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Gestion des dangers naturels – un aperçu

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Présentation au sujet: "Gestion des dangers naturels – un aperçu"— Transcription de la présentation:

1 Gestion des dangers naturels – un aperçu
Remarque: Cette présentation est une présentation de base qui prend en compte les différentes réalités observées dans les différentes régions de Suisse. Veuillez adapter la présentation en fonction de vos besoins en termes de longueur et de problématique! Utilisez la présentation pour informer vos interlocuteurs des principes en matière de dangers naturels! Le programme de présentation (PowerPoint) propose un espace pour des commentaires au-dessous des diapositives qui peut être imprimé comme page de note en même temps que les diapositives. Dans cet espace, vous trouverez deux catégories d'informations: - Sous «Texte», le texte que vous pouvez dire pour commenter la diapositive correspondante. Dans le programme de présentation (PowerPoint), vous pouvez adapter ces informations en fonction de vos besoins et les imprimer comme fiches de note (Imprimer; option: Pages de commentaires). Sous «Remarques», des informations complémentaires sur la manière d'utiliser ou de compléter les diapositives. Profitez notamment de l'occasion pour intégrer des informations issues de votre commune ou région! Preuves d‘images: Feuille 2: en haute, de gauche: Innondation du quartier Matten à Berne, 31 août 2010, photo: Simone Hunziker, PLANAT; dommages des crues à Grindelwald BE, 24 août 2005, photo: Eva Gertsch, GIUB; avalanche de Plan des Larzes, 30 janvier 1999, photo: SLF; en bas, de gauche: éboulement de Randa, 18 mars 1991, photo: Andreas Götz, OFEV; tremblement de terre de Hanshin Kobe, 1995, photo: BWG; incendie de forêt de Loèche, 14 août 2003, photo: OFEV. Feuille 6: Inondation du Stade Lachen à Thoune BE, 21/22 août 2005; photo: Hugo Raetzo, OFEV. . Feuille 7: Lave torrentielle à Glyssibach, Brienz BE, 23 août 2005; photo: Forces aériennes suisses. Feuille 8: Glissement de terrain de Falli Hölli, Passelb FR, 1994; photot: Hugo Raetzo, OFEV. Feuille 9: Eboulement à l'Eiger, 2006; photo: Eva Gertsch, GIUB. Feuille 10: Avalanche de Reckingen VS, 10 février 1984; photo: SLF. Feuille 11: En-haut: Bâtiment endommagé par une rafale de vent; photo: Egli Engineering SA. En-bas: Zone de chablis après le passage de Lothar (26 décembre 1999), Habsburg bei Windisch AG; photo: Ulrich Wasem, WSL. Feuille 12: En-haut: Façade endommagée par la grêle à Wetzikon ZH, 12 août 2004; photo: Egli Engineering, St-Gall. En-bas: Arbres fruitiers endommagés par la grêle, Feuille 13: La Töss lors de la canicule de 2003; photo: Christoph Schär, EPF. Feuille 14: Incendie de forêt de Loèche, août 2003; photo: OFEV. Feuille 15: Dommages occasionnés par un tremblement de terre à Caracas, Venezuela, 1980; photo: NGDC, USA. Feuille 21: En-haut: Carte des dangers relative aux crues. En-bas: Carte de l'aléa sismique XX mois 20YY Version 1.11

