiance et de fidélité. Le conseiller doit être capable de faire face aux tensions et désunions qui peuvent survenir au sein des couples.

41 Le counseling du couple (suite) Le conseiller doit à cet égard évoquer la période de séroconversion et revenir sur le plan de réduction du risque. N.B. En cas de séropositivité dans un couple, l’utilisation du préservatif est conseillée.

42 Counseil pré-nuptial - Ce conseil et dépistage doit être volontaire -La confidentialité des résultats doit être préservée -Des services de conseil supplémentaire peuvent s’avérer nécessaire en individuel ou en couple.

43 Le counselling du couple (suite) Pr le counselling pré-nuptial le rôle des Religieux ne pas d’influencer la décision du mariage c’est d’encourager les couples à connaître leur statut sérologique avant et de les partager. Les résultats écrits ne seront pas donnés, il faut encourager le partage des résultats pour qu’ils connaissent leur statut sérologique respectifs.

44 2 : COUNSELLING EN PTME ( FEMMES ENCEINTES) Le counselling pr é test en direction de la femme enceinte se fait dans une situation particuli è rement stressante. Pour la femme g é n é ralement, faire le test en p é riode de grossesse suscite beaucoup d ’ angoisse par rapport –au r é sultat personnel –surtout à la contamination é ventuelle de l ’ enfant en cas de r é sultat positif.

45 L’intégration de la PTME dans les services de CPN est obligatoire. A)Femmes en CPN informations g é n é rales ( de groupes) - Information sur le VIH en général - Parler des info sur les pathologies liées à la grossesse en insistant sur l’interaction palu, anémie et IST. - Parler de la PTME

46 (SUITE) B)Puis conseilling individuel Puis s ’ assurer du consentiment é clair é Guider la femme vers la salle de pr é levement Donner des info en fonction des besoins personnalisés

47 En cas de r é sultat n é gatif –Incitation du conjoint à faire le test –Vie sexuelle responsable pour le couple En cas de r é sultat positif –Risques de contamination de l ’ enfant et protocole de r é duction existant –Rapports avec le conjoint (PF)et l ’ entourage(protection) –Son infection suivi m é dico-psychosocial … –Son mode de vie: alimentation,activités…. –Son avenir ‘éducat° eft et économie pour soins… Le processus du counselling est le même, mais un accent est mis sur les réactions

48 CONCLUSION Conseil difficile car é motion, douleur Cependant renforcer la PTME Toujours privil é gier conseil lors des CPN

49 3 : Le counseling des jeunes et adolescents Dans certains cas, le conseiller sera confronté à des situations de counseling impliquant les adolescents. Ces adolescents peuvent être sexuellement actifs ou non et ils peuvent se présenter seuls ou accompagnés de leurs parents/tuteurs.

50 ( suite) Pour les adolescents mineurs qui viennent seuls au centre de counseling, le conseiller doit respecter les lois en vigueur concernant les mineurs. En général, il n’est pas légal de faire subir un test de dépistage à un mineur sans le consentement de ses parents/tuteurs légaux. Le conseiller doit discuter avec le mineur et l’encourager à obtenir l’autorisation parentale.

51 ( suite) Tester un mineur sans l’autorisation parentale peut être la source de problèmes légaux majeurs, surtout si le jeune homme ou la jeune fille est infecté(e) et qu’il/elle a une réaction négative (ex : suicide) au résultat du test.

52 ( suite) Si l’adolescent donne son accord volontaire pour faire le test, le conseiller doit prendre le temps d’expliquer les implications du dépistage aux parents. Il doit les préparer à recevoir le résultat et à soutenir leur enfant quelle que soit l’issue de ce résultat.

53 ( suite) Il est délicat de discuter de la sexualité avec un adolescent surtout si ses parents sont impliqués. Nombreux sont les parents qui n’acceptent pas que leurs enfants soient déjà sexuellement actifs. Le conseiller doit aider l’adolescent qui est déjà sexuellement actif à trouver la meilleure façon de présenter la chose à ses parents étant donné que pour l’adolescent cela peut être la première fois qu’il reconnaît explicitement être sexuellement actif.

