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Publié parGorlois Guyard Modifié depuis plus de 10 années
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Itinéraire
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Schéma du voyage : -Mardi 5 Novembre : champs de bataille autours d’Albert (Fricourt, La Boiselle, Thiepval, Beaumont Hamel, musée de la Somme 1916) + Mémorial de Passchendaele à Zonnebeke -Mercredi 6 Novembre : Tour de l’Yser à Diksmuide + Bayerwald, Pool of peace, British shelter, bunkers Lettenberg à Kemmel -Jeudi 7 Novembre : visite guidée à Ypres + musée In Flanders Fields
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Mardi 5 Novembre - A Albert, nous avons vu l’immense cratère de Laboiselle. C’est un trou de mine (100m de diamètre, 30m de profondeur) fait le 1er juillet 1916, date du commencement de la bataille de la Somme. Ce fut le jour le plus meurtrier pour l’armée britannique (the black day) avec victimes dont morts. Ce cratère illustre bien cette violence et m’a aidée à réaliser l’ampleur des dégâts, plus que de simples chiffres. J’ai lu quelque part que les jeunes d’aujourd’hui utilisaient le cratère comme skatepark…
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Au mémorial de Paschendaele, j’ai appris pleins de choses, comme le nom d’armes et quelques mots d’argot miliaire, mais ce qui m’a réellement marqué ce sont les photos de gueules cassées . Ca a illustré le livre « La chambre des officiers » que nous avions lu en classe mais surtout la barbarie de cette guerre. Il y a une si grande différence entre la vie de ces soldats et la notre que j’ai beaucoup de mal à me mettre à leur place, à comprendre et à réaliser la dose de courage qu’ils ont du avoir pour continuer à vivre avec ces souvenirs et ce visage pour certains.
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Mercredi 6 Novembre - Dans la tour de l’Yser, (Ijzertower), nous avons visionné un film de minutes. Ces images, de corps affamés, d’hommes blessés, d’enfants en pleurs m’ont choquée parce qu’elles étaient, pour la plupart, authentiques. Je n’avais vu auparavant que des reconstitutions. J’y ai aussi apprit qu’en Belgique, les hommes jouaient à des jeux de hasard pour savoir qui partirait à la guerre et qui resterait chez lui : il jouaient au dés. Celui qui obtenait un nombre supérieur à 5 partait.
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A Bayernwald, nous avons marché dans de véritables tranchées allemandes. Contrairement
aux tranchées britanniques, elles n’étaient faites que de bois. La distance entre les deux fronts ennemis était très petite. L’endroit était très boueux, je n’ose même pas imaginer en 1915 ! Je me rappelle aussi de l’histoire d’un soldat qui a lancé un obus qui n’a fait qu’un seul mort : une vache.
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Jeudi 7 Novembre - Cimetière britannique d’Ypres
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J’ai appris qu’Ypres (avant la guerre une grande ville comme Paris ou New-York) avait été détruite pendant la guerre. Les anglais voulaient garder la ville en ruine comme « hommage » aux soldats morts. Mais les habitants d’Ypres sont revenus, nombreux, et la ville a du être reconstruire. On appelé ça la « néo-reconstruction ». Reconstitution à l’identique, mais sujette à des améliorations, comme les bâtiments en briques jaunes au lieu de rouges.
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Sur les monuments aux morts, les noms très répandus comme Woods ou Johnson étaient accompagnés d’un numéro pour pouvoir les différencier. Les noms de soldats belges tués par l’armée belge sont écrit dans un endroit difficilement accessible pour que personne ne les voit. Contrairement à l’armée britannique, l’armée belge ne s’est pas excusée pour ces morts.
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