2 Qu'est-ce qu'un danger naturel?
Un phénomène naturel qui peut être préjudiciable aux personnes, à l'environnement ou aux biens. Texte: Un phénomène naturel ne se transforme en danger naturel que s'il provoque des conséquences considérées ou perçues comme préjudiciables. Tout effet dommageable n'est pas une catastrophe. Si les forces d'intervention locales (pompiers, etc.) sont en mesure de maîtriser la situation, le phénomène ne représente pas une catastrophe pour la commune concernée, bien qu'il puisse être ressenti comme telle par certaines personnes. «L’homme seul connaît des catastrophes, pour autant qu’il y survive. La nature ne connaît pas de catastrophe.» (selon Max Frisch, «L'Homme apparaît au Quaternaire») Preuves d‘images, continuation: Feuille 22: En-haut: Carte de l'aléa sismique: Service Sismologique Suisse (SED). En-bas: Carte du risque sismique: CatFocus PartnerRe. Feuille 23: Vereinigung Kantonaler Feuerversicherungen. Feuille 24: Source: SIA, Office fédéral de topographie, swisstopo. Feuille 34: En-haut: Photo: Association des établissements cantonaux d'assurance incendie. Centre: Revitalisation et remise à l'air libre de la Birs à Lovresse; photo: Otto Naef, OFEV. En-bas: Renforcement de digue à Alpenrhein; photo: Andreas Götz, PLANAT Feuille 35: Corridor de décharge entre Ennetbürgen et Buochs NW pendant les intempéries de 2005; photo: canton de Nidwald. Feuille 36: Paravalanches à Männlichen; photo: OFEV. Feuille 39: Pont sur le Valser Rhein, Vals GR (remplacé aujourd'hui par un pont en dur); photo: Pascal Klein, Klein Engineering, Zurich. Feuille 40: Gauche: Barrage de sacs de sable à Interlaken; photo: Mathias Zesiger, GIUB. Droite: Troupes d'intervention après l'alarme crue dans le quartier de la Matte à Berne le 8 août 2007; photo: Christian Schuler, OFEV.

3 Qu'est-ce qu'un danger naturel?
Texte: Les phénomènes qui se produisent dans la nature ne sont en général pas perçus ou considérés comme menaçants...

4 Qu'est-ce qu'un danger naturel?
Texte: ... Mais dès que des groupes d'habitations, des infrastructures ou ‒ dans une moindre mesure ‒ des sols cultivés sont susceptibles d'être touchées, les mêmes phénomènes sont alors perçus comme menaçants.

5 Trois catégories de dangers naturels
– ceux liés au terrain Il s'agit notamment des: crues, chutes de pierres, écroulements, glissements de terrain, laves torrentielles, avalanches – ceux liés au climat: tempêtes, pluie, grêle, neige, incendies de forêts, sécheresse, gel, canicules – les tremblements de terre Texte: Il existe plusieurs catégories de dangers naturels nécessitant des stratégies et des mesures différentes. A savoir: dangers naturels liés au terrain ou gravitationnels, par exemple crues, chutes de pierres, écroulements, glissements de terrain, laves torrentielles, avalanches, dangers naturels lié au climat, par exemple tempêtes, pluie, grêle, neige, incendies de forêts, sécheresse, gel, canicules, tremblements de terre.

6 Crues Inondations Exemples en Suisse
– 4–22 mai 1999: vastes inondations en Suisse alémanique Préjudice: env. CHF 580 millions – 21/22 août 2005: versant nord des Alpes Préjudice: 6 victimes, CHF 3 milliards de dommages matériels – 8/9 août 2007: Suisse nord- occidentale (Aare, Jura et Trois-Lacs) Texte: Les inondations sont fréquentes en Suisse. Des phénomènes de crues avec d'importantes quantités d'eau et des niveaux d'eau élevés se produisent presque chaque année tant localement qu'à plus large échelle, entre autres aussi par l'infiltration d'eau provenant des canalisations ou des sous-sols. Des inondations peuvent aussi être provoquées par de fortes précipitations. Même de faibles niveaux d'eau peuvent provoquer d'importants dégâts lorsque des caves, des garages souterrains ou des entrepôts sont inondés. Remarque: Complétez avec des exemples tirés de la région ou de la commune!

7 Laves torrentielles Exemples en Suisse
– 15 octobre 2000: lave torrentielle dans le Vispertal Préjudice: 2 morts – mardi 23 août 2005: deux laves torrentielles à Brienz Préjudice: – 48 habitations endommagées/détruites – CHF 30 millions de dommages matériels Texte: Une lave torrentielle est un mélange d'eau et de matériaux solides (sable, gravier, pierres, blocs, bois) qui s'écoule à grande vitesse. Les laves torrentielles transportent beaucoup de sédiment, et souvent de très gros blocs de pierre ou des troncs d'arbre. Avec le changement climatique, et donc le retrait des glaciers, les laves torrentielles sont en nette augmentation dans les Alpes parce que le terrain libéré par le glacier est encore très instable. Remarque: Complétez avec des exemples tirés de la région ou de la commune! Supprimez la diapositive si votre commune/région n'est pas concernée par ce danger!

