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Lycée mixte Tataouine GAZA So u id N a jet Bouchriha Zaineb Bac Technique Année secondaire :
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Sommaire 1 Introduction général 2 Définition 3 lieux remarquables 4 Histoire 4.1 Antiquité 4.2 Époque byzantine 4.3 Moyen Âge 4.4 Temps modernes 4.5 Depuis Personnalités historiques
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Gaza 1) Introduction général : La Palestine est l'État des Arabes habitant à l'ouest du Jourdain. Les premières revendications en ce qui concerne un État arabe sur cette terre remontent aux années Suite à la guerre de Palestine de 1948, elles sont toutefois contrecarrées mais refont surface fin des années 1960 avec différentes organisations dont la principale est l'Organisation de libération de la Palestine. C'est vers cette époque qu'apparaît la notion de « Peuple palestinien ».Le 15 novembre 1988, le Conseil national palestinien, corps législatif de l'OLP, proclame un État palestinien sur le territoire palestinien avec Jérusalem pour capitale, en se basant sur le résolution 181 des Nations unies.
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Le 13 septembre 1993, les accords d'Oslo reconnaissent l'Autorité palestinienne comme représentante des habitants arabes de Cisjordanie et de la bande de Gaza. Ils prévoient l'attribution progressive de l'autonomie aux Palestiniens et doivent aboutir à la proclamation d'un État palestinien indépendant. Toutefois, le dialogue entre les parties est aujourd'hui rompu La nation palestinienne compte 10 millions d'individus dont 3,7 millions vivent en Cisjordanie, Gaza et Jérusalem-Est, 2,6 millions en Jordanie, 1,2 million en Israël, 500 000 sur le continent américain, environ 450 000 au Liban, tandis que le reste est réparti dans le monde arabe. Plus de 4 millions d'entre eux ont le statut de réfugiés, suite à l'exode palestinien de 1948 et à la guerre des Six Jours. La population palestinienne est largement musulmane sunnite avec des minorités chrétiennes et une petite communauté de Samaritains.
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2)Définition : Gaza (parfois appelée en anglais Gaza City pour la distinguer de la bande de Gaza qui désigne la région dans son ensemble) est la ville principale de la bande de Gaza. Après avoir été mise sous l'autorité civile et militaire de l'Autorité palestinienne dès l'application des accords de Jéricho et Gaza de 1994 avec Israël, elle est depuis juin la ville la plus importante sous l'autorité du Hamas. La ville de Gaza compte 400 000 habitants tandis que la population totale de la bande de Gaza dépasse 1 500 000 personnes, dont environ un tiers vit dans des camps de réfugiés palestiniens2 , un autre tiers étant constitué des réfugiés vivant en dehors des camps3. Ses habitants sont appelés les « Gazaouis ».Une particularité est qu'environ 60 % de la population de la ville serait constituée de personnes âgées de moins de 18 ans.
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Vue de la ville de Gaza, 5 juillet 2012
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Administration Pays Palestine Géographie Coordonnées 31° 31′ 00″ Nord 34° 27′ 00″ Est Altitude 0 m Démographie Population hab. (2009)
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Localisation
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3) Lieux remarquables: Le centre-ville comporte un certain nombre de monuments importants. La mosquée Al Omari, ancienne cathédrale Saint-Jean-Baptiste datant de l'époque croisée, a gardé son architecture gothique caractéristique. Le musée de la ville occupe une citadelle d'époque mamelouke magnifiquement restaurée au début des années 2000. Gaza compte également un hammam datant de l'époque ottomane, restauré récemment. On trouve enfin l'église Saint-Porphyre, érigée au IVe siècle, centre de la communauté orthodoxe de la ville, dont l'état actuel est le résultat d'une restauration entreprise à l'époque des croisades. Le centre-ville compte encore d'anciennes maisons familiales en pierre locale, également de l'époque ottomane.
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La plage de Gaza Le dédale de ses rues et ruelles était souvent le théâtre d'affrontements entre l'armée israélienne et les activistes palestiniens, jusqu'au désengagement israélien de cette région.
