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La guerre de : un conflit entre deux nations.

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1 La guerre de 1870-1871 : un conflit entre deux nations.
PRÉSENTATION     Ce diaporama sur la guerre de s'inscrit dans le cadre du programme de Première générale ; il constitue une étude de cas pour la seconde partie d'Histoire en ES/L « La France du milieu du XIXème siècle à 1914 », plus particulièrement pour la sous-partie « De la Deuxième République à 1879 » . Il peut également servir aux élèves de la série S pour le thème "La France de 1900 à 1939". Ce travail est à la disposition des collègues ; ils peuvent, s'ils le souhaitent, ajouter des documents d'époque, des informations supplémentaires voire des précisions   F.Tuaillon Septembre 2004 La guerre de : un conflit entre deux nations.

2 La guerre de 1870-1871 : Un conflit entre deux nations.
- Une guerre inévitable. - La défaite française : Défaites impériales Tentatives républicaines. - Les changements politiques en France et en Allemagne. - Le refus de la défaite : La Commune et l’esprit de Revanche. - Grandeur allemande et rancœur française.

3 Une guerre souhaitée par les deux adversaires.
L’expression populaire « ça tombe comme à Gravelotte » s’entend encore parfois dans les campagnes françaises pour qualifier une pluie drue ; elle provient du souvenir lointain d’une terrible bataille à l’ouest de Metz du 16 au 18 août 1870, avec notamment de meurtriers combats de cavalerie, où des charges de cuirassiers furent hachées par les balles et les tirs d’artillerie. Cette bataille est un des premiers engagements de la guerre qui oppose, depuis juillet 1870, les Etats allemands coalisés autour de la Prusse, et bientôt fédérés dans un second Reich, à la France impériale puis républicaine. Les antagonismes sont anciens entre Français et Allemands et il suffit du prétexte de la dépèche de Bad Ems, qui relate l’entretien d’un proche du roi de Prusse avec l’ambassadeur de France à propos de la confirmation, mais sans engagement écrit du roi, du retrait de la candidature au trône d’Espagne du prince Léopold de Hoenzollern-Sigmaringen, pour que Napoléon III déclare la guerre, poussé par son entourage et soutenu par le Corps législatif. En effet, le chancelier du royaume de Prusse Otto von Bismack, qui veut un ennemi commun pour rassembler tous les Allemands dans un Etat puissant dirigé par la Prusse, tronque la version remise au journaux. Le sens en devient alors offensant pour l’honneur national français, ce qui pousse à la réaction guerrière. 0r, la Prusse qui dirige la Confédération de l’Allemagne du Nord est liée militairement aux Etats germaniques du sud. Le conflit éclate officiellement le 19 juillet 1870 et il dure jusqu’à l’armistice qui entre en vigueur le 26 janvier 1871 ; mais en fait les combats continuent dans l’Est de la France au début de février 1871, et les événements de la Commune de Paris se déroulent fin mai, donc bien après la signature le 10 mai du traité de paix de Francfort. D’ailleurs tout le territoire n’est finalement libéré qu’en septembre 1873, mais sans le nord de la Lorraine et l’Alsace. Présenter dans son détail la guerre franco-prussienne de a été tenté dans des ouvrages de référence ; ici la grille de lecture du conflit est celle liée aux changements politiques et aux conséquences nationales de la guerre. Trois parties peuvent permettre de comprendre l’essentiel de ce premier affrontement entre les deux nations ; la première présente les faits militaires ; la seconde s’attache aux changements politiques amenés par la guerre dans les deux camps ; enfin la troisième partie porte sur le refus de la défaite du côté français, refus exprimé par la Commune de Paris, par l’idée de revanche et la volonté de récupérer les provinces perdues. Retour

