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Flo Menezes: Mapeamento do texto "Le système et lidée" de Pierre BOULEZ [in : « inHarmoniques 1 – Le Temps des Mutations », IRCAM / Éditions du Centre.

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1 Flo Menezes: Mapeamento do texto "Le système et lidée" de Pierre BOULEZ [in : « inHarmoniques 1 – Le Temps des Mutations », IRCAM / Éditions du Centre Georges Pompidou / Christian Bourgois Éditeur, Paris, décembre 1986, pp. 62-104 ; publié intégralement in : Boulez, Jalons (pour une décennie), Christian Bourgois Éditeur, Paris, 1989, pp. 316-390] Apontamentos de 28/07/1988, revistos e (pouco) atualizados 20 anos depois, em outubro de 2008 p. 62 : contradiction marquante de la musique savante (ou de la musique dont lévolution peut être caractérisée par lévolution même de lécriture musicale): caractère fixe (prétendu "éternel") caractère transitoire (caractère destructif) à travers laffirmation de plus en plus nette de lindividu (tendance à lisolation et à la spécificité du code musical)

2 p. 65 : conditionnement inévitable de lidée musicale par un système décriture réciprocité absolue entre système et idée Nest-ce pas lévolution de lidée à lintérieur du système qui le transforme jusquà sa destruction même? contradiction ( ?) avec la pensée des pages 66 et 67 p. 66 : linvention a corrompu le système pendant lévolution de la thématique tonale p. 67 : « Lidée a fait voler en éclats un certain système » XIX ème siècle: tendance de lindividu à substituer une esthétique de la domination à celle du consentement (incursions successives contre le système tonal; naissance de beaucoup dobjets ambigus)

3 p. 68 : lévolution manifeste particulièrement dans deux domaines: les fonctions : « La hiérarchie auxquelles sont liés les objets seront de plus en plus personnelles » la révolution plus comme résultat de la combinatoire que de la nature des objets eux- mêmes) au fur et à mesure que la transgression joue un rôle plus important, elle est vue de plus en plus comme artifice (ou artificielle) et arbitraire la forme dérivée, « irréductible à un schéma préexistant attaché à… une hiérarchie acceptée » le système originel devient entité fantomatique

4 p. 69 : isolation de la musique (« fameuse cassure qui marquerait lincompréhension irrémédiable séparant public et œuvres nouvelles ») unification des différentes tendances à travers la prépondérance du chromatisme complémentarité chromatique pas de redoublements loctave est bannie cas spécifique de Bartók et de Stravinsky duplicité : ou bien un « chromatisme qui contredit la logique de chaque élément séparé » comme conséquence des superpositions avec des éléments diatoniques appartenant, en général, à lunivers modal » ou bien « on est en présence daccords tellement surchargés dambiguïtés quils nont plus de fonctionnalité généralisée, quils existent par eux-mêmes, immobiles, immuables mêmes, attendant, pour ainsi dire, quune autre entité vienne les remplacer » [notion dentité chez Bartók et Stravinsky, mais aussi chez Schoenberg et « ses fils » !]

5 cas spécifique de lÉcole de Vienne : principe de variation, principe de non-répétition p. 70 : médiation par rapport au renouvellement incessant des données harmoniques des Viennois à travers une certaine "scolastique" de la forme [un autre « moyen de compensation » a été lutilisation de lélément verbal comme assurance de la compréhension du discours voir p. 71] « Il ny a plus de système à proprement parler ; lidée est toute-puissante, se suffisant à elle-même, établissant ses propres hiérarchies, inventant son vocabulaire »

6 pp. 70/71 : perception difficile dune donnée non-systématique: « Plus le système est fort, voire tyrannique, plus il y a spontanéité dans la réaction de lauditeur » prévisibilité moins il y a de système, plus lécoute est active et difficile et devra être réflexive (et active/analytique) plus lécriture est libre, plus grande est la nécessité de réentendre

7 p. 71 : le rôle primordial de la mémoire dans lécoute musicale (aussi p. 102) perception trop riche apparence dincohérence et appel à lexpressivité comme sauvegarde de lintelligibilité « Lutte de la perception unitaire contre la perception globale » complément dans Jalons (p. 334) : dialectique entre profil et intervalle ou bien le contour est plus fort et annule le pouvoir spécifique de lintervalle ou lintervalle domine le contour et le détruit lappel à lexpression verbale et au langage (à travers des textes poétiques et dramatiques) chez les Viennois: tendance à « suppléer à linstantanéité du langage (musical) par la continuité de lexpression [verbale] » aide aux auditeurs au travers de la signification verbale en face soit de la fonctionnalité des éléments singuliers, soit dans la continuité temporelle

