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Les flux migratoires interrégionaux en France depuis 50 ans : un révélateur des choix résidentiels
Colloque « Les choix résidentiels » DIx-huitièmes Entretiens du Centre Jacques Cartier Décembre 2005
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Plan de la communication
1ère partie : La configuration des flux interrégionaux au début des années 2000 Résultats de l’enquête annuelle de recensement de 2004 2ème partie : L’évolution de la mobilité et des flux interrégionaux depuis 50 ans
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La source : les recensements
De 1962 à 1999 : question sur le lieu de résidence au 1er janvier de l’année du précédent recensement Depuis 2004 (nouveau recensement) : question sur le lieu de résidence 5 ans plus tôt. Principale limite de cette question pour l’analyse de la mobilité résidentielle : comptabilise des migrants et non des migrations nécessité d’utiliser modèle pour estimer le niveau de mobilité de la population
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1ère partie : La configuration des flux régionaux au début des années 2000
Plan de la partie 1. Une attraction du sud et de l’ouest qui se confirme 2. Quelles caractéristiques socio-économiques peuvent expliquer les différences d’attractivité des régions ? 3. Des régions inégalement attractives pour les différentes classes d’âge 4. Les échanges entre régions : le rôle essentiel de la région parisienne
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I.1. Une attraction du sud et de l’ouest qui se confirme
Préliminaire méthodologique Le taux annuel de migration nette est calculé en rapportant le solde migratoire (entrants internes – sortants internes) annuel à la population moyenne de la région. Ce solde migratoire interne doit bien être différencié du solde apparent, calculé par différence entre l’accroissement total et le solde naturel.
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I.1. Une attraction du sud et de l’ouest qui se confirme
Les soldes migratoires entre 1999 et 2004
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I.1. Une attraction du sud et de l’ouest qui se confirme
Entre 1999 et 2004 : 3,8 millions de personnes (âgées de plus de 4 ans), ont changé de région taux annuel légèrement inférieur à 2% 11 régions du sud et de l’ouest, excédentaires 11 régions du nord et du nord-est, déficitaires. Ile-de-France : taux annuel de migration nette le plus fortement négatif. Languedoc-Roussillon : reste la région la plus attractive
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I.1. Une attraction du sud et de l’ouest qui se confirme
Taux de migration nette de fortement corrélés à ceux de : régions attractives ont eu tendance à le rester, de même que celles qui l’étaient peu Malgré cette impression de continuité, des changements se sont produits
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I.1. Une attraction du sud et de l’ouest qui se confirme
_ + baisse hausse Ile-de-France Champagne-Ardenne Picardie Haute-Normandie Basse-Normandie Nord-Pas-de-Calais Lorraine Franche Comté Centre Bourgogne Alsace Pays de la Loire Bretagne Poitou-Charentes Aquitaine Midi-Pyrénées Limousin Rhône-Alpes Auvergne Languedoc-Roussillon PACA Corse Evolution de la migration nette entre et
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I.1. Une attraction du sud et de l’ouest qui se confirme
Trois types d’évolution : 8 régions du quart nord-est : déficit accru entre les deux périodes. Augmentation des départs plus rapide que celle des arrivées. 11 régions du sud et ouest : excédent accru entre les deux périodes. Augmentation des arrivées plus rapide que celle des départs 3 régions sont passées d’un solde positif à un solde négatif (Centre, Bourgogne, Alsace). Forte augmentation des départs.
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I.1. Une attraction du sud et de l’ouest qui se confirme
Donc : accentuation de la coupure entre une France du sud et de l’ouest de la France, attractive, et une France du nord-est, peu attractive. La plupart des régions qui étaient attractives le sont encore plus (sauf 3). Les régions qui étaient peu attractives le sont encore moins.
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I.1. Une attraction du sud et de l’ouest qui se confirme
Entre 1999 et 2004 : 16% des flux interrégionaux ont eu une efficacité en terme de redistribution de la population (15% entre 1990 et 1999). Migrations entre régions ont pour principal effet de redistribuer les populations du quart nord-est et de l’Ile-de-France vers les régions du sud et de l’ouest.
