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JL Largeau 03/2006.

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1 JL Largeau 03/2006

2 La décompression ( Niveau 2 )
Jean-Luc Largeau 2006 JL Largeau 03/2006

3 Introduction En tant que futur niveau II un plongeur va voir son autonomie étendue jusqu’à 25 m. A ce titre, il pourra être amené à gérer lui même les paramètres de sa plongée et à calculer sa propre décompression. De plus, un plongeur N2 pourra être à même de pratiquer la plongée au Nitrox. JL Largeau 03/2006

4 Objectifs du cours A l’issue de ce cours le plongeur saura utiliser les différents outils à sa disposition pour calculer sa décompression en fonction du profil de sa plongée. Il saura gérer les différentes procédures d’urgence et aura pris connaissance des profils de plongée à risque. Un plongeur se doit aussi de connaître les limites de ses outils elle seront donc abordées dans ce cours. Une présentation succincte de la plongée aux mélanges, de ses avantages et de ses inconvénients, permettra d’en connaître les limites d’utilisation. JL Largeau 03/2006

5 Plan du cours 1/3 Quelques rappels Tables MN90
Notion de saturation / désaturation Vitesse de remontée, Palier de décompression Courbe de sécurité Tables MN90 Historique Définitions Limites d’utilisation des tables Présentation des tables Types de plongées JL Largeau 03/2006

6 Plan du cours 2/3 Procédures exceptionnelles Profiles à risque
Remontée lente Remontée rapide Palier interrompu Profiles à risque Inversé Yoyo JL Largeau 03/2006

7 Plan du cours 3/3 L’ordinateur de plongée Nitrox Exercices corrigés
Définition et types Vitesse de remontée Avantages / Inconvénients Palanquées « mixtes » Nitrox Définition Avantages / Inconvénients Exercices corrigés JL Largeau 03/2006

8 Rappels : Saturation / déssat.
La loi de Henry nous enseigne que « La quantité de gaz dissous à saturation dans un liquide est proportionnelle à la pression exercée au dessus de ce liquide ». Les différents tissus constituant notre organisme sont composés en grande majorité d’eau et peuvent donc être assimilés à un liquide. Il vont donc se charger en Azote lors de l’immersion. JL Largeau 03/2006

9 Rappels : Saturation / déssat.
Associons les tissus de l’organisme à un récipient capable de contenir du gaz (Azote) . Mais ce récipient est à géométrie variable, sa capacité augmente lorsque l’on descend (proportionnelle à la pression absolue) et elle diminue lorsque l’on remonte (il retrouve sa capacité de départ). Lorsque l’on descend, la capacité de notre « récipient » (les tissus) augmente instantanément, alors qu’il se charge en Azote. Le remplissage sera rapide au début puis ralentira progressivement. JL Largeau 03/2006

10 Rappels : Saturation / déssat.
Une fois la descente arrêtée, la capacité de notre « récipient » n’évolue plus (pression constante), tandis que la dissolution de l’Azote continue de s’effectuer à un rythme de plus en plus lent tendant à « remplir complètement le récipient, c’est la saturation des tissus. Au fur et à mesure de la remontée, la capacité du récipient va diminuer et la quantité de gaz contenu va finir par occuper tout le volume. JL Largeau 03/2006

11 Rappels : Saturation / déssat.
Au cours de la remontée, l’Azote commence modestement à s’évacuer c’est la dé-saturation. Si La remontée se poursuit, la vitesse de déchargement de l’Azote augmente mais la capacité du « récipient » continue de diminuer et il est possible que l’on ne décharge pas suffisamment assez vite pour compenser cette diminution du volume. C’est la sursaturation puis la sursaturation critique et l’accident de décompression (ADD). JL Largeau 03/2006

12 Rappels : Saturation / déssat.
Retour en surface, sursaturation En surface les tissus sont saturés N2 N2 Sursaturation critique, Attention à l’ADD N2 Descente, la capacité de stockage augmente Sursaturation, l’Azote déborde N2 N2 N2 N2 Un palier s’impose ! Au fond, les tissus vont tendre à se saturer Remontée, dé-saturation, N2 et la capacité de stockage diminuent N2 N2 N2 JL Largeau 03/2006

13 Rappels : Vitesse de remontée.
Comme on l’a vu précédemment, la quantité d’Azote dissous ne doit jamais dépasser la capacité de stockage des tissus. Cet Azote est évacué de notre organisme à une certaine vitesse grâce à la respiration lors de la phase d’expiration. La diminution de cette capacité de stockage étant causée par la baisse de la pression ambiante lors de la remontée, il ne faudra donc pas que cette remontée s’effectue plus vite que ne s’évacue l’Azote, au risque d’un dégazage incontrôlé entraînant un accident de décompression (ADD). JL Largeau 03/2006

14 Rappels : Vitesse de remontée.
Une vitesse limite de remontée est donc à respecter pour éviter cet ADD. D’autre part, si la remontée est trop lente, de l’Azote va de nouveau se dissoudre dans les tissus retardant d’autant leur dé-saturation. Cette vitesse de remontée a donc été fixée à une valeur comprise entre 15 et 17m/min. Pour les besoins des exercices on fixera cette vitesse à 15m/min. JL Largeau 03/2006

15 Rappels : Vitesse de remontée.
Par ailleurs, une fois atteint le premier palier de décompression ( excepté celui de mi-profondeur ), la vitesse de remontée sera limitée à 6m/min (3m / 0,5 min) jusqu’à la surface. JL Largeau 03/2006