8 p. 72 : point limite de lexacerbation de lindividualisme impossibilité de communication nécessité dun nouveau système (« nouvelle loi, sans quoi lécriture nest plus possible puisquelle est en danger de perdre toute cohérence à long terme ») vocations vers la loi et lordre [immaturité historique] peur devant le chaos loption néo-classique : la loi par imitation (emprunt) ; « toute lécriture est basée sur… » loption viennoise: essaye de constituer un nouveau système besoin de théorisation (« les travaux de réflexion du compositeur… sont là pour le conforter lui-même dans loption quil est en train de prendre »)

9 pp. 73/75 : critique de la conception sérielle du point de vue de la perception : « Le système en est- il vraiment un ? » non-gouvernement des diverses dimensions de lécriture musicale rien en ce qui concerne les lois harmoniques ou du contrepoint cest plus un sommaire moyen de coordination quun vrai système les deux bases principales de la conception sérielle : identité absolue dun intervalle (indépendamment du registre) unité de lœuvre (obtenue par la référence obligée à une même matrice)

10 inefficacité de ces deux principes à travers : limportance fondamentale du registre en modifiant la signification de lintervalle [comme nous montre Pousseur dans son analyse dune des Bagatellen Op. 9 de Webern] la contradiction avec le principe sériel de la non-répétition « Dans la micro-structure comme dans la macro-structure, on est obligé de constater linefficacité du principe même de la série sil nest corroboré par dautres composantes qui donneront forme, sens et direction à une composante faible et, littéralement, informelle »

11 pp. 75/77 : à propos de Schönberg (« le père ») : « sa pensée repose essentiellement sur la déduction » importance fondamentale du motif / symbiose entre horizontal et vertical : « Les accords ne seront… quune autre façon de percevoir le motif » système sériel en tant que Ersatz du système tonal : références à la tradition tonale utilisation dintervalles essentiellement liés au système tonal en tant que structure de base pour les transpositions sérielles (ou de la série initiale) [de même que Webern le fait par rapport à certains entités pas nécessairement attachées à la tonalité voir les transpositions sérielles du Op. 30 et du Op. 31, où Webern utilise comme intervalle de base pour ses opérations soit lintervalle de quarte, soit celui de la tierce mineure]

12 p. 77 : immense marge de manœuvre dans lhistoire de la musique entre deux sortes décriture: écriture libre : « Les lois, étant dordre plus général, permettent une infinité denchaînements et de figures, territoire où la liberté, le libre-arbitre du compositeur sont susceptibles de se manifester à tout instant écriture obligée : « Des règles plus ou moins contraignantes, pouvant aller jusquà lobligation à la fois unique et totale, [forcent le compositeur] à écrire des rapports de notes absolument déterminés » écriture libre écriture obligée

13 pp. 77/81 : à propos de Berg (« le fils ») : références historiques directes, avec des recours épisodique à la tonalité caractère symbolique de ces références déviation par rapport au modèle : cest plus important le dessin que lintervalle fétichisme soit une mystique, soit un du nombre connivence avec celui qui découvre le secret des proportions [comme une espèce de maçonnerie] écartèlement du système, en montrant – involontairement? – son impuissance

14 séries dérivées (procès absolument inaudibles) « Mélange inextricable dobédience et dirrévérence, de discipline stricte et de désobéissance » (p. 80), tout en « [payant] le tribut au système sous lœil du maître » (p.79) les idées auraient pu naître indépendamment du système quil adopte, (« par déférence ou par conviction ? ») le système comme départ idéal, mais au service de linvention, de lidée nostalgie dun monde perdu et recours référentiel à la citation

15 pp. 81/85 : à propos de Webern (« le saint-esprit ») : obsession par lordre et la rigueur cohérence NATURE renouvellement radical du discours (non-répétition absolue) VÉRITÉ LOI ORDRE

16 écriture strictement canonique « La série zigzague entre les vois, mais ne crée pas véritablement des entités reconnaissables » [prépondérance dune entité à la fois, comme une espèce de contraction aussi de lécoute des entité elles-mêmes] symétrie (signification très grande de la quinte diminuée) au contraire de Berg, lopération sur la série est « réductrice, simplificatrice à lextrême pour permettre lidentification immédiate, pour manifester lévidence sans ambiguïté » coïncidence totale entre lidée et lorganisation du système contrôle relatif de la dimension verticale à travers le gel du registre : hauteurs absolues : « Toutes les voix se déplaceront selon cette grille des hauteurs créant une mobilité de parcours dans une immobilité de position » = [périodicité de fréquences]

