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Historiens et Mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France « Otages », sculpture de Jules Paressant. (1990)

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1 Historiens et Mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France « Otages », sculpture de Jules Paressant. (1990)

2 Discours du gal de Gaulle lors de son arrivée à l’Hôtel de Ville de Paris le 25 août 1944 « […]Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l’appui et le concours de la France tout entière, de la France qui se bat, de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle. […] La nation n’admettrait pas, dans la situation où elle se trouve, que cette unité soit rompue. La nation sait bien qu’il lui faut, pour vaincre, pour se reconstruire, pour être grande, avoir avec elle tous ses enfants. La nation sait bien que ses fils et ses filles, tous ses fils et toutes ses filles, — hormis quelques malheureux traîtres qui se sont livrés à l’ennemi et qui connaissent ou connaîtront la rigueur des lois, — oui ! Que tous les fils et toutes les filles de la France doivent marcher vers les buts de la France, fraternellement, la main dans la main. Vive la France ! »

3 Le 11 novembre 1945 à Paris (2) Photographie publiée dans le magazine France Illustration, n° 7, 17 novembre 1945, page 175. Légende de la photographie : " La montée de l'Arc de Triomphe. Les quinze corps des "Combattants", des "Résistants" et des "Prisonniers et déportés", venant des Invalides, arrivent place de l'Etoile. "

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5 Le général de Gaulle entouré de Georges Pompidou (à sa gauche), d'André Malraux (à sa droite) et de nombreuses personnalités rendent hommage à Jean Moulin au Panthéon, le 19 décembre 1964. (AFP)

6 1) Mémoire du génocide Avec le retour des premiers déportés, apparaît une prise de conscience, sous forme de choc, de l’univers concentrationnaire. Mais dans cet immédiat après-guerre, la singularité du Génocide n’est pas reconnue : il est inclus dans la vaste famille des « déportés politiques ». La figure de référence du déporté est celle du résistant et l’amalgame est fait entre tous les types de camps, dont Buchenwald, Auschwitz ou Dachau, selon les sensibilités, constituent les exemples emblématiques. S’instaure une mémoire patriotique de la déportation qui regroupe toutes les victimes du nazisme. Les premiers monuments ou les premières plaques indiquent que les victimes sont « mortes pour la France » au même titre que les résistants ou les militaires (femmes, enfants et vieillards seraient ainsi morts au champ d’honneur). Le caractère spécifique du génocide est ainsi gommé et la responsabilité de l’Etat français oubliée. Par ailleurs, les associations juives souhaitent d’abord affirmer leur appartenance à la communauté nationale, et leurs urgences vont à l’entraide et à la reconstruction. Ensuite, les rescapés des centres d’extermination occupent une place modeste au sein de l’ensemble de ceux qui reviennent de déportation : 54 % du total des partants, mais 6 % des survivants ; leurs témoignages, nombreux dans les toutes premières années de l’après-guerre mais difficilement reçus par la société, se tarissent ensuite. « Les victimes sont toujours gênantes. Leurs plaintes sont lassantes pour qui désire retrouver au plus vite la sérénité bienveillante des jours » Emmanuel Mounier dans le journal l’Esprit en septembre 1945. Là encore, le cinéma est révélateur d’une époque. Nuit et Brouillard (1956), d’Alain Resnais et Jean Cayrol, qui concerne le système concentrationnaire dans son ensemble et présente une vision univoque du camp et du déporté. (NB : l’affiche fut censurée, on demanda aux auteurs de retirer l’image d’un policier devant le camp de Pithiviers) 2) Mémoire des prisonniers de guerre Les combattants de 1940 ont vu mourir 210 000 de leurs camarades, ont subi la captivité en Allemagne mais ils apparaissent en 1945 comme des anti-héros, ne disposant pas de la gloire militaire des Poilus de 14-18. Ils sont donc condamnés à l’oubli, ainsi on trouve peu de plaques commémoratives, quelques-unes sont simplement ajoutées aux monuments de 14-18. Ces anciens combattants, victimes de la plus grande déroute de l’armée française (« l’étrange défaite »), restent discrets. 3) Mémoire vichyste La droite traditionnelle est déconsidérée pour n’avoir pas su empêcher la défaite et pour avoir donné le pouvoir à Pétain ; sur 302 députés déclarés inéligibles 171 appartiennent au centre et à la droite, 79 aux radicaux et 52 à la SFIO. La droite profite cependant des dissensions entre les partis de la Résistance pour relever la tête: on observe même une certaine résurrection du pétainisme. Robert Aron publie en 1954, une Histoire de Vichy qui développe la théorie « du glaive et du bouclier », théorie défendue par Pétain lors de son procès. Il y aurait eu un bon Vichy, Pétain, et un mauvais Vichy, Laval. Pétain en France essayant de protéger au mieux les Français et De Gaulle en Angleterre poursuivant le combat. Faute de sources fiables (pas d’accès aux sources américaines et britanniques) et en passant sous silence la politique d’exlusion/répression, Robert Aron développe alors une thèse aujourd’hui entièrement remise en cause mais qui à l’époque est utilisée pour justifier les actes commis pendant l’occupation. Cela laisse l’opportunité à certains français de croire que Pétain à éviter le pire.


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