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Le 18 ème siècle Lumières… …et révolution. Louis XIV meurt en 1715. Son arrière-petit-fils lui succède: Louis XV. Mais il n’a alors que 2 ans.

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1 Le 18 ème siècle Lumières… …et révolution

2 Louis XIV meurt en 1715. Son arrière-petit-fils lui succède: Louis XV. Mais il n’a alors que 2 ans.

3 Au début apprécié par ses sujets, Louis XV prend une série de décisions désastreuses pour la France qui le rendent très impopulaire auprès du peuple. D’autant plus qu’il ne s’intéresse que très peu à la politique et laisse souvent ses maîtresses décider à sa place. Il est si impopulaire que ses funérailles se déroulent en secret et de nuit pour éviter que son cercueil ne soit exposé à la dérision publique comme cela avait été le cas pour son prédécesseur. Son règne achève de discréditer la monarchie absolue et annonce sa chute. Mme de Pompadour Fille de roturier (elle était issue de la riche bourgeoisie), elle ne fut jamais acceptée par l’aristocratie. Mais symbolise cette nouvelle classe montante.

4 Louis XV meurt de la petite vérole en 1774, son petit-fils lui succède: Louis XVI. Louis XVI était un honnête homme (le seul des rois Bourbons à avoir toujours été fidèle à sa femme, Marie- Antoinette d’Autriche), mesuré, mu de bonnes intentions (il a essayé d’instaurer les impôts pour les nobles), mais qui n’avait pas une personnalité assez forte pour faire face à et gérer la crise de la monarchie dont il hérite avec le trône et qui comme son prédécesseur commit beaucoup d’erreurs.

5 Marie-Antoinette et ses enfants

6 Louis et sa femme sont guillotinés en 1794. Louis XVI à l’échafaud Croquis de Marie-Antoinette par David

7 Dernières paroles de Louis XVI lors de son exécution: Les bourreaux voulurent dépouiller Louis XVI de ses habits. Il les repoussa fièrement, se déshabilla lui-même et défit le col de sa chemise. Ils voulurent lui lier les mains. Cette dernière humiliation le révolta : « Que prétendez-vous ? », demanda-t-il. « Vous lier », lui fut-il répondu. L'ancien roi reprit : « Me lier ? Non, je n'y consentirai jamais. Faites ce qui vous est commandé, mais vous ne me lierez pas ; renoncez à ce projet. » « Avec un mouchoir, Sire » demanda le bourreau Sanson avec respect, montrant un morceau de soie. Louis XVI, qui n'avait plus été appelé « Sire » depuis bien longtemps, accusa le coup. Il hésitait quand il se tourna vers son confesseur. Les bourreaux allaient l'empoigner quand l'abbé Henri Edgeworth de Firmont lui dit : « Sire, dans ce nouvel outrage je ne vois qu'un dernier trait de ressemblance entre Votre Majesté et le Dieu qui va être votre récompense. » Louis leva les yeux au ciel : « Assurément, dit-il, il ne faut rien de moins que son exemple pour que je me soumette à un tel affront. » Et se tournant vers les bourreaux : « Faites ce que vous voudrez ; je boirai le calice jusqu'à la lie. » Il se laissa dès lors lier les mains et couper les cheveux. S'appuyant sur l'abbé Henri Edgeworth de Firmont il monta calmement les marches qui conduisaient à l'échafaud. L'abbé Henri Edgeworth de Firmont craignait que le courage commençât à lui manquer, et il ajouta, ému : « Fils de Saint Louis, montez au Ciel ! » Mais, parvenu au pied de la guillotine, Louis, placide, considéra un instant les instruments de son supplice et demanda si les tambours s'arrêteraient de battre. Il s'avança pour dire : « Je meurs innocent des crimes qu'on m'impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez verser ne retombera pas sur la France ». Il voulut poursuivre mais les tambours couvrirent ses dernières paroles. On cria aux bourreaux de faire leur office. Le roi déchu redevint silencieux, et n'opposa plus aucune résistance à l'exécution.

8 La vie de cours: Dés la mort de Louis XIV, on assiste à une vive réaction contre la rigueur janséniste et l’austérité que Mme de Maintenon avait fait régner à la cour. On assiste alors à une montée du libertinage et une certaine licence des mœurs. La cour devient aussi un lieu de foisonnement de la mode vestimentaire (avec Marie- Antoinette en particulier). Fragonard -Les hasards heureux de l'escarpolette- 1767, Londres, collection Wallace

9 La cour cesse alors d’être un endroit de culture et de foisonnement de l’esprit. D’autre part, la bourgeoisie prend de plus en plus d’importance. La vie intellectuelle se refugie dés lors en ville, dans les salons ou les cafés (ainsi que les clubs et les académies) où on « essaye » des idées. C’est là que se développent les grandes idées du 18 ème siècle, en particulier la philosophie des lumières. Voltaire et Diderot au café Procope.

