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SECURITE DES NAVIRES DE PLAISANCE
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Statistiques de la SNSM
Les navires de plaisance à voiles, à moteurs et les nouvelles pratiques en mer représentent 75% des interventions en mer.
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Les personnes impliquées
Les avaries mécaniques représentent la moitié des causes des interventions
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Répartition par espaces maritimes
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CONSEILS DE PONTONS Les conseils de pontons ont été élaborés à partir des « retours d’expérience » des sauveteurs embarqués sur les vedettes de sauvetage de la SNSM.
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AVANT DE PARTIR EN MER
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LES POINTS A VERIFIER - l’état général du navire et ses équipements
- l’équipement des personnes - les moyens de communication l’environnement maritime (météo,marée..) les comportements à risques
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LE CONTRÔLE DU MOTEUR
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ETAT DES BATTERIES
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ETAT DES COSSES
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CIRCUIT CARBURANT Vérifier le niveau de carburant
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CIRCUIT CARBURANT La jauge est-elle fiable ?
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CIRCUIT CARBURANT Le filtre a t-il été purgé ?
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CIRCUIT DE REFROIDISSEMENT
Etat de la vanne d’aspiration à la mer Etat des tuyauteries Etat du rouet de pompe à eau
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CIRCUIT DE REFROIDISSEMENT
- Niveau du liquide dans l’échangeur - nettoyage du filtre à eau de mer
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CIRCUIT D’ECHAPPEMENT
- Etat de la caisse d’échappement - Etat des tuyauteries et des colliers
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CIRCUIT D’ASSECHEMENT
Prévoir une pompe manuelle fixe en plus de la pompe électrique
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VOIES D’EAU L’eau de mer peut rentrer par:
- une vanne défectueuse (manœuvrer réguliérement les vannes de coque) - une tuyauterie en mauvais état - des colliers de serrage usagés -un presse-étoupe non entretenu Les vérifications doivent porter sur : -Etat des tuyauteries, des colliers, des crépines -Fonctionnement des pompes de cale
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VOIES D’EAU N’oubliez-pas qu’un jeu de pinoches permet de colmater facilement une fuite due à une vanne de coque défectueuse.
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VOIES D’EAU Contrôler le presse étoupe
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VOIES D’EAU Fermer les vannes des toilettes après usage
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LA PROTECTION INDIVIDUELLE
Pour assurer votre flottabilité, choisir un gilet de 150 N ( assure le retournement d’une personne inconsciente )
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LA PROTECTION INDIVIDUELLE
Les gilets automatiques se portent toujours par dessus les vêtements. Ils nécessitent un entretien régulier.
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LA PROTECTION INDIVIDUELLE
N’attendez pas que la cartouche de CO2 soit périmée.
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LA PROTECTION INDIVIDUELLE
Pour les enfants jusqu’à 14 ans , préférer un gilet « classique » avec flottabilité permanente et sangle sous-cutale. N’oubliez pas les harnais et les longes.
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LA PROTECTION INDIVIDUELLE
Préférez les gilets avec lampe « flash » incorporée ou brassard avec « flash ».
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LA PROTECTION INDIVIDUELLE
Mettez un bâton de cyalume dans votre veste de quart. ( très efficace la nuit )
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LA PROTECTION COLLECTIVE
Le radeau de survie doit être accessible pour pouvoir être mis à l’eau facilement. La bosse de déclenchement qui fait au moins 15 m doit être amarrée au bateau.
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LA PROTECTION COLLECTIVE
Un radeau de survie permet d’attendre les secours en sécurité, quelque soit la distance de la côte. Il faut le compléter avec un sac étanche contenant une VHF, de l’eau, des signaux de détresse, …etc Les engins flottants permettent d’attendre les secours mais le risque d’hypothermie est réel.
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LA CHUTE A LA MER C’est l’un des risques majeurs, car un « homme à la mer » peut rapidement être perdu de vue. Il faut désigner des membres d’équipage qui assureront une veille permanente sur l’homme à la mer. Il faut mettre en œuvre la touche « MOB » du GPS dès que la situation est connue.
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LA CHUTE A LA MER Les dispositifs de sécurité et de repérage
La bouée couronne ou « fer à cheval » ou la « perche IOR » doivent être lancées immédiatement.
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LA CHUTE A LA MER Remonter à bord « l’homme à la mer »
Suivant son type , le navire doit être équipé de structures permettant la remontée à bord. -Echelle sur le tableau arrière
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LA CHUTE A LA MER - Plate-forme fixée sur le tableau arrière
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LA CHUTE A LA MER Sur les voiliers, on peut utiliser une drisse de spi ou de grand-voile pour hisser une personne à bord, en utilisant les winches; Mais cela implique que la personne soit consciente et capable de frapper la drisse sur son harnais.
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LA CHUTE A LA MER Pour récupérer un « homme à la mer » les vedettes de sauvetage disposent de portiques.
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LA CHUTE A LA MER Les vedettes de sauvetage disposent de filets permettant de remonter à bord des personnes actives
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LA CHUTE A LA MER Mais également des personnes « épuisées »
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FEU A BORD Les navires de plaisance sont constitués de matériaux très inflammables. La vitesse d’intervention est essentielle. Disposer des extincteurs dans les zones à risques. ( coin cuisine, près du moteur, …) Prévoyez une couverture antifeu. Vérifier vos cablages électriques
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FEU A BORD Un extincteur de 1 kg n’est efficace que pendant 6 secondes.
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FEU A BORD Préférer les extincteurs qui indiquent la pression en permanence et ceux qui ont une tête de percussion métallique.
