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Publié parChristian Alain Gervais Modifié depuis plus de 8 années
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CANCER DE LA LANGUE
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I) GENERALITES : Il est habituel de distinguer les cancers de la langue mobile, de diagnostic précoce et de meilleur pronostic ; des cancers de la base de langue, de révélation tardive et de plus mauvais pronostic.
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II)RAPPEL ANATOMIQUE
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III) ANATOMIE PATHOLOGIQUE 1)Microscopie Carcinomes epidérmoides dans 95% des cas Autres : adénocarcinomes, LMNH( au dépend de l’amygdale linguale), sarcome. 2)Macroscopie Forme ulcérobourgeonnante ou ulcéroinfiltrante dans 2/3 des cas Forme bourgeonnante, ulcéreuses ou infiltrante pures sont rares
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IV) ETIOPATHOGENIE 1)Epidémiologie - fréquence: Les cancers de la langue mobile représentent: » 30% des cancers de la cavité buccale » 10% des cancers des VADS les cancers de la base de langue représentent 20% des cancers de l’ oropharynx - Age: l’age moyen est de 55 ans pour les deux sexes. - Sexe: prédominance masculine dans 85% des cas.
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2) Facteurs de risque Les deux facteurs les mieux connus TABAC et ALCOOL Autres Mauvais état dentaire Lésions précancéreuses leucoplasie, lichen plan, érythroplasie.
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V) CLINIQUE TDD CANCER DE LA LANGUE MOBILE
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a) Circonstances de découverte Le motif de la première consultation peut être : - La constatation d’un nodule, d’une fissure ou d’une ulcération traînante, - La découverte fortuite à l’occasion d’une consultation ou de soins dentaires, - Glossodynie, - Gêne à la déglutition ou à l’élocution, - Sialorrhée parfois sanglante, - Otalgie réflexe, - Névralgie, fourmillement, - Rarement adénopathies cervicales. a) Circonstances de découverte Le motif de la première consultation peut être : - La constatation d’un nodule, d’une fissure ou d’une ulcération traînante, - La découverte fortuite à l’occasion d’une consultation ou de soins dentaires, - Glossodynie, - Gêne à la déglutition ou à l’élocution, - Sialorrhée parfois sanglante, - Otalgie réflexe, - Névralgie, fourmillement, - Rarement adénopathies cervicales.
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b)Examen clinique Sous un bon éclairage et à l’aide de deux abaisses langue, l’un refoule la joue et l’autre la langue. - Inspection : de la cavité buccale et de l’oropharynx. La forme la plus courante est la forme ulcérobourgeonnante ou ulcéroinfiltrante. - Palpation : à travers d’un doigtier est l’examen capitale. Elle permet d’apprécier l’importance de l’infiltration. Le siège habituel est marginal, le plus souvent au niveau du 1/3 moyen - Examen de la base de langue au miroir ou au nasofibroscope - Palpation des aires ganglionnaires cervicales b)Examen clinique Sous un bon éclairage et à l’aide de deux abaisses langue, l’un refoule la joue et l’autre la langue. - Inspection : de la cavité buccale et de l’oropharynx. La forme la plus courante est la forme ulcérobourgeonnante ou ulcéroinfiltrante. - Palpation : à travers d’un doigtier est l’examen capitale. Elle permet d’apprécier l’importance de l’infiltration. Le siège habituel est marginal, le plus souvent au niveau du 1/3 moyen - Examen de la base de langue au miroir ou au nasofibroscope - Palpation des aires ganglionnaires cervicales
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c) Examens para cliniques 1- Biopsie tumorale qui posera le diagnostic.
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2- Cytoponction d’une éventuelle adénopathie 3-Pan endoscopie systématique permet un bilan local plus précis Recherche une seconde localisation 4-Imagerie médicale - Télethorax - Panoramique dentaire - Echographie cervicale et hépatoabdominale - TDM et IRMsurtout pour les cancers de la base de langue
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VI) FORMES CLINIQUES 1)Formes selon le siége a) Cancers de la base de langue : fréquemment découverts au stade de tumeurs évoluées, se manifestent par une odynophagie avec otalgie réflexe. Les adénopathies cervicales sont révélatrices dans 10% des cas. L’extension se fait en arrière vers les vallécules, l’ hypopharynx et vestibule laryngé ; latéralement vers le sillon amygdaloglosse. La TDM et L’IRM permettent une meilleure analyse de l’extension en profondeur. VI) FORMES CLINIQUES 1)Formes selon le siége a) Cancers de la base de langue : fréquemment découverts au stade de tumeurs évoluées, se manifestent par une odynophagie avec otalgie réflexe. Les adénopathies cervicales sont révélatrices dans 10% des cas. L’extension se fait en arrière vers les vallécules, l’ hypopharynx et vestibule laryngé ; latéralement vers le sillon amygdaloglosse. La TDM et L’IRM permettent une meilleure analyse de l’extension en profondeur.
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b) Cancers de la zone de jonction : ont tendance à envahir l’oropharynx. c) Cancers de la face dorsale : évolution particulièrement lente, peuvent être pris pour une glossite atrophique chronique banale. d) cancers de la face ventrale : atteignent rapidement le plancher et sont de mauvais pronostic. 2)Formes évolutives : la tumeur infiltre la totalité de la langue qui est complètement fixée
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VII) CLASSIFICATION TNM Selon l’UICC( union internationale contre le cancer) T ( tumeur) T1 tumeur dont la plus grande dimension est 4 cm. T4 quelque soit la taille s’il y a envahissement osseux cutanés ou musculaire profond. N ( adénopathie) N0 pas d’adénopathie palpable N1 ADP unique homo latérale 6 cm VII) CLASSIFICATION TNM Selon l’UICC( union internationale contre le cancer) T ( tumeur) T1 tumeur dont la plus grande dimension est 4 cm. T4 quelque soit la taille s’il y a envahissement osseux cutanés ou musculaire profond. N ( adénopathie) N0 pas d’adénopathie palpable N1 ADP unique homo latérale 6 cm
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VIII) DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL Tumeurs bénignes : léomyome, fibrome, neurinome Infections spécifiques : tuberculose et syphilis Ulcerations traumatiques.
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IX) TRAITEMENT 1- But : Éradiquer la tumeur Arrêter son évolution Éviter les récidives
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2- Moyens - La curiethérapie : par implantation de corps radioactifs Utiliser seule ou en association à la radiothérapie externe - Radiothérapie externe : sur la tumeur et les aires ganglionnaires - Chimiothérapie : sous forme d’une poly chimiothérapie l’association la plus utiliser est 5 fluorouracil et cisplatine. 2- Moyens - La curiethérapie : par implantation de corps radioactifs Utiliser seule ou en association à la radiothérapie externe - Radiothérapie externe : sur la tumeur et les aires ganglionnaires - Chimiothérapie : sous forme d’une poly chimiothérapie l’association la plus utiliser est 5 fluorouracil et cisplatine.
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- Chirurgie: - Chirurgie: Sur la tumeur : de la glossectomie partielle à la glossectomie totale plus ou moins laryngectomie. Sur les aires ganglionnaires : curage ganglionnaire le plus souvent bilatérale. Sur la tumeur : de la glossectomie partielle à la glossectomie totale plus ou moins laryngectomie. Sur les aires ganglionnaires : curage ganglionnaire le plus souvent bilatérale.
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3- Indications en fonction des stades X) PRONOSTIC X) PRONOSTIC Dépend de la taille tumorale, l’état ganglionnaire
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CONCLUSION
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