8 Glissements de terrain
Exemples en Suisse – Hiver 1994: glissement de terrain de Falli Hölli FR; largeur de 700 mètres et profondeur allant jusqu'à 70 mètres Préjudice: – env. 30 bâtiments endommagés – CHF 15 millions Texte: Près de 6% de la surface totale du territoire suisse se compose de pentes instables sur lesquelles des glissements de terrain peuvent se produire. Ce qui est souvent le cas lors de pluies abondantes. Remarque: Complétez avec des exemples tirés de la région ou de la commune! Supprimez la diapositive si votre commune/région n'est pas concernée par ce danger!

9 Chutes de pierres/éboulements/écroulements
Exemples en Suisse – 2006–2009: éboulements à l'Eiger; chute de plusieurs blocs rocheux d'env. 2 Mio m3 – 31 mai 2006: éboulement de Gurtnellen d'env m3; plusieurs blocs rocheux atterrissent sur l'autoroute A2 – 2 victimes – dégâts matériels importants – 18 avril et 9 mai 1991: éboulement de Randa d‘au total 48 Mio m3 ; dégâts matériels importants Texte: Selon le volume de la masse rocheuse qui se détache, on parle soit de chutes de pierres, d'éboulements ou encore d'écroulements. Lorsque les blocs rocheux tombent dans un lac (de retenue), ils provoquent une raz-de-marée (tsunami). Remarque: Complétez avec des exemples tirés de la région ou de la commune! Supprimez la diapositive si votre commune/région n'est pas concernée par ce danger!

10 Avalanches Exemples en Suisse
– Hiver 1999: du Bas-Valais au nord des Alpes cinq mètres de neige en cinq semaines Préjudice: – 17 morts – Dégâts matériels de plus de CHF millions Texte: Une avalanche est le déplacement soudain et rapide d'une masse de neige ou de glace le long d'une pente, sous la forme de masse en glissement ou de mélange tourbillonnant de neige et d’air. Outre la masse de neige et de glace, c'est surtout l'effet de souffle qui est destructeur. Celui-ci peut provoquer des dommages dévastateurs aux forêts ou aux bâtiments aux alentours proches de l'avalanche. Remarque: Complétez avec des exemples tirés de la région ou de la commune! Supprimez la diapositive si votre commune/région n'est pas concernée par ce danger!

11 Tempêtes Exemples en Suisse
– Février 1990: tempête Viviane, surtout en montagne et au nord des Préalpes; rafales entre 140 et 160 km/h – 26 décembre 1999: tempête Lothar sur le plateau et dans les Préalpes; rafales jusqu'à 150 km/h en plaine Préjudice: – 14 victimes – CHF 600 millions aux bâtiments – CHF 750 millions aux forêts Texte: Les violentes tempêtes automnales ou hivernales concernent en général de grandes parties de la Suisse. Mais le foehn, la bise ou des orages peuvent provoquer de violentes tempêtes au niveau régional ou local. Quel que soit le type de tempête, les rafales de vent (violents coups de vent se produisant dans un zone limitée et ne durant que quelques secondes) peuvent atteindre des vitesses allant jusqu'à deux fois la vitesse du vent dans la tempête elle-même. La pression exercée par le vent sur les bâtiments et les objets augmente bien plus vite (exponentiellement) que la vitesse du vent elle-même, et avec elle, les risques de dommages. Les stores pare-soleil subissent déjà des dégâts avec des vents de faible intensité. Ce sont surtout les tourbillons ainsi que la succion subie par le côté sous le vent qui provoquent de gros dégâts. Celle-ci peut arracher certains éléments exposés du toit ou de la façade. La forte houle peut provoquer d'importants dégâts aux bateaux et aux infrastructures situées aux bords des lacs. Remarque: Complétez avec des exemples tirés de la région ou de la commune!

