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L’ évaluation en classe de FLE
Seminaire des professeurs de francais de Causeni Formateur: Ala Antonov, professeur de français L.T.”Alexei Mateevici”, Causeni Mars 2009
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L’évaluation est au centre de problématiques diverses en didactique qui n’en font pas moins qu’elle est inévitable dans tout apprentissage. Elle peut se traduire, se concevoir et être accueillie de façons diverses. Néanmoins, elle apparaît comme une démarche qui se veut rigoureuse et formatrice. Nous allons nous intéresser plus précisément aux fonctions et aux acteurs de cette démarche.
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Evaluateurs : enseignants,inspecteurs,parents,élèves, correcteurs...
Actions : évaluer, juger, apprécier, estimer, noter ... Formes : écrit, oral, en groupe, temps limité, en classe... Fonctions : sélection, formation, stimulation, sanction, adaptation Evalués : élèves, enseignants, méthodes, systèmes, classes...
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Que signifie exactement évaluer ?
Evaluer, c’est ; interprêter , vérifier ce qui a été appris, compris, retenu, vérifier les acquis dans le cadre d’une progression, juger un travail en fonction de consignes données, estimer le niveau de compétence d’un élève, situer l’élève par rapport à ses possibilités, déterminer le niveau d’une production, donner son avis sur les savoirs ou savoir-faire maîtrisés. La note ne fait qu’exprimer un jugement, et ne correspond pas vraiment à une évaluation en soi. C’est une mesure !
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Evaluer pour quoi ? Améliorer les décisions relatives à l’apprentissage de chacun des élèves. Informer l’élève et ses parents sur sa progression Décerner les certificats nécessaires. Améliorer l’enseignement en général.
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On évalue : pour mesurer les progrès accomplis Pour étudier et accroître l’efficacité du personnel enseignant Pour mieux comprendre les acteurs et leurs activités Pour rationaliser les décisions quotidiennes, etc. Evaluer, c'est prendre des informations pour pouvoir agir
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Evaluer avant d'engager un apprentissage
Pour savoir où chaque élève en est, en début d'année, afin de mieux ajuster son enseignement, l'enseignant pratique une évaluation initiale, appelée aussi évaluation diagnostique. Ce type d'évaluation diagnostique est à engager également avant tout nouvel apprentissage important. C'est l'étape souvent appelée d'émergence des représentations.
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Evaluer en cours d'apprentissage Pour l'enseignant, cette évaluation dite formative ou intermédiaire consiste à recueillir des informations tout au long de la phase d'apprentissage afin d'ajuster ses interventions au bénéfice des élèves qui éprouveraient des difficultés à comprendre. Par exemple, être attentif au feedback renvoyé par les auditeurs au cours d'un exposé oral et adapter son discours aux réactions observées, c'est déjà pratiquer une évaluation formative. Plus généralement, on parlera de différenciation des réponses pédagogiques aux difficultés repérées chez les élèves, dans les exercices d'entraînement, d'approfondissement... A ce moment de l'apprentissage, la notation (mesure de la performance) n'est pas nécessaire.
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Evaluer en fin d'apprentissage Au terme d'un apprentissage par contre, il convient de mesurer la somme des savoirs et savoir-faire acquis. On parlera alors d'évaluation sommative ou finale. Ce sont généralement des notes chiffrées ou des lettres, des appréciations sur la qualité des acquisitions. L'ensemble figure dans un livret scolaire. Toutefois, on prendra garde de ne jamais oublier qu'une évaluation sommative quelle qu'elle soit, est toujours subjective.
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Avec quoi évaluer ?
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Evaluer la production écrite
La production écrite est omniprésente en évaluation, voire surreprésentée, et c’est également le cas dans le système scolaire syrien. On attache beaucoup d’importance à l’acquisition d’une orthographe parfaite quand on est enseignant de FLE. Il faut rappeler que la langue française à la différence de bien d’autres langues romanes a un code orthographique écrit, qui reste figé par la pratique scolaire de la langue, et qui n’a pas beaucoup évolué contrairement à la langue orale. Même pour les locuteurs natifs, le code orthographique nécessite un long apprentissage. Il est important de ne pas attacher trop d’importance à ces questions d’orthographe quand on est enseignant de langue, en tout cas, de ne pas trop sanctionner ce type de fautes, car bien d’autres critères en production écrite doivent être pris en compte lors d’une évaluation, avant l’orthographe lexicale ou grammaticale. Il est primordial d’envisager les six niveaux en production écrite (issus du cadre commun de référence), et de se rendre compte de ce que l’on est en droit d’attendre des apprenants, afin de leur proposer des exercices de production adéquats.
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Production écrite Niveaux
C L’apprenant de niveau C2 peut écrire des textes élaborés, limpides et fluides, exempts de calques de la langue maternelle, dans un style approprié et efficace, avec une structure logique qui aide le destinataire à remarquer les points importants. C L’apprenant de niveau C1 peut écrire des textes bien structurés sur des sujets complexes, en soulignant les points pertinents les plus saillants et en confirmant un point de vue de manière élaborée, par l’intégration d’arguments secondaires, de justifications et d’exemples pertinents pour parvenir à une conclusion appropriée. B L’apprenant de niveau B2 peut écrire des textes clairs et détaillés sur une gamme étendue de sujets relatifs à son domaine d’intérêt en faisant la synthèse et l’évaluation d’informations et d’arguments empruntés à des sources diverses. B1 L’apprenant de niveau B1 peut écrire des textes articulés simplement sur une gamme de sujets variés dans son domaine en liant une série d’éléments discrets en une séquence linéaire. A L’apprenant de niveau A2 peut écrire une série d’expressions et de phrases simples reliées par des connecteurs simples tels que « et », « mais », et « parce que » A L’apprenant de niveau A1 peut écrire des expressions et phrases simples isolées.
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L’intérêt de se reporter ainsi à ce tableau est de comprendre qu’en tant qu’évaluateur, on ne se réfère pas à une norme absolue qui serait l’écrit idéal sans faute, mais à une norme qui prend en compte les stages de l’apprentissage. Il est donc important de construire vos grilles d’évaluation de production écrite en fonction de ce que vous êtes en droit d’attendre d’un apprenant ayant 60 heures de français (niveau A1) ou 160 heures (niveau A2)…
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PRODUCTION ECRITE Planifier sa production au plan pragmatique et au plan du contenu. · Définir la finalité de l’écrit (ou respecter la consigne donnée). · Choisir une pratique discursive (ou respecter la consigne). · Activer des connaissances relatives à la situation de communication. · Activer des connaissances relatives au domaine de référence dont on doit parler. · Sélectionner les informations pertinentes (en adéquation avec le sujet) · Se faire une idée du lecteur de l’écrit pour sélectionner les informations les plus pertinentes. · Faire un choix énonciatif. · Choisir une progression thématique. · Choisir le niveau de langue approprié. Organiser sa production. · Mettre en œuvre le modèle d’organisation suggéré par une consigne ou le modèle d’organisation le plus adéquat à la situation de communication. · Faire progresser les informations en évitant les répétitions, les contradictions. · Assurer la cohésion du texte par un emploi pertinent des temps et par l’établissement de liens entre les informations. · Insérer harmonieusement les énoncés narratifs, descriptifs, les énoncés au style direct et indirect. · Assurer la présentation (mise en page) selon le type d’écrit à produire. Utiliser la langue d’une façon appropriée. · Produire des phrases correctes au plan syntaxique. · Utiliser le lexique adéquat à la thématique, à la finalité de l’écrit. · Utiliser de manière adéquate les signes de ponctuation pour faciliter la lecture de l’écrit.
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