16 Rappels : Vitesse de remontée.
Tout au long de la plongée, l’Azote s’est dissous dans les tissus de l’organisme. La durée de la remontée doit permettre à la majeur partie de l’Azote dissous d’être évacuée grâce à la respiration. En fonction du profil de la plongée, la seule durée de la remontée risque de ne pas être suffisante pour évacuer ce trop plein d’Azote, pour reprendre l’image des paragraphes précédents, « le récipient (les tissus) risque de déborder ». JL Largeau 03/2006

17 Rappels : Vitesse de remontée.
Dans ce cas de figure il s’avère alors vital d’effectuer un arrêt à une certaine profondeur durant lequel l’Azote pourra s’évacuer jusqu’à atteindre un niveau acceptable permettant ainsi de reprendre la remontée sans risque d’accident. Ces arrêts à profondeur fixe constituent les paliers de décompression. JL Largeau 03/2006

18 Rappels : Vitesse de remontée.
2ème palier 6m/min 6m/min 1er palier 15m/min JL Largeau 03/2006

19 Rappels : Courbe de sécurité.
Le nombre des paliers de décompression et leur durée dépendent directement du profil de la plongée. On retiendra la profondeur maximum atteinte au cours cette plongée et la durée de cette dernière. La durée de la plongée est comprise entre l’immersion de la palanquée et le moment où cette dernière décide de remonter vers la surface à une vitesse comprise entre 15 et 17m/min. Les paliers ne sont pas systématiques, pour chaque profondeur il existe une limite de temps en deçà de laquelle il n’y aura pas de palier à effectuer. L’ensemble de ces limites placées dans un graphique représente une courbe dite courbe de sécurité. JL Largeau 03/2006

20 Rappels : Courbe de sécurité.
Toute plongée dont les paramètres (Profondeur max et durée) sont situés en dessous de la courbe ne fera pas l’objet de palier à la remontée. C’est ce type de plongée que l’on qualifie communément de « plongée dans la courbe ». On préférera ce type de plongée sans palier lorsque les conditions de mer rendront difficile le maintient du palier de 3m par forte houle ou si il y a du courant ( risque de dérive ). JL Largeau 03/2006

21 Rappels : Courbe de sécurité.
Prof. 12m 15m 20m 25m 35m 40m Durée 2h15 1h15 40’ 20’ 10’ 5’ JL Largeau 03/2006

22 Rappels : Courbe de sécurité.
Dans tous les cas , excepté dans les exercices, on effectuera un palier de principe de 3min à 3 mètres. JL Largeau 03/2006

23 Rappels : Courbe de sécurité.
Résumé L’Azote ( N2) est le gaz pris en compte dans la décompression ; Les tissus tendent à se saturer en Azote en plongée puis se dé-saturent lors de la remontée ; Une vitesse de remontée est à respecter pour éviter tout « dégazage » de l’Azote dissous dans les tissus de l’organisme ; La vitesse de remontée du fond jusqu’au premier palier est de 15 à 17m/min . JL Largeau 03/2006

24 Rappels : Courbe de sécurité.
Résumé La vitesse de remontée à partir du premier palier est de 6m/min L’ensemble des limites de temps à ne pas dépasser à chaque profondeur, afin de ne pas être soumis à des paliers, constitue la courbe de sécurité ; Dans tous les cas de figure on effectuera au minimum, un palier de sécurité de 3min à 3m. JL Largeau 03/2006

25 Tables MN90 : Historique. La présence de bulles dans le sang d'animaux morts d'accidents de décompression a été observée dés le XVII siècle, en particulier par Robert BOYLE en 1670 (Physicien - Chimiste Irlandais 1627/1691). En 1907, la Royal Navy demande à un physiologiste et psychologue de renom, John Scott HALDANE (1860/1936),d'établir des procédures de décompression après plongée à l'air jusqu'à la profondeur de 204 pieds (68 m). En 1948 la Marine Nationale se dote d'un matériel de plongée autonome permettant d'atteindre 40 m. Les tables utilisées sont celles de l'U.S. Navy traduites dans le système métrique (d'où les paliers de 3 m en 3 m correspondant à 10 pieds environ). De nouvelles tables sont calculées par le GERS (Groupe d’Etudes et de Recherches Sous-marines) en 1959 pour des durées allant jusqu'à 2 heures à 15 m et 50 min à 40 m. Elles prévoient une vitesse de remontée de 15 m/min jusqu'à 5 m et une réduction franche de la vitesse ensuite. JL Largeau 03/2006

26 Tables MN90 : Historique. Ces tables introduisent par ailleurs la notion de "coefficient de plongée successive", permettant à l’époque de réaliser une deuxième plongée dans un intervalle de 6 heures. A la suite d'un certain nombre d'accidents avec la table GERS 59, la Marine Nationale remanie ses tables en adoptant pour la tranche 40 à 85 m la table GERS65. Afin de réduire encore le nombre d'accidents, la Marine Nationale décide d'élaborer une nouvelle table. Cette table, conçue suivant le même modèle théorique que la GERS 65 (pour des raisons de facilité de réalisation), est la Table Marine Nationale 1990 ou MN 90. Pour finir, la Marine Nationale introduit dans ces mêmes tables en 1999 la notion de vitesse inter paliers (6m/min). Il est important de noter que ce n'est qu'à l'issue de plongées expérimentales ayant débouché parfois sur des corrections de la table que celle-ci a été validée. JL Largeau 03/2006

27 Tables MN90 : Définitions.
Vitesses de remontée On remontera à une vitesse de 15 à 17m/min jusqu’au premier palier ou jusqu’à la surface s’il n’y a pas de palier à effectuer. Cette vitesse correspond à celle de ses propres petites bulles de l’ordre de la taille d’une tête d’épingle. On prendra soin de ne pas toujours suivre la même bulle qui par définition va grossir en remontant ( Mariotte ) et voir ainsi sa vitesse augmenter par la même occasion. A partir du premier palier (excepté celui de mi-profondeur), on respectera une vitesse de 6 m/min entre les paliers puis jusqu’à la surface. JL Largeau 03/2006

