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Les métamorphoses des classes sociales chez Henri Mendras Luc Amimer Lycée Auguste Renoir, Limoges.

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Présentation au sujet: "Les métamorphoses des classes sociales chez Henri Mendras Luc Amimer Lycée Auguste Renoir, Limoges."— Transcription de la présentation:

1 Les métamorphoses des classes sociales chez Henri Mendras Luc Amimer Lycée Auguste Renoir, Limoges

2 La méthode Mendras pour éliminer le concept de classe sociale... 1- acceptation tacite de la thèse marxiste 2- apparition des classes moyennes 3- conséquences de la moyennisation 4- disparition des classes sociales

3 1er temps : Mendras accepte la théorie marxiste (...) Marx [organisait] la société autour d’un conflit. La lutte des classes définissait deux camps, la Bourgeoisie et le Prolétariat dont les noyaux durs s’observaient aisément dans les sociétés en voie d’industrialisation, qu’il avait sous les yeux au milieu du siècle dernier. Lors du combat final, dans le reste de la population, c’est- à-dire la majorité, chacun devrait choisir son camp. (....) Aujourd’hui encore, les marxistes orthodoxes font des efforts d’imagination méritoires, mais peu convaincants, pour intégrer dans le schéma marxiste le développement des nouvelles couches moyennes salariées. Henri Mendras, la seconde révolution française, 1984 XIXème siècle : le schéma marxiste est vérifié... Bourgeo isie Prolétariat Lutte ouverte Sens de la hiérarchie

4 2ème temps : mise en avant des classes moyennes Au tournant du siècle, Simmel subvertit complètement le schéma marxiste en affirmant que la classe moyenne était en passe de devenir une "véritable » classe, avec son originalité et sa logique propre. Ni une collection de « couches moyennes », intermédiaires entre les riches dominateurs et les pauvres dominés, ni une petite bourgeoisie aliénée à la haute bourgeoisie par une fausse conscience de sa position dans la société. Une véritable classe, c’est-à-dire un macro-groupe dont les membres partagent une conscience commune, des valeurs et des objectifs, des moeurs et des modes d’action. Alors la société devient une triade: classe dirigeante, classe moyenne et classe populaire Henri Mendras, la seconde révolution française, 1984 XXème siècle : le schéma marxiste est modifié... Bourgeoisi e Prolétariat Lutte institutionnalisée Développement de la classe moyenne mobilité Sens de la hiérarchie

5 3ème temps : Mendras insiste sur la moyennisation Placée au centre de la société, la classe moyenne entretient nécessairement des relations avec chacune des deux autres, et les pervertit en leur instillant ses propres caractéristiques: petit à petit elles se mettent à ressembler plus à la classe moyenne qu’au prolétariat et à la bourgeoisie. Les frontières deviennent floues, ce sont plutôt des marges ou des lisières. Les diversités internes, de professions, de modes de vie, de revenus, de formations scolaires supposent une mobilité forte, mobilité qui devient le modèle de la société tout entière, qui se voit et se veut mobile. Cette nouvelle « classe moyenne » s’était constituée aux Etats-Unis dans les années vingt et trente. En France la stagnation de l’entre-deux-guerres a repoussé son développement jusqu’aux années soixante. Henri Mendras, la seconde révolution française, 1984 2ème partie du XXème siècle : société de consom- mation de masse. Forte mobilité, les classes moyennes tirent vers elles le mode de vie des deux autres classes Bourgeoisie Classes moyennes Prolétariat

6 4ème temps : la disparition des classes sociales Aujourd’hui que le mouvement atteint son achèvement, peut-on encore parler de classe moyenne? (...) La classe moyenne est en train de se détruire elle-même en tant que classe, entraînant une transformation de toute la structure sociale qui enlève du même mouvement à la classe ouvrière et à la classe dirigeante leur caractère de classe au sens fort, marxiste du terme. S’il n’y a plus lutte entre elles, comment se définiraient-elles l’une par l’autre? (...) lorsque groupes et échelons se multiplient, les différences s’estompent naturellement et l’individu en mobilité peut conserver ses normes et ses valeurs, sa façon d’être, son genre de vie, sans que ses nouveaux collègues et ses nouvelles fréquentations lui fassent sentir ses différences et lui « rendent la vie impossible ». Pour reprendre les mots de Goblot (1925), lorsque les "niveaux" se multiplient, les « barrières » s’écroulent. Henri Mendras, la seconde révolution française, 1984 Fin du XX ème siècle : disparition des classes sociales Passage fréquents, rapprochement du mode de vie de la constellation centrale Très riches Très pauvres Constellation centrale = ex classes moyennes salariées Constellation populaire = ex classes moyennes inférieures Plus de hiérarchie claire

7 Merci pour votre attention... Diaporama librement copiable, dans le respect de la licence Creative Commons Août 2008


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