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I.2. Caractéristiques socio-économiques et attractivité des régions
Question : existe-t-il des relations entre le niveau d’attractivité des régions et certaines de leurs caractéristiques socio-économiques ? Analyse, à l’aide de régressions, du lien entre le rang des régions pour le taux annuel de migration nette et pour diverses caractéristiques socio-économique : évolution de l’emploi, salaire des cadres, taux de chômage, évolution du chômage, urbanisation, PIB/hab, stucture de l’emploi
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I.2. Caractéristiques socio-économiques et attractivité des régions
L’évolution de l’emploi Faible corrélation positive entre le solde migratoire et l’évolution de l’emploi (R=0,51). Plus l’emploi connaît une évolution favorable, et plus la région a tendance a être attractive. La configuration géographique de cette variable économique a d’importantes similitudes avec celle du taux annuel de migration nette.
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I.2. Caractéristiques socio-économiques et attractivité des régions
L’évolution de l’emploi
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I.2. Caractéristiques socio-économiques et attractivité des régions
Le salaire des cadres et chefs d’entreprise Nette corrélation négative entre le solde migratoire et le salaire des cadres (R= - 0,77). Plus les salaires sont élevés, et moins la région a tendance a être attractive. En effet : salaires élevés en IdF, Picardie, Haute-Normandie (peu attractives) alors qu’ils sont faibles dans les régions du sud (attractives).
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I.2. Caractéristiques socio-économiques et attractivité des régions
Le salaire des cadres
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I.2. Caractéristiques socio-économiques et attractivité des régions
Le taux de chômage Absence de corrélation entre le solde migratoire et le taux de chômage (R= 0,10). Certaines régions à fort chômage sont peu attractives (Nord-Pas-de-Calais, Picardie…) alors que d’autres le sont (Languedoc-Roussillon, Paca). Réciproquement, les régions les moins touchées par le chômage (Alsace, Limousin…) ne sont pas les plus attractives.
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I.2. Caractéristiques socio-économiques et attractivité des régions
Le chômage
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I.2. Caractéristiques socio-économiques et attractivité des régions
Le PIB/hab Absence de corrélation entre la solde migratoire et la capacité productive de la région, exprimée par le PIB/hab (R = -0,36) Les régions les plus attractives ont pour certaines des PIB/hab élevés (Paca) et pour d’autre, faibles (Languedoc-Roussillon). Les régions peu attractives ont pour certaines de faibles PIB/hab (Nord-Pas-de-Calais), et pour d’autres, élevés (Ile-de-France).
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I.2. Caractéristiques socio-économiques et attractivité des régions
Le PIB/hab
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I.2. Caractéristiques socio-économiques et attractivité des régions
Donc : difficile d’expliquer simplement le caractère attractif (ou non) des régions par leurs caractéristiques socio-économiques. Résultats souvent contraires aux hypothèses. Exemple du lien chômage-migrations : chômage peut être simultanément cause ( dans régions en crise) et conséquence (dans régions en croissance) des migrations. Seule l’évolution de l’emploi semble significativement liée au solde migratoire. Recherches à poursuivre (analyses multiniveaux ?)
