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Publié parPlaisance Capelle Modifié depuis plus de 10 années
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L'apport de L'Infirmière de Santé au Travail
Analyse Ergonomique de la situation de travail Pour une approche globale Jean- Louis FLORES Laboratoire d’Ergonomie Université Claude Bernard 43, Boulevard du 11 Novembre VILLEURBANNE Cedex lundi 31 mars 2008 1
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PLAN I – De nouvelles questions, attentes en analyse du travail
II – Les nouveaux modèles de santé au travail III – La prise en compte de nouvelles modalités du fonctionnement des entreprises IV – L’approche qui en résulte
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« Et maintenant que faire pour traiter des questions de santé au travail? »
Des maladies professionnelles spécifiques Pathologies d’organisation Pathologies liées aux manque de marges de manœuvre des salariés ………. L’évolution des populations La question de la pénibilité …………….
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Les faits Les pathologies d’hyper sollicitation
TMS = 73% des MP Les risques psychosociaux Le stress Les questions posées par les restrictions d’aptitudes Les difficultés de mettre en place les opérations de reclassement …………………………. Des approches spécifiques ?
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Source INRS (Avril 2007) Affections périarticulaires
Affections provoquées par les poussières d'amiante
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TMS – Statistiques 2006 MP Source INRS (Novembre 2007)
Les affections péri articulaires Tableau 57 : 29 379 cas reconnus Premières cause des maladies professionnelles : 69,4 % Les lombalgies : tableaux n° 97 (411 cas) et 98 (2 251 cas), 3e cause de maladies professionnelles. Les TMS représentent les trois quarts des maladies professionnelles reconnues.
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Une nouvelle façon d’analyser les causes des accidents du travail
La fonction de maintenance augmente de façon significative la probabilité d’avoir un accident (Installation, entretien, réglage, réparation) Le poids des situations non stabilisées
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Proportion de salariés ayant déclarés un AT
Taux d’accident selon les indicateurs d’organisation du travail ( Sources DARES) Travailler sous contraintes machiniques 14% Interrompre son travail pour effectuer une tâche plus urgente 11% Travailler avec des délais courts 13% Travailler sous la pression d’une demande extérieure 8 % Manquer d’information pour faire son travail correctement Proportion de salariés ayant déclarés un AT
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PLAN I – De nouvelles questions, attentes en analyse du travail
II – Les nouveaux modèles de santé au travail III – La prise en compte de nouvelles modalités du fonctionnement des entreprises IV – L’approche qui en résulte
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Définition des maladies professionnelles
Maladies pour lesquelles l'environnement de travail et la réalisation du travail contribuent de manière significative. (Définition des maladies liées au travail adoptée par l'OMS -1985)
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Modèle 1 - La santé c’est l’absence de maladies
«Pas de pathologies, pas de déficiences » Définition négative insatisfaisante Position très déterministe oblitérant la part active des sujets, leur projet, leurs spécificités, leur parcours professionnel, etc.
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Une métrique de la santé basée sur des « standards »
La santé Modèle 1 La santé est menacée par la sollicitation insuffisante, excessive ou inappropriée des fonctions physiologiques et cognitives. La recherche des seuils L ’approche normative L ’approche déterministe Démarche normative et réglementaire Elle est indispensable mais ne permet pas de se mettre dans une perspective de compréhension. Elle situe principalement l’action dans l’apprentissage des «bons comportements» Elle joue principalement sur l’individu, où sur son environnement et ne prend pas nécessairement en compte les interactions. Exemples : - formation gestes et postures pour les porteurs - déplacements sur le «gril» de l’ancien auditorium Une métrique de la santé basée sur des « standards » 3
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Les évolutions en matière de définition de la santé
De l'absence de maladie, voire de la simple survie, la santé est devenue « un état de bien-être complet, physique, mental, et social » (Définition OMS) La « santé » ce n ’est pas uniquement la non maladie
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La santé Modèle 2 Développement, environnement, construction sociale
«la capacité de s’adapter à un environnement sans cesse en évolution sans prélèvement sur ses capacités vitales en y puisant des possibilités nouvelles pour son propre développement». « Groupe pluridisciplinaire sur la santé » La santé fait l’objet d’une « construction » dynamique
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La santé Modèle 2 Développement, environnement, construction sociale
«La santé, c’est pour chaque homme, chaque femme, chaque enfant, d’avoir les moyens de se construire un cheminement personnel et original vers un état de bien-être physique, psychique et social». Dejours, Travail Humain, 1995 La construction de la santé suppose une marge de manœuvre
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La santé Modèle 2 Développement, environnement, construction sociale
«la mesure dans laquelle un groupe ou un individu peut réaliser ses ambitions satisfaire ses besoins évoluer avec le milieu et s’adapter avec celui-ci.» 1ère Conférence internationale pour la promotion de la santé à Ottawa (1986 ) La santé fait l’objet d’une « construction » individuelle et collective
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Dimensions psychique et dynamique de la santé