17 p. 85 : médiation de ces éléments progressifs à travers lambiguïté entre lintention formelle et lexploitation du système : chez Schönberg : reprise textuelle des formes chez Webern : fusion des formes classiques (« confusion volontairement entretenue à propos de ces formes spécifiques qui se fondent en une seule ») chez Berg : interférences réciproques entre les formes p. 86 : lavènement du sérialisme intégral : nécessité absolue dune écriture incontestable considérations des autres paramètres dont lorganisation échappait profondément au système

18 p. 87 : utopie du sérialisme intégral : désir dunifier le système rendre justice aux composantes jusqualors négligées réhabiliter une croyance en linfaillibilité de lordre combat contre lincertitude aux prix dune part consentie danonymat volonté individuelle dexpression se soumettant à une volonté (supposée collective) de rigueur protection contre le désordre de linstant

19 un avantage : la forme dérivée du processus : « La forme dépendait directement des modes dutilisation du système » ignorance de la spécificité de chacun des domaines ainsi organisés mécanicisme dogmatisme déterminisme mépris des problèmes de la perception (considérés comme secondaires par rapport au bon fonctionnement des systèmes) pp. 88/89 : difficulté en appliquer aux timbres des véritables échelles : « Le contexte reste indispensable comme critère de jugement » insuffisance de méthodes rigides : « Le système est plus fort que lintervalle » la fugue : intégrité du système grâce aux fonctions de lintervalle « Une partie de la tension au cœur même de lexpression musicale provient de la lutte entre figure et système » « Quand lintervalle veut être le plus fort, le système se voit dangereusement contesté, lautonomie des intervalles devient de plus en plus irréductible au système »

20 p. 89 : avec lavènement de la série, « lintervalle devient une matrice abstraite [intervalle virtuel] qui peut engendrer un certain nombre dintervalles réels [celui du contexte, du registre] » impossibilité [ou difficulté ?] de reconnaissance de lintervalle : « Là encore, la figure lutte avec le système : quest-ce qui est plus fort dans la relation entre deux figures ? Est-ce une référence à la hauteur absolue, immatérielle, ou ne serait-ce pas plutôt unes question de contour [de profil], de direction, de relation réelle ? » complément dans Jalons : « Le formalisme dune structure dintervalles est moins dominant que le contour proposé pas ces intervalles : cest quil y a une différence entre le pouvoir du réel et les potentialités du virtuel » (p. 372) limportance des profils (contours) : le contour, la direction comme plus important que la hauteur absolue, immatérielle

21 « Bien sûr, il y a dautres caractéristiques dune figure, la structure rythmique en particulier, pour lui donner son véritable profil ; mais elles se doivent dêtre dautant plus grossières et plus constantes que la structure dintervalles sera plus variée en termes réels, même si les termes dorigine restent identiques » « Lenveloppe, pour ainsi dire, dune figure, est donc aussi importante que les intervalles qui la constituent » limportance de la répétition : « Dans la différence, il doit y avoir suffisamment déléments de répétition, pour que mémoire et perception puissent agir en conséquence et reconnaître lobjet initial au travers de ses différentes représentations » p. 90 : manque de lois harmoniques à partir dune certaine densité perception des hauteurs en tant que globalité statistique

22 pp. 90/91 : limportance des phénomènes adjacents : « artifices décriture qui se greffent sur des phénomènes principaux et en enrichissent le pouvoir expressif » [détails : « The very detail that, more than any other factor, accounts for the completeness, the meaningfulness, and the dignity of a musical work » (Luciano Berio, Remembering the Future, Harvard University Press, 2006, p. 87] « Indispensables à lenrichissement dun phénomène central, mais incapables de vivre par eux-mêmes » constitution dune aura : flexibilité et transgression « Moyen efficace de lutter contre linflexibilité et lexiguïté dun système ; elle introduit la transgression… »

