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Bactériémie à Yersinia Enterolitica révélant une hémochromatose secondaire post-transfusionnelle F Andry 1, E Chidlovskii 2, E Damier 2, C Nicolotto 2,

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Présentation au sujet: "Bactériémie à Yersinia Enterolitica révélant une hémochromatose secondaire post-transfusionnelle F Andry 1, E Chidlovskii 2, E Damier 2, C Nicolotto 2,"— Transcription de la présentation:

1 Bactériémie à Yersinia Enterolitica révélant une hémochromatose secondaire post-transfusionnelle F Andry 1, E Chidlovskii 2, E Damier 2, C Nicolotto 2, S Drevet 2, P Couturier 2 1 Clinique Universitaire de Médecine Interne, 2 Clinique Universitaire de Médecine Gériatrique, CHU de Grenoble Introduction Rares, les bactériémies à Y.Enterolitica demeurent des infections sévères, pouvant être fatales. Elles surviennent dans 80- 90% des cas sur des terrains prédisposants (cirrhose, diabète, insuffisance rénale) et un lien a été mis en évidence entre leur survenue et une surcharge en fer sous-jacente. Patients et Méthodes Nous rapportons le cas rare d’un patient ayant présenté un sepsis à Y.Enterolitica, dans un contexte de découverte d’une hémochromatose secondaire post-transfusionnelle. Observation Un patient de 90 ans, aux antécédents d’hypertension artérielle et d’anémie d’étiologie multifactorielle (bêta thalassémie hétérozygote, carence martiale et en folates) transfusée depuis 2008, était hospitalisé dans le service de Gériatrie du CHU de Grenoble en janvier 2014, pour hyperthermie compliquée de fibrillation atriale et décompensation cardiaque gauche. L’examen clinique L’examen clinique ne retrouvait pas de point d’appel infectieux mais notait par ailleurs une mélanodermie diffuse et des douleurs osseuses au niveau des hanches. La biologie La biologie retrouvait une anémie à 75g/L (N : 120-160), protéine C- réactive à 121 mg/L (N 35), carence en vitamines B9, B1 et D. Par ailleurs ferritinémie élevée à 14875 μg/l (N : 50 – 450), coefficient de saturation de la transferrine à 96% (N : 25-35). Les hémocultures périphériques mettaient en évidence une bactériémie à Yersinia Enterolitica. Discussion Yersinia Enterolitica, est une entérobactérie anaérobie facultative, qui pénètre la muqueuse digestive par les plaques de Peyer, proliférant dans le tissu lymphoïde et menant une action cytotoxique en neutralisant les cellules immunitaires locales (1). Comme la plupart des micro-organismes, elle a besoin de fer ferrique (Fe3+) pour sa survie et son développement. Au sein de l’espèce Y. Enterolitica, certains serotypes (O:8) possèdent des sidérophores pour chélater le fer environnant. D’autres en revanche n’en ont pas, tels que les sérotypes O:3 et O:9, que l’ont rencontre le plus fréquemment chez l’homme. Ils tireraient donc profit d’un environnement riche en fer, en acquerissant la même virulence que les sérotypes avec sidérophores (3). Par ailleurs, la surcharge en fer entraine une immunodépression, par une diminution d’une part de la phagocytose des macrophages et des polynucléaires neutrophiles, d’autre part de la sécrétion d’immunoglobuline. Enfin, elle a un un effet inhibiteur sur l’activité de l’interféron gamma (2). Ce n’est pas le cas ici, mais il est a noter que la Déféroxamine (Desferal), utilisé comme chélateur du fer dans les hémochromatoses secondaires, favorise également les infections à Y.Enterolitica. Cette dernière l’utilise pour capter le fer de l’organisme humain, a ses fins. Dans la plupart des cas de septicémies à Y.Enterolitica de la littérature, il existe un terrain favorisant (cirrhose, immunodepression et surcharge en fer). Lorsqu’elle est recherchée, la prévalence effective d’une surcharge en fer sous- jacente en cas de bactériémie à Y. Enterolitica est de 40 %. Une bactériémie a Yersinia doit être considérée comme un argument présomptif de surcharge en fer potentielle, au même titre qu'une élévation de la saturation de la transferrine et de la ferritine. Conclusion En cas d’infection à Y. Enterolitica, la recherche d’une surcharge en fer par le dosage de la ferritinémie et du coefficient de saturation du fer, surtout chez les patients à risque, permet son diagnostic précoce et sa prise en charge par traitements chélateurs. Yersinia Enterolitica Carte d’Identité Bacille gram négatif anaérobie Sources Sources : Viandes (porc, bœuf, agneau), poisson, lait cru. Transfusions (27cas) (3) Incubation Incubation : 1 à 11 jours Pathogénie Pathogénie : Diarrhées, Bactériémie Complications Complications : Arthrite réactionnelle, érythème noueux, glomérulonéphrite Traitement Traitement : symptomatique en cas de diarrhée exclusive, traitement antibiotique si bactériémie Mots Clés Yersiniose, Hémochromatose, Transfusion Références bibliographiques : Piroth L et al. Rev Med Interne 1997; 18:932- 938 1 Rankin A et al. Front Cell Infect Microbiol. 2012 Nov 30;2:151. 2 Vento S et al. Lancet Infect Dis. 2006 Apr;6 (4):226-33. 3 E J Bottone Clin. Microbiol. Rev. 1997, 10(2):257. Une tomodensitométrie thoraco-abdomino-pelvienne Une tomodensitométrie thoraco-abdomino-pelvienne injectée ne retrouvait pas de foyer infectieux et mettait en évidence des micronodules hypodenses hépatiques. Devant les antécédents transfusionnels, les signes cliniques avec asthénie, mélanodermie diffuse associée aux arthralgies et une insuffisance cardiaque et les anomalies biologiques (hyperferritinémie, coefficient de saturation de la transferrine élevé, cytolyse hépatique), le diagnostic d’hémochromatose secondaire était suspecté. Une antibiothérapie par Ceftriaxone était introduite, et des transfusions érythrocytaires réalisées. Malgré l’évolution infectieuse favorable, le patient est décédé d’une aggravation de son insuffisance cardiaque.


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