La santé Modèle 2 Développement, environnement, construction sociale Etre en forme, avoir le sentiment de vivre une vie qui se tient. Se sentir libre, ce qui implique autant le sentiment d’avoir barre sur les choses que la connaissance et l’acceptation de ses propres limites. Enfin, percevoir la suite des événements vécus comme une unité susceptible de faire sens et de se constituer une histoire.» P. Davezies Dimensions psychique et dynamique de la santé
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La santé Modèle 2 La santé est l ’objet d ’une construction (de constructions) individuelle et collective dans un cadre social Elle est favorisée lorsque le « milieu » permet à l’individu d ’apporter une contribution reconnue. Elle est mise en danger lorsque les contraintes ne permettent plus d ’élaborer des stratégies originales pour sauvegarder son intégrité et son identité Démarche normative et réglementaire Elle est indispensable mais ne permet pas de se mettre dans une perspective de compréhension. Elle situe principalement l’action dans l’apprentissage des «bons comportements» Elle joue principalement sur l’individu, où sur son environnement et ne prend pas nécessairement en compte les interactions. Exemples : - formation gestes et postures pour les porteurs - déplacements sur le «gril» de l’ancien auditorium Une approche de la santé basée sur les conditions de mobilisation des « capacités potentielles » 3
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La santé au travail La santé est l ’objet d ’une construction
L ’approche probabiliste Phénomène complexe Rupture d ’un équilibre Elle s’inscrit dans une histoire (des histoires) Démarche normative et réglementaire Elle est indispensable mais ne permet pas de se mettre dans une perspective de compréhension. Elle situe principalement l’action dans l’apprentissage des «bons comportements» Elle joue principalement sur l’individu, où sur son environnement et ne prend pas nécessairement en compte les interactions. Exemples : - formation gestes et postures pour les porteurs - déplacements sur le «gril» de l’ancien auditorium Modèle 1 Modèle 2 3
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La santé fait l’objet d ’une construction sociale en lien avec l’environnement
La définition de la santé s'est orientée vers la capacité de la personne à fonctionner de façon optimale dans son environnement ou à s'adapter à son environnement Le développement d'une affection influe sur « la capacité et la performance de l'individu en tant que membre participant d'un groupe hautement interdépendant » La santé se définie en interaction avec l ’environnement de l ’individu
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PLAN I – De nouvelles questions, attentes en analyse du travail
II – Les nouveaux modèles de santé au travail III – La prise en compte de nouvelles modalités du fonctionnement des entreprises IV – L’approche qui en résulte
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La revanche des savoir-faire
L’évolution des organisations entraîne une obsolescence rapide des prescrits, décrits et formalisés. L’évolution de la complexité des interactions dans la situation de travail due à la complexité des organisations à la recherche de décloisonnement par l’ouverture de l’ensemble des secteurs de l’entreprise : démarche qualité, développement durable,….. La rationalité du prescrit n’est pas toujours cohérente avec « la non rationalité » du réel urgence incertitude
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Des « savoir-faire » routiniers au « savoir- intervenir »
Certains savoir- faire routiniers ont été transférés aux machines L’opérateur a pour principal fonction de gérer les incidents Diagnostic, Compromis opératoires ……………………. Augmentation du nombre de variables et du nombre de solutions ce qui rend essentiel le « raisonnement conditionnel
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Des modalités particulières de l’engagement dans le travail
La diminution des prescriptions organisationnelles Accroissement de l’engagement de individus dans son travail Dans le processus de production Dans les processus de gestion de « l’unité de travail » Nécessité d’une compréhension globale du système Réaction autonome aux incidents et aléas La notion « d’obligations implicites » (De Tersac 1993) Un sur prescrit de performance et un sous prescrit de comment atteindre la performance
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Le rôle des collectifs La construction des compétences collectives (compétence d ’un collectif) Partage de situations-problèmes Partage de références et d ’éléments permettant de faire un diagnostic Mise en débats et partage des solutions C’EST DANS L ’INFORMEL QUE SE CONSTRUIT LA COMPETENCE D’UN COLLECTIF
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Évolution des marges de manoeuvre
CHANGEMENT DU TRAVAIL L ’augmentation de la complexité, la diminution des marges de manoeuvre 26 19
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Conclusion Conditions de travail Santé et travail Le travail a changé
Le positionnement sur le travail a changé Les contraintes de travail ont changé L’idée que l’on se fait de la santé a changé ……………………….. Conditions de travail Santé et travail
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L’évolution du système de production et des questions posées en matière de conditions de travail
Évolutions du contexte et du système de production Le travail et ses contraintes évoluent De nouvelles questions du point de vue des conditions de travail De nouvelles questions en analyse du travail Évolution des méthodes en analyse du travail
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PLAN I – De nouvelles questions, attentes en analyse du travail
II – Les nouveaux modèles de santé au travail III – La prise en compte de nouvelles modalités du fonctionnement des entreprises IV – L’approche qui en résulte L’approche globale en Ergonomie L’analyse d’une situation de travail
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Les représentations habituelles de l’ergonomie
Normes et standards ergonomiques La « mesure des couts » du travail La recherches des seuils Un approche techno centrée L’expert, le spécialiste en ….