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4) Histoire: Antiquité : Article détaillé : Histoire de Gaza antique. La première référence à la ville de Gaza remonte au règne de Thoutmôsis III. La ville est également citée dans les lettres d'Amarna. Son intérêt principal réside dans sa position stratégique sur la route côtière reliant l'Égypte et la Syrie. C'est alors un marché important et un poste avancé égyptien faisant partie du « Chemin d'Horus » (série de forteresses réparties entre Tcharou et Gaza). Dans les années -1190, les Philistins, un des peuples de la mer originaires de Crète s'installent sur la côte sud cananéenne (de Gaza à Jaffa), après avoir attaqué l'Égypte. Les Philistins laisseront leur nom bien plus tard à l'ensemble du territoire, que les Romains appelleront « Palestine ». La ville philistine était une ville murée d'environ 80 ha, construite sur une colline à environ 45 m au-dessus du niveau de la mer, à environ 2,4 km de la mer Méditerranée.Gaza est aussi mentionnée dans la Bible, comme l'une des villes principales des Philistins en guerre contre Israël : c'est notamment là que Samson est capturé et qu'il meurt en faisant s'écrouler un temple philistin.
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En 525 av. JC, la cité est conquise par Cambyse II, grand roi achéménide de l'empire perse, pour servir de tête de pont à toutes ses campagnes vers l'Égypte. En 145 av. JC, Gaza est conquise par Jonathan Maccabée, frère de Juda Maccabée et fondateu Époque byzantine Article détaillé : Histoire de Gaza antique. Moyen Âge Vers 634, les Arabes prennent Gaza, alors sous domination byzantine, et siège d'un évêché : Furent tués là environ paysans pauvres de Palestine, chrétiens, juifs et samaritains. Et les Tayayê dévastèrent toute la région, selon un chroniqueur syriaque (Thomas le Presbytre, Chronica minora, 2.3, p , vers +640). Elle devient une des étapes de la route de l'Arabie heureuse par où transitent l'encens et la myrrhe notamment. r de la dynastie judéenne des Hasmonéens.
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La ville de Yubnâ, ou Ubnâ se trouve à proximité, connue dans les textes bibliques comme Jabneh ou Jabnéel, elle correspondrait à la ville de Jamnia ou Yebnâh, en Palestine byzantine, et aurait été l'objectif d'une expédition punitive du temps de Muhammad, vers +630. Considérée comme la ville où serait mort Hachim ibn Abd Manaf, l'arrière-grand-père de Mahomet au cours d'une expédition commerciale, d'où le nom classique de « Gaza de Hashem », Gaza devient un important centre islamique, elle est aussi la ville de naissance de l'imam Al-Chafii. Gaza est conquise par les Croisés au XIIe siècle puis en août 1187, suite à la bataille de Hattin, la cité passe sous l'emprise de Saladin Sa dynastie des Ayyoubides est renversée par les Mamelouks en 1254.
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Temps modernes Les Ottomans mettent fin au règne des Mamelouks au cours du XVIe siècle. La ville de Gaza et toute la région sont administrées par la province ottomane d'Égypte. De 1948 à 1967, la bande de Gaza est occupée par l'Égypte. À la suite de la crise du canal de Suez, elle fut occupée par les Israéliens de novembre 1956 au 7 mars 1957 qui firent 4000 prisonniers. Cette occupation causa la mort de 930 à 1200 palestiniens pour une population totale de personnes. Elle fut à nouveau occupée après la guerre des Six Jours. Entre 1976 et 1981, un nouveau mouvement, le Hamas, crée à Gaza des institutions comme al-Mujamma al-islami, al-Jam'iyya al-islamiyya et l'uniersité islamique de Gazva. En 1987, c'est à Gaza que débute la première Intifada, la « révolte des pierres », avant de s'étendre à l'ensemble des territoires occupés jusqu'en 1993 avec l'ouverture de négociations israélo-palestiniennes aboutissant aux accords d'Oslo. Le 4 mai 1994, l'OLP obtient la gestion de Gaza et Jéricho. Le président Yasser Arafat et l'Autorité palestinienne s'installent à Gaza.
