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Publié parYolande Bibeau Modifié depuis plus de 8 années
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Abbaye de Fontenay À partir du XVIII e siècle, l'abbaye de Fontenay n'est plus que l'ombre de ce qu'elle avait été : les moines sont obligés, faute de pouvoir l'entretenir financièrement, de détruire le réfectoire. En 1791, l'abbaye est vendue pour 78 000 francs, avec toutes ses terres à Claude Hugot qui la transforme en papeterie, elle le reste pendant près d'un siècle. En 1820, elle devient la propriété d'Élie de Montgolfier (de la famille des inventeurs de la montgolfière). En 1906, l'abbaye est rachetée par Édouard Aynard (grand-père d'Andrée Putman), banquier lyonnais et amateur d'art. Entre 1905 et 1911 de grands travaux de restauration sont entrepris pour lui rendre son aspect médiéval. Les usines sont démolies, le sol de l'église dégagé sur 80 cm et l'aile gauche du cloître est remontée pierre par pierre. En 1981, l'abbaye est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. En 2006, elle est toujours la propriété de la famille Aynard. On peut en visiter une grande partie.
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C’est un téléfim : ‘’La Femme aux cheveux rouges ‘’. Et nous avons du attendre, à certains moments de la visite que la séquence soit terminée. L'abbaye de Fontenay est une abbaye cistercienne (aujourd'hui désaffectée) fondée en 1118 sur la commune française de Marmagne, dans le département de la Côte-d'Or et la région Bourgogne-Franche- Comté. Elle est située à la confluence de la combe Saint- Bernard et de la vallée du ruisseau de Fontenay. Films tournés dans l'abbaye 1964 : Angélique, marquise des anges 1990 : Cyrano de Bergerac 1990 : L'Enfant des loups 2009 : La Marquise des ombres
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Elle est la plus ancienne abbaye cistercienne conservée, caractéristique par son dépouillement dans l'ornementation.
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L'église abbatiale. Elle a été construite de 1127 à 1150 selon un plan cruciforme et des proportions qui lui valent d'être considérée comme une église-type de l'architecture cistercienne. Elle mesure 66 mètres de long, le transept mesurant 19 mètres. La nef de 8 m de large, est flanquée de deux bas-côtés. Les arcades sont en voûte en berceau brisé reposant sur des colonnes aux chapiteaux à décor lancéolé avec un faible relief, respectant ainsi la règle cistercienne.
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À l'intérieur, on peut admirer une Vierge à l'Enfant datant du XIII e siècle. Cette statue fut longtemps exposée aux intempéries dans le cimetière de Touillon (commune voisine de l'abbaye). La Vierge porte l'enfant Jésus sur son bras gauche, il entoure le cou de sa mère de son bras droit et tient sur sa poitrine une colombe aux ailes déployées avec sa main gauche.
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Le chœur, de forme carrée, est plus bas que la nef. Le pavage est fait de céramiques, qui recouvraient auparavant l'ensemble du sol de l'édifice. Au Moyen Âge, la façade était précédée d'un porche. Nul autre mobilier n'est visible, les stalles originales ayant été abîmées par l'humidité, obligeant à un relèvement du sol de près d'un mètre à la fin du XVIII e siècle.
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Notre guide.
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Le pigeonnier et le chenil. À gauche du palais abbatial, le pigeonnier borde le chemin qui mène à l'église. Les murs de sa tour ont plus d'un mètre d'épaisseur et sa construction doit remonter au XII e ou XIII e siècle. De l'autre côté du chemin, deux sculptures de chiens rappellent l'emplacement de l'ancien chenil. Les chiens des ducs de Bourgogne qui chassaient dans la forêt y étaient en pension.
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Salle capitulaire. C'est la partie la plus importante de la vie de l'abbaye, c'est là qu'étaient prises les décisions concernant la communauté après lecture d'un chapitre de la Règle de Saint Benoît. Elle s'ouvre sur la galerie est du cloître par une grande arcade cintrée, flanquée de chaque côté d'une double baie. À l'origine la salle capitulaire était parfaitement carrée, elle était formée de trois larges travées en voûte d'ogive et reposant sur des colonnettes, la troisième travée fut détruite par un incendie vers 1450. Au début du XX e siècle on a abattu la cloison entre la salle capitulaire et le parloir. Les clés de voûte sont ornées par un motif floral simple.
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La salle des moines Dans le prolongement de la salle capitulaire et du parloir, se trouve la salle des moines. Cette grande salle recouverte de douze voutes d'ogives formant six travées mesure trente mètres de long. Elle était affectée à des tâches diverses ; c'est sans doute dans l'une de ses parties que les moines copistes recopiaient et enluminaient les manuscrits.