4 La défaite militaire de la France impériale.
Le niveau de préparation des belligérants penche largement en faveur des Prussiens et de leurs alliés. Leurs effectifs, un demi-million d’hommes, sont deux fois plus nombreux que ceux des Français, et l’armement est supérieur côté allemand, avec une artillerie fournie qui dispose de canons à chargement par la culasse. Seuls les fusils « chassepot » qui équipent l’armée française l’emportent en portée et en précision sur les « dreyse » prussiens. A cette supériorité technologique de l’armement, s’ajoute un commandement allemand qui prend des initiatives sur le terrain en fonction de la situation, alors que les chefs français, et en premier lieu l’empereur, subissent les événements. L’utilisation des moyens logistiques modernes assurent également la suprématie allemande dans la guerre ; les chemins de fer facilitent les transports de troupes et le ravitaillement des armées, et le télégraphe permet la transmission rapide des communications militaires. Les combats débutent en août 1870 dans le nord de l’Alsace et de la Lorraine avec les batailles de Woerth et Spicheren le 6 août, après une brève incursion française en Sarre ; les armées françaises cèdent du terrain et retraitent malgré la bravoure des soldats. Les combats se poursuivent avec les batailles sous Metz, celles de Borny, Saint-Privat et Mars-la-Tour à la mi-août, qui correspondent à l’encerclement progressif de la place forte messine où se retrouvent bloquées les troupes du maréchal Bazaine. Toutes ces batailles sont très meurtrières du fait de l’inadaptation des techniques de combat face au progrès de l’armement ; les charges de cavalerie ou les attaques d’infanterie à découvert sont brisées par la puissance de feu adverse. La violence des combats s’explique par l’utilisation massive d’une artillerie mobile, ce qui permet la concentration ponctuelle d’une forte puissance de feu. De même les fusils sont bien plus efficaces, et des fantassins retranchés peuvent stopper les charges, à condition de disposer de suffisamment de munitions. Quant au gros de l’armée française, qui est commandé par le maréchal de Mac-Mahon et que suit un Napoléon III usé, il marche depuis le camp de Châlons vers le nord ; mais ces troupes se retrouvent encerclées à Sedan et sont contraintes de capituler le 2 septembre 1870. Retour

5 Les succès allemands d’août-septembre 1870.
Manche Belgique Sedan Luxembourg Etats allemands Metz Sarrebruck Marne Bitche Paris Châlons sur Marne Meuse Strasbourg Nancy Seine Moselle Saône Rhin Belfort Loire Doubs Besançon N 100 km Suisse Les principaux mouvements des armées allemandes. Villes repères. Camps et places fortes. Les déplacements de Napoléon III. Retour Batailles principales.

6 Les tentatives républicaines.
A partir du 4 septembre 1870, c’est le gouvernement de la Défense nationale qui reprend la guerre à son compte ; la défaite est impériale, la victoire doit être républicaine. Mais, malgré les efforts des nouveaux dirigeants républicains, dans et hors de Paris encerclée à partir du 19 septembre, ni les armées de la Loire qui combattent dans l’Orléanais durant l’automne et l’hiver , ni celles de l’Est ou du Nord, n’arrivent à faire reculer les armées allemandes, malgré quelques victoires à la Pyrrhus. Quant aux combats des partisans qui montrent la volonté de lutter de nombreux Français même hors du cadre de l’armée, ils entraînent une dure répression de la part des Allemands sur les populations civiles. Sur la Loire, les combats se déroulent principalement en novembre et décembre 1871 et ont pour enjeu le contrôle de l’accès à Paris, but des Armées de la Loire. Mais l’armistice de janvier met fin à une lutte faite de coups de main plus que de grandes batailles. Dans l’Est également, les soldats français s’inclinent avec la retraite des forces du général Bourbaki défaites devant Belfort. Pourtant, malgré la rigueur hivernale, la marche vers la citadelle assiégée avait débuté par la victoire de Villersexel du 9 janvier Mais l’Armée de l’Est n’a pu rompre l’encerclement et est venue se briser sur les défenses allemandes, établies autour d’Héricourt, le 14 janvier. Le reste des troupes de Bourbaki tente ensuite de se réfugier en Suisse par les passes enneigées du massif jurassien ; de nombreux soldats y parviennent au tout début de février. Les dernières places-fortes cessent finalement leur défense ; c’est le cas de Belfort le 16 février 1871, alors que le cessez-le-feu dans l’Est date du 13 février. Retour