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Un changement des modèles d’action sur le travail
Aller au-delà de la compréhension et de la description Se préoccuper de la connaissance du réel Transformer les conditions de travail
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L’expertise ,les connaissances sur le travail
« Nous sommes tous tayloriens, dans la mesure où nous prétendons détenir un savoir spécifique sur le travail et les salariés, savoir que les travailleurs ne possèdent pas » LA NECESSAIRE PRISE EN COMPTE DE CELUI (CELLE) QUI TRAVAILLE
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L’analyse du travail pour …..
Opérateurs ou salariés ? Les « opérateurs » existent Les objectifs de la tâche (travail prescrit) ne peuvent être atteints sans contributions personnelles des salariés Le travail réel est une interaction dialectique entre les tâches normatives et les activités intelligentes Ils sont en situation Peut-on utiliser des modèles universels ? Peut-on transférer des connaissances issues du laboratoire L’ANALYSE DU TRAVAIL EST EMPIRIQUE VS UNE ANALYSE NORMATIVE
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L’analyse du travail pour …..
Il s’agit bien d’une rencontre entre celui (celle) qui travaille et celui qui analyse le travail Distinguer les caractéristique du travail utile à l’action La question des modèles
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Le modèle des hommes au travail?
Si on considère l’homme comme un des éléments du système « objet dont on peut connaître les caractéristiques et les limites ” Approche normative qui fait coïncider les caractéristiques de l’individu avec le “ système ” de production Si on considère les hommes comme des acteurs dans le système Compréhension de son fonctionnement, des régulations et de la gestion des compromis. Comment les variabilités sont traitées. “ Etude des échanges régulatifs entre l’environnement professionnel et l ’opérateur » 10
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« Il s'agit plus de "savoir lire le fonctionnement de l'entreprise" et d'en tirer des conclusions en termes de conditions de travail que d'appliquer des "recettes" dont on a déjà testé les limites » « L’analyse du travail doit non seulement débrouiller l’écheveau et trouver les solutions mais encore découvrir des régularités, des lois dans l’apparent désordre qu’il a analysé » Le point nodal de l ’approche est centré sur l ’analyse des activités : méthode de lecture du fonctionnement de l ’entreprise Alain WISNER
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De quoi fait-on l ’analyse ?
