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Publié parLance Cornu Modifié depuis plus de 10 années
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Interview de Catherine SAMII monitrice des petits au CERF
Association Hippocampe Domaine de Montpellier Route d'Orgueil FRONTON tél : Interview de Catherine SAMII monitrice des petits au CERF
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Catherine Samii, vous êtes au CERF
la monitrice des petits (6 à 11ans), quelle a été votre formation équestre ? Je suis ce que l’on peut considérer comme une « vieille jeune monitrice ». J’ai une cinquantaine d’années, je monte à cheval depuis un certain temps, mais je ne suis titulaire du BPJEPS (diplôme de monitrice) que depuis environ 5 ans. Avant ma formation de monitrice, je suis longtemps montée en club. Cela m’a laissé le temps de bien analyser les points faibles habituels de leur enseignement, par exemple l’absence de correction sur la position des élèves à cheval. Je suis passionnée par l’équitation ibérique et travaille à titre personnel avec des chevaux Lusitaniens. Enfin, j’ai eu la chance de vivre en 2009, 12 mois d’expérience équestre au Canada et en Californie.
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Quelles sont les grandes différences entre l’équitation Française et celle que vous avez exercée en Amérique du Nord et en France ? Une différence majeure c’est la quasi absence de poney clubs en Amérique du Nord. L’enseignement de l’équitation n’y est pas très démocratique. Il n’est possible que si les parents ont assez de moyens pour acheter un poney et payer l’enseignement d’un «coach». Notre système de poney club à la Française qui fait pratiquer l’équitation à un coût raisonnable est une grande chance pour nous. Par contre ce qui est très positif en Amérique du Nord, c’est l’importance de la discipline Hunter. Le saut d’obstacles y est enseigné d’une façon beaucoup plus progressive et pédagogique pour les enfants et les chevaux. Le but n’est pas de sauter haut, mais de valoriser la façon de monter et de sauter. Par contre ce qui est très positif en Amérique du Nord, c’est l’importance de la discipline Hunter. Le saut d’obstacles y est enseigné d’une façon beaucoup plus progressive et pédagogique pour les enfants et les chevaux. Le but n’est pas de sauter haut, mais de valoriser la façon de monter et de sauter. Par contre ce qui est très positif en Amérique du Nord, c’est l’importance de la discipline Hunter. Le saut d’obstacles y est enseigné d’une façon beaucoup plus progressive et pédagogique pour les enfants et les chevaux. Le but n’est pas de sauter haut, mais de valoriser la façon de monter et de sauter. Par contre ce qui est très positif en Amérique du Nord, c’est l’importance de la discipline Hunter. Le saut d’obstacles y est enseigné d’une façon beaucoup plus progressive et pédagogique pour les enfants et les chevaux. Le but n’est pas de sauter haut, mais de valoriser la façon de monter et de sauter.
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Avez-vous exercé auparavant d’autres activités professionnelles ?
J’ai travaillé à Paris pendant 20 ans dans l’industrie pharmaceutique avant de passer mon monitorat. Pour comprendre le lien, il faut avoir animé une reprise avec des enfants et des poneys pas toujours très attentifs avec un objectif précis et un message à délivrer. Ce n’est pas toujours très éloigné du fait d’animer une réunion avec des collègues turbulents.
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Point très important, il faut aussi évaluer sa motivation.
A partir de quel âge peut-on commencer à suivre vos cours ? Je dirais que l’âge des enfants n’est pas très éloigné de l’âge d’entrée au CP. Avant d’accepter un élève, je tiens à évaluer chaque enfant sur son habileté, sa tonicité physique mais aussi son niveau de concentration. Point très important, il faut aussi évaluer sa motivation. En effet, parfois l’enfant est très intéressé par le « grooming » (pansage, toilettage), le contact avec l’animal et pas tellement par le fait de monter. Dans ce cas, je propose de commencer par des promenades en main afin de donner à l’enfant le sens de l’équitation et du cheval. Pour bien évaluer ces trois points, je fais faire à chaque enfant un test individuel avant de les accepter dans mes reprises.
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Rassurez-vous on rigole aussi pas mal !!!
Enseignez-vous les petits comme vous enseignez les adultes ? Définitivement OUI ! pourquoi enseigner différemment ? Je considère chaque enfant comme un Edward Gal et chaque poney comme un Totilas en puissance. [vous pourrez voir une harmonie extraordinaire en cliquant sur le lien « you tube » Donc on essaie de faire à poney le bon geste dans la bonne position et cela dès les premières séances ! Rassurez-vous on rigole aussi pas mal !!! Merci Catherine
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