Télécharger la présentation
Publié parBenoît Pommier Modifié depuis plus de 10 années
1
Religions et société: mode d’emploi Le catholicisme
Cécile Vanderpelen Conseillère scientifique de la Faculté ouverte des religions et philosophies laïques 12 mars 2010 Religions et société: mode d’emploi Le catholicisme Centre Interuniversitaire de Formation Permanente Avenue Général Michel 1B B-6000 Charleroi Tél. : +32 (0) Fax : +32 (0)
2
Plan: Le catholicisme 1) L’identité catholique : les croyances fondamentales 2) Organisation de la communauté 2.2. Le poids de l’histoire 2.2. Les institutions La hiérarchie cléricale L’Eglise diocésaine Les instituts religieux et les instituts contemplatifs Le laïcat 3. La représentation du monde et la foi 4. Epilogue : la religion aujourd’hui ?
3
Avant-propos: le catholicisme dans le monde aujourd’hui (estimations)
Amérique du Nord 34 % de la population Amérique latine 90% Europe 56% Asie 2-3 % Afrique 18% Océanie
4
Les religions les plus pratiquées dans le monde
5
1) L’identité catholique : les croyances fondamentales
Jan Van Eyck Vinckenborgh, XVIe siècle
6
L’eucharistie
7
Règle de foi Conciles de Nicées et Constantinople (IVe siècle)
« Je crois en Dieu, le Père Tout-Puissant, créateur du ciel et de la terre, et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort, a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu, d’où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois au Saint-Esprit, à la sainte Eglise catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. »
8
Les 3 fondements L’unité de l’Eglise (kajolikov): concile de Constantinople (381) : « Nous croyons l'Église une, sainte, catholique. La tradition : la volonté de témoigner de l’événement initial qu’est la Bonne nouvelle apportée par le Christ. Les sacrements : pratiques rituelles par lesquelles les croyants symbolisent leur participation à l’action du Christ.
9
2) Organisation de la communauté
2.2. Le poids de l’histoire IVe siècle : l’empereur Constantin se convertit au catholicisme. Sous l’empereur Justinien († 565): seuls les baptisés jouissent des droits des citoyens romains — « Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu. » (Matthieu, XXII,21).
10
2.2. Le poids de l’histoire (2)
IVe-XVIIIe siècles : l’interpénétration des institutions, l’imprégnation absolue de la transcendance mais: Risques de scissions → conciles œcuméniques 1054 : schisme entre l’Eglise catholique romaine (le pape à Rome) et l’Eglise orientale (le patriarche de Constantinople) Réforme protestante au XVIe siècle
11
2.2. Le poids de l’histoire (3)
La Réforme protestante: Les causes: la corruption de la hiérarchie (les indulgences) l’inculture du bas clergé question sur la valeur de la tradition humaine. Les conséquences: Le Concile de Trente et la contre-réforme
12
2.2. Le poids de l’histoire (4)
Les spécificités du catholicisme romain: La tradition et le magistère; La célébration des sept sacrements, signes efficaces de la grâce du Christ tandis que les réformés s’attachent surtout au baptême et à la Sainte-Cène (débat de la transsubstantiation); L’obéissance requise aux enseignements du pape et des évêques; Le sacerdoce hiérarchique; La légitimité des œuvres de la foi, des pratiques de dévotion, du culte des Saints et, notamment, de la Vierge Marie.
13
2.2. Le poids de l’histoire (4)
L’Eglise et le monde moderne : les attaques Les Lumières: prééminence de la rationalité (Auguste Comte); Les progrès de la géologie, de la paléontologie et des sciences annexes de l’histoire (archéologie, paléographie); De l’origine des espèces par voie de sélection naturelle (1859) de Charles Darwin; La Révolution française et le libéralisme.
14
2.2. Le poids de l’histoire (4)
La modernité: l’autonomisation des institutions -> L’Eglise perd son autorité sur le politique et le culturel Réaction de l’Eglise: Le repli sur soi Le catholicisme libéral et la question sociale (Rerum novarum, 1891) -> les « deux France », la guerre scolaire en Belgique, etc.
15
2.3. La configuration du catholicisme aux XIXe et XXe siècle
Le « réveil catholique » réorganisation institutionnelle réforme de la piété et de la dévotion Le soutien des Etats Baisse continue de la pratique et des vocations : le Concile Vatican II
16
2.3. Les institutions Le clergé (l’Eglise enseignante) et le laïcat (l’Eglise enseignée). La hiérarchie cléricale -> 1. contraintes externes -> 2. centralisation -> 3. autonomie individuelle vs. obéissance
17
2.3.1. La hiérarchie cléricale
Le pape et la Curie romaine : le conseil pour les Affaires publiques de l’Eglise les Congrégations : pour la Doctrine de la foi, pour les Eglises orientales, des évêques, de la Discipline des sacrements, des rites, du clergé, congrégation des religieux, des institutions séculières, de l’Enseignement catholique, pour l’Evangélisation des peuples. les secrétariats : pour l’Union des croyants, pour les Non-chrétiens, pour les Non-croyants. Les Conseil des Laïcs la Commission pontificale Justice et Paix les tribunaux : suprême de la Signature apostolique, Pénitencerie apostolique.
18
2.3.2. L’Eglise diocésaine quadrillage géographique
l’archevêché: l’archevêque Le diocèse: l’évêque l’ archidiaconné ou archiprêtré, le doyenné : le curé-doyen la paroisse: le prêtre et le diacre, l’assistant(e) paroissial(e) encadrement sociologique les aumôneries (d’hôpitaux, d’école, de mouvements de jeunesse, des prisons, etc.), des couvents des groupements de laïcs, (l’Action catholique).
19
2.3.3. Les instituts religieux et contemplatif
Les instituts religieux d’ordre contemplatifs (les ordres et les congrégations): la Trappe, les Claristes, les Bénédictins, les Carmes, etc. Les instituts religieux (dits aussi séculiers) actifs : les franciscains, les dominicains, les jésuites, les salésiens.
20
Le laïcat Devoirs: obéissance, témoignage/diffusion de la foi et activité (voire responsabilité) à l’intérieur de la communauté ecclésiale; prosélytisme, évangélisation des peuples païens, missions. apostolat par les laïcs : la « spiritualité laïque » (mouvements de jeunesses, les groupes de prières, etc.); les instituts séculiers : des membres du laïcat qui ont pour but de vivre l’idéal évangélique mais au milieu des hommes, dans leur vie quotidienne et professionnelle et sans costume distinctif (Opus Dei, 1928 par Mgr Escrivá de Balaguer).
21
3. Représentation du monde et foi
Le temps linéaire des chrétiens : la création, la naissance, la mort et la résurrection du Christ, la fin du monde puis la parousie (venue glorieuse du Christ à la fin des temps et l’inauguration du nouveau royaume).
22
3. Les sept sacrements le baptême, la confirmation,
l’eucharistie (ou la communion, obligatoire une fois l’an, à Pâques), la pénitence (ou la confession), l’onction des malades, l’ordre (l’acte de consécration des prêtres) et le mariage.
23
L’année liturgique
24
4. Epilogue : la religion aujourd’hui ?
dérégulation institutionnelle baisse de la pratique ≠ perte de la foi autonomie de la croyance (rapport contractuel moderne à l’institution) efflorescence de groupes, réseaux et communautés religieuses le procès du catholicisme
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.