23 pp. 91/93 : rapports conflictuels entre système et figure « dans un univers qui suppose une directionnalité, une forme » dans la contradiction entre série et thème, « la trajectoire elle-même devient plus importante que chacun de ces moments » réseaux possibles entre le formel et linformel : « De lidée qui gouverne le système au système qui gouverne lidée, deux positions extrêmes, on peut imaginer beaucoup de transitions à condition quon utilise le rapport système-idée pour ce quil peut réellement apporter :dans un cas, le morphe, le formel, dans lautre cas, lamorphe, linformel » symbiose entre écriture obligée et écriture libre Klee comme modèle nuages : « Trajectoire informelle comparée aux événements ponctuels que nous observons simultanément » [même observation au PANaroma]

24 p. 93 : critique de limprovisation : bien quelle puisse constituer une « marge de manœuvre relativement grande à lornementation » (aux phénomènes adjacents), elle ne provoque pas de véritables proliférations et sont liées généralement à une sorte de trajectoire, comme phénomène transitoire entre forme fixée (le morphe, le formel) et forme indéterminée (lamorphe, linformel) stylistique évacuée « La réflexion et même la pratique sont trop sommaires pour être productives » généralisation problématique vis-à-vis des riches processus compositionnels à travers limprovisation et surtout de composition collective, où justement système et idée sont mis en place par un groupe dindividus apologie de lécriture musicale : « À vrai dire, au cœur de toute évolution de la pensée musicale, se trouve lécriture, on ne peut y échapper sous peine de précarité et dobsolescence » [quoique magnifique du point de vue de lévolution musicale – et par conséquent des pratiques musicales qui sy sont insérées – cette pensée ne considère pas deux formes délaboration musicale absolument riches, où lécriture en sens stricte est mise en échec : le domaine électroacoustique limprovisation et la composition collectives voir Pousseur]

25 deux types décriture: système strict de déduction et de responsabilité grande marge de liberté par des critères très généraux de cohérence lécriture absolue lécriture relative p. 94 : aspect religieux chez Schönberg et Webern à travers une écriture qui se voulait absolument rigide : « Cest voir linvention sous langle de la Genèse et assimiler un peu vite la composition au pouvoir divin, sans tenir compte de laccident » fatalisme qui ne rendait pas compte du hasard, inévitable : « Linvention fait dailleurs appel à tous les court-circuits [sic] de lintuition pour trouver la solution qui pourvoit à ses besoins momentanés »

26 [inclusion paradoxale du hasard, ce qui est toutefois beaucoup plus frappant dans le sérialisme intégral, étant donné la totale prédétermination de la composition selon des schémas mécaniques qui font du hasard un élément de plus en plus présent] « Je choisis, donc je suis ; je nai inventé le système que pour me fournir un certain type de matériau, à moi déliminer ou de gauchir ensuite, en fonction de ce que je juge bon, beau, nécessaire » p. 95 : lavènement des œuvres aléatoires plusieurs images avec le même degré de validité lœuvre en tant que modèle virtuel cest pas le hasard, mais le refus de labolition du hasard [mais dans lœuvre aléatoire, le compositeur nest-il là que pour simuler une pseudo démocratie où lon est à vrai dire soit devant une activité collective seulement en potentiel, soit devant une réduction frappante de sa responsabilité à travers la relativisation de son écriture?] distance du « centralisme bureaucratique » et de la « hiérarchie théocratique »

27 p. 96 : difficulté de lécriture : « Dialoguer correctement et librement le niveau des micro-structures et celui des macro-structures » pp. 96/98 : deux sortes de systèmes décriture : systèmes de conditionnement préparation, au matériau brut systèmes dapplication réalisation, au matériau façonné potentiel de prolifération et de manipulation [les deux caractéristiques principales de lœuvre de Boulez] systèmes de conditionnement réseaux de potentiels constitution des réseaux dintervalles réflexions sur les données premières du langage

28 systèmes dapplication contraste avec lamorphe, avec lindifférencié pour lutilisation des structures directionnelles façonner le matériau brut soit au niveau de lélément isolé, soit au niveau de lensemble des éléments façonner les figures, les entités thématiques pp. 98/99 : façonnement des figures (matériau brut au niveau de lélément isolé) notion de description : pouvoir de décision et libre arbitre sans limites sur la description certaine fonction « didactique », comme une « analyse » du matériau projection horizontale des blocs verticaux « la liberté de manœuvre ne met pas en danger la cohérence » la rythmique au service de lanalyse : « La durée analyse lobjet et met en valeur les relations internes quon est en mesure dy trouver » [pensons aux arpèges e à la spatialisation dans Répons]