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Le cloître. Il s'agit d'une des parties les plus remarquables du site. Il mesure trente-six mètres sur trente-huit, les quatre galeries, tout en conservant une grande unité, présentent certaines différences de construction. Elles sont composées chacune de huit travées formant archivolte et doubles arcades reposant sur des piliers avec doubles colonnettes à chapiteaux lancéolés. C'est le cœur de l'abbaye, car c'est là que se croisaient les moines, la galerie située à l'est, était la plus fréquentée, car elle est en prise directe sur la nef de l'église, et menait les moines aux offices, à la salle capitulaire et à son extrémité sud, un escalier menait au dortoir. En 1911, lors de travaux, on y découvrit l’armarium, un placard creusé dans le mur où étaient rangés les livres liturgiques d'usage courant ainsi que d'autres utilisés par les moines pour leur Lectio divina. La galerie sud est la galerie du réfectoire. Elle contenait un lavabo, disparu depuis, côté cour, en face de la porte du réfectoire. Dans le cloître, se déroulaient les processions, des promenades de lecture ou de prière.
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Escalier menant au dortoir.
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Le dortoir occupe tout le premier étage du bâtiment des moines, au-dessus de la salle capitulaire. On y accède par un escalier d'une vingtaine de marches. Il fut incendié au XV e siècle, et la charpente fut remplacée par celle que l'on peut admirer de nos jours et qui a une forme de coque de navire renversé. La règle de Saint Bernard imposait une salle commune avec des paillasses disposées à même le sol, et non des chambres individuelles.
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Le chauffoir Le chauffoir, qui communique avec le clo î tre et la salle des moines, é tait, avec la cuisine et l ’ infirmerie, l ’ une des seules salles chauff é es de l ’ Abbaye. La vie des moines en hiver é tait rude dans le vallon de Fontenay, qui conna î t r é guli è rement des temp é ratures descendant jusqu ’à -20°C. Sur le pr é au du clo î tre, on peut voir les deux têtes de chemin é e du XII° si è cle qui sont d ’ un mod è le é labor é
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On voit dans les jardins, l’équipe de tournage et les acteurs qui attendent pour le téléfilm ‘’La femme aux cheveux rouges’’
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La forge. Le bâtiment se trouve à la limite sud de la propriété, il mesure cinquante-trois mètres de long sur treize mètres cinquante, sur voûtes d'ogives reposant sur des colonnes centrales et aux murs sur des culots en pyramide tronquée. Il a été construit par les moines à la fin du XII e siècle afin de travailler le minerai qui était extrait de la colline dominant le monastère.. La dérivation du ruisseau de Fontenay, le long du mur de la forge, faisait tourner des roues qui actionnaient les martinets pour battre le fer.
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Un marteau hydraulique, sur la photo un peu sombre, a é t é reconstitu é en 2008 dans le cadre d ’ un projet europ é en impliquant 7 lyc é es techniques. Ce marteau est une r é plique fonctionnelle des marteaux qui devaient être utilis é s par les moines.
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Une roue à aube, qui utilise les installations hydrauliques cr éé es par les moines, actionne un marteau qui permettait l ’ affinage de loupes de fer issues de bas fourneaux. Ce proc é d é m é canique, utilis é avant l ’ invention des hauts fourneaux, a permis une forte augmentation de la productivit é.
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La chapelle des étrangers, divisé en deux parties, un bâtiment du XIIIe siècle, situé à gauche de la porterie, abritait d’une part la boulangerie, dont on voit le four sur cette photo, et d’autre part la chapelle des étrangers, ceux-ci n’ayant pas le droit de pénétrer dans l’enceinte monastique.
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La très grande cheminée.
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Les nouveaux jardins En 1996, les propri é taires de Fontenay ont confi é au paysagiste anglais Peter Holmes le soin de redessiner les jardins de Fontenay, sans chercher à reproduire les anciens jardins monastiques. Ces espaces harmonieux et impeccablement entretenus, à la v é g é tation foisonnante, constituent un v é ritable é crin pour le site de Fontenay, inscrit au Patrimoine Mondial de l ’ Unesco, et agr é mentent sa visite au cours des saisons. Ces nouveaux jardins s ’ articulent autour de plusieurs espaces entre les bâtiments et derri è re l ’é glise, et offrent un espace harmonieux qui invite à une promenade paisible. Trois personnes, assist é es d ’ entreprises ext é rieures, assurent leur entretien au cordeau tout au long de l ’ ann é e. Au milieu de ces am é nagements r é cents trône un imposant platane bicentenaire, plant é en 1780 et mesurant environ 40 m de haut. Les jardins de Fontenay ont re ç u le Label National « Jardin Remarquable » en 2004 d é cern é par le Minist è re de la Culture et de la Communication.
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Ce jardin a é t é r é am é nag é apr è s la seconde guerre mondiale en un jardin classique dont les lignes sobres s ’ accordent parfaitement avec l ’ architecture de Fontenay. Il offre aux visiteurs un agr é able espace de promenade et de calme.
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Jardins et bâtiments.
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La boutique à l’intérieur de la porterie
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Espace de transition, frontière avec le monde extérieur, la Porterie, surmontée d’un niveau ajouté au XVe est d’abord un sas où les visiteurs sont accueillis et orientés, qu’ils soient hôtes de marque, pèlerins où voyageurs.
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La visite est finie, direction le parking.
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Matériel roulant de l’équipe de tournage.
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Avec mes photos personnelles. Mai 2016 Textes du net et brochures locales. Musique :A.Rieu – Nearer my god ti tree.
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