28 Tables MN90 : Définitions.
Temps de plongée La plongée commence dès l’immersion et s’arrête au début de la remontée vers la surface . JL Largeau 03/2006

29 Tables MN90 : Définitions.
Durée Totale de Remontée (DTR) La Durée Totale de Remontée ( DTR ) comprend le temps de la remontée jusqu’au premier palier, les paliers et les temps de remontée inter-paliers. JL Largeau 03/2006

30 Rappels : Définitions 6m/min 2ème palier 6m/min 1er palier 15m/min
Durée Totale Remontée Temps de Plongée JL Largeau 03/2006

31 Calcul des Durées de Remontée
Rappels : Définitions Calcul des Durées de Remontée P1 P2 P3 6m/min 1er palier P2 P3 - 6 15m/min P2 P1 - 15 JL Largeau 03/2006

32 Calcul des Durées de Remontée
Rappels : Définitions Calcul des Durées de Remontée 3m 2nd palier 6m/min 1er palier 6m 6 = 0,5min 6 - 3 15m/min = 2min 15 36 - 6 36m JL Largeau 03/2006

33 Tables MN90 : Définitions.
Groupe plongée successive ( GPS ) Le GPS représente le taux d’Azote encore dissous (résiduel) dans l’organisme lorsque le plongeur perse la surface. On relèvera le GPS, libellé de A à P, ainsi que l’heure de sortie afin de pouvoir calculer la décompression de la plongée suivante. Intervalle de surface ( IS ) L’intervalle de surface (IS) est le temps écoulé entre l’arrivé en surface de la première plongée et l’immersion de la deuxième JL Largeau 03/2006

34 Certaines limites cadrent l’utilisation des tables :
Tables MN90 : Limites. Certaines limites cadrent l’utilisation des tables : Plongée à l’air ; Plongée au niveau de la mer ; Profondeur maximum de 60m ; Effort physique modéré équivalent à nager contre un courant de 1 nœud ( ≈ 2km/h) ; Vitesse de remontée de 15 à 17 m/min jusqu’au premier palier puis 6m/min pour la suite de la remontée ; Deux plongées maxi par période de 24 heures ; Plongeur en bonne santé et en forme physique. JL Largeau 03/2006

35 Tables MN90 : Présentation.
Les tables sont composées de deux parties, le tableau de détermination des paliers et les trois tableaux annexes permettant de calculer la décompression de la deuxième plongée et de déterminer la diminution de l’Azote résiduel par l’inhalation d’oxygène en surface, ce dernier point n’étant pas abordé dans ce cours. JL Largeau 03/2006

36 Tables MN90 : Présentation.
Tableau de détermination des paliers Prof. Max atteinte, prendre la valeur supérieure si besoin Profondeur et durée des paliers Durée Totale de la Remontée Durée de la plongée, prendre la valeur supérieure si besoin Groupe de Plongée Successive ( GPS ) JL Largeau 03/2006

37 Tables MN90 : Instruments.
Pour utiliser les tables, plusieurs instruments sont nécessaires : Tables MN90 « Timer » digital Profondimètre + Montre JL Largeau 03/2006

38 Tables MN90 : Plongée simple.
Une plongée simple est une plongée qui débute au moins 12 heures après la précédente. IS ≥ 12 Heures JL Largeau 03/2006

39 Tables MN90 : Plongée simple.
Cas pratique Pour sa première plongée de la journée un plongeur s’immerge à 10h00, il descend à 19 mètres et explore les environs pendant 46 min avant de débuter sa remontée. Donner la durée de ses paliers éventuels, son GPS et son heure de sortie. Faire un schéma clair et détaillé. JL Largeau 03/2006

40 Tables MN90 : Plongée simple.
Résolution du problème : Il n’y a pas eu de plongée lors des 12 heures précédentes, nous sommes donc bien dans le cas d’une plongée simple. Dans le cas d’une plongée simple on entre dans la table avec la profondeur maximum atteinte et la durée de la plongée soit respectivement 19m et 46min A la lecture de la table de détermination des paliers on s’aperçoit que ni 19m ni 46min n’y figurent. HD : 10h00 Pmax 19m D = 46’ JL Largeau 03/2006

41 Tables MN90 : Plongée simple.
On ira alors dans le sens de la sécurité en choisissant des paramètres plus pénalisant à savoir 20m pour la profondeur et 50 min pour la durée. La lecture de la table nous donne alors 4min de palier à 3m et un GPS à I JL Largeau 03/2006

42 Tables MN90 : Plongée simple.
Calculons maintenant la Durée Totale de Remontée HD : 10h00 HS : 10h52 4’ 3/6 = 0,5 3m GPS = I 19-3/15 = 1,07 46’ 19m DTR = (19-3)/ /6 = 5,57 soit 6 min HS = HD + D + DTR HS = 10h = 10h52 JL Largeau 03/2006

43 Tables MN90 : Plongée simple.
Exercice 1 Trois plongeurs s’immergent à 9h00 sur un fond de 33 m pendant 23 min avant de débuter leur remontée vers la surface. Donnez le GPS, les paliers éventuels et l’heure de sortie de la palanquée. JL Largeau 03/2006

44 Tables MN90 : Plongée simple.
Exercice 1 corrigé 9h37 JL Largeau 03/2006

45 Tables MN90 : Plongée simple.
Exercice 2 Une plongée sur une épave posée sur le sable débute à 10h00. Les plongeurs descendent jusqu’à l’hélice à 51 m et terminent l’exploration du navire au bout de 14 min. Calculer la décompression en donnant le GPS, le ou les paliers à effectuer et l’heure de sortie de la palanquée. JL Largeau 03/2006