54 ( suite) Le conseiller doit travailler avec les parents pour les aider à porter leur attention sur la meilleure façon de soutenir leur enfant dans ses efforts de changement de comportement plutôt que de le blâmer d’être sexuellement actif.

55 ( suite) Comme avec les adultes, pour les adolescents qui sont VIH négatifs, le conseiller doit réviser avec eux le plan de réduction du risque discuté au cours de la session de counseling pré-test. Il faut aussi discuter avec parents et enfant de la meilleure façon d’aider l’enfant à changer de comportement ou maintenir des comportements sains

56 ( suite) Au cours de la discussion l’opinion de l’adolescent doit être privilégiée car il s’agit de trouver un plan qui soit le meilleur, réaliste et applicable pour lui. Le counseling pour un adolescent infecté présente un sérieux défi pour le conseiller. Les jeunes ont du mal à accepter un résultat positif. Etant donné leur jeune âge, plusieurs auront eu un seul partenaire ou seront à leur première expérience sexuelle.

57 ( suite) Ils auront donc tendance à se sentir trahis et punis par la vie. En apprenant qu’ils sont infectés, leurs rêves et leur sentiment d’invulnérabilité qui caractérisent la jeunesse sont détruits. Plusieurs vont craindre d’être blâmés par leurs parents, leurs amis et leurs familles.

58 ( suite) Le conseiller doit donc apporter un soutien psychologique selon les réactions du client adolescent. Il doit collaborer avec les parents ou tuteurs pour maintenir l’enfant en bonne santé physique, psychologique et minimiser le risque de contamination et de réinfections.

59 4: Conseilling en cas daccident d’exposition au VIH Le prestataire doit assurer une prophylaxie efficace le plus tôt possible sans dépasser 48 heures après exposition dans les cas suivants: -AES dans le cadre professionnel -Rapport sexuel non protégé -Violence sexuelle

60 ( Suite) Le prestataire essayera d’évaluer le degré d’exposition Parler de la période de séroconversion qui nécessite un suivi sérologique de 6mois Pr le personnel soignant, l’aspect médico-légal doit être relevé pour encourager les accidentés à suivre un contrôle clinique et sérologique.

61 CAT EN CAS DE VIOLENCE SEXUELLE DEFINITION: La violence sexuelle c’est un acte à caractère sexuel, commis par un individu sans le consentement de la personne visée ou dans certains cas sur des enfants. Il s’agit d’un acte visant à assujettir une personne à son désir propre par un abus de pouvoir, l’utilisation de la force

62 (suite) ou sous la menace, implicite ou explicite. L’agression sexuelle porte atteinte aux droits fondamentaux de la personne, notamment à son intégrité physique et psychologique et à sa sécurité.

63 Les facteurs favorisants les violences sexuelles Le passage des rebelles La détérioration des mœurs Positions militaires Habillement provoquant Manque d’occupation L’éclatement des familles La domination masculine

64 Les signes cliniques Palpitation cardiaques Nausées, malaise Troubles de la sexualité Trauma physiques

65 Réactions indiquant la VS Anxiété, depréssion, peur intense, Comportement hystérique, pleurs, sentiment de honte, un mal être avec les hommes

66 CAT Bon accueil respectant les normes Ne pas désinfecter les parties génitales avant les prélèvements pour examen et pour ne pas fausser les preuves médicolégales. Il est déconseiller d’utiliser les speculums chez les enfants et les personnes âgées sauf

67 CAT (SUITE) En cas de suspicion des lésions internes. - Passer ensuite à la PEC médicale y compris la PPE au VIH.

68 Conséquences des VS Conséquences physiques Conséquences psychologiques Conséquences sociales Conséquences économiques

69 CONCLUSION La VS cause une souffrance extrême et a des conséquences graves sur les victimes. Les agents de santé sont souvent les seuls contacts capables d’offrir aux victimes soutien, information…. Les professionnels de santé peuvent agir comme interface ds la sensibilisation préventive de la VS.