7 Les tentatives désespérées des armées républicaines de novembre 1870 à février 1871.
Armée du Nord Faidherbe Belgique Luxembourg Rouen Metz Empire allemand Paris Strasbourg Frédéric-Charles Le Mans Langre Werder Orléans Belfort Manteuffel Tours Armées de la Loire Bourges Armée de l’Est Dijon Besançon Chanzy Bourbaki Suisse N 100 km Garibaldi Pontarlier Les principaux mouvements des armées allemandes. Villes repères. Principaux sièges. Camps et places fortes. Les principales tentatives des armées républicaines. Batailles principales. Retour Territoire envahi à la fin novembre 1870. Quelques combats des volontaires et francs-tireurs. Bourbaki Principaux chefs militaires

8 Les changements politiques chez les belligérants.
La lutte contre la France a coalisé la Confédération de l’Allemagne du Nord dirigée par la Prusse et les Etats allemands catholiques du sud. Les victoires entraînent l’adhésion à l’idée de formation d’un Etat allemand autour de la Prusse. Ce sont les vues nationales de Bismarck qui triomphent lors de la proclamation du Second Empire allemand le 18 janvier 1871 dans la galerie des glaces du château de Versailles où se trouvent les dirigeants alors occupés au siège de Paris. C’est la solution petite-Allemagne qui l’emporte, c'est-à-dire celle qui écarte l’Autriche de l’unité. Le roi de Prusse devient « empereur allemand », et le chancelier de Prusse, Bismarck, chancelier du Reich. Deux chambres représentent les Etats et les populations de la fédération, le Bundesrat ou conseil fédéral, avec des représentants des 25 Etats qui est dominé par la Prusse et ses 17 voix, loin devant la Bavière, le second des Etats, qui compte seulement 6 représentants, et le Reichstag ou chambre des députés, composé de députés élus par les populations masculines de l’Empire. En France, la défaite et la capture de l’empereur Napoléon III à Sedan entraînent la proclamation de la République le 4 septembre Un gouvernement de la Défense nationale se met en place, décidé à poursuivre la guerre, mais la situation militaire française ne s’améliore pas. Les dirigeants français restés à Paris demandent alors un armistice ; il est accordé le 26 janvier par les Allemands et il prévoit l’élection de députés, car Bismarck souhaite négocier la paix avec un pouvoir représentatif issu des urnes. L’élection le 8 février 1871 d’une Assemblée nationale constituante conservatrice, voire réactionnaire, à majorité monarchiste, accélère la fin du conflit. Adolphe Thiers, orléaniste, chef du gouvernement français depuis le 17 février, engage le 21 du même mois des négociations de paix qui sont signées le 26. Ces accords aboutissent au traité de paix de Francfort du 10 mai Mais les conditions acceptées par les gouvernants français apparaissent aux yeux de beaucoup comme un véritable Diktat. Retour