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I.3. Des régions inégalement attractives pour les différentes classes d’âge
Solde global négatif Solde négatif à tous les âges et surtout entre ans Champagne-Ardenne Nord-Pas-de-Calais Picardie Haute-Normandie Lorraine Franche-Comté Solde négatif à tous les âges sauf entre ans Ile-de-France Alsace Solde négatif à tous les âges sauf après 39 ans Bourgogne Centre Basse-Normandie (positif dès 30 ans) Solde global positif Solde positif à tous les âges et surtout entre ans PACA Midi-Pyrénées Languedoc-Roussillon Solde positif à tous les âges sauf entre ans Limousin Pays-de-la-Loire Auvergne Poitou-Charentes Bretagne Corse Aquitaine Solde positif à tous les âges sauf après 59 ans Rhône-Alpes 6 types de régions
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I.3. Des régions inégalement attractives pour les différentes classes d’âge
6 types de régions
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I.3. Des régions inégalement attractives pour les différentes classes d’âge
Ile-de-France et Alsace : déficit global mais solde positif entre 20 et 29 ans
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I.3. Des régions inégalement attractives pour les différentes classes d’âge
Six régions du quart nord-est : déficit à tous les âges, surtout entre 20 et 29 ans
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I.3. Des régions inégalement attractives pour les différentes classes d’âge
Bourgogne, Centre, Basse-Normandie : déficit global mais excédent pour les 40 ans et plus
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I.3. Des régions inégalement attractives pour les différentes classes d’âge
Régions de l’ouest et du sud-ouest : excédent global mais solde négatif pour les ans
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I.3. Des régions inégalement attractives pour les différentes classes d’âge
Paca, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées : solde positif à tous les âges
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I.3. Des régions inégalement attractives pour les différentes classes d’âge
Rhône-Alpes : globalement excédentaire mais solde légèrement négatif pour les 60 ans et plus
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I.3. Des régions inégalement attractives pour les différentes classes d’âge
Configuration géographique des soldes migratoires des ans particulière très différente de celle des autres classes d’âge. Jeunes adultes se dirigent préférentiellement vers la région parisienne et, dans une moindre mesure, vers l’Alsace et les régions du sud (Rhône-Alpes et Paca surtout). attirés par les régions urbaines, bien équipées en infrastructures universitaires et disposant d’un marché du travail vaste et varié
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I.3. Des régions inégalement attractives pour les différentes classes d’âge
Soldes migratoires des ans entre 1999 et 2004
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I.4. Les échanges entre régions
Quatre migrants sur dix viennent ou partent de l’Ile-de-France Parmi les 3,8 millions de migrants : 15% sont arrivés en Ile-de-France et 24% en sont sortis Ile-de-France est excédentaire dans ses échanges avec seulement 5 régions du nord-est. Avec les 16 autres régions, elle est déficitaire. Flux très intenses de l’IdF vers les régions voisines (Centre et Picardie périurbanisation) mais aussi vers régions du sud et de l’ouest
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I.4. Les échanges entre régions
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I.4. Les échanges entre régions
Entre régions de province : nombreux échanges de proximité 45% des flux entre régions de province s’effectuent entre régions limitrophes
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2ème partie : L’évolution de la mobilité et des flux interrégionaux depuis 50 ans
Plan de la partie 1. Une mobilité qui augmente depuis 10 ans 2. Les soldes migratoires : la rupture des années 70 3. Entrants et sortants : des « trajectoires » variées d’une région à l’autre 4. Le poids démographique des régions depuis 50 ans : résultat en partie des migrations internes
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II.1. Une mobilité qui augmente depuis 10 ans
Méthode Utilisation du modèle migrants-migrations (D. Courgeau) pour estimer des taux annuels de mobilité (changements de logement, de commune, de département, de région) Paramètres réestimés à l’Insee en 2001.
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II.1. Une mobilité qui augmente depuis 10 ans
Trois périodes : Jusqu’au début des années 70 : hausse de la mobilité résidentielle Puis : baisse jusqu’au début des années 90 Depuis : à nouveau augmentation de la mobilité résidentielle
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II.1. Une mobilité qui augmente depuis 10 ans
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II.1. Une mobilité qui augmente depuis 10 ans
