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Barreau tchèque Association Masaryk Prague, 22 octobre 2012

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Présentation au sujet: "Barreau tchèque Association Masaryk Prague, 22 octobre 2012"— Transcription de la présentation:

1 Barreau tchèque Association Masaryk Prague, 22 octobre 2012
Union bancaire de la zone euro et contrôle bancaire en France © Yves Laurin

2 Une union bancaire pour les 17 États de la Zone Euro
Objectif : l’Union monétaire de la zone euro est renforcée par une Union bancaire Protection des établissement de crédit et financiers contre les risques sur la liquidité et d’insolvabilité Protection des épargnants, des emprunteurs et des investisseurs

3 Projet de règlement du conseil présenté par la commission européenne en septembre 2012 (confiant à la banque centrale européenne des missions spécifiques ayant trait aux politiques en matière de contrôle prudentiel des établissements de crédit) Création d’un Mécanisme de Surveillance Unique (MSU) à compter du 1er janvier 2013 comprenant : la BCE (créée en 1992 avec l’euro par le traité de Maastricht, monnaie introduite initialement dans 12 pays en 2002 : France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, Espagne, Grèce, Irlande, Autriche, Finlande, Portugal Les autorités nationales de contrôle des États membres de la zone euro : 17 autorités nationales, car 5 pays se sont ajoutés aux 12 fondateurs, soit : Slovénie, Slovaquie, Malte, Chypre, Estonie.

4 Compétence de la BCE dans ses missions de contrôle prudentiel
Susceptible de porter sur les établissement bancaires et financiers de la zone euro (17 États membres) Allemagne : Autriche : 759 Italie : 732 France : 652 Irlande : 478 Espagne : 326 Finlande : 315 Pays-bas : 281 Portugal : 154 Luxembourg : 140

5 Comité de surveillance au sein de la BCE
Avec pour missions : pouvoirs d’enquête et d’inspection sur place pouvoir de prononcer des sanctions pécuniaires jusqu’à 10% du chiffre d’affaires droit d’accorder ou de retirer les licences bancaires coopération avec les superviseurs nationaux qui conservent la supervision au jour le jour (protection des consommateurs, lutte contre le blanchiment d’argent)

6 Calendrier projeté pour la mise en œuvre de la supervision
1er janvier 2013 : banques recapitalisées en Grèce, Espagne et Irlande par le MES (Mécanisme Européen de Stabilité), organisme intergouvernementale créé parallèlement par un Traité encore sous ratification doté de 500 milliards d’euros ayant pour fonctions : la recapitalisation des banques et l’aide à un État de la zone euro° 1er juillet 2013 : banques systémiques (les grandes banques) 1er janvier 2014: toutes les banques de la zone euro

7 Maintien du rôle de l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) (créée en 2010)
Compétence pour tous les États de l’Union Européenne Missions : définir les standards techniques réglementaires mesurer le risque systémique avec les tests de stress (stress tests) harmoniser la réglementation bancaire dans l’Union Européenne

8 Dispositif en complémentarité avec l’application des normes prudentielles dites de Bâle III
Accords de Bâle III publiés le 16 décembre 2010 réunissant les principales autorités de contrôle bancaires du monde Bâle III doit être matérialisé au sein de l’Union européenne par une prochaine Directive dite CRD IV (Capital Requirements Directive IV) La principale obligation : un Ratio de fonds propres durs obligatoire (core Tier -1) 7,2 % au 1er janvier 2013 8% au 1er mars 2013 10% à l’horizon 2015

9 La question de la séparation des activités bancaires
La remise en cause du concept de banque universelle? La séparation des risques La séparation des activités sur les marchés dites de « trading » et des activités de banque de détail Les activités jugées les plus risquées: négoce pour compte propre, crédits aux « hedge funds », investissements de « private equity » Les seuils à retenir: activités de trading représentant 15 à 25% du total des actifs de la banque (rapport de septembre 2012 pour la commission européenne) La création d’entités séparées ou simple cloisonnement

10 France : L’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP)
création en 2010 et missions (dispositions insérées dans le Code monétaire et financier) supervision du secteur financier : banques et assurances donne son agrément et contrôle les banques et assurances mission : préservation de la stabilité financière (solvabilité et liquidité) et protection des clients (pratiques commerciales)

11 2. fonctionnement de l’autorité de contrôle prudentiel
un collège de 19 membres présidé par le Gouverneur de la Banque de France Traite les questions générales de supervision Possède deux sous-collèges sectoriels : l’un pour la banque, l’autre pour l’assurance une commission des sanctions composée de 1000 agents

12 3. la commission des sanctions de l’ACP A) La procédure préalable
le secrétariat général organise les contrôles les contrôles sur place donnent lieu à un rapport le président de l’ACP soumet à une formation du collège la situation d’un établissement la formation du collège compétente peut décider d’ouvrir une procédure disciplinaire et notifie en ce cas les griefs à l’établissement et saisit la commission des sanctions.