46 Tables MN90 : Plongée simple.
Exercice 2 corrigé JL Largeau 03/2006

47 Tables MN90 : Plongée consécutive.
Une plongée consécutive est une plongée qui débute moins de 15 min après la précédente. IS < 15 minutes IS < 15 min JL Largeau 03/2006

48 Tables MN90 : Plongée consécutive.
Cas pratique : Deux amis s’immergent à 10h sur une épave à 19m et l’explorent durant 46min avant de débuter leur remontée vers la surface. Après 8min ils redescendent à 10m où il mettent 5min pour y décrocher le mouillage. Donnez la durée des paliers, le GPS et l’heure de sortie des deux plongées. JL Largeau 03/2006

49 Tables MN90 : Plongée consécutive.
Résolution du problème L’intervalle de surface de 8min entre les deux plongées est strictement inférieur à 15min, nous sommes donc dans le cas d’une plongée consécutive. Procédure : On commence pas traiter la première plongée comme une plongée simple. Pour la deuxième plongée on additionne les durées des deux plongées et on retient la profondeur la plus importante des deux. JL Largeau 03/2006

50 Tables MN90 : Plongée consécutive.
10h52 Pour la première plongée : La table nous donne 4min de palier à 3m et un GPS à I. La DTR est égale à (19-3)/15 + 4min + 0,5min = 5,6 soit 6min L’heure de sortie : 10h00 + Durée + DTR 10h soit 10H52 JL Largeau 03/2006

51 Tables MN90 : Plongée consécutive.
11h15 Pour la deuxième plongée : Durée table = Durée1 + Durée2 = = 51min Profondeur table : Pmax de (P1,P2) = 19m On prendra P = 20m et Durée = 55min La lecture de la table nous donne 9min de palier à 3m et un GPS à J. La DTR est égale à (10-3)/15 + 9min + 0,5min = 9,96 soit 10min. Calcul de l’heure de sortie 10h52 + IS + Durée + DTR soit : h = 11H15 JL Largeau 03/2006

52 Tables MN90 : Plongée consécutive.
Exercice 3 A 9h00, une équipe descend explorer une grotte située à 34 m pendant 21 min. En remontant le mouillage ce dernier reste malheureusement coincé, le binôme décide alors de plonger à nouveau pour le libérer 10 min après la sortie de l’eau de leur plongée précédente. Ils redescendent donc à 27 m et mettent 10 min pour décrocher le mouillage. Donner l’heure de sortie de la deuxième plongée avec les paliers effectués et le nouveau GPS. JL Largeau 03/2006

53 Tables MN90 : Plongée consécutive.
Exercice 3 corrigé JL Largeau 03/2006

54 Tables MN90 : Plongée consécutive.
Exercice 4 Marc et Catherine s’immergent à 9h50 et descendent explorer une roche à 48 m. Au bout de 10 min, ils terminent leur exploration et décident de remonter vers la surface. 12 min après être sortis de l’eau, Catherine ayant laissé échapper son phare, ils replongent à 18 m et mettent 5 min pour retrouver le phare tombé et débuter leur remontée. Calculer leur décompression en précisant les différents paliers effectués pour chaque plongée et donner l’heure de sortie ainsi que le GPS de la deuxième. JL Largeau 03/2006

55 Tables MN90 : Plongée consécutive.
Exercice 4 corrigé JL Largeau 03/2006

56 Tables MN90 : Plongée successive.
Une plongée successive est une plongée qui débute 15 min à 12 heures après la précédente. 15 minutes ≤ IS < 12 Heures 15 min ≤ IS < 12 Heures JL Largeau 03/2006

57 Tables MN90 : Plongée successive.
A quoi correspond la majoration ? Comme on a pu le voir précédemment, lors de la plongée les tissus de l’organisme tendent à se saturer en Azote. Cet Azote va s’éliminer progressivement, en partie seulement, lors de la remontée. Une fois en surface il restera toujours une certaine quantité d’Azote en excès dans nos tissus qui va continuer à s’éliminer de plus en plus lentement au cours du temps. JL Largeau 03/2006

58 Tables MN90 : Plongée successive.
Au départ de la deuxième plongée, l’Azote résiduel doit être pris en compte pour le calcul de la décompression de cette plongée. Lors du calcul de la deuxième décompression, nous allons donc ajouter une majoration au temps de plongée qui permettrait d’atteindre un taux égal à l’Azote résiduel à la profondeur max de cette nouvelle plongée. JL Largeau 03/2006

59 JL Largeau 03/2006

60 Tables MN90 : Plongée successive.
JL Largeau 03/2006

61 Tables MN90 : Présentation.
Tableau de détermination de l’Azote résiduel Intervalles de surface, si besoin prendre la valeur inférieure. Groupes de plongées successives Coefficients d’Azote résiduel, si besoin prendre la valeur supérieure. JL Largeau 03/2006

62 Tables MN90 : Présentation.
Tableau de détermination de la majoration Le coefficient d’Azote résiduel et la profondeur prévue pour la deuxième plongée permettent de calculer la majoration de la durée de plongée de cette dernière. A défaut, on choisira le coefficient immédiatement supérieur ainsi que la profondeur immédiatement supérieure . JL Largeau 03/2006

63 Tables MN90 : Présentation.
Tableau de détermination de la majoration Profondeur max de la deuxième plongée, si besoin prendre la valeur supérieure. Coefficient d’azote résiduel, si besoin prendre la valeur supérieure Majoration du temps de la deuxième plongée JL Largeau 03/2006