12 Grêle Exemples en Suisse
– 23 juillet 2009: averse de grêle dans les cantons de Vaud, Fribourg, Berne et Lucerne Préjudice: – bâtiments: plus de CHF 300 millions – véhicules: env. CHF 400 millions – agriculture: CHF 35 millions Texte: Les averses de grêles se produisent surtout au printemps et en été. Elles peuvent survenir dans toutes les régions. Le plateau, le jura et le Tessin sont les régions les plus exposées. Du fait qu'elle est souvent accompagnée de fortes précipitations, la grêle provoque fréquemment l'obstruction des bouches d'égouts et des canalisations, provoquant ainsi des inondations. Remarque: Complétez avec des exemples tirés de la région ou de la commune!

13 Canicule/sécheresse Exemple en Suisse
– Eté 2003: été le plus chaud depuis 500 ans Températures de plus de 35 oC sur une longue période Préjudice: – env morts supplémentaires – augmentation de la mortalité de 7 % de juin à août Texte: Tout le territoire peut être concerné par la sécheresse, la canicule ou le gel. Mais les régions intra-alpines comme le Valais ou le Tessin sont les plus touchées. Remarque: Complétez avec des exemples tirés de la région ou de la commune.

14 Incendies de forêt Exemples en Suisse
– 13–15 août 2003: incendie de forêt à Loèche VS Préjudice: – destruction de 300 ha de forêt – évacuation de 300 personnes – 26 avril 2011: incendie de forêt à Viège VS Préjudice: destruction de 100 ha de forêt Texte: Les incendies de forêt se produisent le plus fréquemment dans les régions les plus touchées par la chaleur et la sécheresse. L'absence de forêt peut favoriser l'apparition d'autres dangers naturels, comme les avalanches, lorsque la forêt de protection est touchée, ou les glissements de terrain, etc. Remarque: Complétez avec des exemples tirés de la région ou de la commune! Supprimez la diapositive si votre commune/région n'est pas concernée par ce danger!

15 Tremblements de terre Tous les ans en Suisse: – 200 séismes en moyenne – dont env. 10 % perceptibles par la population Exemples en Suisse – 1356: tremblement de terre de Bâle; magnitude 6,5 Préjudice pour un tremblement équivalent aujourd'hui: CHF 60 milliards – 1946: tremblement de terre de Bâle; magnitude 6,1 Préjudice pour un tremblement équivalent aujourd'hui: CHF 5 milliards Texte: Cela fait longtemps que la Suisse n'a plus connu d'importants tremblements de terre. Mais il n'empêche que de petits tremblements de terre sont régulièrement perceptibles. Les zones les plus exposées sont le Valais et la région de Bâle. Contrairement à une idée largement répandue, les dégâts causés par un tremblement de terre ne sont actuellement pas ou peu assurés. De tels dommages ne sont en effet pas pris en charge par l'assurance contre les dommages dus à des événements naturels.

16 Gestion des dangers naturels
Augmentation du risque de dommages – densification de l'urbanisation – augmentation du trafic et des infrastructures – constructions dans des zones menacées – constructions plus vulnérables – augmentation des événements naturels Démarches coordonnées – prévention – gestion des événements – reconstruction Gestion intégrale des risques Texte: La densification de l'urbanisation, l'intensification du trafic, les constructions dans les zones menacées et les besoins variés de travail et de loisirs ont augmenté les risques liés aux dangers naturels. Parce qu'on se sent en sécurité et que les incidents sont rares, des bâtiments et des infrastructures sont construits sans protection particulière dans des zones à risques. De nombreuses personnes pensent que le potentiel de dommages est à imputer au nombre grandissant d'événements naturels. Il n'en est rien. Ce n'est pas la nature qui est à «blâmer», mais bien le fait que nous ayons de moins en moins d'égards pour elle. Nous construisons de manière toujours plus dense, les bâtiments coûtent de plus en plus chers et sont de plus en plus vulnérables. La sécurité absolue, d'un point de vue général et en raison de son financement, n'est pas réalisable. Il est donc nécessaire de mettre en place une procédure qui permette d'atteindre la sécurité souhaitée avec des ressources financières et humaines adaptées. Les mesures à mettre en place concernent la prévention, la gestion et la reconstruction.

17 Augmentation des événements
Texte: Parmi les 16 événements de crue les plus importants de ces 200 dernières années, 7 ont eu lieu ces 30 dernières années. Les catastrophes ne se répartissent pas régulièrement dans le temps; elles peuvent aussi se produire à un rythme soutenu.

