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LA FONCTION FINANCIERE
Préparé par : Mme Abioued Halima, M. Hijri Noureddine et Mme Ait Daoud Souad
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PLACE DE LA FONCTION FINANCIERE
Pour fonctionner, l’Entreprise doit disposer de diverses ressources (matières premières, matériels…) qui occasionnent des besoins financiers. Ces besoins apparaissent dès la création de l’Entreprises et évoluent avec sa croissance. La fonction financière se diffuse à l’ensemble de l’organisation par sa dimension transversale : on peut dire qu’elle est au cœur de l’entreprise.
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ROLES DE LA FONCTION FINANCIERE
La fonction financière a pour rôles essentiels de s’assurer que : l’entreprise dispose en temps voulu, des fonds nécessaires à sa croissance et son développement . En d’autres termes, s’assurer que l’Entreprise est capable d’honorer ses engagements envers ses créanciers (Solvabilité) les fonds générés par les activités soient investis de manière rentable : (Rentabilité)
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LA SOLVABILITE La solvabilité est la capacité de l’entreprise à faire face à ses engagements (salaires, intérêts des emprunts, dettes envers les fournisseurs, impôts, charges sociales…) à leur échéance.
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LA SOLVABILITE ET NOTORIETE
Une entreprise peut connaître des difficultés de trésorerie. Quand ces dernières persistent, elles peuvent dégrader l’image de l’Entreprise et la rendre insolvable. Certains tiers (banques, fournisseurs) risquent de refuser de poursuivre leurs relations avec l’Entreprise. L’entreprise risque alors de réduire son activité voire déposer son bilan.
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MESURE ET APPRECIATION DE LA SOLVABILITE
Entre autres, deux ratios peuvent renseigner sur la solvabilité de l’Entreprise : Ratio de solvabilité à court terme ; Ratio d’autonome financière.
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Solvabilité à court terme
Créances + Disponibilités X 100 Dettes à court terme R1 > 100 : signifie que les dettes à court terme sont couvertes par les ressources à court terme et qu’il existe un excédent de liquidités à la disposition de l’entreprise.
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Dettes de financières X 100
Autonome financière R2 = Dettes de financières X 100 Capitaux propres R2 < 100 : signifie que l’autonomie financière est bonne, car l’entreprise est capable de faire face à ses dettes par ses propres ressources. Ce ratio permet d’apprécier l’indépendance de l’entreprise par rapport à ses prêteurs.
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LA RENTABILITE La rentabilité est l’aptitude de l’entreprise à dégager des résultats positifs pour rémunérer les fonds durablement mis à sa disposition. Une Entreprise peut ne pas être rentable provisoirement (en phase de démarrage, ou d’investissements massifs). L’essentiel est que ses partenaires (ses prêteurs, ses actionnaires) aient confiance sur son avenir.
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MESURE ET APPRECIATIO DE LA RENTABILITE
Trois ratios peuvent renseigner sur la rentabilité de l’Entreprise : Ratio de rentabilité financière ; Ratio de rentabilité économique ; Ratio de rentabilité commerciale.
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Rentabilité financière.
Résultat net × 100 Capitaux propres La rentabilité financière intéresse davantage les associés car elle mesure la rémunération du risque qu’ils ont pris en investissant dans l’entreprise.
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Rentabilité économique (1)
Résultat net × 100 Actifs immobilisés R4 = La Rentabilité économique mesure le rendement des capitaux investis , sous formes d’immobilisations, dans l’entreprise quelle qu’en soit l’origine.
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Rentabilité économique (2)
EBE x 100 Actif La rentabilité économique mesure l’excédent brut généré par l’utilisation des actifs.
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Rentabilité commerciale
Résultat net x 100 Chiffre d’affaires R6 = La rentabilité commerciale mesure la contribution des ventes des différents biens et services dans la réalisation des résultats de l’entreprise.