64 Tables MN90 : Plongée successive.
Cas pratique Un groupe d’amis plonge à 10h00 sur une épave à 19m pendant 46min puis ils entament leur remontée vers la surface. 3h08 après, ils replongent pour explorer une grotte à 17m pendant 40min. Donner pour chaque plongée l’heure de sortie, le GPS et les paliers. JL Largeau 03/2006

65 Tables MN90 : Plongée successive.
Résolution du problème L’intervalle de surface est supérieur à 15min et inférieur à 12 heures. La deuxième plongée est donc de type successive. On commence par calculer la décompression de la première plongée et on récupère son GPS I JL Largeau 03/2006

66 Tables MN90 : Plongée successive.
On entre alors dans le tableau de l’Azote résiduel avec le GPS I et l’intervalle de surface 3h (3h08 n’existant pas on prend l’intervalle immédiatement inférieur) pour y récupérer le coefficient d’Azote résiduel soit 0.94 JL Largeau 03/2006

67 Tables MN90 : Plongée successive.
On essaye alors de rentrer dans le tableau de détermination de la majoration avec la valeur 0.94 et la profondeur de la deuxième plongée, soit 17m. Ces valeurs n’étant pas présentes on prend les valeurs immédiatement supérieures à savoir 0.95 et 18m ce qui nous donne une majoration de 19min. JL Largeau 03/2006

68 Tables MN90 : Plongée successive.
On peut alors à nouveau entrer dans le tableau de détermination des paliers avec comme profondeur celle de la deuxième plongée soit 17m, cette profondeur n’étant pas dans la table, on prend 18m. Comme durée on choisi celle de la deuxième plongée à laquelle on ajoute la majoration ce qui nous donne = 59, on prendra 60min. Tout ceci nous donne finalement 5min de palier à 3m. La DTR est égale à (17-3)/15 + 5min +0,5min = 6,7 soit 7min Calcul de l’heure de sortie 14h + Durée + DTR soit : 14h = 14h47 JL Largeau 03/2006

69 Tables MN90 : Plongée successive.
HS = 14h47 JL Largeau 03/2006

70 Tables MN90 : Plongée successive.
Exercice 5 Olivier et Xavier décident de plonger sur une vieille épave posée à 36 m. Ils plongent à 10h00 et visitent l’épave ainsi que ses environs pendant 25 min avant de débuter leur remontée vers la surface. L’après midi, ils plongent à nouveau à 14h30 sur un fond de 27 m pendant 19 min. Donner les heures de sortie, les GPS et les paliers de chaque plongée. JL Largeau 03/2006

71 Tables MN90 : Plongée successive.
Exercice 5 corrigé JL Largeau 03/2006

72 Tables MN90 : Plongée successive.
Exercice 6 Une palanquée s’immerge à 9h00 pour une plongée à 51 m. Au bout de 14 min, les plongeurs décident de remonter. Ils plongent à nouveau à 14h00 sur un fond de 24 m pendant 24 min. Donner les heures de sortie, les GPS et les paliers de chaque plongée. JL Largeau 03/2006

73 Tables MN90 : Plongée successive.
Exercice 6 corrigé JL Largeau 03/2006

74 Tables MN90 IS > 12h Résumé Simple Consécutive IS < 15’
Type de plongée Condition Paramètres Simple IS > 12h P = profondeur max de la plongée; Durée = durée de la plongée. Consécutive IS < 15’ P2 =profondeur max des deux plongées; Durée2 = somme des durée des deux plongées. Successive 15’ ≤ IS < 12h P2 = profondeur max de la deuxième plongée; Durée2 = durée de la deuxième plongée + Majoration. JL Largeau 03/2006

75 Procédures : Remontée lente
Définition Toute remontée dont la vitesse est inférieure à 15m/min est considérée comme une remontée lente Vitesse < 15 m/min Procédure à respecter Dans le cas d’une remontée lente, la durée de cette remontée doit être comprise dans la durée de la plongée lors de l’entrée dans la table de définition des paliers. JL Largeau 03/2006

76 Procédures : Remontée lente
Cas pratique Marc et Frédérique s’immergent à 10h sur un petit tombant à 19m. Au bout de 40min ils décident de remonter le long de ce tombant en regardant tous les petits trous à la recherche de crustacés. A 10h51 ils atteigne la profondeur de 12m. Calculer les paliers éventuels et l’heure de sortie. JL Largeau 03/2006

77 Procédures : Remontée lente
Résolution du problème La remonté jusqu’à 12m a pris 11min soit une vitesse inférieure à 15m/min. Nous considérerons donc cette remontée comme une remontée lente. JL Largeau 03/2006

78 Procédures : Remontée lente.
Exercice 7 Pascale et Marc plongent à 9h30 pour explorer une grotte située à 34 m. Au bout de 20 min ils aperçoivent l’entrée d’une cheminée et décident de remonter vers la surface par cette voie étroite. A 9h52 ils atteignent la sortie de la cheminée située à 18 m et poursuivent leur remontée vers la surface. a) Quelle procédure s’applique à ce profil de plongée ? b) Donner l’heure de sortie avec le ou les paliers effectués ainsi que le GPS. JL Largeau 03/2006

79 Procédures : Remontée lente.
Exercice 7 corrigé JL Largeau 03/2006

80 Procédures : Remontée lente.
Exercice 8 Jean-Luc, Sylvain et Florence s’immergent à 10h00 et descendent au pied d’un superbe tombant situé à 42 m. Après 10 min, ils décident de remonter et visitent tous les petits trous sur leur passage à la recherche de quelques crustacés. A 10h22 ils atteignent la profondeur de 27 m et décident cette fois de remonter vers la surface. a) Quelle procédure s’applique à ce profil de plongée ? b) Donner l’heure de sortie avec le ou les paliers effectués ainsi que le GPS. JL Largeau 03/2006