18 Gestion intégrale des risques
Texte: La gestion intégrale des risques réunit les mesures de prévention, de gestion et de reconstruction dans un cycle raisonnable. Il est important que tous les dangers naturels soient pris en considération. La prévention a pour but de rendre les personnes, les animaux et les biens moins vulnérables face aux dangers naturels. La gestion doit permettre de limiter l'ampleur et la durée d'une catastrophe. Cela comprend une première reconstruction provisoire. Comme son nom l'indique, la phase de reconstruction consiste à reconstruire les bâtiments et les infrastructures, mais aussi à analyser l'événement pour en tirer des enseignements et de nouvelles mesures de prévention à mettre en place.

19 Objectif de la gestion des risques
Limiter les risques (pas seulement prévention des risques) – minimiser les risques existants – ne pas créer de nouveaux potentiels de dommages Texte: L'objectif général de la gestion intégrale des risques consiste en premier lieu à réduire le potentiel de dommages et pas seulement à éviter les dangers. Il est donc extrêmement important de veiller à ne pas engendrer de nouveaux potentiels de dommages. Il s'agit en premier lieu de - ne pas construire dans les zones menacées, - de veiller à une bonne protection des nouvelles constructions. La protection planifiée à l'avance s'avère la plus avantageuse! La protection de l'existant aussi devrait être améliorée. Ce qui est en général plus compliqué et plus coûteux. Les nouvelles mesures adoptées à un endroit ne doivent pas créer de nouveaux dangers à un autre endroit.

20 Qu'est-ce que le risque? – Fréquence d'un événement: Quelle fréquence?
– Intensité d'un événement: Quelle intensité? – ampleur possible des dégâts: Quelle est l'importance des dommages éventuels? Texte: Même si l'événement en lui-même est très rare ou si l'ampleur des dégâts est moyenne mais fréquente, les risques peuvent être élevés si l'ampleur des dégâts escomptée est très importante; par exemple si des biens importants sont stockés ou installés dans une cave et qu'ils sont détruits par une crue qui a lieu rarement ou une crue de faible intensité.

21 Cartes des dangers naturels
– Elles montrent l'intensité et la fréquence auxquelles les événements peuvent se produire. – Elles sont basées sur les expériences acquises et une analyse scientifique. – Elles donnent des indications sur les risques de crues, d'avalanches, de glissements de terrain ou d'éboulements, de tremblements de terre, de grêle ou de tempêtes. – Elles ne donnent aucune indication du montant des dommages. Texte: Les cartes des dangers sont une base importante de la gestion des risques: elles montrent l'intensité et la fréquence auxquelles les événements peuvent se produire. Mais elles ne donnent aucune indication des dommages possibles car ceux-ci sont déterminés par d'autres facteurs non pris en compte par la carte des dangers. Il existe une carte pour chaque catégorie de dangers.

22 Carte des dangers liés aux tremblements de terre
Sur tout le territoire suisse: aléa sismique moyen à fort Aléa élevé – en Valais – dans la région de Bâle – en Suisse centrale – en Engadine – dans la partie saint-galloise de la vallée du Rhin Texte: Comparé au reste de l'Europe, le danger sismique en Suisse est faible à moyen. Comme le montre le graphique, le danger est élevé (en rouge: danger élevé; en bleu/vert: danger modéré) - en Valais, - dans la région de Bâle, - en Suisse centrale, - en Engadine, - dans la partie saint-galloise de la vallée du Rhin. Contrairement aux autres dangers naturels, il existe aussi une carte du risque sismique (risques financiers; carte du bas). Elle montre non seulement que les risques sont élevés dans les zones mentionnées, mais que des facteurs locaux telle que la densité urbaine dans les agglomérations jouent aussi un rôle.

23 Carte des dangers «Grêle»
hagelregister.ch Texte: En comparaison européenne, le risque de grêle en Suisse est élevé. Le plateau, le jura et le Tessin sont des régions particulièrement exposées. Mais l'ensemble du territoire est menacé. (sont représentées les zones de dangers avec une période de retour de 50 ans)

24 Carte des dangers «Tempête»
Texte: La carte des dangers «Tempête» met nettement en évidence le risque élevé dans les zones alpines et notamment les vallées à foehn. Mais l'ensemble du territoire est menacé.

