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Sur le thème « s’engager »
Arts états et pouvoirs Arts sociétés et cultures Ernest Pignon Ernest Soweto Warwick 2002
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Sérigraphies sur papier tirées à 300 exemplaires, collées sur les murs de Soweto, Warwick, le quartier Dauban, le grand port de l’Océan Indien. Ernest Pignon-Ernest extirpe les images de la révolte de Soweto le 16 juin une manifestation d'écoliers et de lycéens noirs réprimée dans le sang par la police de l'apartheid. Une photo fera le tour du monde, celle de la mort de Hector Petersen, 12 ans, que l'on voit sans vie dans les bras d'un homme. Cette scène si forte et si douloureuse pour l'Afrique du Sud, Ernest Pignon-Ernest va la reprendre en la transformant, tout en l'incluant en médaillon. Le geste est le même. La différence : le mourant a été fauché par le sida et il est dans les bras d'une femme droite et digne. Ernest Pignon-Ernest a collé ces sérigraphies sur les murs de Soweto et de Warwick.
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Brève bio de l’artiste « Pour ce qui me concerne, si je suis intervenu dans la rue, je dirais pour être précis, dans l’espace réel (car je suis intervenu aussi dans la nature, dans la forêt) c’est sûrement à cause de Picasso. C’est son œuvre qui m’a donné le désir de peindre et presque simultanément le sentiment qu’on ne pouvait plus peindre après lui. Tout me semblait dérisoire au regard de ce qu’il avait touché… Mais j’avais le désir d’empoigner de grands thèmes qui traitent de la vie des hommes aujourd’hui tout en mesurant que je ne ferai jamais Guernica… » Né en 1942 à Nice, l’artiste met en scène dans les rues des villes en général des personnages tirés de faits historiques, légendes, récits, portraits d’écrivains ou même des personnages anonymes comme avec Les Cabines Téléphoniques. Travaillant la ville comme un matériau plastique et symbolique, Ernest Pignon-Ernest crée des œuvres éphémères par nature dont les traces nous sont offertes, dans les musées et dans les galeries, également dans les livres et les films : dessins préparatoires faits à l'atelier, photographies des rues métamorphosées par ses interventions. Dés 1966, bien avant que la tendance se développe, il organise un parcours de pochoirs sur les murs préférant l’extérieur, la clandestinité de l’anonymat à l’enfermement des musées.
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Contexte Ernest Pignon Ernest reprend la photo qui a fait le tour du monde, d’Hector Petersen, 12 ans mort le 16 juin1976, pendant la manifestation d’écoliers et lycéens, durement réprimée par la police blanche de l’Apartheid. Le régime voulait imposer l’apprentissage de la langue de l’afrikaans symbole de l’oppression raciste, d’où la révolte de la jeunesse, qui a lutté pour l’élimination de ce régime raciste. Les nations unies ont déclaré ces évènements de crime contre l’humanité. L’artiste reprend cette photo qui symbolise la lutte contre l’apartheid avec la même position et composition mais avec deux autres personnages, pour symboliser une autre lutte celle du sida. Un autre fléau qui touche l’Afrique. Il met au centre de la lutte contre le sida cette femme, et donc toutes les femmes qui ont pour lui ont un rôle prépondérant, dû à un machisme important. L’artiste pour aboutir à cette œuvre a rencontré d’autres cultures et civilisations, et s’est imprégné fortement des lieux.
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