81 Procédures : Remontée lente.
Exercice 8 corrigé JL Largeau 03/2006

82 Procédures : Remontée rapide.
Définition : Toute remontée dont la vitesse est supérieure à 17m/min est considérée comme une remontée rapide. Vitesse > 17 m/min JL Largeau 03/2006

83 Procédures : Remontée rapide.
Procédure à respecter : Dans le cas d’une remontée rapide ( V > 17m/min), les plongeurs ont 3min maximum, à partir du début de cette remontée rapide, pour redescendre à la moitié de la profondeur maximum atteinte lors de la plongée et y effectuer un palier de 5min avant de remonter à nouveau vers la surface ( 15 à 17m/min ) en respectant les paliers éventuels. Le temps de ce palier de 5 min ainsi que les 3min devront être inclus dans la durée de la plongée. On effectuera au minimum 2min de palier à 3m. Attention, pour le calcul de la DTR, on prendra en compte la mi-profondeur comme point de départ. JL Largeau 03/2006

84 Procédures : Remontée rapide.
Cas pratique Une palanquée s’immerge à 10h sur un fond de 19m. Au bout de 46min, un des plongeurs panique subitement et remonte rapidement. Il perce la surface à 10h47. Donner le GPS et calculer l’heure de sortie de la palanquée. Résolution du problème Le plongeur est remonté trop vite (19m/min > 17), on doit donc appliquer une procédure de remontée rapide. La palanquée va donc redescendre théoriquement à 9m50 (soit 10m réel)) en moins de 3min pour y effectuer son palier de 5min. On calcule alors la décompression avec comme profondeur maxi 19m (20m dans la table) et = 54min pour le temps de plongée (nous prendrons 55 min). JL Largeau 03/2006

85 Procédures : Remontée rapide.
Pour 54min à 19m,la table nous donne donc 9min à 3m et un GPS = J. La DTR est (10-3)/ ,5 = 9,97min ( soit 10min ) Heure de sortie : HS = 10h = 11h04 JL Largeau 03/2006

86 Procédures : Remontée rapide.
Exercice 9 Trois plongeurs s’immergent à 9h30 pour une plongée technique à 30 m . Au bout de 16 min, après plusieurs remontées assistées, vient le tour du dernier élève qui n’arrive pas à contrôler sa remontée et perce la surface un peu trop rapidement. Le moniteur applique alors la procédure et retourne au premier palier en 3 min puis termine la plongée. a) Quelle procédure s’applique à ce profil de plongée ? b) Donner l’heure de sortie avec le ou les paliers effectués ainsi que le GPS. JL Largeau 03/2006

87 Procédures : Remonté rapide.
Exercice 9 corrigé JL Largeau 03/2006

88 Procédures : Remontée rapide.
Exercice 10 Deux amis décident de plonger sur l’épave du Donator au large du Lavandou. Ils s’immergent à 10h00 puis explorent le pont et les coursives du navire à 42 m. Au bout de 20 min, le fort courant à cet endroit fini par essouffler un des plongeurs qui panique et remonte sans attendre pour percer la surface à 10h22. Son coéquipier arrive à le rejoindre et fini par le rassurer en surface. Ils redescendent alors à nouveau et atteignent leur premier palier 3 min après avoir quitté le pont de l’épave. a) Quelle procédure s’applique à ce profil de plongée ? b) Donner l’heure de sortie avec le ou les paliers effectués ainsi que le GPS. JL Largeau 03/2006

89 Procédures : Remontée rapide.
Exercice 10 corrigé JL Largeau 03/2006

90 Procédures : Palier interrompu.
JL Largeau 03/2006

91 Procédures : Palier interrompu.
Définition Tous les paliers prévus doivent être par définition effectués dans leur totalité. Cependant pour diverses raisons il se peut que l’on doive interrompre un palier ou tout simplement faire surface sans les avoir effectué ( A éviter ! ). JL Largeau 03/2006

92 Procédures : Palier interrompu.
Procédure à respecter Dans ce cas de figure il faudra redescendre en moins de 3min à la profondeur du palier interrompu ou non effectué et refaire en totalité ce palier et seulement lui. Cette procédure est celle validée par la FFESSM contrairement à la Marine Nationale qui préconise de refaire tous les paliers depuis le premier. Il est important de noter que dans le calcul de la décompression, il ne faudra pas tenir compte du temps passé à redescendre au palier interrompu (3min maxi). Ce temps de 3min s’additionne uniquement à la DTR. JL Largeau 03/2006

93 Procédures : Palier interrompu.
Cas pratique Une équipe s’immerge à 10h pour explorer une grotte à 19m pendant 46min. après 3min au palier de 3m nos plongeur se retrouvent tous les deux en panne d’air. Donner le GPS et l’heure de sortie de l’équipe. JL Largeau 03/2006

94 Procédures : Palier interrompu.
Résolution On refera complètement le palier de 4min à 3m et on ne tiendra pas compte des 3min maxi passé à revenir au palier DTR = (19-3)/ = 12min HS = 10h = 10h58 JL Largeau 03/2006

95 Procédures : Palier interrompu.
Exercice 11 A 9h00, un moniteur emmène deux plongeurs de niveau 2 explorer une barge coulée à 33 m. Après 23 min l’un d’entre eux étant déjà sur sa réserve, le moniteur met fin à la plongée et entame la remontée. Après 7 min effectuées au palier un des élèves, insuffisamment lesté, perse la surface. Le moniteur applique alors la procédure en 3 min. a) Quelle procédure s’applique à ce profil de plongée ? b) Donner l’heure de sortie avec le ou les paliers effectués ainsi que le GPS. JL Largeau 03/2006