10 Jean Huber, Un dîner de philosophes, 1772 ou 1773, Voltaire Foundation, Oxford.

11 Lecture de la tragédie deVoltaire, l’Orphelin de la Chine, dans le salon de Mme Geoffrin Anicet Charles Gabriel Lemonnier, 1812, Château de Malmaison.

12 La philosophie des lumières: Le mot Lumières définit métaphoriquement le mouvement culturel et philosophique qui a dominé, en Europe et particulièrement en France au 18 ème siècle auquel il a donné, par extension, son nom de Siècle des Lumières. Pour les philosophes des Lumières, c’est la raison qui doit éclairer l’esprit de l’homme pour lui permettre de découvrir la vérité (en cela, Descartes est leur précurseur). Pour cela, il est nécessaire de s’affranchir de toute oppression, religieuse, morale ou politique. Le premier philosophe à avoir théorisé cette philosophie des lumières est l’allemand Emmanuel Kant.

13 Autres influences majeures sur la pensée philosophique du 18 ème siècle en France: -1689: par le Bill of Rights, les anglais établissent une monarchie constitutionnelle qui accorde une grande liberté religieuse et intellectuelle à ses sujets. - Révolution dans le domaine scientifique avec en particulier Newton, Halley, leibniz. - Un monde de plus en plus cosmopolite: → Il y a de plus en plus d’échanges culturels et intellectuels entre les pays (entre la France, l’Allemagne, l’Angleterre…). → Engouement pour les voyages lointains et l’exotisme. Découverte d’autres cultures, mode des récits de voyage. Il en découle une attitude de moins en moins ethnocentrique et de nouvelles valeurs de tolérance. Rejet des normes culturelles du bien, des convenances sociales…etc. - Essor majeur de la bourgeoisie d’affaires et d’entreprises liée au progrès technologique (machine à vapeur) et au commerce. Cet essor affaiblit le poids de l’aristocratie dans le domaine social, mais aussi culturel.

14 Des valeurs nouvelles: -La nature: en découvrant les peuples indigènes de certains pays exotiques, on redécouvre la notion de nature et de paradis originel (où l’homme était innocent et heureux). La nature est la référence à laquelle nous devons revenir pour trouver l’essence même de l’homme. On tire plusieurs conclusions de ce retour à l’état de nature: →L’homme à son état naturel est bon (c’est l’époque du thème prédominant du « bon sauvage ») et dotés de qualités. →A l’état naturel, tous les hommes sont égaux et libres. →En revenant à un ordre naturel, l’homme retrouve innocence et bonheur. Nota Bene: Pour les philosophes des lumières, cet idéal concerne aussi les autres peuples, ils sont donc généralement contre l’esclavage.

15 La retour à la « nature » devient à la mode même chez les nobles…

16 …évidemment, en version un peu idéalisée…

17 (Des valeurs nouvelles, suite…) -La raison: elle permet d’accéder à la vérité car elle passe outre les superstitions de la religion et les préjugés politiques et sociaux. Elle est un moyen d’accès à la sagesse dont tous peuvent jouir car tout le monde est naturellement doté de raison. Elle est ainsi le moyen pour tous de s’émanciper et d’obtenir plus de liberté et de bonheur.

18 Le Frontispice de l'Encyclopédie par Charles-Nicolas Cochin (1715-1790). Dominant l'ensemble, au centre, la Vérité, rayonnante. La philosophie et la Raison, à droite, tentent de lui enlever son voile; à gauche, l'Imagination s'apprête à l'embellir. Sous l'Imagination, viennent les quatre genres poétiques, puis la Musique, la Sculpture, la Peinture et l'Architecture. Au centre figurent la physique, la géométrie et l'Astronomie. En remontant à droite, on aperçoit l'Histoire qui écrit sur le dos du temps. En bas à droite, l'Optique, la Chimie, la Botanique et l'Agriculture ferment ce tour d'horizon des Sciences et des Arts.

