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Calligraphies Bernard Camus. Calligraphies Bernard Camus.

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2 Calligraphies Bernard Camus

3 C c’est pour ton bien, sont las et résignés,
ombien de nos semblables sont las et résignés, englués dans préjugés et troupeau Portant la même conscience fabriquée du, c’est pour ton bien, qui avec font mal et qui avec le mal, croient se faire du bien… Se contentant de miettes plutôt que de vivre, en bonne intelligence, le festin qu’offre la vie.

4 Mais comment leur en vouloir… Chaque jour, nous apprenons la peur.
Alors oui, jusqu’à l’extrême… Invite-les à ta table, et librement, aime.

5 Ils te reprocheront cette liberté,
pourtant, c’est par elle que tu vas vers eux, sans malice, juste poussé par le désir de les connaître et les vivre, un temps. Leurs failles, tu les vois comme appel à l’aventure, course au trésor, chasse au mystère. Celles que tu as, celles qu’ils inventent, ils les chuchotent en groupe pour te condamner.

6 Quels ressentis cruels ils ont parfois.
Ils ne sont que reflets de leur coeur qui aimerait. Décidément, en eux, l’inquisition n’est pas encore morte. Ils ne se gênent pas pour te jeter la pierre, et comme tu les aimes encore, c’est entre eux, qu’ils se lapident.

7 Mais comment leur en vouloir… Nous voulons tous être grands.
Alors oui, jusqu’à l’extrême… Invite-les à la bienveillance, et généreusement, aime.

8 Ce sont craintes de perdre, d’avoir tort, d’échouer, d’être rejetés
qui les rendent si féroces. Eux qui se sentent coupables devant le plaisir... Toi, tu bois Dieu dans la source du milieu. Eux qui plient devant leurs chefs… Tu ne fais aucune courbette, pour gagner les faveurs d’un de leurs rois. Eux qui cherchent à devenir quelqu’un… Toi, tu t’habites simplement.

9 Marchant avec deux béquilles, arrogance et indifférence,
ils s’approprient, tranchent et mutilent... Le monde se meurt mais l’amour ne se rend pas.

10 Mais comment leur en vouloir… Nous sommes tellement blessés.
Alors oui, jusqu’à l’extrême… Invite-les à tout lâcher, et respectueusement, aime.

11 il est juste d’aller là où bon nous semble, vivre ce qui bouleverse,
Sur la terre, il est juste d’aller là où bon nous semble, vivre ce qui bouleverse, exprimer ce qui trouble. Parce que tu le fais, ils s’imaginent que ta vie n’est qu’orgies. Où trouverais-tu alors le temps de la créer...

12 assis à la perdre devant l’alambic de la bêtise,
Et eux, assis à la perdre devant l’alambic de la bêtise, pourquoi quand ils parlent, distillent-ils venin et poison ? Faut-il qu’ils s’aiment si peu pour être si peu aimants…

13 Mais comment leur en vouloir... Nous ne savons pas qui nous sommes.
Alors oui, jusqu’à l’extrême… Invite-les à voir leur beauté, et souverainement, aime.

14 À toi, je le dis... Chaque fleur humaine
recèle un parfum délicieux à embaumer l’univers entier. Parce qu’elles ne le savent encore, beaucoup n’osent éclore. Là est le travail. Œuvre avec douceur à l’éveil.

15 Ose-les malgré leurs rumeurs, sans jamais perdre ta foi en eux,
comme ose ce monde malgré ses tempêtes, sans jamais renier sa splendeur.

16 À toi, je le dis... Sache que c’est l’amour qui t’a donné la vie…
En agissant ainsi, sache que c’est l’amour qui te la reprendra … Et non ennui et désespoir…

17 Il y aura des jours où tu n’y croiras plus, vide et sans force,
doutant de toi, des autres et du monde. Écarte-toi vite de ce marécage en lequel beaucoup s’abiment. Ne te coupe pas de la grâce que chaque instant nous donne. Laisse-toi traverser… Dans l’ineffable, sois offrande et partage.

18 Tu es fait d’eau, d’ombre et de lumière,
tu es semblable à l’arc-en-ciel. Alors, comme lui… Habille-toi de silence et tisse avec tout des liens qui délient.

19 Dans le délicat et le fragile, sois l’ailé,
coupable de cimes et d’abysses, capable de toutes les immensités. Sois de ceux qui trinquent à l’amitié avec le barbu et le fourchu cornu… Si tu savais… Dans la même auberge, ils nous espèrent pour les noces joyeuses.

20 Sois cet amant fou, semant à tous
des ‘’je t’aime’’ et des sourires sans attente et n’en aie pas honte, car l’existence n’est qu’un souffle, un trait d’étoile filante, un éclair d’orage, dans le grand ciel.

21 comme j’aimerais te rencontrer.
Si tu es de ceux-là, comme j’aimerais te rencontrer. Nous voir bâtir, en riant, la grande utopie d’amour, confiants en toutes circonstances, ouvrir la voie de la compassion... Et puis partir ensemble, sans hâte, sur les chemins, embrasser toutes les terres et enlacer les arbres, goûter toutes les mers sans oublier fleuves et torrents et vaciller complices, dans le mystère de l’autre, qui parfois, nous fait signe.

22 Loin du bruit et ses artifices,
à ceux qui s’ouvrent, s’offrent mille merveilles… À ceux qui aiment aimer, tout est révélé. Oui, soyons amour avec tout, car tout est dans tout, rien n’est séparé. De ténèbres à lumière, tout est sacré. La plus belle des prières est de s’émerveiller.

23 Enfin, lorsque notre temps viendra, nous mourrons, dans la vie,
en touchant son silence. Et pour tous ceux qui, un jour après nous, viendront... Nourris par notre joie de ce divin mariage avec le monde et sa magnificence...

24 Ils oseront l’inconnu, sans vertige et garderont de nous,
le souvenir d’un éternel printemps. Ainsi demain, ceux qui seront honorés ne seront plus des morts, mais des vivants.

25 Musique : Marc Vella « Quand des doigts se font l’amour »
Album : « la porte des mondes » Diaporama : Liliane Rouxel Juillet 2008


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