9 Le refus de la défaite chez les Français.
Le prix à payer pour l’arrêt des combats est trop élevé ; c’est ce que pensent les Parisiens invaincus qui voient pourtant défiler dans leurs murs les troupes ennemies. De plus, les erreurs de Thiers, qui veut notamment désarmer la cité, provoquent la mise en place d’une « commune », c'est-à-dire un « gouvernement communautaire pour le bien de tous », le 18 mars D’autres villes sont également touchées par ce mouvement libertaire (Lyon, Grenoble, Nîmes, Saint-Etienne, Toulouse,…) mais le gouvernement reprend rapidement le contrôle en province. A Paris, après l’entrée des troupes dirigées depuis Versailles où le gouvernement s’est installé depuis le début de la Commune, la République sociale est durement réprimée. Les Versaillais entrent dans la ville le 21 mai, et, à partir du lendemain, de terribles combats de rue s’engagent, accompagnés d’exécutions sommaires ; ils se terminent par l’exécution de fédérés ou communards au cimetière du père Lachaise le 28 mai. Cette guerre civile a fait des milliers de victimes, auxquelles s’ajoutent les nombreuses condamnations à mort ; les communards sont aussi condamnés massivement à la déportation ou à des peines d’emprisonnement. Le mouvement social français est alors décapité. Cette répression féroce provoque pour longtemps l’hostilité du mouvement ouvrier pour le régime, mais la République apparaît alors capable de maintenir l’ordre au yeux d’une majorité de Français, notamment des ruraux. Le traité de Francfort qui officialise la paix entre la France et l’Allemagne est ressenti côté français comme excessif. D’abord, une énorme indemnité de guerre de cinq milliards de francs-or doit être versée par la France à l’Allemagne, et l’évacuation des vingt-et-un départements du Nord et de L’Est, occupés entièrement ou en partie, est liée à son versement. Mais c’est surtout l’annexion par le Reich allemand de l’Alsace, sans Belfort, et du nord de la Lorraine, rattachement opéré contre la volonté des habitants de ces territoires français, qui entraîne le plus de rancœur. C’est une atteinte à l’intégrité du territoire national français d’une part, et à la nation elle-même d’autre part, avec la perte de centaines de milliers de citoyens. Evidemment les conceptions de la nation divergent dans les deux camps pour justifier ou contester l’annexion, les Allemands privilégiant la germanité des populations annexées, alors que les Français mettent l’accent sur la volonté des Alsaciens-Lorrains. Cette atteinte au sentiment national alimente désormais l’esprit de revanche, terreau du nationalisme français. Retour

10 L’annexion de l’Alsace-Lorraine au traité de Francfort du 10 mai 1871.
Belgique Seine inférieure Ardennes Luxembourg Empire allemand Seine et Oise Meuse Metz Calvados Eure Paris Nord Lorraine Meurthe et Moselle Orne Seine et Marne Nancy Eure et Loir Strasbourg Alsace Aube Vosges Sarthe Loiret Mulhouse Yonne Loir et Cher Belfort Indre et Loire Côte d’Or Suisse N 100 km Territoires annexés par l’Allemagne au traité de Francfort du 10 mai 1871. Yonne Départements évacués les premiers par les Allemands. Retour Vosges Départements évacués les derniers par les Allemands. Territoire occupé par les Allemands pour garantir le paiement de l’indemnité de guerre.

11 Grandeur allemande et rancœur française.
Premier véritable conflit de type national entre la France et l’Allemagne, la guerre de bouleverse la géopolitique européenne issue du traité de Vienne de 1815, avec la création d’un Etat allemand puissant au cœur de l’Europe, Second Reich qui fête dans le faste le « jour de Sedan ». En France, la Seconde République s’est mise en place et, malgré la défaite finale, le nouveau régime est appelé à durer, alors qu’il est né de l’échec militaire impérial. Cette guerre révèle d’autre part la puissance meurtrière de l’armement moderne qui augmente la brutalité du feu, et elle montre également la nécessité pour les militaires de dominer les nouveaux moyens de communication. Le traité de paix qui clôt l’affrontement est loin d’apaiser les tensions et il contient les germes d’une autre confrontation ; en effet, la perte de l’Alsace-Lorraine alimente désormais l’esprit de revanche chez les Français, en pleine période de renforcement du sentiment national chez les peuples d’Europe. D’ailleurs Gambetta, un des membres les plus en vue du gouvernement de la Défense nationale, estimait que la volonté de récupérer les provinces perdues constituait un fondement caché de la IIIème République. Retour


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