19 (Des valeurs nouvelles, suite…) -Le progrès: en amenant plus de lumière aux hommes, il amène aussi plus de liberté (car la connaissance est source d’émancipation), et mène au bonheur, car il est aussi source de plus grande sagesse et plus grande vertu. -Le bonheur: sa poursuite est un élément essentiel de la philosophie des lumières. On atteint le bonheur en acquérant de la connaissance, du progrès de la maîtrise de soi. Le bonheur est indissociable de la vertu. Le bonheur nécessite aussi un minimum de confort matériel. Les philosophes des lumières sont généralement « déistes »: ils croient en Dieu mais réfute la nécessité d’une religion pour l’adorer.

20 Cette connaissance est rendu accessible à tous par: -L’essor du livre: de plus en plus de livres sont publiés, diffusés et lus par tous. On crée aussi la notion de « propriété littéraire » et de droit d’auteur, ce qui permet à certains écrivains de vivre de leur plume. Le « trône » et « l’autel» exercent toujours un fort pouvoir de censure (Louis XV interdit dans un premier temps l’Encyclopédie), mais dans ce cas les écrivains publient à l’étranger. Fragonard-La Liseuse- c. 1770–1772 L’abbé Raynal, encyclopédie de l’anticolonialisme au XVIII e siècle

21 -L’encyclopédie de Diderot et d’Alembert. L’époque des Lumières est celle de la croyance au savoir universel. Reprenant à leur compte les idéaux humanistes de la Renaissance, les philosophes des Lumières souhaitent comprendre et expliquer l’univers par un travail minutieux d’observation et d’analyse. Cette encyclopédie veut mettre la connaissance, nécessaire au progrès et bonheur de chacun, à la portée de tous (l’égalité ne doit pas seulement matérielle, mais intellectuelle). Malgré l’opposition du roi et les nombreux obstacles, l’Encyclopédie devient un best-seller.

22 Les genres littéraires du 18 ème siècle: Début de la littérature engagée: -Le conte philosophique Ex: Candide de Voltaire Jacques le fataliste de Diderot -Les essais Ex:L’esprit des lois de Montesquieu Traité sur la tolérance de Voltaire Le Contrat social de Rousseau

23 -Le roman épistolaire Ex:Les lettres persanes de Montesquieu Les liaisons dangereuses de Laclos Fragonard Le verrou

24 -La comédie Ex:Le mariage de Figaro de Beaumarchais La double inconstance de Marivaux

25 -Le roman préromantique Ex:La nouvelle Héloïse de Rousseau Paul et Virginie de Bernardin de Saint-pierre Si le 18e siècle est celui de la raison triomphante, c'est aussi celui de la sensibilité. Le 18 ème siècle est donc une étape majeure dans l'histoire de la pensée occidentale puisque l'intuition, l'imagination, la sensualité et même la passion sont reconnues comme pouvant donner accès à la connaissance. CONCILIER LE COEUR ET LA RAISON: Madame Du Deffand (1697-1780) tient à l'époque un salon très fréquenté par les artistes et les gens de lettres. Elle croît qu'il existe une profonde harmonie entre la raison et le sentiment : " Je crois, moi, qu'on n'a de l'esprit qu'autant qu'on a du cœur. C'est le cœur qui fait tout connaître, tout démêler; tout est de son ressort; j'en excepte l'arithmétique, et toutes les sciences que je n'estime pas plus que celle-là. […] Allez, allez, il n'y a que les passions qui fassent penser. " (Lettre à Horace Walpole, 1769) Cette place nouvelle accordée à la sensibilité comme moyen de connaissance donne lieu à l'esthétique préromantique. Pour inciter à la connaissance sentimentale, les artistes préromantiques cherchent à stimuler la rêverie et l'imagination en suscitant des émotions chez le spectateur. Le pittoresque est un moyen privilégié pour atteindre ce but.

26 La mort de Virginie - Gravure de Marcellin Legrand (fin 18 ème siècle)

27 Les conséquences de cette révolution de la pensée au 18 ème siècle sont inévitables. Les philosophes des lumières dénoncent au nom de la raison et de valeurs morales les oppressions qui perdurent à leur époque. Ils contestent la monarchie absolue en revendiquant un contrat social comme fondement de l’autorité politique et une organisation plus démocratique des pouvoirs dans une monarchie constitutionnelle avec une séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire (Montesquieu, Diderot, Rousseau entre autres). Par ailleurs, les « philosophes », eux-mêmes issus du «Tiers état », défendent une société fondée sur les talents et sur le mérite qui s’oppose à une société de classes (ou de castes) héréditaires, introduisant ainsi les valeurs de liberté et d’égalité qu’affirmera la République à la fin du siècle.

28 14 juillet 1789: Prise de la Bastille


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