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LEZIONI CLIL STORIA DELL’ARTE/FRANCESE A.S. 2014-2015 A cura di prof. Claudio Puccetti (Storia dell’Arte) in collaborazione con prof.ssa Michèle Pouzaud.

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1 LEZIONI CLIL STORIA DELL’ARTE/FRANCESE A.S. 2014-2015 A cura di prof. Claudio Puccetti (Storia dell’Arte) in collaborazione con prof.ssa Michèle Pouzaud (Francese) Classe 4DL

2 LA SCULPTURE DE LA RENAISSANCE AU BAROQUE

3 indice 1.Introduction: Le langage de la sculpture 2.La sculpture au XVe siècle: les protagonistes, Donatello et les autres (Jacopo della Quercia, Nicolò dell’Arca, Andrea Verrocchio, Luca della Robbia, Antonio Pollaiolo) 3.La sculpture au XVIe siècle: Michel-Ange 4.La sculpture et le Maniérisme: Benvenuto Cellini et Jean de Boulogne 5.La sculpture au XVIIe siècle: Le Bernin 6.Comparaisons La sculpture du XVe au XVIIe siècle

4 1.le langage de la sculpture Module 1

5 Une sculpture peut être réalisée avec plusieurs matériaux comme le marbre, la pierre, le bois, le bronze, la terre: (l’argile, la terre cuite). Les techniques les plus répandues sont: la taille directe et la fusion. La taille directe est utilisée sur des matériaux durs (marbre, pierre, bois) d’où on enlève peu à peu de la matière (tailler) pour obtenir une forme déterminée; les phases du travail peuvent être résumées ainsi: dégrossissage, finition et lissage ou polissage. Les statues en métal (bronze) sont réalisées avec la technique de la fusion qui peut être la fonte pleine ou la fonte à cire perdue. En ce qui concerne la fonte pleine, le métal en fusion est coulé à l’intérieur d’un moule qui doit être rempli complètement; pour la fusion à cire perdue, tout d’abord, la statue est réalisée en argile puis elle est recouverte d’une couche de cire et enfin elle est recouverte d’une autre couche d’argile présentant des trous; la cuisson au four fait fondre la cire qui s’écoule par les trous laissant ainsi un espace où l’on coulera le bronze en fusion. Quand le bronze s’est solidifié, il suffit d’enlever la couche extérieure et le noyau en argile et de polir l’œuvre. Les techniques de la sculpture Le langage de la sculpture Technique à cire perdue

6 Les types de sculpture Les sculptures peuvent être divisées en deux grands groupes selon leur interaction avec l’espace et avec l’observateur: les sculptures en ronde-bosse (entièrement scupltées à 360 degrés) et les sculptures en relief qui, à leur tour, comprennent les haut-reliefs, les bas- reliefs et les très bas-reliefs (sticciato) selon la hauteur des reliefs par rapport au panneau sur lequel ils sont sculptés. Le langage de la sculpture En ronde-bosse un haut-relief un bas-relief

7 Éléments de lecture d’une sculpture Les sculptures sont caractérisées par leur masse, c’est-à-dire par les volumes qui sont déterminés par des mouvements de lignes et des plans disposés de façon différente, par la qualité du modelage, c’est-à-dire de la façon dont se comporte la scuplture selon la variation de la lumière. Ainsi les éléments du langage visuel qui nous permettent de lire et de décrire formellement une œuvre sont: Le volume L’espace La surface et la couleur (le modelage et le clair-obscur), La lumière La ligne et la composition Le langage de la sculpture

8 Volume Dans une sculpture, le volume est réel, tridimensionnel et tangible. Quand on regarde une statue, on perçoit son profil qui, cependant, varie en fonction de notre position. Quand les parties concaves et les parties convexes sont accentuées, la sculpture acquiert un volume plastique qui tend à lui conférer de l’énergie et de la tension; un volume souple dérive de formes harmonieuses et de la grâce des sujets, les formes sont simplifiées et réduites à des formes géométriques pures. Michel-Ange, le Jour 1526 Vénus de Milo II s. av. J.-C. Héra de Samos, VI s. av J.-C. Le langage de la sculpture

