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Publié parSévérine Lefort Modifié depuis plus de 10 années
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La Lettre de lHépato-gastroentérologue UEGW 2007 - Daprès Vaira ER. et al., Gut 2007;56 (suppl III):A35 Faut-il séquencer le traitement de Helicobacter pylori ? Objectif : comparer le traitement séquentiel à la trithérapie classique Méthode : étude prospective, randomisée en double aveugle Conclusion : le traitement séquentiel est plus efficace que la trithérapie classique, particulièrement en cas de résistance à la clarithromycine 5 jours Pantaprozole + amoxicilline + placebo 40 mg x 2/j1g x 2/j Pantaprozole + clarithromycine + tinidazole 40 mg x 2/j500 mg x 2/j Pantaprozole 40 mg x 2/j + amoxicilline 1g x 2/j + clarithromycine 500 mg x 2/j 10 jours Randomisation Éradiction (%)Traitement séquentielTrithérapiep ITT89770,00134 PP93790,0010 Si souche résistante clarithromycine 89290,0034
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La Lettre de lHépato-gastroentérologue Syndrome de lintestin irritable : avec ou sans fibre ? Objectif : comparer les effets des différents types de fibres dans le syndrome de lintestin irritable (SII). Méthode : essai randomisé versus placebo en médecine générale. Randomisation (n = 275) 10 g/j fibres solubles (psyllium), n = 85 10 g/j fibres insolubles (son), n = 97 10 g/j placebo (farine de riz), n = 93 Critère principal : soulagement adéquat des douleurs et de linconfort Résultats : à 2 mois, risque relatif de soulagement plus élevé dans le groupe psyllium que dans le groupe placebo (RR : 1,44 ; IC 95 : 1,04-2). Pas de différence entre le son et le placebo à 1, 2 et 3 mois. Conclusion : le psyllium (fibres solubles) est efficace pour diminuer les symptômes dans le SII tandis que le son (fibres insolubles) est inefficace UEGW 2007 - Daprès Bijkerk J. et al., Gut 2007;56 (suppl III):A52 pendant 12 semaines
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La Lettre de lHépato-gastroentérologueUEGW 2007 – Daprès Ledro-Cano D et al. Gut 2007; 56(Suppl): A67 Quels traitements pour prévenir le cancer colorectal dans la rectocolite hémorragique ? Méthode : revue de la littérature et méta-analyse des essais ayant évalué lefficacité des médicaments susceptibles de prévenir le cancer colorectal chez les sujets atteints de rectocolite hémorragique. Résultats MoléculeÉtudes (n)Patients inclus (n)Efficacité 5-ASA1020 901 OR = 0,6 (IC 95 : 0,4-0,86) Acide ursodésoxycholique 265 RR = 0,26 (IC 95 : 0,06-0,92) Pas de néoplasie dans la seconde étude Folates3Non renseignép = 0,025 Conclusion : le 5-ASA, lacide ursodésoxycholique et une supplémentation en folates sont efficaces pour prévenir le développement dun cancer colorectal. À noter : le 5-ASA était inefficace pour prévenir la survenue dune dysplasie dans les deux seules études disponibles.
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La Lettre de lHépato-gastroentérologueUEGW 2007 – Dhanda AD et al. Gut 2007;56(Suppl): A68, actualisé Quelle est la conduite à tenir devant la découverte dune dysplasie au cours de la surveillance endoscopique dune MICI ? Objectif : préciser la conduite à tenir en cas de découverte dune dysplasie au cours de la surveillance dune MICI. Méthode : étude rétrospective monocentrique ayant inclus 214 malades chez qui une surveillance endoscopique a été réalisée entre 1998 et 2005. Résultats Type de lésionsSujets (n)Prise en charge effectuéeEvolution Dysplasie de bas grade14 Coloscopie avec biopsies (chirurgie chez un malade) Pas de néoplasie (n = 11), cancer invasif (n = 1), en cours de suivi (n = 2) Dysplasie borderline 8Coloscopie avec biopsiesPas de néoplasie Dysplasie de haut grade2Colectomie Cancer invasif sur la pièce opératoire (n = 2) DALM9 Surveillance endoscopique ou chirurgie Pas de néoplasie (n = 4), dysplasie de haut grade (n = 2), cancer invasif (n = 2), perdu de vue (n = 1) Conclusion : les dysplasies de bas grade et borderline pourraient relever dune surveillance endoscopique étroite. Les dysplasies de haut grade et les DALM sont à haut risque de cancer colorectal.
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La Lettre de lHépato-gastroentérologueUEGW 2007 – Beaugerie L et al. Gut 2007;56(Suppl): A68, actualisé Incidence des lymphomes au cours des MICI : résultats préliminaires de létude nationale CESAME Rationnel : alors que les études de population nont pas retrouvé de surrisque de lymphomes au cours des MICI, une méta-analyse a suggéré une augmentation du risque de lymphomes chez les patients atteints de MICI traités par analogues des purines. Méthode : étude prospective nationale CESAME menée entre mai 2004 et mai 2005, ayant inclus 20 802 malades suivis par 821 médecins. Respectivement 14,5 % et 29,8 % des sujets inclus avaient été traités ou recevaient un traitement par thiopurines pendant létude. Seuls les cancers dont le diagnostic histologique était posé plus de 3 mois après linclusion dans la cohorte CESAME étaient pris en compte dans lanalyse. Résultats : 16 cas incidents de lymphomes (1 Hodgkin et 15 LMNH) 12 cas sont survenus chez des patients traités par azathioprine et majoritairement chez des sujets jeunes. Conclusion : les sujets atteints de MICI, surtout sils ont été traités par azathioprine, présentent un risque accru de développer un lymphome3 SIR versus population générale Hodgkin0,70 (0,01-3,92)p = 0,82 LMNH1,94 (1,08-3,20)p = 0,03
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