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Les astronomes étudiant une éclipse Antoine Caron Le 16 ème siècle et la Renaissance.

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1 Les astronomes étudiant une éclipse Antoine Caron Le 16 ème siècle et la Renaissance

2 Jacques Cœur (1400-1456)

3 L’empire byzantin au 14 ème siècle

4 Christophe Colomb

5 L'imprimerie Gutenberg n'a pas vraiment inventé l'imprimerie. Orfèvre de formation, il a perfectionné une technique déjà existante : la gravure sur cuivre ou sur bois, seulement utilisée pour reproduire des images. Après avoir gravé l'image sur une surface en cuivre ou en bois, on l'enduisait d'encre avant de la presser sur une feuille de papier. Gutenberg a l'idée aussi simple que géniale d'appliquer le procédé à des caractères mobiles en plomb. Chacun représente une lettre de l'alphabet en relief. L'assemblage ligne à ligne de différents caractères permet de composer une page d'écriture. On imprime ensuite à l'identique autant d'exemplaires de la page. Ensuite, on démonte le support et l'on compose une nouvelle page avec les caractères mobiles. Avec cette technique, on obtient ainsi un livre à de nombreux exemplaires en peu de temps et pour un faible coût.

6 Coppernic (1473-1543)

7 La lunette de Galilée Galilée a perfectionné la lunette astronomique ce qui lui a permis d'observer de nombreux astres : il s'intéressait principalement au soleil, à la lune, aux anneaux de Saturne et aux principaux satellites de Jupiter. Pour échapper aux représailles religieuses, Galilée codait donc tous ses écrits afin de ne pas être découvert

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10 Une nouvelle conception de l’homme L’esprit de l’homme de la Renaissance est caractérisé par un fort désir d’intériorité. En effet, fort de sa « nouvelle vie » qui ne tourne plus autour de ses relations avec son seigneur, l’homme se découvre comme une personne. Plus encore, il se découvre comme une personne digne d’intérêt : ce n’est plus Dieu, mais l’homme qui est au centre des réflexions des savants. Et cet homme a un nouveau rapport au monde : il a un nouvel appétit de vivre, il refuse une vie abstraite et théorique et souhaite expérimenter. L’homme n’est plus considéré comme un être insignifiant, soumis à une fatalité divine, mais comme un être libre, doté de grandes capacités, capable d’apprendre, de créer, d’innover et d’accomplir de grandes choses. L'Homme est doté d'intelligence et peut se perfectionner, d'où l'importance de l'éducation. Grâce à elle, l'Homme peut espérer atteindre la perfection et une perfection aussi intellectuelle que physique. L’homme ne fait pas seulement partie de la création, il en est le centre. Ce mouvement touche évidemment principalement l'élite. L’homme est replacé au centre du monde et présenté comme participant actif de ce monde. Il est participant actif car il est libre: l’homme de la Renaissance est un homme qui redécouvre la liberté, liberté d’apprendre, de progresser, de choisir qui il veut être. C’est la naissance de l’individualisme.

11 Une nouvelle vision de la religion L’homme est présenté comme important aux yeux de Dieu. On assiste ainsi aussi à un remise au goût du jour du concept de libre arbitre. L’homme a le droit de lire la bible et d’en avoir une réflexion personnelle et critique. L’homme a le droit d’avoir une relation personnelle avec Dieu. À une religion basée sur un ritualisme sans âme et des obligations comme la messe dominicale, s’oppose une religion de l'homme s'adressant directement à Dieu. À sa suite, l'humanisme chrétien touche exclusivement les pratiques ecclésiastiques, et non pas la religion. C’est cette nouvelle vision qui mène à la Réforme et à la naissance du protestantisme.

12 Martin Luther (1483-1546) La Réforme: -Retour aux Écritures, par la traduction des textes sacrés. -Retour à la morale, examen de conscience, la foi passe par les actes. -Retour au sens de la grâce et de la prédestination -L’homme doit agir en se soumettant à Dieu.

13 La naissance de l’humanisme Une conséquence directe des idées de la Renaissance est le mouvement humaniste. L’humanisme, comme son nom l’indique se concentre sur l’homme, il est un acte de foi en la nature humaine. L'homme, selon les humanistes, est capable et doit réfléchir par lui-même sur ce qu'il est et ce qui l'entoure. A la différence du Moyen-âge, l'homme n'est pas soumis à la fatalité, il peut infléchir sa destinée. C'est le libre-arbitre qui lui permet de faire ou de ne pas faire telle ou telle chose. Ainsi se dégage un certain optimisme de l'humanisme. Fort de sa liberté retrouvée et de son désir de progresser, l’humaniste est un homme avide d’apprendre et de s’enrichir intellectuellement. C’est un homme donc aux multiples connaissances (sciences, mathématiques, musique, lettres, langues…etc), mais qui pour être complet se doit aussi d’entretenir sa forme physique et spirituelle. Ceci mène donc à un rejet de la manière d’enseigner au moyen-âge : on donnait aux jeunes, de manière très autoritaire (les châtiments corporels étaient courants), une éducation rhétorique où il fallait répéter par cœur les propos des grands maîtres, sans laisser de place à la réflexion personnelle. (cf. supra : éducation)