29 pp. 99/100 : façonnement des figures (matériau brut au niveau de lélément isolé) notion daura : deux façons fondamentales de le faire : lune, amorphe, par des complémentarités chromatiques (principe de lacciaccatura) « lautre, morphe, en intercalant dans le groupe tout ou partie de ses intervalles déduits par transposition, interpolation ou permutation » ou en comblant lespace entre les notes de lintervalle ou en plaçant plus librement les notes complémentaires à volonté dans le registre du groupe toujours de profils et de longueurs variables éléments transitoires « Leur potentiel en tant que phénomènes adjacents est… riche déventualités et correspond à leur véritable nature »

30 p. 100 : le système peut se fonder au niveau de lélément : sur la similitude la figure dominant lintervalle sur le génératif lintervalle engendrant et informant la figure dialectique entre profil et intervalle : sauvegarde du profil soumission de lintervalle à la directionnalité lintervalle comme matrice susceptible dengendrer une famille dintervalles distorsions du profil méconnaissance de la figure originale

31 pp. 100/101 : façonnement au niveau de lensemble des éléments (matériau brut au niveau de lensemble des éléments) notion denveloppe : des enveloppes caractéristique globale : « Lenveloppe est ce qui individualise un développement et permet de lui donner un profil particulier dans le déroulement de lœuvre » [une espèce de macro-profil] orientation de lauditeur : « Critères de jugement très sommaires, mais très efficaces »

32 façonnement au niveau de lensemble des éléments (matériau brut au niveau de lensemble des éléments) notion de signal : des signaux moyen de repérer les articulations: points darticulation, de nature ponctuelle, où la forme change de trajectoire ; changement de sens, de parcours corps étrangers différenciés, par leurs singularité, de la texture prédominante articulations

33 résumé de ces notions : SYSTÈMES dÉCRITURE systèmes de conditionnement systèmes dapplication réalisation; matériau façonné préparation; matériau brut réseaux dintervalles prolifération manipulation structures directionnelles façonner le matériau brut au niveau de lélément isolé façonner le matériau brut au niveau de lensemble des éléments traitement des figures conditionnement de la forme description aura enveloppes signaux

34 pp. 101/102 : en utilisant le système de cette façon malléabilité demploi différents niveaux de perception rôle primordial de la mémoire « Identification de la trajectoire de lœuvre et des vecteurs qui la déterminent »

35 deux types de perception : perception globale, sommaire même, intuitive passive perception plus aiguë, analytique, responsable active vers lenveloppe vers les figures et leurs spécificités plus profondément déterminantes [un peu différent de la conception de Roland Barthes utilisée par Berio dans Un Re in Ascolto ; selon Barthes, il y en a trois écoutes : 1. au niveau du phénomène physiologique 2. au niveau du déchiffrement 3. au niveau de la signifiance]

36 p. 103 : hiérarchie exposée : matériau brut matériau façonné forme signifiante « Le système renvoie à lidée qui transforme le système qui récrée lidée » spirale du développement évolution perpétuelle, univers en expansion dialectique entre la loi et laccident dialectique entre système et lidée : « Ouvre… aussi bien le morphe que lamorphe, les moments orientés comme les moments suspendus » « Étendant ainsi à la définition de lœuvre… [le] temps strié et [le] temps lisse, qui correspondent tout à fait à la directionnalité ou à labsence dorientation des segments dune œuvre »

37 p. 104 : autocritique par rapport au dogmatisme sériel : « Un dogmatisme rigide est quelquefois un mal nécessaire, surtout dans le temps de perdition » « Rien naurait pu aboutir si lapproche navait été radicale » [il est extrêmement symptomatique du changement radical de la pensée boulézienne que Boulez ait insisté beaucoup plus en détail sur les systèmes dapplication, lesquels se réfèrent à la perception en soi-même, que sur les systèmes de conditionnement, desquels ferait partie, par exemple, le système sériel] « Les utopies, souvent, nous guident vers la réalité : lœuvre-spirale, lœuvre- labyrinthe, telles sont les images qui reflètent la complexité et linfinitude des relations du système et de lidée : le hasard sabolit par lœuvre dans le temps même où elle le ressuscite pour pouvoir exister » « Mais le dogmatisme a des limites dont linvention est la première à sapercevoir… » « Dès lors, il faut non pas retrouver des moyens qui ont déjà fait leur preuve – ni vérification ni récupération – mais trouver les outils qui intégreront la liberté dans un univers autrement pensé, autrement organisé »


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