25 Carte des «dangers naturels gravitationnels»
Elle montre les dangers de crues, d'avalanches, de glissements de terrain ou d'éboulements Les cartes des dangers du canton/de la commune peuvent être téléchargées sous: compléter: lien canton / commune Texte: La carte des dangers est un instrument de base important. La carte des dangers naturels gravitationnels présente les dangers de crues, d'avalanches, de glissements de terrain ou d'éboulements. Remarque: Si le canton/la commune propose les cartes des dangers sur Internet, ajouter le lien à cet endroit ‒ de préférence sur la carte des dangers de la commune concernée ou, si celle-ci n'est pas encore disponible, sur celle de la commune voisine.

26 Où se situe le danger? Quelle est l'ampleur des dommages éventuels?
Texte: Cette image montre bien que: dans la zone rouge, risque élevé tant pour les personnes que pour les bâtiments; il faut donc prévoir une interdiction de construire à cet endroit, dans la zone bleue, constructions permises seulement après mise à l'enquête (p.ex. protection des objets, stabilisation de la pente, digues locales, etc.), la zone jaune est une zone indicatrice; seuls les éléments de construction sous le niveau ou juste au-dessus du niveau (sous-sol et éventuellement rez-de-chaussée) sont concernés, dans les zones avec un risque résiduel, les événements sont certes très rares, mais peuvent être exceptionnellement intenses et dévastateurs. Les risques ne peuvent pas être évalués uniquement sur la base des cartes des dangers. Les risques peuvent être élevés même lors d'un événement de petite intensité si l'ampleur des dégâts est élevée, par exemple si des biens importants sont stockés ou installés à la cave et détruits à cause d'une crue relativement faible. Remarque: Vous trouverez d'autres explications sur l'interprétation des cartes des dangers dans l'«Aide de lecture des cartes des dangers naturels gravitationnels». Quelle est l'ampleur des dommages éventuels? 26

27 Ampleur des dégâts Paysage ouvert Groupes d'habitations
Installations techniques Texte: L'ampleur des dégâts dépend de la vulnérabilité des personnes, des bâtiments ou des installations concernés et de leur valeur. La vulnérabilité d'un bâtiment dépend par exemple de sa situation, de la méthode de construction ou des matériaux de construction utilisés. Soit les bâtiments sont construits à un endroit sûr soit ils sont construits de telle manière à pouvoir résister à l'eau, au vent, à la grêle ou aux tremblements de terre. Dans le paysage ouvert, il y a moins de biens importants pouvant être endommagés. De tels risques existent toutefois dans les zones d'habitat, notamment lorsque des installations techniques sont concernées. Auxquelles viennent aussi s'ajouter des biens irremplaçables telles que les collections de photographies, les souvenirs, etc. La perception est en outre marquée par la peur, qui subsiste après un événement.

28 Carte d'intensité – Carte des dangers ‒ Carte du risque
Texte: Pour la planification des mesures, il est important de connaître l'intensité des événements. Comme le niveau que peut atteindre l'eau par exemple. Les renseignements ainsi collectés permettent d'élaborer des cartes d'intensité ou des cartes encore plus détaillées indiquant la profondeur d'inondation (ou la vitesse d'écoulement), sur lesquelles s'appuient les cartes des dangers. L'élaboration des cartes d'intensité ou de profondeur d'inondation nécessite, outre des modèles de calculs, l'interprétation des expériences vécues par la population ou l'exploitation des données d'archive. Pour faire apparaître les risques, la carte des dangers doit être liée aux dommages possibles. Ce qui donne la carte du risque. Cette dernière sert de base à la planification des mesures et aide à décider où cela vaut la peine de prendre des mesures. Entourée en rouge, une zone qui se situe en zone rouge sur la carte des dangers. Pourtant, la zone ne se trouve pas dans la classe de risque la plus élevée. La carte d'intensité montre que dans la zone concernée, en cas d'événements très rares, il faut s'attendre à de fortes intensités (niveaux d'eau élevés). Remarque: Remplacez si possible les cartes présentées ici par des cartes de votre commune ou de votre canton.