70 COUNSELLING VIH LE POST TEST

71 22/09/2016 71 Objectifs Préparer le client au rendu du résultat Rendre un résultat négatif Rendre un résultat positif Assurer le prise en charge psychosociale des PVVS

72 Le conseil post test DEFINITION: Le conseil post test est l’entretien au cours duquel le résultat est porté à la connaissance du client. Pour la majorité des conseillers, il est plus difficile de transmettre un résultat positif. 22/09/2016 72

73 LES DIRECTIVES POUR LE POST TEST Tous les individus qui adhèrent au dépistage doivent bénéficier d’un conseil lors de la remise de leurs résultats. 22/09/2016 73

74 22/09/2016 74 1) Mettre le client dans une situation de détente. Accueil – Installation – Présentation Préciser que l’entretien durera quelques minutes avant la remise du résultat et que ce dernier sera découvert ensemble Vérifier que l’enveloppe du résultat à remettre appartient bien au consultant

75 22/09/2016 75 2) Savoir comment le client a géré son pré test. Comment s’est passé la semaine Le client a-t-il informé quelqu’un (partenaire, proche) de son test ? Quel a été son comportement sexuel durant la semaine qui a suivi le prélèvement

76 22/09/2016 76 3) Réviser les connaissances et les attitudes à adopter discutées au pré test. Entre autres, différence entre séropositivité et SIDA maladie Revoir les réactions et comportements à adopter en cas de séronégativité ou de séropositivité.(plan de réduction)

77 22/09/2016 77 Annonce du résultat. Donner rapidement et clairement le résultat sans gêne et sans détours après avoir vérifié le nom ou le numéro du résultat.

78 22/09/2016 78 a) Si le résultat est négatif : Ecouter les réactions du client. Lui demander comment il interprète ce résultat. Discuter de la période de seroconversion Expliquer qu’un 2 e test dans trois mois serait nécessaire. Rappeler les conduites de prévention à tenir avant ce 2e test. Encourager à garder ce statut sérologique toujours négatif( confirmer le plan de réduction du risque) Le féliciter pour son courage et lui proposer de promouvoir le dépistage. Finir l’entretien en le raccompagnant et en lui serrant la main.

79 22/09/2016 79 b) Si le résultat est positif La disponibilité doit être de 45 min environ. - Annoncer et expliquer le résultat - Expliquer la différence entre séropositivité et état maladie Accorder le silence, être attentif aux réactions et sollicitations du consultant. Apporter un soutien émotionnel si nécessaire (évaluer les besoins immédiats) Répondre aux inquiétudes du consultant.

80 (SUITE) L’encourager à vivre positivement et à garder l’espoir Informer le client sur les opportunités de PEC L’informer sur les moyens et les options pour éviter des sur contaminations L’aider si besoin pr communiquer les résultats à son partenaire. 22/09/2016 80

81 22/09/2016 81 suite L’assurer de votre entière disponibilité en cas de besoin. Lui donner un autre rendez-vous si nécessaire. L’accompagner vers la porte si son état émotionnel vous paraît satisfaisant. Faciliter une sortie discrète du service. Référer à un centre spécialisé pour suivi psychologique et clinique.

82 22/09/2016 82 C)Si le résultat est indéterminé Après rappel du pré-test,annoncer en ces termes:votre résultat n’est pas clair ce qui signifie que la présence ou l’absence des Ac du VIH dans votre sang n’as pas été confirmé en insistant alors sur la nécessité de refaire le test après 3 semaines. - Un autre prélèvement est nécessaire après 3 semaines. N.B. La femme a intérêt de revenir pour avoir une confirmation de son état sérologique pour une probable PTME. Car le seul moment où il y a urgence pour initier un ttt ARV est en PTME comme prophylaxie à la TME.