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Depuis 2001 26 septembre 2001, à Gaza, rencontre historique entre Yasser Arafat et Shimon Peres après trois reports successifs. 17 octobre 2001 : Après un ultimatum lancé par le gouvernement israélien à l'Autorité palestinienne, celle-ci déclare hors-la-loi l'aile militaire du FPLP et fait procéder à douze arrestations à Gaza. 7 décembre 2001 : dans la nuit, le quartier général de la police palestinienne est bombardé par des hélicoptères de combat israéliens. Puis après un attentat-suicide contre un autobus israélien ayant fait onze morts et trente blessés, Tsahal intensifie, du 12 au 15, ses bombardements contre les infrastructures palestiniennes de Gaza et de Cisjordanie, causant la mort de treize Palestiniens. Article détaillé : Chronologie de la Seconde Intifada. 8 mars 2002 : lors des batailles, quarante-six Palestiniens et six Israéliens trouvent la mort. Le premier ministre israélien Ariel Sharon se dit prêt à « négocier un cessez-le-feu sous le feu », renonçant à son exigence d'une semaine de calme avant de reprendre les pourparlers. Les 11 et 12 mars, après les attentats du 9 mars, Tsahal riposte par la destruction des bureaux de Yasser Arafat à Gaza : trente-neuf Palestiniens sont tués.
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8 juin 2003 : suite à une attaque du Hamas à Jérusalem (23 Israéliens tués et 130 blessés), Tsahal effectue immédiatement un raid de représailles sur Gaza : sept Palestiniens sont tués dont un responsable du Hamas. Le 10, nouveau raid de représailles de Tsahal à Gaza : Abdel Aziz al-Rantissi, numéro 2 du Hamas, est légèrement blessé et trois Palestiniens sont tués. 21 août 2003 : Israël riposte à l'attentat du 19 août par un raid d'hélicoptère à Gaza, tuant un des fondateurs du Hamas, Ismaïl Abou Chamah, et par le rétablissement du barrage routier coupant en deux la bande de Gaza. Samedi 6 septembre 2003 : Tsahal bombarde un bâtiment de Gaza dans lequel se trouvait le cheikh Ahmed Yassine, chef spirituel du Hamas, qui est légèrement blessé. 28 janvier 2004 : lors d'une opération de l'armée israélienne, treize Palestiniens sont tués dans des affrontements violents.
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22 mars 2004 : le cheikh Ahmed Yassine, aveugle tétraplégique, est mort assassiné lors d'une attaque ciblée israélienne par des missiles d'hélicoptères Apache, devancés par des F16 pour la couverture sonore. Mercredi 17 août 2005 : Ariel Sharon, premier ministre, décide du retrait unilatéral de la bande de Gaza par l'État d'Israël dans le cadre d'une politique plus large qui, en l'absence d'accord de paix, vise à mettre un terme à l'absence de frontières physiques entre Israël et le futur État palestinien. Article détaillé : Tensions interpalestiniennes. juin 2007 : le Hamas prend le pouvoir à Gaza, après plusieurs mois de combats intermittents avec le Fatah. Chacun des deux camps avait auparavant fait des manœuvres pour éliminer l'autre ; le Hamas en sort vainqueur. Article détaillé : Prise de Gaza de juin 2007. Août 2007 : black-out total sur Gaza. L’Union européenne bloque pendant quelques jours les fonds destinés à payer les livraisons de fioul. Alix de Mauny, porte-parole de la Commission européenne à Jérusalem, déclare : « L’Union européenne n´a pas réglé le paiement [de la livraison de fioul]. Nous réexaminons tous les aspects du dossier ». septembre 2007 : Israël décrète la bande de Gaza comme une « entité hostile ».
