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Publié parMichele Paré Modifié depuis plus de 8 années
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« Le Grand siècle » 17 ème siècle Baroque et classicisme
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La Louisiane en 1800
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Le Baroque
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Les sources du baroque: Le 16 ème siècle est un siècle de guerres, famines, épidémies, massacres dus aux guerres de religion. Cette époque traumatisante marque l’esprit des hommes : -La mort est vue comme une chose horrible, se passant dans la souffrance. -La vision de la vie est tragique : la vie est empreinte de souffrance, elle est fragile, instable et ne dure qu’un instant. -Les découvertes faites dans le monde et sur l’homme remettent en question la vision traditionnelle de l’homme qui se sent un peu perdu. -Il y a un désir de fuir le réel en se refugiant dans le merveilleux, l’illusion, la magie.
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Les caractéristiques du baroque: Quand on souffre, on a tendance à se replier sur soi, se concentrer sur soi (la douleur rend le moi obsessionnel. cf. louise Labé) et essayer de s’analyser pour comprendre pourquoi on souffre → début de l’analyse psychologique, des sentiments aussi, des passions (cf. Racine) Les horreurs de la guerre et de la maladie rendent apparent le côté monstrueux de la nature humaine parfois → fascination pour le monstrueux (y-compris psychologique. cf. Phèdre), le bizarre, la mort. Goût pour la démesure qui exprime tout ce que l’homme a de plus extrême : dans les sentiments (→excès d’expression), dans son destin (tragique, passions…), dans la gloire et la richesse aussi (éclat, ostentation, dorures)→ exubérance du style dans les arts. → Ceci mène à une esthétique de l’exubérance, du désordre, de l’irrégularité (←vision de la vie et des sentiments de l’homme comme instables, incontrôlables, s’imposant à l’homme comme un destin qu’il subit impuissamment). Cette instabilité conduit aussi à privilégier le thème de la transformation, de la métamorphose : la nature est imprévisible, tout peut se transformer du jour au lendemain. A l’extrême inverse, fascination pour le merveilleux, l’illusion, la magie (peut-être comme moyen d’échapper au morbide de la vie)
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Le classicisme
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Le classicisme est un peu une réaction au baroque : désir d’être gouverné non par les passions mais la raison ; recherche d’ordre, d’équilibre et d’harmonie ; désir de vraisemblance (≠imagination et illusion) ; recherche de l’universel chez l’homme (et non une concentration sur les passions d’un seul)… Poussin-les bergers d’Arcadie
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Les caractéristiques du classicisme: Le culte des anciens (des auteurs grecs et romains): on s’inspire de l’architecture, de la philosophie et de la littérature antiques. La philosophie stoïcienne en particulier est à l’origine de la morale classique : se maîtriser (les passions en particulier), vivre selon la vertu…etc. Utilisation de la raison : Tout doit être raisonné, pensé, équilibré, harmonieux. Recherche de la pureté, de l’ordre, et de la simplicité. Création de l’académie française, la langue française est ordonnée, réglée, institutionnalisée. Art : pureté du style. Le perfectionnisme : les écrivains classiques aiment le travail bien fait, et le génie n'empêche pas un énorme et rigoureux travail. Cependant ce travail doit rester invisible, sinon, l'œuvre perd son charme. Souci de naturel et de vraisemblable. Institutions de règles (règle des trois unités). Le naturel est toujours très contrôlé (est-ce donc bien du naturel ?) Souci d'éternel, d'universel, c'est la raison pour laquelle les écrivains de cette période privilégient la description d'un type humain plutôt que d'un individu. Le but primordial est de « Plaire et instruire ». L'art doit provoquer la réflexion par le biais d'une forte réaction émotionnelle (rires, pleurs, terreur...), sinon, il reste superficiel et inutile. Le but d’instruire rejoint un objectif moral très fort.
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Les jardins de Lenôtre à Versailles
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La chapelle royale à Versailles
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Chambre de la reine à Versailles
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Pierre Mignard : La vierge aux raisins
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L’annonciation à Marie
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La famille de Darius aux pieds d ’Alexandre-Charles de la Fosse
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Louis 14 représentée en Alexandre le Grand
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Statue des jardins de Versailles
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L’honnête homme: Il est l’idéal « classique » de l’homme: Il représente l’ordre, la beauté, la connaissance, le naturel contrôlé, la maîtrise des sentiments et des passions…etc -Il est souvent noble, et s’il ne l’est pas, il doit en avoir les qualités. Cela veut dire aussi qu’il ne travaille pas. -Il maîtrise l’art de la conversation et est instruit en toutes choses, c’est un amoureux de la culture et des sciences, il peut parler de tout. Mais il sait s’adapter à son interlocuteur: il ne parle pas de la même manière à un cardinal, à une jeune fille…etc. Il est galant avec les femmes. -Malgré son rang et ses connaissance, il n’est pas pédant. -Il a un sens de l’humour fin et subtil (il faut faire sourire plutôt que rire) -Il est naturel, mais sait maîtriser ses propres sentiments et ne les expose jamais (la colère ou la mauvaise humeur en particulier), il cherche toujours à paraître agréable et souriant. -Il ne fait jamais rien en excès et reste toujours posé. -Il recherche la perfection dans ses qualités morales. L’honnête homme est pour le XVIIème siècle classique un idéal de perfection et d’équilibre social.
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Un « honnête homme »
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La préciosité: - Née en réaction à la cour grossière et grivoise d’Henri IV. -Pour fuir la cour et ses grossièretés, ils se réfugient dans les salons de Dames raffinées (Les plus connus sont ceux de Mme de Rambouillet et Mlle de Scudéry): début des « salons ». -Les précieux se doivent de porter un vêtement raffiné et élégant (parfois à l’extrême: accumulation de rubans, plumes, bijoux, mouches…) -Leur langage est raffiné et bannit toute grossièreté. -Les manières et les sentiments (la manière de faire la cour en particulier) doivent être galants et polis. -Un précieux doit maîtriser l’art du langage et de la conversation. Ces salons et leurs règles de préciosité ont eu une influence très importante: ils ont contribué à l’essor de la pensée et des sciences et sont à l’origine de l‘étiquette qui deviendra celle de Versailles.
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Les précieux développèrent l'art de la conversation, épurèrent et enrichirent notre langue : ils créent des mots nouveaux comme : félicité, anonyme, enthousiasmer, incontestable, savon… Ils simplifièrent l’orthographe aussi: respondre→répondre, aisné→aîné… Ils cherchent aussi à éliminer les mots vulgaires, populaires ; mais peu à peu, le langage devient affecté; il affectionne les termes abstraits, les expressions superlatives, les adverbes en -ment, les métaphores filées, les périphrases dont voici quelques exemples: on ne dit plus "une cheminée" mais "le siège de Vulcain" ; "un verre d'eau" = "un bain intérieur" ; "les pieds" = "les chers souffrants" ; "le nez" = "les écluses du cerveau", "le chapeau" = "l'affronteur du temps", "les yeux" =""les muets interprètes« ou « miroirs de l’âme », "le fauteuil" = "les commodités de la conversation"; "un miroir" = "le conseiller des grâces" ; "les joues" = "le trône de la pudeur"... Et bien sûr, on n’utilise pas des mots comme « conçu » ou « recul » à cause de leur consonance vulgaire.
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Salon de Mme de Rambouillet
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Melle de Scudéry
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Descartes
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Molière
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Jean de La Fontaine
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