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LES MOYENS D’ALERTE La VHF reste le moyen d’alerte le plus efficace.
Vous serez entendus Par les autres navires Par le CROSS Préférer un modèle ASN et faites la installer par un professionnel.
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LES MOYENS D’ALERTE Choisissez une VHF portable étanche, voire flottante, avec une autonomie de 5 à 8 h. Une VHF portable peut être utilisée dans le cockpit, l’annexe et la survie. Si vous êtes titulaire d’un Permis mer, son usage est libre.
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LES MOYENS D’ALERTE Message Mayday pour une détresse
-nom du navire et type -position très précise ( si possible) -nature du sinistre -nb de personnes à bord Précisez votre demande ( recherche d’un homme à la mer, pompe, évacuation d’un blessé grave…..)
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LES MOYENS D’ALERTE Message Pan Pan pour une urgence
- structure du message est identique Mayday Si avarie moteur, avarie de barre, ligne d’arbre engagée, dématage, demande d’avis médical Après analyse , le CROSS propose un moyen d’assistance.
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LES MOYENS D’ALERTE Message sécurité pour signaler un danger
pour la navigation. Objets à la dérive ( billes de bois, container, coque de navires ….) Donner la position précise et la dérive estimée.
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LES MOYENS D’ALERTE Les fusées de détresse
Projetée à 300 m, la fusée est repérable à prés de 20 milles la nuit.
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LES MOYENS D’ALERTE Les feux à main sont très efficaces pour se signaler lors d’une recherche. Maintenez-les dans un endroit sec. Informez vos équipiers de leur emplacement à bord.
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LES MOYENS D’ALERTE Les fumigènes flottants dégagent une épaisse fumée orange pendant 3 minutes. Ils sont utiles pour le repérage aérien. Efficacité réduite si fort vent en surface.
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LES MOYENS D’ALERTE Le miroir de signalisation est efficace par temps ensoleillé. La corne de brume est aussi utilisée pour les règles de barre
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L’ETAT DU NAVIRE Le mouillage: Il faut une grande longueur
de chaine et de cablot pour avoir une bonne tenue. Un deuxième mouillage est indispensable pour faire un affourchage ou un empennelage.
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L’ETAT DU NAVIRE Mouiller long et vérifier que l’ancre ne chasse pas.
Vérifier l’état de la chaine et des manilles. L’étalingure doit être largable.
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L’ETAT DU NAVIRE Le gréement et l’accastillage doivent être vérifiés régulièrement.
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L’ETAT DU NAVIRE Sur les vieux navires , penser à remplacer le gréement.
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MATERIEL DE NAVIGATION
Le compas de route est indispensable. Il doit offrir une bonne lisibilité et être stable. Il faut contrôler les valeurs indiquées et faire une courbe de déviation. La carte papier , la règle CRAS et un compas de relèvement sont nécessaires à bord.
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MATERIEL DE NAVIGATION
Les GPS sont des positionneurs efficaces, mais demeurent une aide à la navigation. Ils ne remplacent pas le sens marin, mais libère le navigateur de la tenue de l’estime, surtout quand ils ont une cartographie intégrée.
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MATERIEL DE NAVIGATION
Le sondeur, qui indique la hauteur d’eau sous la coque, est un élément clef de la sécurité du navire qu’il soit digital ou graphique. Il permet de naviguer sur une ligne de sonde par visibilité réduite. Il doit être doublé par une sonde à main
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PREMIERS SOINS Vérifier les dates de péremption des médicaments.
En cas d’urgence, contactez le CROSS ( PAN PAN ) pour avoir un avis médical avec le centre de Toulouse. Si besoin , le CROSS peut décider une évacuation.
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HELITREUILLAGE Conformez-vous strictement aux instructions du plongeur.
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LES COMPORTEMENTS A RISQUES
Non respect du balisage
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LES COMPORTEMENTS A RISQUES
N’abusez pas de vos « privilèges »
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LES COMPORTEMENTS A RISQUES
Faites preuve d’un bon sens marin.
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LES COMPORTEMENTS A RISQUES
Vérifier régulièrement vos feux
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LES COMPORTEMENTS A RISQUES
Portez les harnais par mer forte et de nuit
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LES COMPORTEMENTS A RISQUES
En mer, les conditions météo peuvent changer en quelques heures. Prenez les prévisions météo avant de partir. Tenez compte des indications de votre baromètre de bord.
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LES COMPORTEMENTS A RISQUES
Ne surcharger pas l’annexe et portez toujours des gilets lors des manoeuvres
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LES COMPORTEMENTS A RISQUES
Les nables de remplissage sont parfois identiques. Attention aux erreurs qui sont lourdes de conséquences.
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LES COMPORTEMENTS A RISQUES
Vérifier soigneusement le circuit de gaz.
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LES COMPORTEMENTS A RISQUES
Bien tenir le journal de bord. -composition de l’équipage -traces de la navigation. -toute avarie à bord. -conso carburant -la météo marine - etc…
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LA RESPONSABILITE CIVILE
Les chefs de bord plaisanciers peuvent voir leur responsabilité civile mise en cause en cas de dommages causés à des tiers. ( membres d’équipage ou autres ) En cas de collision, ils doivent déposer un rapport de mer auprès des « Affaires Maritimes » qui sont habilitées à ouvrir une enquête nautique.
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LA RESPONSABILITE PENALE
Les plaisanciers sont soumis à certains articles du Code disciplinaire et pénal de la Marine Marchande, notamment pour des manquements graves à la sécurité pouvant avoir un impact sur la vie humaine. Les négligences, le refus de porter assistance, le non respect des ordres des autorités maritimes sont également sanctionnables.
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