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Application On vous fournit le bilan financier condensé simplifié de la société « Rectangle » pour l’exercice 2007 (en milliers de Dh) : Actif immobilisé : 200 Capitaux propres (*) : 250 Stocks : 50 Créances : 160 Dettes financières : 120 Trésorerie Actif : 90 Dettes d’exploitation : 130 (*) dont résultat net : 50
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Créances + Disponibilités X 100 Dettes à court terme
Application Appréciez la solvabilité et la rentabilité de la société « Rectangle » Solvabilité à court terme R = Créances + Disponibilités X 100 Dettes à court terme R = ( ) X 100 130 = 192,30 %
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Dettes financières X 100 Capitaux propres
Application Autonomie financière R = Dettes financières X 100 Capitaux propres R = 120 X 100 250 = 48%
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Résultat net X 100 Capitaux propres
Application Rentabilité financière R = Résultat net X 100 Capitaux propres R = 50 X 100 250 = 20%
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Résultat net X 100 Actif immobilisé
Application Rentabilité économique R = Résultat net X 100 Actif immobilisé R = 50 X 100 200 = 25%
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Application Rentabilité commerciale On suppose que le chiffre d’affaires (C.A) de la société est : Dh R = Résultat net X 100 C.A R = X 100 280 = 17,85%
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Le cycle d’exploitation et le cycle de l’investissement
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Le cycle d’exploitation
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NOTION D’UN CYCLE D’EXPLOITATION
C’est un ensemble d’opérations allant de l’achat des matières premières ou de marchandises à la vente du produit ou service. Pour les Entreprises industrielles, la production est une phase intermédiaire, entre l’achat et la vente.
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LES ETAPES D’UN CYCLE D’EXPLOITATION
En général le cycle d’exploitation se compose de 3 phases essentielles.
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Approv Production Distribution Cycle d’exploitation
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LA PHASE APROVISIONNEMENT
Cette phase consiste à acquérir auprès des fournisseurs des matières, marchandises ou services au comptant ou à crédit. Les biens achetés sont stockés dans l’attente de leur utilisation ou de leur commercialisation.
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LA PHASE PRODUCTION Cette phase consiste à procéder à la transformation des matières ou des biens stockés en produits finis. Elle donne lieu à des dépenses de main d’œuvre, de services…
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LA PHASE COMMERCIALISATION
Cette phase consiste à mettre à la disposition des clients des marchandises ou des produits finis moyennant un règlement immédiat (vente au comptant) ou un engagement à régler plus tard (vente à crédit).
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LE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT (BFR)
La durée du cycle d’exploitation varie selon la nature des activités de l’entreprise. Chaque fois que cette durée s’allonge, les fonds nécessaires au financement deviennent importants.
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LE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT (BFR)
Le besoin de financement provient d’un décalage entre le paiement des matières, des salaires, des charges sociales, des impôts, etc. et les encaissements des ventes. Ce besoin de financement est appelé besoin en fonds de roulement (BFR).
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- = BFRG LE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT (BFR)
Le Besoin en fonds de roulement global BFRG se calcule ainsi : BFRG = Besoins nets d’exp (stocks + créances) Ressources d’exp (crédit fournisseur et autres dettes à CT) -
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Moyens de financement du cycle d’exploitation
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- = LE FONDS DE ROULEMENT
Le fonds de roulement net global (FRNG) est l’excédent des ressources stables (capitaux propres + emprunts) sur les emplois stables : Cette marge de sécurité permet de financer les besoins en liquidités nécessaires à la vie de l’entreprise. FRNG = Ressources stables - Emplois stables
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- = LE FONDS DE ROULEMENT
Une partie du FRNG va servir à financer le BFR. Lorsqu’il y’a un excédent, il passera en trésorerie. Quand le BFR > FRNG, l’Entreprises doit trouver des crédits à court terme pour financer son cycle d’exploitation. Trésorerie nette FRNG - BFR =
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LES CREDITS A COURT TERME
Les crédits à court terme les plus rencontrés sont : Le crédit fournisseur ; L’escompte ; Le factoring ; Les facilités de caisse ; Le découvert ; Le crédit relais.
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LE CREDIT FOURNISSEUR Les entreprises négocient avec leurs fournisseurs des délais de paiements : de 30, 60, 90 jours ou même parfois plus. La créance peut être matérialisée par une facture ou un titre de créance négociable (traite, billet à ordre, warrant).
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LE DELAI DU CREDIT FOURNISSEUR
Ce délai varie en fonction : Le type d’activité ; La nature du produit ; Le pouvoir de négociation de l’acheteur ; La situation financière du fournisseur ; La position concurrentielle du fournisseur ; la position financière de l’acheteur.
