Il y a parfois des idées reçues venues d'un lointain passé qui, bien que tombées en désuétude, perdurent encore dans l'esprit de bon nombre de nos concitoyens.

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1 Il y a parfois des idées reçues venues d'un lointain passé qui, bien que tombées en désuétude, perdurent encore dans l'esprit de bon nombre de nos concitoyens qui, à l'heure actuelle, croient encore que l'Église est riche et que donner à la quête le dimanche est un geste qui lui apporte un superflu qui ne lui est pas vraiment indispensable pour la bonne gestion de ses finances. Ce point de vue est un héritage venu tout droit d'une époque qui se situe avant la séparation de l'Église et de l'État, une époque où les subventions accordées permettaient de faire face à toutes les dépenses et par conséquent d'équilibrer le budget de façon convenable, mais il en est tout autrement de nos jours où l'Église de France du XXI è me siècle n'est pas riche et ne vit plus que de dons en échange des services qu'elle nous apporte à tous. Ses revenus se limitent donc aux quêtes, denier de l'Église, dons et offrandes pour assurer le financement du fonctionnement de la paroisse : traitements des prêtres, l'électricité, le chauffage, l'entretien des locaux, les assurances, les taxes et impôts, mais aussi les fleurs pour les cérémonies, les photocopies, les tirages des feuilles de semaine et de chants etc...etc... Mais revenons à la quête du dimanche, objet de notre attention particulière, pour vous dire que c'est toujours un étonnement qui va grandissant pour nous Iaïcs lorsque nous découvrons dans les corbeilles des pièces de un, deux ou cinq centimes, car la quête est un don, pas une aumône comme celle que l'on peut voir dans la sébile du mendiant de la rue qui ne récolte souvent que quelques piécettes par compassion de notre part envers celui à qui la vie n'a pas laissé d'autre alternative que de tendre Ici main pour subvenir à ses besoins. Il ne nous appartient pas ici de porter un jugement sur celui qui se retrouve dans cette position de marginal vis-à-vis de notre société, car ceci est une autre histoire qui demande à être développée plus amplement en dehors du sujet qui est notre préoccupation de ce jour.. Revenons alors à l'Église pour qui le terme « aumône » est impropre et ne peut s'appliquer à la quête du dimanche, je l'ai déjà dit et je (e répète, elle est un don, une offrande qu'il est d'usage de faire et non de « payer pour sa messe » car celle-ci n'a pas de prix, elle est le sacrement de l'eucharistie dans lequel le Christ Jésus donne sa vie pour l'homme. Aucun tarif n'est donc fixé mais simplement conseillé de donner chacun à la hauteur de ses moyens, ce qui veut dire plus qu'un ou deux euros par exemple, et en étant surtout persuadé que la quête mérite mieux que les quelques piécettes négligemment déposées dans le fond des corbeilles qui vous sont présentées....Merci de m'avoir lu avec attention... et veuillez accepter mes excuses si certains de mes propos vont à l'encontre de vos convictions personnelles, mais il arrive que s'impose parfois la nécessité de s'exprimer librement sur un sujet qui mérite une attention particulière comme présentement cela peut être le cas pour la quête du dimanche.