Taux annuels de mobilité (pour 1 000) Période Migrations par changement de intercensitaire logement commune département région - 48,7 20,0 13,3 53,4 25,1 15,1 97,4 60,5 29,0 17,9 94,4 58,5 26,5 16,5 85,6 55,6 25,8 16,2 121,2 67,4 28,5 16,7 * 116,9 64,9 27,5 * 119,8 72,7 31,3 19,0 * Population âgée de plus de 4 ans
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II.1. Une mobilité qui augmente depuis 10 ans
Une forte mobilité chez les jeunes adultes
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II.1. Une mobilité qui augmente depuis 10 ans
Des évolutions différenciées selon l’âge
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II.2. Les soldes migratoires : la rupture des années 70
Au cours des années 50 : Ile-de-France est la région la plus attractive
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II.2. Les soldes migratoires : la rupture des années 70
Au cours des années 60 : Ile-de-France devient moins attractive et le nombre de régions excédentaires augmente
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II.2. Les soldes migratoires : la rupture des années 70
Au début des années 70 : configuration des soldes migratoires change profondément. Solde Ile-de-France devient négatif
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II.2. Les soldes migratoires : la rupture des années 70
Cette configuration perdure jusqu’à aujourd’hui avec toutefois des évolutions sensibles
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II.2. Les soldes migratoires : la rupture des années 70
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II.3. Entrants et sortants des régions : des « trajectoires » variées
A- Le cas de l’Ile-de-France
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II.3. Entrants et sortants des régions : des « trajectoires » variées
B- Le cas du Nord-Pas-de-Calais
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II.3. Entrants et sortants des régions : des « trajectoires » variées
C- Le cas de la Bretagne
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II.3. Entrants et sortants des régions : des « trajectoires » variées
D- Le cas du Languedoc-Roussillon
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II.3. Entrants et sortants des régions : des « trajectoires » variées
E- Le cas du Centre
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II.3. Entrants et sortants des régions : des « trajectoires » variées
F- Le cas de Rhône-Alpes
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II.4. L’évolution du poids démographique des régions : conséquence partielle des migrations internes
Dans plus de 8 cas sur 10 : migrations entre régions n’ont aucun effet quantitatif direct. Elles se résument à de simples mouvements de substitution Mais elles ont des effets qualitatifs, du fait de la structure par âge des arrivants et des sortants, qui induisent des effets quantitatifs indirects
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II.4. L’évolution du poids démographique des régions : conséquence partielle des migrations internes
Ex de l’Ile-de-France : Région globalement déficitaire mais attractive pour les jeunes adultes. solde naturel très favorable (+0,88% par an entre 1999 et 2004 : le plus élevé des 22 régions). Les migrations sont ainsi la cause indirecte du fort accroissement démographique de l’Ile-de-France
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II.4. L’évolution du poids démographique des régions : conséquence partielle des migrations internes
Entre 1990 et 1999 : Dans trois régions : effet positif des migrations sur l’accroissement naturel Dans dix-neuf régions : effet négatif des migrations sur l’accroissement naturel
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II.4. L’évolution du poids démographique des régions : conséquence partielle des migrations internes
Depuis le début des années 60 : Neuf régions ont vu leur poids augmenter : régions du sud-est, régions du sud-ouest (plus récemment), Ile-de-France Dix régions ont vu leur poids baisser : Nord-Pas-de-Calais et Lorraine, régions du bassin parisien, certaines régions de l’ouest
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Poids démographique (%) des régions depuis 1962
1968 1975 1982 1990 1999 2004 écart Ile-de-France (11) 18,2 18,6 18,8 18,5 18,7 0,5 hausse Champagne-Ardenne (21) 2,6 2,5 2,4 2,3 2,2 -0,4 baisse Picardie (22) 3,2 3,1 -0,1 stabilité Haute-Normandie (23) 3,0 0,0 Centre (24) 4,0 4,1 4,2 0,1 Basse-Normandie (25) -0,2 Bourgogne (26) 2,9 2,8 2,7 Nord-Pas-de-Calais (31) 7,9 7,7 7,4 7,2 7,0 6,8 6,7 -1,2 baisse + Lorraine (41) 4,7 4,6 4,4 4,3 3,9 -0,9 Alsace (42) Franche-Comté (43) 2,0 1,9 Pays de la Loire (52) 5,3 5,2 5,4 5,5 5,6 0,3 Bretagne (53) 5,0 4,9 Poitou-Charentes (54) -0,3 Aquitaine (72) 4,8 5,1 Midi-Pyrénées (73) 4,5 Limousin (74) 1,6 1,5 1,4 1,3 1,2 Rhône-Alpes (82) 8,7 8,9 9,1 9,2 9,5 9,6 9,8 1,1 hausse + Auvergne (83) -0,5 Languedoc-Roussillon (91) 3,3 3,4 3,5 3,7 0,7 Provence-Alpes-Côte d'Azur (93) 6,1 6,6 7,3 7,5 7,8 1,7 Corse (94) 0,4
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