14 Les humanistes sont d'abord des « philologues », passionnés pour les langues (latin, grec, hébreu) et les civilisations anciennes. Ils entreprennent d'éditer et de traduire tous les textes antiques à partir des témoins subsistants, pour certains redécouverts ou trouvés dans l'ancien Empire romain d'Orient (l’empire byzantin) : la Bible, directement de l’hébreu ou de l’araméen, les auteurs grecs qui forment la base des études et que l'on traduit à nouveau pour ceux que l'on lisait déjà en latin scolastiques. Ils réfléchissent sur les textes, reprennent les mythes et les légendes en les chargeant de nouvelles significations, écrivent des œuvres littéraires et scientifiques, deviennent des éditeurs. Et cette fièvre ne touchait pas le seul monde de la littérature et de l'art. Les architectes et les ingénieurs étudiaient les monuments de la Rome antique afin de maîtriser les techniques de constructions des Anciens. Il y avait également des étudiants qui s'adonnaient aux mathématiques, à la géométrie, à la physique, à la botanique, etc. Ainsi les sciences et les techniques progressèrent-elles en quelques décennies davantage qu'elles ne l'avaient fait au cours des dix siècles précédents.

15 Erasme (1469 - 1536) Le Hollandais Erasme de Rotterdam fut l'une des plus éminentes figures de l'humanisme. Avec ses nombreux voyages, il put entrer en contact avec les principaux mouvements culturels qui apparaissaient alors en Europe. Il fut l'ami intime de Thomas More. Parmi ses ouvrages, « l'Eloge de la folie », dans lequel il dénonce la corruption et les vices du clergé, rejoignant ainsi l'esprit de la Réforme. Cependant, dans son « Essai sur le libre arbitre », il défend la liberté de l'Homme et prend position contre l'idée luthérienne de la prédestination.

16 Jean Pic de la Mirandole (1463 - 1494) Connu pour sa prodigieuse mémoire et son érudition exceptionnelle, il fut l'un des plus typiques représentants de l'humanisme italien. Il apprit notamment l'hébreu, l'araméen et l'arabe. Il affirmait que l'Homme a été placé par Dieu au centre de l'Univers avec le devoir d'étudier le monde pour comprendre les lois qui le régissent et de s'étudier lui- même pour comprendre les exigences de son âme..

17 Thomas More fut l'une des personnalités les plus remarquables de son temps. Chancelier du roi d'Angleterre Henri VIII, il s'opposa à son suzerain lorsque celui-ci prétendit devenir chef suprême de l'Eglise anglicane. S'obstinant à reconnaître la supériorité du pape, il fut emprisonné dans la Tour de Londres. Son nom est lié à son ouvrage en latin, « l'Utopie » (1516). S'inspirant de Platon, il y décrit une société idéale, installée sur une île imaginaire, organisée selon les règles de cohabitation pacifique et de tolérance entre hommes de croyance diverses. En Utopie, il n'y a pas de propriété privée, et tous les biens sont mis en commun. Thomas Moore (1477 - 1535)

18 Une nouvelle vision de l’éducation -Critique de l’éducation rhétorique, où on rabâche les propos du maître -Désir d’une éducation qui soit équilibrée : on veut apprendre aux gentilshommes tant les armes que la culture générale (langues, mathématiques, musique…etc) -Désir de retour à l’étude des textes anciens, même s’ils contredisent la religion -Apprentissage des langues anciennes (hébreux, grec, etc.) pour « lire dans le texte » -Ouverture d’esprit généralisée et développement de l’esprit critique : il faut développer son propre jugement. -Application d’une nouvelle méthode scientifique : observation, expérimentation, esprit critique. -Importance donc de l’expérience. -Donc, désir de connaître par les voyages la dissection -Désir de tolérance

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23 La Pléiade La Pléiade est le nom donné à un groupe de sept poètes, et ce, en référence aux sept filles d'Atlas, héros de la mythologie grecque. Ce nom a été donné à plusieurs groupes de poètes au cours des siècles. Au XVIe siècle, à Paris se forme un groupe qui réuni de grands poètes, tels que Pierre de Ronsard (Les Odes) ou Joachim du Bellay (Défense et illustration de la langue française). Ils rompent avec la poésie médiévale et cherchent à exercer leur art en français. Constatant la pauvreté du Français, ils vont l'enrichir par de nombreux mots issus du latin (néologismes). À la demande de François, ils participent au développement et à la standardisation du français. Le Français moderne leur doit beaucoup.

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