96 Procédures : Palier interrompu.
Exercice 11 corrigé JL Largeau 03/2006

97 Procédures : Palier interrompu.
Exercice 12 Deux plongeurs de niveau 3 s’immergent à 10h00 pour une exploration et descendent jusqu’à 43 m. Comme prévu ils commencent leur remontée vers la surface au bout de 15 min. Arrivés au premier palier l’un d’entre eux tombe en panne d’air alors que son camarade est quant à lui déjà sur sa réserve. Ils poursuivent donc leur remontée sur une seule bouteille deux. Cette dernière s’étant vidée seulement 1 min avant la fin de leur dernier palier, ils font surface et mettent 3 min pour prendre un bloc de secours et appliquer la procédure préconisée dans pareil cas. a) Quelle procédure s’applique à ce profil de plongée ? b) Donner l’heure de sortie avec le ou les paliers effectués ainsi que le GPS. JL Largeau 03/2006

98 Procédures : Palier interrompu.
Exercice 12 corrigé JL Largeau 03/2006

99 Procédures : Résumé. Vitesse < 15m/min Vitesse > 17m/min
Type de d’incident Condition Procédure à respecter Remontée lente Vitesse < 15m/min Durée de la remontée comprise dans le temps de plongée Remonté rapide Vitesse > 17m/min 3min maxi pour redescendre à mi-profondeur puis palier de 5min. Les 3min et les 5min sont à inclure dans le temps de plongée pour recalculer la décompression Palier interrompu / non effectué 3min maxi pour redescendre à la profondeur du palier non respecté puis le refaire, et lui seul, en totalité. Les 3min interviennent seulement dans le calcul de la DTR. JL Largeau 03/2006

100 Profiles à risque : Yoyo.
On évitera les successions de montée-descente au cours de la plongée JL Largeau 03/2006

101 Profiles à risque : Inversé.
On commence toujours sa plongée en allant au plus profond. De même, la deuxième plongée de la journée devra toujours être moins profonde que la précédente JL Largeau 03/2006

102 Profiles à risque : Consécutive.
Les plongées consécutives sont à éviter ainsi que toute successive avec un intervalle court JL Largeau 03/2006

103 Profiles à risque : Limite courbe.
Limite de la courbe de sécurité Les tables ont été conçues avec une marge de sécurité autorisant une certaine tolérance pour les profils de plongeurs ( Age, Fatigue, stress, obésité, courant, froid,…). Le fait de plonger à la limite de la courbe diminue considérablement cette marge de sécurité. On veillera donc à préserver cette marge en ne se rapprochant pas trop des temps limite de plongée. JL Largeau 03/2006

104 Profiles à risque : Résumé.
Type de profil Avis Procédure à respecter Remonté rapide A éviter 3min maxi pour redescendre à mi-profondeur puis palier de 5min. Les 3min et les 5min sont à inclure dans le temps de plongée pour recalculer la décompression Palier interrompu / non effectué Exceptionnel 3min maxi pour redescendre à la profondeur du palier non respecté puis le refaire, et lui seul, en totalité. Les 3min interviennent seulement dans le calcul de la DTR Consécutive ou intervalle court Préférer un intervalle supérieur à plusieurs heures Profil inversé Aller au plus profond en premier Profil « Yoyo » Pas de successions de montée descente Limite de courbe Ne pas attendre les durées limites JL Largeau 03/2006

105 L’Ordinateur : Types. De plus en plus répandu, au moins tous les Guides de palanqué en sont équipés, l’ordinateur de plongée a modifié la façon de plonger et a rendu accessibles certains profiles de plongée jusque là trop pénalisant. A ce jour différentes générations d’ordinateur coexistent : Ordinateur de base ; Avec mesure et prise en compte de la consommation ; Compatible Nitrox ; Muti-gaz (plongée tech). Pendant la plongée, l’ordinateur fournit toutes les données importantes de plongée, de décompression et le cas échéant donne des renseignements et met en garde. Il dispose d’un carnet de plongée, sur lequel figurent les profiles des dernières plongées. JL Largeau 03/2006

106 L’Ordinateur : Comparaison / tables.
Contrairement aux tables, l’ordinateur échantillonne périodiquement les paramètres de la plongée. Il est alors en mesure de calculer pratiquement en temps réel l’état de saturation des différents tissus de l’organisme. JL Largeau 03/2006

107 L’Ordinateur : Vitesse.
De même lors de la remontée il prendra en compte la dé-saturation réalisée pour le calcul des paliers diminuant d’autant leur nombre ainsi que leur durée contrairement aux tables qui elles prennent en compte uniquement la profondeur maximum et supposent que toute la plongée s’y est déroulée. Vitesse de remontée : L’ordinateur de plongée fixe la vitesse limite de remontée en fonction de la profondeur courante. Cette limite est réduite à mesure que la profondeur diminue. Par exemple, dans le cas de l’Aladin Pro, la vitesse limite varie de 20m/min à 7m/min. JL Largeau 03/2006

108 L’Ordinateur : Avantages.
Gestion de l’état de la saturation en permanence permettant par exemple de ne pas être pénalisé pour une incursion de quelques secondes à une profondeur dépassant la profondeur moyenne de la plongée; Plus de majoration à calculer ; Donne la courbe de sécurité ; Mémorisation des profils ; Gestion des plongées en altitude . JL Largeau 03/2006

