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Publié parAdnot Auffret Modifié depuis plus de 10 années
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M OBILITÉ QUOTIDIENNE, SOCIALISATION ET SÉGRÉGATION. UNE ANALYSE À PARTIR DES MANIÈRES D HABITER DES ADOLESCENTS DE Z ONES U RBAINES S ENSIBLES Nicolas Oppenchaim Soutenance de thèse de doctorat en sociologie Dirigée par Francis Godard et Marie-Hélène Massot Examinée par Jean-Yves Authier, Michel Kokoreff (rapporteur), Marco Oberti et Joël Zaffran (rapporteur) 23 novembre 2011
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PROBLÉMATIQUE Interroger les liens dynamiques entre mobilité et socialisation à ladolescence Se focaliser sur les adolescents de catégories populaires et moyennes de ZUS afin de compléter les approches de la ségrégation : la concentration résidentielle nest pas nécessairement synonyme dun ancrage exclusif dans le quartier Mobiliser le concept de « manière dhabiter » afin darticuler la socialisation exercée par le quartier et par les mobilités 2
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TROIS QUESTIONS DE RECHERCHE Les adolescents de ZUS ont-ils une mobilité différente de celle des autres adolescents ? La diversité géographique des ZUS et lhétérogénéité sociale des adolescents de ces quartiers se traduisent-elles par des pratiques de mobilité différenciées et, au final, par différentes manières dhabiter un quartier ségrégué ? Selon leur manière dhabiter, certains adolescents de ZUS subissent-ils plus que les autres les externalités négatives de la ségrégation ? 3
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TROIS OUTILS THÉORIQUES POUR PENSER LES LIENS ENTRE MOBILITÉ ET SOCIALISATION 4 Laccessibilité : la mobilité est une action rationnelle permettant daccéder à une activité en fonction des capacités dorganisation de lindividu, du système de transport et de la localisation relative des résidences et des aménités urbaines Les dispositions : la mobilité est une pratique influencée par la socialisation exercée par la famille, les pairs et le contexte urbain de résidence Lépreuve : la mobilité donne lieu à des situations de co- présence qui questionnent et modifient parfois les façons dagir des adolescents
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UNE MÉTHODE PLURIELLE Des indicateurs daccès aux transports en commun et au centre de lagglomération Lenquête EGT qui recense les déplacements de 2309 adolescents Une enquête ethnographique dun an comme animateur bénévole dans une maison de quartier à Chanteloup-les- Vignes Sept projets dans des classes de troisième, seconde professionnelle et générale : 92 entretiens dune heure, des textes et des photographies sur la mobilité, une initiation à la sociologie avec la réalisation et la passation dun questionnaire 5
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UN POTENTIEL ET DES PRATIQUES DE MOBILITÉ SPÉCIFIQUES Une moindre disponibilité de leurs parents en temps, argent et voiture Une meilleure desserte en transports en commun et un accès similaire à la carte ImaginR Moins de déplacements en voiture et un usage plus précoce des transports en commun Un programme dactivités spécifiques : plus de visites amicales et de promenades, moins de loisirs et de visites familiales Des différences très importantes entre les filles et les garçons de ZUS 6
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DIFFÉRENTES DIMENSIONS A PRENDRE EN COMPTE POUR CONSTRUIRE UNE TYPOLOGIE Le rapport au quartier de résidence Les projections de mobilité résidentielle Lapprentissage de la mobilité en transports en commun et son contrôle par les parents Le rapport aux différents modes de transport Les lieux fréquentés dans la mobilité La cohabitation avec les inconnus dun autre milieu social et résidentiel La pratique dInternet 7
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LES « ADOLESCENTS DU QUARTIER » ( N =20) Une présence importante dans lespace public de résidence Des déplacements en groupe à la recherche danimation Un stigmate ethnique et social qui conduit à un sentiment dopposition avec les autres citadins Une cartographie mentale dun monde urbain clivé Un profil favorisé par une accessibilité spécifique (faible disponibilité des parents), par des dispositions héritées de la vie dans un quartier ségrégué, dune trajectoire scolaire chaotique et de discriminations, mais également par des épreuves rencontrées dans la mobilité 8
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LES « FLÂNEURS » ( N =23) Une présence épisodique dans le quartier Des déplacements fréquents en transports en commun sans objectif précis Une capacité à passer des codes du quartier à ceux de lanonymat urbain Un profil favorisé par une accessibilité spécifique (ZUS bien desservies en TC), par des dispositions issues de la famille et dune trajectoire résidentielle variée, et par une confrontation réussie et répétée aux épreuves de la coprésence 9
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LES « PASSIONNÉS » ( N =13) Une manière dhabiter proche de celles des adolescents de classes moyennes ne résidant pas en ZUS Une manière dhabiter structurée par une passion : une présence épisodique dans le quartier et des déplacements uniquement fonctionnels Pas de goût pour la flânerie et une volonté de passer rapidement le permis de conduire Un profil favorisé par une accessibilité spécifique (personnes plus âgées pouvant les véhiculer) et des dispositions favorables dans leur famille vis-à-vis de leur passion 10
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LES « FILLES DE BONNE FAMILLE » ( N =6) ET LES « GUERRIÈRES » ( N =5) 11
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LES « FLÂNEURS EXCLUSIFS » ( N =14) ET LES « ENCADRES » ( N =12) 12
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DES MANIERES DHABITER QUI NE SONT PAS FIGÉES La montée en âge et laccès à la carte ImaginR Un événement qui active des dispositions Une confrontation réussie et répétée aux épreuves de la co-présence sous limpulsion de pairs ou dune relation amoureuse Comment faire évoluer les manières dhabiter qui posent problème aux adolescents? 13
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14 Merci pour votre attention
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