Les problèmes importants ne concernent plus uniquement l ’ergonomie du poste et des informations que l ’homme reçoit de sa machine, mais concernent les systèmes, organismes complexes où interviennent des mécanismes de régulation et d ’auto-organisation Faverge DE L ’OUTIL AU SYSTEME
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L’analyse du travail : une approche « système »
1 Un collectif Un contexte de production Un individu Un contexte économique et social Une performance à atteindre et les effets sur … Un contrat Une organisation Un système technique Ce que l’on cherche à comprendre c’est la structure du système et comment elle se construit
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TACHES PRESCRITES TACHES REELLES
L’OPERATEUR L’ENTREPRISE Objectifs Outils nature, usure, réglages, moyen de communication, documentation Temps horaires, cadences Organisation du travail consignes, répartition des tâches, critères, apprentissage,.. Environnement espaces, toxiques, ambiances physiques, Caractéristiques sexe, âge, capacités fonctionnelles, caractéristiques physiques,.. Expérience, acquis de formation Etat instantané fatigue, biorythme, vie hors travail CONTRAT TACHES PRESCRITES TACHES REELLES Contexte économique, social, technique ACTIVITE DE TRAVAIL PRODUCTION QUALITE SANTE ACCIDENTS COMPETENCES L ’APPROCHE GLOBALE PERMET L ’OPERATIVITE DES MODELES ELABORES EN ANALYSE DU TRAVAIL
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Les enjeux de l’intervention
Interventions qui portent sur la transformation d’un système de production (d’un « travail »). Situations où une diversité d’acteurs sociaux contribuent à construire des représentations sur le travail L’intervention se fait dans un contexte particulier ou se confrontent des points de vue singuliers sur le Travail
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Le nécessaire changement des représentations sur le travail
2 L’Ergonome (Ergonomie) contribue à la transformation des situations de travail en transformant les représentations du travail présents chez les acteurs sociaux (F. Daniellou – 1999) « Les résultats de l’analyse du travail n’ont pas d’effet par leur seule valeur de vérité » « C’est la mise en discussion, auprès des acteurs sociaux pertinents, qui enclenche le processus de transformation »
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« Intervenir en ergonomie»
3 « Pour transformer les situations de travail, l’ergonome contribue à transformer des points de vue, en mettant en circulation, dans l’interaction sociale, d’autres descriptions du travail que celles qui prévalaient jusqu’alors ? » * « Une re-présentation des comportements (au sens d’activités) d’opérateurs dans une situation de travail donnée, et permettant d’agir sur cette situation » ** « Construire un diagnostic en termes d’écarts aux descriptions antérieures »*. *Daniellou ** De Montmolin
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La règle des trois appuis
La mise en pratique de l’approche système La question du modèle (des modèles) Modèle de l’Homme au travail Modèle de l’intervention Le travail sur les représentations Représentations sur le travail Représentations sur la modalité des transformations Représentations sur le travail de l’ergonome
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PLAN I – De nouvelles questions, attentes en analyse du travail
II – Les nouveaux modèles de santé au travail III – La prise en compte de nouvelles modalités du fonctionnement des entreprises IV – L’approche qui en résulte L’approche globale en Ergonomie L’analyse d’une situation de travail
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La règle des trois appuis (Bis)
Construire et mener l ’intervention Les déterminants L ’activité Les conséquences COMPRENDRE LE TRAVAIL POUR LE TRANSFORMER 25
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TACHES PRESCRITES TACHES REELLES
L’OPERATEUR L’ENTREPRISE Objectifs Outils nature, usure, réglages, moyen de communication, documentation Temps horaires, cadences Organisation du travail consignes, répartition des tâches, critères, apprentissage,.. Environnement espaces, toxiques, ambiances physiques, Caractéristiques sexe, âge, capacités fonctionnelles, caractéristiques physiques,.. Expérience, acquis de formation Etat instantané fatigue, biorythme, vie hors travail CONTRAT TACHES PRESCRITES TACHES REELLES Contexte économique, social, technique ACTIVITE DE TRAVAIL PRODUCTION QUALITE SANTE ACCIDENTS COMPETENCES L ’APPROCHE GLOBALE PERMET L ’OPERATIVITE DES MODELES ELABORES EN ANALYSE DU TRAVAIL
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TACHES PRESCRITES TACHES REELLES
Déterminants L’OPERATEUR L’ENTREPRISE Objectifs Outils nature, usure, réglages, moyen de communication, documentation Temps horaires, cadences Organisation du travail consignes, répartition des tâches, critères, apprentissage,.. Environnement espaces, toxiques, ambiances physiques, Caractéristiques sexe, âge, caractéristiques physique,.. Expérience, acquis de formation Etat instantané fatigue, biorythme, vie hors travail CONTRAT TACHES PRESCRITES TACHES REELLES Travail réel et activités ACTIVITE DE TRAVAIL Conséquences SANTE ACCIDENTS COMPETENCES PRODUCTION QUALITE
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Description d ’une situation de travail 1er niveau d ’analyse : les déterminants
Avec qui ? Equipe et collectif de travail Hiérarchie Qui ? Age, sexe, ancienneté, statut Qualification, formation Expériences et compétences Comment ? Technologie, Organisation Procédures SITUATION DE TRAVAIL Quand ? Horaires et durée Rythme de travail Pour quoi faire ? Production Délais Quantité et qualité Où ? Cadre bâti Espace, circulation Ambiance physique Avec quoi ? Matériel outils, poste 19
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Travail prescrit Ensemble des objectifs assignés et des prescriptions définies par l’entreprise Fonctions Poste = ensemble de fonctions (préparation, assemblage, ..) Pour chaque fonction : moyens techniques, humains, organisation du travail,.. Normes de production objectifs à atteindre critères quantitatifs et qualitatifs Procédures gamme , enchaînements,.. Consignes écrites, verbales, implicites règles à respecter
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Tâche prescrite –Tâche réelle - Activité ?