29 Eviter les dégâts Mesures d‘aménagement du territoire
Mesures à la source Protection des objets Mesures temporaires

30 Eviter les dégâts (zone alpine)
Texte: Les mesures comme les digues de protection contre les crues, les paravalanches, l'élargissement des passages des ponts, etc. sont à planifier et à concrétiser dans une stratégie globale (pas de mesures individuelles). Remarque: Cette image et la suivante sont prévues pour les zones alpines. Pour les régions du Plateau, utilisez les deux images des diapositives suivantes.

31 Eviter les dégâts (zone alpine)
Texte: Les chiffres indiqués sur l'image renvoient à différentes mesures individuelles qui peuvent être classées en diverses catégories. Détails disponibles sur Elles ne donnent un ensemble sensé et efficace que dans un contexte global. Ce n'est donc pas, dans le sens de la gestion intégrale des risques, l'optimum de chaque mesure mais la réduction des risques dans leur ensemble qui est recherchée. Dans certains cas, cela peut vouloir dire que des dommages de faible importance (p.ex. inondation des sols cultivés) sont tolérés afin de parer à des dégâts plus importants ailleurs. Mais en général: Aucun bâtiment ou infrastructure ne doit être construit dans les zones à risques. Les mesures prises ne doivent pas engendrer d'autres risques. Aucun risque ne doit être déplacé. Les mesures prises ne doivent pas, si elles ne suffisent pas (surcharge), provoquer de plus grandes souffrances que si aucune mesure n'avait été prise. Remarque: Cette image est prévue pour les zones alpines. Pour les régions du Plateau, utilisez les deux diapositives suivantes. Une liste des mesures individuelles est contenue dans les illustrations de la valise PLANAT pour le dialogue sur les risques.

32 Eviter les dégâts (Plateau)
Texte: Les mesures comme les digues de protection contre les crues, l'élargissement des cours d'eau, les surélévations de terrain, etc. sont à planifier et à concrétiser dans une stratégie globale (pas de mesures individuelles). Remarque: Cette image est prévue pour les régions du Plateau. Pour les zones alpines, utilisez les deux diapositives précédentes.

33 Eviter les dégâts (Plateau)
Texte: Les chiffres indiqués sur l'image renvoient à différentes mesures individuelles qui peuvent être classées en diverses catégories. Détails disponibles sur Elles ne donnent un ensemble sensé et efficace que dans un contexte global. Ce n'est donc pas, dans le sens de la gestion intégrale des risques, l'optimum de chaque mesure mais la réduction des risques dans leur ensemble qui est recherchée. Dans certains cas, cela peut vouloir dire que des dommages de faible importance (p.ex. inondation des sols cultivés) sont tolérés afin de parer à des dégâts plus importants ailleurs. Mais en général: Aucun bâtiment ou infrastructure ne doit être construit dans les zones à risques. Les mesures prises ne doivent pas engendrer d'autres risques. Aucun risque ne doit être déplacé. Les mesures prises ne doivent pas, si elles ne suffisent pas (surcharge), provoquer de plus grandes souffrances que si aucune mesure n'avait été prise. Remarque: Cette image est prévue pour les régions du Plateau. Pour les zones alpines, utilisez les diapositives précédentes. Une liste des mesures individuelles est contenue dans les illustrations de la valise PLANAT pour le dialogue sur les risques.

34 Prévention Risques – les éviter par une utilisation mesurée du territoire – les éviter et les réduire à l'aide de mesures de protection S'atteler aux préparatifs pour gérer les catastrophes, p.ex. – Mise à disposition de matériel d'intervention ou formation des forces de secours – Planification des interventions – Conclusion d'assurances Texte: La prévention est un élément déterminant de la gestion intégrale des risques. Elle consiste à: - prendre des mesures d'aménagement du territoire et à les mettre en œuvre dans le cadre de la procédure d'octroi du permis de construire, - entretenir les bâtiments, les forêts de protection et les cours d'eau, planifier et prendre des mesures de protection appropriées, ainsi que des mesures organisationnelles qui aident à gérer une catastrophe. Remarque: Utilisez si possible des images tirées de la commune ou de la région.