13 B) la procédure disciplinaire de la Commission des sanctions
La commission des sanctions comprend 6 membres, elle est présidée par un conseiller d’État, un conseiller à la Cour de cassation en est membre. Un rapporteur est désigné qui transmet son rapport à la personne mise en cause et au représentant du Collège : ceux-ci peuvent présenter leur observations écrites et orales À l’audience le rapporteur présente son rapport, le représentant du collège peut présenter des observations et proposer une sanction. La personne concernée a la parole en dernier.

14 B) la procédure disciplinaire de la Commission des sanctions
L’audience peut être déclarée non publique à la demande de la personne intéressée La décision peut condamner à des sanctions pécuniaires jusqu’à 100 millions d‘euros et prononcer la démission d’office d’un dirigeant ou un retrait d’agrément La décision de la commission des sanctions est susceptible de recours devant le Conseil d’État dans un délai de deux mois.

15 C) Domaine des décisions déjà rendues en matière bancaire par la Commission des sanctions
Activités de marché risquées sur des produits complexes sans renforcer le dispositif de mesure et de contrôle des risques et sans les conditions de sécurité requises. Retard et absence dans les déclarations de soupçon en matière de blanchissement, non détection d’opération atypiques, diligences insuffisantes en matière d’identification de la clientèle, défaillance dans les procédures internes Méconnaissance des règles en matière de gouvernance (de gestion de l’établissement), de contrôle interne, de traitement comptable des risques crédit et de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

16 France : L’Autorité des Marchés Financiers (AMF)
Créée en 2003 (dispositions dans le Code Monétaire et Financier) Missions générales Protection de l’épargne investie dans les instruments financiers Information des investisseurs Bon fonctionnement des marchés d’instruments financiers

17 Compétences techniques de l’Autorité des Marchés Financiers
L’AMF contrôle l’information financière donnée par les sociétés cotées qui doit être précise, sincère et exacte (poursuites pénales éventuelles pour fausse information devant les tribunaux correctionnels) Elle vérifie l’information donnée au client investissant dans des produits d’épargne collective (Organismes de placement collectifs en valeurs mobilières, Fonds communs de placement etc...). Parallèlement aux sanctions qu’elle peut prendre des peines pénales peuvent être prononcées par le juge.

18 Commission des sanctions de l’Autorité des Marchés Financiers
Comprend 12 membres dont 2 conseillers au Conseil d’État et 2 Conseillers à la Cour de cassation (parmi ces derniers est choisi le président)

19 Commission des sanctions de l’Autorité des Marchés Financiers
Sanctions prononcées dans le cadre d’une procédure contradictoire: avertissement, blâme, interdiction à titre temporaire ou définitif de tout ou partie des services fournis sanctions pécuniaires dont le montant ne peut être supérieur à 100 millions d’euros ou au décuple du montant des profits éventuellement réalisés. Recours devant la Cour d’appel de Paris (délai recours de deux mois)

20 France: Obligations des établissements bancaires en matière d’octroi de crédits
Obligation de mise en garde envers le client profane ou non averti, tirée de l’article 1147 du Code civil propre à l’inexécution du contrat (dommages et intérêts) Pour les opérations de crédit complexes Sur la proportionnalité entre le crédit et les capacités financières de l’emprunteur Responsabilité limitée ou exclue du banquier lorsque l’emprunteur est une personne avertie ou dans les cas de fraude du client ou de rétention d’informations de la part de celui-ci

21 France: Obligations des établissements bancaires en matière d’octroi de crédits
La banque doit vérifier: l’identité de la personne ou de l’entreprise, ses facultés financières ou patrimoniales, l’état de son endettement et de ses actifs Formalisme en matière de crédit à la consommation (délai de rétractation de 14 jours) Devoir de mise en garde s’applique envers la caution ou les garants (principe de proportionnalité)

22 Autres obligations des établissements bancaires :
Devoir d’information notamment sur les taux d’intérêt et les remboursements (remise d’un tableau d’amortissement), les rendements attendus par l’épargnant ou l’investisseur, mais pas de devoir de conseil (la banque ne peut s’immiscer dans les affaires d’autrui) Responsabilité du banquier en cas de rupture brusque d’un crédit (délai de 60 jours à respecter pour les entreprises)

23 Autres obligations des établissements bancaires :
Responsabilité du banquier du fait d’un concours financier accordé à une entreprise connaissant des difficultés (le soutien abusif): Article du Code Monétaire et Financier vise cette responsabilité Soutien abusif à une activité susceptible d’accroître l’endettement de l’entreprise et d’obérer sa situation (cas de fraude, d’immixtion caractérisée ou de garanties disproportionnées par rapports aux concours accordés)


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