La tâche indique ce qui est à faire, l’activité ce qui se fait La notion de tâche véhicule l’idée de prescription. La notion d’activité renvoie à ce qui est mis en jeu pour exécuter les prescriptions. LEONTIEV Tâche = but donné dans des conditions déterminées
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Tâche prescrite/Tâche réelle
BUT OU ETAT FINAL A OBTENIR LES ETAPES ET LES MOYENS MIS A DISPOSITION POUR LE FAIRE TACHE PRESCRITE TACHE REELLE (EFFECTIVE) Prescrite : tâche conçue par celui qui commande ( organise, décide ….) l’exécution Effective : tâche réalisée par celui qui accomplit
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Travail prescrit - Travail Réel
D'une part celle des exigences de la tâche D’autre part celle des activités par lesquelles les individus répondent réellement à ces exigences Le statut des écarts entre le travail prescrit et le travail réel 3
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Le statut des écart prescrit/réel ?
Le travail prescrit, celui des procédures ne rend compte que partiellement du travail effectif, réel, réalisé par les opérateurs. Une entreprise ne peut vivre que dans le mouvement. Cette dynamique ne peut qu’entraîner des variabilités de fonctionnement qui peuvent être à l’origine de situations- problème. Les problèmes, ou les dysfonctionnements, font partie de la vie normale d’une entreprise. Ce qui importe c’est la pertinence, l’efficacité des systèmes de régulation mis en place Il s’agit alors d’accorder une place particulière à ces régulations dans l’analyse du travail : les identifier et en analyser les coûts individuels et collectifs.
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Écarts prescrit - réel ? Les limites d’une analyse du travail en terme d’écart entre tâche et activité Le sens des écarts prescrit – réel La question de « l’acceptabilité » des écarts Qui est acteur dans la compréhension des écarts ? La pédagogie des écarts et des dysfonctionnements Peut –on envisager un monde virtuel sans dysfonction ?
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Le dysfonctionnement ? Le dysfonctionnement renvoie sur la normalité
Fonctionnement nominal / dégradé Le partage de la « normalité » Quand le fonctionnement dégradé devient la norme où est le « dysfonctionnement » ?
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L ’analyse de l’activité le point nodal de l’approche
L’OPERATEUR L’ENTREPRISE Objectifs Outils nature, usure, réglages, moyen de communication, documentation Temps horaires, cadences Organisation du travail consignes, répartition des tâches, critères, apprentissage,.. Environnement espaces, toxiques, ambiances physiques, Caractéristiques sexe, âge, caractéristiques physique,.. Expérience, acquis de formation Etat instantané fatigue, biorythme, vie hors travail CONTRAT TACHES PRESCRITES TACHES REELLES ACTIVITE DE TRAVAIL SANTE ACCIDENTS COMPETENCES PRODUCTION QUALITE L ’analyse de l’activité le point nodal de l’approche
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Les préalables à l ’analyse de l ’activité de travail
Expression de la relation entre l ’Homme et son environnement de travail Distinguer performance et activité Distinguer tâche et activité La notion d ’observable Donner du sens à l ’analyse de l ’activité
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Description d ’une situation de travail 2éime niveau : l ’activité
Une autre lecture SITUATION DE TRAVAIL "Occuper des postures et réaliser des gestes, traiter de l'information Maîtriser l'espace et gérer le temps, traiter les variabilités, s'insérer efficacement dans le collectif de travail Mettre en place des savoir-faire (capacités opérationnelles), des schémas stratégiques de planification des activités. Activités 19
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TRAVAILLER C'EST : "Occuper des postures et réaliser des gestes, traiter de l'information, » " Maîtriser l'espace et gérer le temps, traiter les variabilités, s'insérer efficacement dans le collectif de travail Mettre en place des savoir-faire (capacités opérationnelles), des schémas stratégiques de planification des activités.