35 Mesures d'aménagement du territoire
Principe – Conserver les zones menacées (pas de zones constructibles) – Développer de manière modérée et adaptée les zones d'habitat existantes Texte: Les mesures d'aménagement du territoire sont les plus efficaces et les plus rentables. Elles permettent d'éviter la construction de lotissements dans certaines régions ou n'autorisent que les utilisations pour lesquelles les dommages restent limités. Remarque: Utiliser également une illustration de la région.

36 Mesures à la source Texte: Les mesures à la source ont pour objectif d'éviter la survenue d'un événement ou d'en réduire l'ampleur. Remarque: Utilisez éventuellement une des images tirées de la commune ou de la région.

37 Protection des objets: Mesures aux bâtiments (construction)
Texte: Les mesures structurelles aux bâtiments et installations rendent ceux-ci moins vulnérables et permettent de réduire les dommages éventuels. Ici par exemple, élévation d'un saut-de-loup afin d'éviter l'inondation de la cave en cas de crue.

38 Protection des objets: Mesures aux bâtiments (choix des matériaux)
Texte: Il est possible d'augmenter la protection des bâtiments contre l'eau ou la grêle avec des matériaux appropriés.

39 Mesures temporaires (prévues)
Texte: Si des mesures structurelles définitives ne sont pas réalisables ou s'il existe un temps de latence suffisant, des mesures préparées peuvent être mises en place. Elles sont appliquées lors de cas critiques et permettent de réduire la vulnérabilité.

40 Mesures temporaires (ad hoc)
Texte: La formation des forces d'intervention, comme les pompiers ou la protection civile, les employés communaux ou les entrepreneurs locaux, fait partie de la prévention. Les forces d'intervention doivent préparer un plan d'urgence basé sur l'évaluation de la catastrophe mais aussi sur la carte des dangers.

41 Efficacité des mesures de protection (évaluation générale)
Crues, glissements de terrain, avalanches, etc. Tempêtes, grêle, pluie, séismes Aménagement du territoire  - Mesures à la source (y c. entretien)  Protection durable des objets (construction)  Protection durable des objets (choix des matériaux) Mesures temporaires (prévues) Mesures temporaires (ad hoc) Texte: Toutes les mesures n'ont pas la même efficacité. Pour ce qui est des dangers naturels gravitationnels (crues, écroulements, avalanches, etc.), ce sont les mesures d'aménagement du territoire qui montrent en principe la plus grande efficacité. Mais elles ne peuvent en général être appliquées que lors de nouvelles constructions ou éventuellement dans les zones de restructuration. Pour ce qui concerne les infrastructures et les groupes d'habitations existants, ce sont surtout les mesures à la source et aux objets qui sont les plus importantes, en particulier lors de nouvelles constructions ou de transformations. Face aux tempêtes, à la grêle, à la pluie ou aux tremblements de terre, ce sont les mesures structurelles aux bâtiments, en particulier lors de nouvelles constructions ou de transformations ainsi que lors de rénovations, qui offrent la protection la plus efficace. Au fond, la solution idéale n'existe pas. Les combinaisons de mesures diffèrent selon la problématique à résoudre. Certaines mesures ont un effet à court terme, d'autres à long terme. L'élaboration conjointe d'une stratégie des risques et d'un plan de mesures permettent une utilisation optimale des ressources. Il s'agit toutefois d'une appréciation générale dont les détails peuvent varier selon les conditions locales.

42 Les partenaires dans la gestion des dangers naturels
Texte: La gestion des dangers naturels est une responsabilité partagée. L'implication du secteur public à ses différents échelons est primordiale, au même titre que la responsabilité individuelle des propriétaires, des locataires et des entrepreneurs. (L'importance de chaque partenaire est différente selon les phases. Ils doivent être impliqués à un stade précoce.)

43 Responsabilités pour les mesures lors de dangers naturels gravitationnels
Texte: La responsabilité des mesures à prendre pour la protection des objets incombe aux particuliers. Notamment pour ce qui est des mesures concernant les dangers météorologiques comme la grêle, les tempêtes, etc. Dans les zones de dangers jaunes, les mesures à prendre sont la plupart du temps de la responsabilité des propriétaires d'immeuble. Certaines mesures à mettre en œuvre au niveau privé sont en outre soumises à autorisation.


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