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Le récit en 3D – Brigitte Dugas
Présenté par Caroline Benoit
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Plan de la présentation
Brève présentation de l’auteure; Le récit; Les limites du récit; Le récit en 3D; Les avantages du récit en 3D; La séquence narrative; L’adaptation de la forme linguistique de la séquence narrative;
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Plan de la présentation suite…
Le langage verbal du récit; Le langage non verbal du récit; Les pictogrammes; La manipulation des pictogrammes; Les concepts abstraits; La 3e dimension; Les autres thèmes abordés dans le livre.
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Brigitte Dugas Maîtrise en orthophonie;
Travaille auprès de jeunes de 3 à 18 ans; S’intéresse particulièrement aux impacts des troubles de langage sur les apprentissages scolaires; Offre des ateliers de formation aux commissions scolaires et des écoles primaires (Québec). « Le récit en 3D » et « La grammaire de la phrase en 3D »
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Le récit Qu’est-ce qu’un récit?
Le récit est une histoire réelle ou inventée racontée par écrit ou oralement » Il alimente nos rêves et éveille nos émotions. Il est composé de concept du temps, de lieu, d’espace et de séquence. Il sollicite des processus d’inférence, d’anticipation et d’hypothèse.
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Le récit La forme orale La forme écrite Développe l’écoute
Premier contact avec le langage écrit Enrichie le vocabulaire Remarque les lettres Exprime différentes tournures de phrase Remarques les mots Stimule la compréhension Remarques les phrases Échange enseignant/élève **Illustrations : - Soutiennent l’écoute et la compréhension Favorisent l’émergence des inférences visuelles (précèdent les inférences en compréhension de texte)
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Les limites du récit Un trouble d’acquisition du langage = affecte la compréhension du langage oral. Une capacité de compréhension = l’écoute d’un récit devient moins développée une session de torture Une déficience intellectuelle = empêche accès aux concepts abstraits liés au récit Dispose de peu de matériel visuel et d’aucun matériel de manipulation pour favoriser l’apprentissage de la séquence narrative (forme du récit)
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Le récit en 3D Le but : « …rendre le récit plus accessible à tous ces jeunes en sachant que les modalités d’apprentissage musicale, visuospatiale et kinesthésique sont celle qui favorisent le plus des apprentissage solides et durables. » Définition : « …matériel manipulable, principalement constitué de pictogrammes et d’objets, visant l’apprentissage de la structure narrative. »
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Les avantages du récit en 3D
Sollicite les processus d’apprentissage de type visuel et kinesthésique; Un moyen d’intervention; Favorise la compréhension de récits oraux ,écrits et produits; Contribue à la rétention à long terme des apprentissages; Fait appel à la manipulation de la séquence narrative (grammaire du récit) Encourage le traitement de l’information.
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La séquence narrative (7 composantes)
Le temps (il était une fois, un bon matin…); Le personnage (humain, animal); Le lieu (illustrations); L’intention (cœur du récit); Le problème (catastrophe); La solution (idée); La fin (en lien avec l’intention de départ).
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L’adaptation de la forme linguistique de la séquence narrative
La situation initiale: Un jour (temps), il y avait quelqu’un (personnage), quelque part (lieu), qui voulais quelque chose dans son cœur (l’intention) ou qui s’adonnait à quelque chose. L’élément déclencheur: Mais…Ah non ! (problème) Le nœud: idée? Dénouement: Finalement, a-t-il eu ce qu’il voulait dans son cœur, ou non? Peut-il continuer ses activités? Situation finale: Peut être absente et va dépendre du dénouement
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Le langage verbale du récit
Utilisation de mots clés pour favoriser la mémorisation et supporter la compréhension; Développe le reflexe d’inclure ces mots clés dans leurs productions écrites; Voici quelques exemples de mots clés: Un jour, quelqu’un, voulait, mais, alors, finalement, etc.
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Le langage non verbal du récit
L’utilisation de pictogrammes Les pictogrammes doivent: se voir et se manipuler; être simple et faire du sens; posséder un niveau d’abstraction (relation entre l’objet et le contexte) accessible dès le primaire; avoir un intérêt visuel pour les enfants de 12 à 13 ans; Illustrer les mots clés du récit (noir et blanc).
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Les pictogrammes
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La manipulation des pictogrammes
L’auteure suggère de fixer les pictogrammes sur des supports concrets tridimensionnels; Les supports tridimensionnels sont plus attrayants pour l’enfant et ce dernier aura tendance à vouloir les manipuler; L’enfant peut construire la séquence narrative à sa guise, et ce, par la manipulation.
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Les concepts abstraits
L’intention (voulait), le problème (mais), la solution (idée), la fin (retour à l’intention de départ) sont des concepts de la séquence narrative qui sont plus abstraits Solutions: Utiliser des objets concrets, des gestes et des expressions faciales d’où la troisième dimension. Avantages: facilite la compréhension et la rétention
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Geste/objet/expression
La 3e dimension Pictogramme Geste/objet/expression Voulai(en)t… Contentant en forme de cœur Mais… Voix découragée Se tenir la tête à deux mains Expression faciale exagérée Alors… Utiliser une ampoule Finalement… Retour au cœur Comparer les résultats ***Distribution des feuilles reproductibles (p.27)
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Autres thèmes abordés dans le livre
Le récit en 3 dimensions pour soutenir chacun des apprenants en lien avec ses forces et ses besoins; Le récit en 3 dimensions au préscolaire dans le but de préparer l’enfant à l’acquisition du langage écrit; Le récit en 3 dimensions au 1er cycle du primaire (supporter les productions orales et écrites); Le récit en 3 dimensions aux 2e et 3e cycles du primaire (plus grande complexité de la structure narrative)
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Questions?
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Merci!
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