83 22/09/2016 83 C)Si le résultat est indéterminé Après rappel du pré-test,annoncer en ces termes:votre résultat n’est pas clair ce qui signifie que la présence ou l’absence des Ac du VIH dans votre sang n’as pas été confirmé en insistant alors sur la nécessité de refaire le test après 3 semaines. - Un autre prélèvement est nécessaire après 3 semaines. N.B. La femme a intérêt de revenir pour avoir une confirmation de son état sérologique pour une probable PTME. Car le seul moment où il y a urgence pour initier un ttt ARV est en PTME comme prophylaxie à la TME.

84 22/09/2016 84 C) QUELQUES REACTIONS A PREVOIR A L’ANNONCE D’UN RESULTAT POSITIF

85 22/09/2016 85 1. L’état de choc - Si bien préparée que soit la personne, elle aura un choc à l’annonce d’un résultat positif. - Bouleversée et désorientée, elle a besoin d’avoir à ses côtés quelqu’un de confiance.

86 22/09/2016 86 2. Le déni (refus de la réalité) - La personne peut ne pas croire qu’elle est vraiment infectée. Elle se dira peut-être: « le médecin se trompe » ou « c’est impossible, je suis en pleine forme ». - Efforcez-vous de l’aider à comprendre ce que signifie être infecté par le VIH, et c’est le meilleur moyen de l’amener à vaincre le déni.

87 22/09/2016 87 3. La colère - Une autre réaction courante, dictée par le remords ou dirigée contre l’individu soupçonné d’avoir transmis le VIH c’est la colère. - Certaines personnes en veulent même à Dieu. - La personne passe son temps à accuser les autres ou à culpabiliser, au lieu de prendre des mesures constructives. -Lui parler et l’aider à accepter.

88 22/09/2016 88 3. La peur par rapport: A la douleur, A la perte de son emploi, A la stigmatisation et au rejet, Au fait de devoir quitter ses enfants, A la mort. La personne a donc besoin de parler à quelqu’un de compréhensif.

89 22/09/2016 89 (Suite) 4. La colère 5. La solitude d’où le soutien familial et des amis est déterminant. 6. La dépression:la dépression affaiblit le mental et l’organisme d’où il est important d’aider la personne à surmonter cela et à ne pas se laisser aller.

90 22/09/2016 90 Les problèmes psychologiques cernés auxquels nous devons aider à apporter une solution sont relatifs :

91 22/09/2016 91 A la maladie : Temps de séropositivité, Maladies opportunistes, Possibilités de traitement (existence / efficacité / coût), Douleurs liées à la maladie…

92 22/09/2016 92 A la mort : Temps qui reste Éducation des enfants après la mort Deuil familial Au trouble de sommeil : Cauchemars (thèmes: mort, maladie, infection des enfants…) Insomnie…

93 22/09/2016 93 Aux enfants Désir de procréation, Refus d’envisager une procréation, Peur de la TME, Peur de contamination de l’entourage par des objets communs ou par contact, Avenir des enfants…

94 22/09/2016 94 Au partenaire Information du conjoint + réactions possibles (accusation d’infidélité, répudiation…), Troubles affectifs (refus de tout contact sexuel, répugnance par rapport à toute personne de sexe opposé…) Statut sérologique du conjoint (soulagement ou angoisse selon la nature du résultat)

95 22/09/2016 95 A la famille Information de la famille Recherche d’un éventuel soutien auprès de la famille, des proches… Au travail Perte du travail Temps de travail restant

96 22/09/2016 96 A la famille Information de la famille Recherche d’un éventuel soutien auprès de la famille, des proches… Au travail Perte du travail Temps de travail restant

97 22/09/2016 97 PARTICULARITE DE LA FEMME. Ici, les difficultés sont liées généralement aux rapports avec le conjoint. Le stress est exacerbé quand il s’agit de situations où :  La femme n’a pas informé le conjoint  La femme est une mère célibataire  Il y a des problèmes dans le couple - Il y a une précarité évidente _ Et pour la femme enceinte c’est surtout la peur de transmettre le VIH à son futur enfant.

98 EPUISEMENT DU CONSEILLER Reconnaître les signes de l’épuisement Les limites du conseiller La conduite approppriée. Les stratégies pour éliminer ou reduire le risque. 22/09/2016 98

99 Merci !


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