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Avantages Inconvénients
Crédit rapide et souvent automatique ; Charges financières nulles. Absence de formalités ; Crédit adapté aux variations de l’activité ; Gratuité fictive car il y a un renoncement à l’escompte ; Dépendance à l’égard du fournisseur ; Risque d’insolvabilité pour le fournisseur.
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L’ESCOMPTE L’escompte est un crédit qui permet à l’entreprise, de recevoir de sa banque ou d’un autre tiers, à l’avance le montant d’une créance (sous forme d’effets de commerce) diminué de quelque frais bancaires, appelés agio.
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L’ESCOMPTE L’acheteur de l’effet de commerce se charge de l’encaissement auprès du client pour son propre compte.
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Avantages Inconvénients
Il permet de faire face à des problèmes de trésorerie par cession des créances ; Les effets sont endossables par l’entreprise ; Les effets peuvent être mobilisés pour payer ses propres fournisseurs. Les effets de commerce de faible valeur, ou de courte période coûtent plus chers pour les créanciers car les banques leur appliquent des agios plus élevés.
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LE FACTORING (L’AFFACTURAGE)
L’entreprise vend ses créances commerciales à une société d’affacturage (le factor). Ce dernier assure les risques d’impayés et se charge de recouvrer les créances achetées et de poursuivre éventuellement les clients défaillants moyennant certaines commissions.
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COUT DU FACTOTING Le coût d’affacturage se compose du :
coût des services : commission proportionnelle au montant des créances ; coût de financement : intérêts sur le capital avancé.
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Avantages Inconvénients
Il permet à l’entreprise d’éviter le risque de non paiement ; D’être payée immédiatement et donc d’alléger la trésorerie ; D’éviter les coûts administratifs et les problèmes comptables du recouvrement. C’est un procédé coûteux, qui dépersonnalise la relation entreprise client ; La banque n’accepte que les créances des clients solvables et surtout ceux des PME les plus dynamiques.
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LES FACILITES DE CAISSE
Il s’agit de concours bancaires ayant pour objet de remédier aux difficultés temporaires de trésorerie de fin de mois (décalages de quelques jours entre les encaissements et les décaissements liés au cycle d’exploitation).
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LES FACILITES DE CAISSE
Souvent l’entreprise demande l’autorisation d’avoir son compte bancaire débiteur quelques jours par mois (en général entre la date de paiement des salaires, et la fin du mois, date de recouvrement des créances auprès des clients).
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LES DECOUVERT L’entreprise obtient l’autorisation d’avoir un solde débiteur sur son compte bancaire. Son but est de permettre à l’entreprise de surmonter des difficultés passagères de trésorerie.
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LES DECOUVERT Le découvert est utilisé pendant une durée plus longue par rapport aux facilités de caisse. Il permet de faire face à des insuffisances de trésorerie engendrées par une activité ponctuelle, accidentelles ou même exceptionnelles (exemple : une commande inhabituelle).
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LES DECOUVERT Ce crédit est accordé par la banque en fonction du besoin de financement exprimé par l’entreprise sans dépasser un plafond préétabli. Les intérêts payés par l’entreprise sont calculés en fonction de la durée et du montant du découvert.
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LE CREDIT RELAIS Le crédit relais est une forme assimilée au découvert. C’est un crédit qui permet à l’entreprise de fonctionner en attendant une rentrée financière importante (ex. : émission d’un emprunt, vente d’une immobilisation, Subvention…).
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L’INVESTISSEMENT
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NOTION DE L’INVESTISSEMENT
L’investissement est l’opération par laquelle une entreprise acquiert des immobilisations qui seront utilisées pendant plusieurs cycles de production. La décision d’investissement oriente l’activité future de l’entreprise, elle conditionne son croissance, sa rentabilité et même sa survie.
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INVESTISSEMENT SELON LA FORME
Investissements corporels : machines, voitures, terrains, locaux, ordinateurs… Investissements incorporels : logiciels, publicité, fonds commercial… Investissements financiers : droit de créances (Prêts, dépôts) ou de titres conservés à long terme.