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L’activité de travail est située
L ’expression des compromis, des stratégies que construit et développe l ’individu (le collectif) pour « travailler »l. L’activité de travail est révélatrice des compensations (régulations) individuelles et collectives. « Travailler c’est tricher » « L’intelligence rusée » 19
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L’activité située : révèle les compromis et les conflits *
Logique du vivant Logique technico - organisationnelle Conflit de logique HOMME TÂCHE Ce qu’on demande Ce que ça demande Compromis opératoire - ACTIVITE Indicateurs d’activité Ce qu’on fait COMPORTEMENT Ce qu’on voit Indicateurs de résultat PERFORMANCE Ce que ça fait *F Hubault
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« L’activité réelle ne se touche pas du doigt » (Y. Clot)
« Il faut regarder l’activité non pas comme une conduite observable et réalisée mais comme un champ de possibles et d’impossibles » « Le comportement,…, est une infime part de ce qui est possible »* L’activité ce n’est pas uniquement ce qui est réellement fait pour réaliser la tâche * L. Vygostski, « La conscience comme problème de la psychologie du comportement (1925) Traduction de F. Sève, Société française, n°50, 1994
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La dimension « existentielle » de l’activité *
« L ’activité de travail n’est pas uniquement la réalisation concrète de la tâche L ’activité est le reflet de la construction d ’une histoire, elle construit la compétence, la santé, l ’identité L ’activité qui cherche un passage peut devenir soit une occasion de se dépasser soit une souffrance de plus Une activité sans conflit est une activité sans possibilité, elle provoque des moments d ’ouverture vers des zones de développements potentiels L ’activité est un phénomène construit L ’intelligence rusée Déconstruire la notion de compétences passives Yves CLOT, « Le travail sans l’homme ». Paris, La Découverte Ed. ,1995
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«L ’activité, …, une occasion de se dépasser ou une souffrance de plus »
L’activité empêchée L’activité retenue Le coût psychique de la re-conception de la tâche par l’activité Le seuil de tolérance, acceptée négociée par l’individu 4
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Prise de conscience des connaissances sur « son » travail
La place de la « parole » « Déficit langagier » et connaissances –non verbalisées sur les activité « habiles » (Bourdieu, Mauss) « Ce qu’on ne sait pas qu’on sait » « Qu’on sait sans jamais avoir pu le parler » (Teiger, Laville) Prise de conscience des connaissances sur « son » travail
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La verbalisation sur « son »travail : De l'expérience vécue à l'expression orale de cette expérience
De la capacité de travailler à la capacité de verbaliser ? ( l'expression des savoir faire) Le passage de l'action à la verbalisation sur l'action Le poids des représentations "On ne dit pas toujours ce que l'on fait et on ne fait pas toujours ce que l'on dit" UNE MAÏEUTIQUE A METTRE EN OEUVRE La verbalisation sur « son »travail : De l'expérience vécue à l'expression orale de cette expérience
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TACHES PRESCRITES TACHES REELLES
L’OPERATEUR L’ENTREPRISE Objectifs Outils nature, usure, réglages, moyen de communication, documentation Temps horaires, cadences Organisation du travail consignes, répartition des tâches, critères, apprentissage,.. Environnement espaces, toxiques, ambiances physiques, Caractéristiques sexe, âge, caractéristiques physique,.. Expérience, acquis de formation Etat instantané fatigue, biorythme, vie hors travail CONTRAT TACHES PRESCRITES TACHES REELLES ACTIVITE DE TRAVAIL SANTE ACCIDENTS COMPETENCES PRODUCTION QUALITE L ’analyse des conséquences de l’activité : prendre en compte le « ponos » et « l’ergon »
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Description d ’une situation de travail 3 ième niveau : les effets
Qui ? Age, sexe, ancienneté, statut Qualification, formation Expériences et compétences SITUATION DE TRAVAIL Pour quoi faire ? Production Délais Quantité et qualité Vécu Savoir - Faire Références (Normes) Code du travail Accidents Etat de santé des personnels Indicateurs de production 19
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CONCLUSION
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L ’analyse de l ’activité comme ligne de vie
Construire et mener l ’intervention Les déterminants L ’activité Les conséquences COMPRENDRE LE TRAVAIL POUR LE TRANSFORMER 25
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Conclusion La question du sens La question du lien
La question de l ’efficacité
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Laboratoire d’Ergonomie Université Claude Bernard 43, Boulevard du 11 Novembre Bât Raphaël Dubois (404) VILLEURBANNE Cedex 1
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