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16 juin 2008 : une trêve entre le Hamas et Israël entre en vigueur, « L’accord, négocié par l’entremise de l’Égypte, prévoit l'arrêt des tirs palestiniens vers Israël et la fin des attaques israéliennes sur la bande de Gaza. Israël s’est également engagé à alléger progressivement son blocus sur la bande de Gaza, en vigueur depuis bientôt un an. » 26 juin 2008 : les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa tirent une roquette artisanale contre le sud d'Israël. juillet 2008 à octobre 2008 : les statistiques officielles du ministère des affaires étrangères israélien montrent que durant ces mois de trêve, de juillet à fin octobre 2008, les Palestiniens ont diminué mais n'ont jamais interrompu les tirs sur les civils du Sud D'Israël. Malgré la signature du cessez-le-feu de six mois du 19 juin 2008, on dénombre à la fin du mois d'octobre 2008 que plus de 37 roquettes et obus ont été tirés sur Israël. 4 novembre 2008 : la "trêve" est violée gravement le 4 novembre 2008 : « La trêve de quatre mois entre Israël et des militants palestiniens à Gaza est fragilisée aujourd'hui après que les troupes israéliennes ont tué six hommes armés du Hamas lors d'un raid sur le territoire. [...] Selon les Israéliens, la cible du raid était un tunnel que le Hamas voulait utiliser pour capturer des soldats israéliens postés à 250 mètres de la barrière. »15. Les tirs de mortiers et de roquettes de Gaza vers Israël deviennent quotidiens. 19 décembre 2008 : La trêve arrivée à échéance, les tirs de roquettes par le Hamas s'intensifient.
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Drapeau qui unit les drapeaux de la Palestine et de la Turquie, à la suite de l'aide importante accordée à Gaza par la Turquie. 2 février 2009 Drapeau de solidarité Turquie-Gaza, premières photos.
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26 décembre 2008 : en particulier, le 26 décembre 2008, plus de 80 roquettes sont tirées sur les habitants des villes du sud d'Israël, sans faire de victime16. 27 décembre 2008 : à partir du 27 décembre 2008, en réponse à ces tirs de roquettes, Israël bombarde massivement les grands axes de la ville tuant plus de 1 300 Palestiniens dont selon le Hamas les deux tiers sont des femmes et des enfants, d'après le décompte israélien seul un tiers des morts sont des femmes ou des enfants (âgés de moins de 16 ans). Une enquête du Conseil des droits de l'homme des Nations unies a produit le Rapport Goldstone qui accuse l'armée israélienne d'avoir commis des « actes assimilables à des crimes de guerre et peut-être, dans certaines circonstances, à des crimes contre l'humanité » et le Hamas « d'avoir commis des crimes de guerre qui pourraient constituer des crimes contre l'humanité ». Article détaillé : Opération Plomb durci (2008). 18 janvier 2009 : Le premier ministre israélien annonce un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et Israël commence à retourner aux frontières israélo-palestiniennes. 20 janvier 2009 : Israël complète le retrait de la bande de Gaza.
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juillet 2010 : Inauguration du premier centre commercial de Gaza depuis la prise du pouvoir par le Hamas. 21 janvier 2011 : Michèle Alliot-Marie, la ministre française des Affaires étrangères, en visite dans la bande de Gaza, a été prise a parti par des manifestants qui lui reprochaient une déclaration qui lui fut attribuée à tort par la radio israélienne à propos du soldat israélien Gilad Shalit, séquestré par le mouvement islamiste Hamas depuis son enlèvement en juin Sa visite de l'hôpital Al-Quds de Gaza a été troublée par des manifestants, la ministre a esquivé une chaussure qui a été lancée dans sa direction, un peu plus tôt, lors de son arrivée au poste de sécurité tenu par le Hamas, des œufs et des chaussures avaient été jetés sur la voiture par le même groupe de manifestants. 1er avril 2011 : le juge Goldstone, dans une tribune publiée dans le Washington Post, remet en cause les conclusions de son rapport qui avait provoqué la colère d'Israël. À la lumière des éléments d’enquêtes publiés par Israël, l'État hébreu n'aurait pas, selon le juge, volontairement ciblé des civils ; le Premier Ministre Nétanyahou a aussitôt réclamé de « jeter immédiatement ce rapport aux poubelles de l'histoire ». 5 mai 2011 : le premier marathon de Gaza est organisé par l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA)
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5) Personnalités historiques:
Sylvain de Gaza : saint catholique et orthodoxe, évêque de Gaza, décapité en 311. Procope de Gaza : sophiste et exégète chrétien de la fin du Ve siècle. Dorothée de Gaza : saint catholique et orthodoxe, moine. Barsanuphe de Gaza : saint catholique et orthodoxe, moine (VIe siècle). Nathan de Gaza : théologien juif, né à Jérusalem (1643–1680), qui est connu pour avoir été le prophète du faux messie Sabbataï Tsevi
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