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INVESTISSEMENT SELON L’OBJECTIF
A la création : immobilisations achetés à la création de l’entreprise pour assurer son démarrage. De renouvellement : immobilisations achetées pour remplacer d’autres usées ou obsolètes.
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INVESTISSEMENT SELON L’OBJECTIF
De capacité : immobilisations achetées pour augmenter la capacité de production. De modernisation : immobilisations achetées pour augmenter la productivité.
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Moyens de financement de l’investissement
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LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT
La capacité d’autofinancement (CAF) se calcule ainsi : CAF = Résultat net de l’exercice + Dotations aux amortissements et aux provisions (durables) – reprises sur amortissements et provisions (durables) + VNA – PCI. L’ autofinancement = C.A.F – Dividendes distribués.
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Avantages Inconvénients
Indépendance de l’entreprise face à ses créanciers ; Moyen de financement gratuit ; Avantage fiscal. Insuffisance de la CAF pour accompagner la croissance de l’Entreprises Risque de désintérêt des associés pour arbitrage en faveur des réserves au dépens des dividendes ; Importance du coût d’opportunité par rapport à la rentabilité financière .
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AUGMENTATION DU CAPITAL
Pour renforcer leurs fonds propres, les entreprises peuvent faire appel à leurs associés actuels, ou à de nouveaux associés en procédant à une augmentation de capital. Ces fonds propres serviront à financer des investissements sans obligation de remboursement.
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L’AUGMENTATION DU CAPITAL
L’augmentation de capital consiste à émettre de nouvelles actions (pour les sociétés de capitaux) ou de nouvelles parts sociales (pour les sociétés de personnes).
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FORMES DE L’AUGMENTATION DU CAPITAL (I)
Elle peut prendre différentes formes : Apports en numéraire : Émission de nouvelles actions en contrepartie de liquidités. Apports en nature : Émission de nouvelles actions en contrepartie d’apport de biens (ex. : immeuble, voitures…).
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FORMES DE L’AUGMENTATION DU CAPITAL (II)
Paiement de dividendes en actions : Émission de nouvelles actions que les anciens actionnaires acceptent de recevoir à la place des dividendes qui devaient leur être versés.
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LES DETTES FINANCIERES
On relève deux grands types de dettes financières : L’emprunt indivis (classique) ; L’emprunt obligataire.
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L’EMPRUNT INDIVIS (I) Il est constaté auprès d’un seul prêteur (banque ou établissement financier) et il est dit indivis car la dette n’est pas divisible.
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L’EMPRUNT INDIVIS (I) On distingue : L’emprunt à long terme (7 à 15 ans) pour financer un investissement important. Il es accompagné d’une prise de garantie. L’emprunt à moyen terme (2 à 7 ans) pour financer l’acquisition d’un matériel. Il peut être mobilisable (réescomptable auprès de BanK Almaghrib) ou non mobilisable.
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L’EMPRUNT OBLIGATAIRE
Il s’agit d’un emprunt à long terme qui fait appel à l’épargne publique. Il est subdivisé en plusieurs parts égales appelées obligations. En principe, cet emprunt est divisible entre plusieurs prêteurs.
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Avantages Inconvénients
L’emprunt ne présente pas de risque de « distribution du pouvoir » ; Les annuités sont connus dès le début ; Les intérêts sont des charges déductibles ; Effet de levier. Les coûts (intérêts et commissions) et les prises de garantie sont parfois lourds ; Le ratio d’endettement est affecté (diminution de la capacité d’emprunt) ; Perte de l’autonomie parfois.
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LE CREDIT BAIL (LEASING)
Le leasing est une opération de location d’un bien à usage professionnel assortie d’une option d’achat. Au terme de la période de location qui est irrévocable, le locataire a 3 possibilités : achat du bien loué en contrepartie d’une valeur résiduelle, renouvellement de la location, fin du contrat.
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Avantages Inconvénients
Ne demande d’apport personnel ; Procédé simple et rapide qui laisse intact les capacités d’emprunt ; Garantie contre l’obsolescence ; Déductibilité des redevances des loyers. Source de financement plus couteuse que l’emprunt ; Redevances périodiques contraignantes ; N’est pas accepté pour certains équipements très spécifiques.
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