109 L’Ordinateur : Inconvénients.
Moins pénalisant pour les profils à risque ; Marge de sécurité plus réduite ; Les paliers peuvent s’allonger au cours de la remontée en cas de remontée trop lente ou bien si l’on n’a pas respecté leur profondeur ; Courbe de sécurité plus pénalisante au dessus de 20m; Risque de blocage de l’ordinateur en cas de remontée anormale ; Risque de panne. JL Largeau 03/2006

110 L’Ordinateur : Courbes secu.
JL Largeau 03/2006

111 L’Ordinateur Décompression dans une palanquée « mixte »
1.Ordinateur et Tables Dans ce cas on respectera le système le plus pénalisant à savoir l’ordinateur pour la vitesse de remontée et la courbe de sécurité puis les tables pour les paliers. 2.Ordinateurs de types différents Comme précédemment, on respectera l’ordinateur le plus pénalisant dans chaque cas de figure. JL Largeau 03/2006

112 L’Ordinateur : Précautions
En tout état de cause on gardera un regard critique sur les informations fournies. De plus on sera particulièrement vigilent sur les points ci-dessous : Eviter de prêter son ordinateur lors d’un séjour de plongée Eviter de plonger en limite de la courbe Ne jamais passer des tables à un ordinateur sur une successive (ou consécutive !) Se limiter à deux plongées par 24 heures Avoir toujours un jeu de tables (obligatoire), une montre et un profondimètre de secours Ne pas dépasser les paliers au risque de voir l’ordinateur les prolonger puis de pénaliser la plongée suivante JL Largeau 03/2006

113 L’Ordinateur : Affichage
Durée Profondeur DTR Prof. Max 1er Palier Courbe Vitesse JL Largeau 03/2006

114 Nitrox : Introduction Le Nitrox (EAN en anglais)
Nitrox vient de NITRogene (Azote en anglais) et OXygene. Pour simplifier, l’air est composé en majorité d’Azote (nitrogen) pour 79% et d’Oxygène pour 21%. L’Azote est le gaz qui est pris en compte dans la gestion de la décompression et entre autres choses dans le phénomène de la narcose. Dans le cas de la décompression on peut réduire la saturation en azote par l’augmentation de la quantité d’Oxygène dans le mélange. Moins on aura d’Azote dans le mélange, moins on en dissoudra dans les tissus de l’organisme. JL Largeau 03/2006

115 Profondeur équivalente
Nitrox : Introduction Ce mélange permet donc de diminuer les paliers de décompression par rapport à une plongée à l’air mais en revanche l’augmentation de la quantité d’Oxygène réduit d’autant la profondeur maximum de la plongée. En général, ce mélange est très utile pour des plongées situées dans l’espace médian et présente un faible intérêt entre 30 et 40m. Exemples de mélanges avec leur limite d’utilisation et la profondeur équivalente à l’air pour une plongée à 30m : Mélange O2/N2 Limite Profondeur équivalente EAN 40/60 30m 20m EAN 32/68 40m 24m JL Largeau 03/2006

116 Trimix : Introduction Le Trimix
Pour la plongée profonde, il faut pouvoir diminuer à la fois l’Azote et l’Oxygène du mélange. On va donc introduire un troisième gaz inerte, l’Hélium, qui remplira le rôle de diluant repoussant ainsi l’effet toxique de l’Oxygène à grande profondeur . Contrairement au Nitrox, la quantité d’Oxygène est inférieure à celle de l’air et elle est donc insuffisante pour les faibles profondeurs. Le Trimix ne s’utilisera donc qu’en dessous d’une certaine profondeur dépendante de la composition du mélange. Le dosage de chacun des composants d’un mélanges déterminera directement sa limite d’utilisation. JL Largeau 03/2006

117 Nitrox : Résumé Avantages Inconvénients Nitrox
Paliers moins importants ; Moins de fatigue ; Plus sécurisant. Limite la profondeur maximum Trimix Atténue la Narcose ; Permet d’atteindre des profondeurs importantes (> 100m). Mélange fond uniquement ; Dé-saturation plus lente ; Paliers importants JL Largeau 03/2006

118 Exervices Exercice 13 Deux plongeurs descendent à 10h00 sur un fond de 35 m pendant 15 min. A 14h30 ils veulent replonger à 25 m mais dans la courbe de sécurité. Donner la durée maximum de la deuxième plongée si l’on ne souhaite pas avoir à effectuer de palier à la remontée. JL Largeau 03/2006

119 Exercices Exercice 13 corrigé
Le calcul de la majoration nous donne 8 min La durée max sans palier à 25 m est de 20 min à laquelle on soustrait la majoration soit : 20 – 8 = 12 min maximum sans avoir de palier. JL Largeau 03/2006

120 Exervices Exercice 14 Pour leur première plongée de la journée, Marc et Serge s’immergent à 9h00 sur un fond de 45 m puis entament leur remontée 18 min après. Après être remontés sur le bateau, ils planifient leur plongée de l’après-midi à 28m pendant 20 min. Calculer l’intervalle de surface minimum de façon à ce qu’ils n’aient pas plus de 12 min de palier à effectuer lors de leur deuxième plongée. JL Largeau 03/2006

121 Exercices Exercice 14 corrigé A 28 m, la durée maxi est de 35 min pour ne pas dépasser 15 min de palier ; La majoration doit donc être inférieure à (35 – 20) soit 15min ; A 28 m il faut un coefficient de 0,99 minimum pour avoir 15 min de majoration ; 0,99 de coefficient avec un GPS I nous donne 2h30 minimum d’intervalle de surface ; Nos plongeurs ne devront donc pas replonger avant (9h40 + 2h30) soit 12h10 JL Largeau 03/2006

122 Exervices Exercice 14 corrigé JL Largeau 03/2006

123 JL Largeau 03/2006


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