9 Espace La statue, en tant que volume, vit dans un espace qui l’entoure et, avec qui, elle est en rapport dialectique; il est donc important de remarquer l’interaction entre le volume et l’espace; cette influence réciproque entraîne trois types de relation: lire l’espace comme partie intégrante de l’œuvre où les pleins et les vides ont la même importance formelle (altération des formes et forte articulation des volumes dans l’espace, fig. 1; ou bien annuler toute relation avec l’espace quand le volume est fermé en lui-même si bien qu’il n’interagit pas avec l’espace qui l’entoure qui est perçu comme vide et sans aucune valence communicative (fig.2); enfin quand l’œuvre prend vie dans l’espace en interagissant continuellement avec lui, de façon différente (c’est le cas des sculptures mobiles que l’on retrouve fréquemment dans l’art contemporain, fig.3) Antonio Canova (1757-1822), Amour et Psyché, 1787 Donald Judd (1928-1994), Sans titre, 1965 Alexander Calder (1898-1976), Mobile rouge, 1959 Le langage de la sculpture

10 Surface et couleur La plupart des sculptures gardent la couleur naturelle du matériau avec lequel elles ont été réalisées même si beaucoup de sculpteurs coloriaient leurs œuvres avec différentes teintes (dans l’Antiquité, les statues étaient coloriées avec des teintes très vives) ou en mettant côte à côte des matériaux différents. La qualité de la surface est donc déterminée par les matériaux, par les techniques et par le signe expressif de l’artiste. La surface, travaillée de façon différente par l’artiste, peut être lisse, polie, plus ou moins lumineuse ou opaque, applatie ou bien ondulée, sillonnée et cannelée, anguleuse et dentelée; elle peut avoir des effets de texture rythmés ou fortuits, plus ou moins évidents. Le modelé (et le clair-obscur) peut être faible ou marqué, grossier ou raffiné, souple ou drammatique et il contribue à définir la tridimensionalité de l’ œuvre. Antonio Canova, (1757-1822) Hébé 1795 détail Constantin Brancusi (1876-1967) Femme se regardant dans un miroir, vue de dos,1909 Paris, Centre Pompidou Buste de la Reine Néfertiti, 1340 avant Jésus-Christ Le langage de la sculpture

11 La lumière Sur une sculpture, la lumière met en évidence la tridimensionnalité, par rapport à la peinture, l’œuvre peut être illuminée de façons différentes: une lumière diffuse atténue les volumes, une lumière orientée les accentue et leur confère une intensité drammatique. En général, c’est l’artiste qui décide les effets que la lumière devra provoquer sur son œuvre grâce au type de volume, à l’intereaction d l’œuvre avec l’espace et à la finition des surfaces pour définir les différents effets de clairs-obscurs. Les effets de la source de lumière peuvent être, en synthèse, de trois types: des effets luministes (passages nets et marqués entre les parties illuminées et les parties dans l’ombre), des effets de clair- obscur (les passages entre les parties très illuminées et les parties dans l’ombre sont graduels et sans variations brusques – il y a un lien étroit entre le volume plastique et les effets de clair-obscur; des effets picturaux (le passage graduel et nuancé du clair-obscur des parties, qui sont complètement illuminées à celles qui sont dans l’ombre, crée des gradations d’ombres. Gian Lorenzo Bernini dit Le Bernin (1598-1680), Extase de Sainte-Thérèse, 1641 Henry Moore (1898-1986), Femme étendue, 1945 Antonio Canova (1757-1822), Les Trois Grâces, 1814 Le langage de la sculpture

12 La ligne et la composition La ligne peut devenir un élément important dans une composition sculpturale. On peut trouver des lignes gravées ou bien des lignes crées par les irréguralités du volume qui ressortent et s’imposent à notre observation. Chaque ligne possède sa propre signification expressive. Sa signification expressive varie en fonction de la direction de chacune d’entre elles, de la distance qui existe entre elles, de leur disposition sur le plan, de leur épaisseur, de l’effet dû à leur rapprochement. La composition résulte de la façon dont sont distribués les différents éléments qui constituent une œuvre d’art. La composition peut être symétrique ou asymétrique; stylisée ou abstraite; créer un effet dynamique ou statique; déterminer un rythme, constant ou changeant. Elle peut rendre évidentes les lignes de force et les directions prédominantes; si le poids est équilibré ou pas; si les pleins et les vides prédominent de certaines masses les une par rapport aux autres. Ainsi les mêmes règles qui structurent la composition en peinture sont valables pour la sculpture. On retrouve donc le rythme, la symétrie, les lignes de force, le poids et le dynamisme. Lorenzo Ghiberti (1378-1455), Le sacrifice d’Isaac (1401) Antonio Canova, Amour et Psyché, 1787 Copie romaine d’après Praxitèle, Apollon Sauroctone, Paris, Musée duLouvre Le langage de la sculpture


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