La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

OUZBEKISTAN - SAMARKAND 08 LE GOUR EMIR. Autrefois perdu dans un quartier de petites ruelles, le Gour Emir (ou tombeau du souverain), mausolée de Tamerlan,

Présentations similaires


Présentation au sujet: "OUZBEKISTAN - SAMARKAND 08 LE GOUR EMIR. Autrefois perdu dans un quartier de petites ruelles, le Gour Emir (ou tombeau du souverain), mausolée de Tamerlan,"— Transcription de la présentation:

1 OUZBEKISTAN - SAMARKAND 08 LE GOUR EMIR. Autrefois perdu dans un quartier de petites ruelles, le Gour Emir (ou tombeau du souverain), mausolée de Tamerlan, fait aujourd'hui face à la rue du Registan. Une grande esplanade a été dégagée, recréant le plan originel et la « voie royale » pavée de dalles blanches qui, au XIV, siècle, reliait le Gour Emir au mausolée du Cheik Burhanaddin, dit Rukhobod. La dislocation de l'URSS a fait entrer la jeune république d'Ouzbékistan dans une nouvelle ère, mais l'a privée de ses idéaux et de son « héros » officiel, Lénine, un héros qui lui était culturellement et historiquement étranger mais qui était omniprésent. Ce vide idéologique permit la » renaissance » de Tamerlan, dont l'existence avait été soigneusement voilée d'ombre pendant 70 ans. Une reconnaissance à la fois historique, culturelle et politique, qui donne à ce guerrier victorieux et insatiable sanguinaire la toute première place dans le panthéon du nouvel Ouzbékistan. Son mausolée est ainsi devenu l'un des points névralgiques du pays, le symbole de la grandeur et de la puissance de la nation ouzbek. A l'image d'un autre grand conquérant, Gengis Khan, Tamerlan voulait être enterré sobrement : « Juste une pierre et mon nom dessus », avait-il dit, et son tombeau avait été préparé dans une crypte à Shahrisabz, sa ville natale. Mais l'histoire en décida autrement. En 1401, Muhamad Sultan, petit-fils préféré de Tamerlan et son successeur désigné, fit construire un ensemble architectural à quatre minarets composé d'une cour intérieure bordée de quatre iwan et sur laquelle donnaient une madrasa à l'est et une khanaka à l'ouest. La madrasa était consacrée à l'éducation des fils de familles nobles destinés à travailler dans l'administration, une version timouride de l'ENA. Dans la khanaka, résidence des derviches, se trouvait aussi une mosquée à coupole. Aujourd'hui, seules les traces des fondations témoignent de ces constructions, mais on peut admirer le portail encore richement décoré sur lequel est inscrit en persan : « Construit par le faible esclave Mohamed, fils de Mahmoud, d'Ispahan », et, lui faisant face, une partie du mur de l'iwan fermant la cour intérieure du coté sud et derrière lequel se dresse le Gour Emir. Lorsque, en 1403, Muhamad Sultan, encore jeune, périt lors d'une campagne en Perse, Tamerlan fit construire ce mausolée, le plus beau qui soit, pour celui en qui il avait vu son successeur. Lorsque le premier dôme fut achevé, Tamerlan le jugea trop petit, le fit détruire et ordonna la construction d'un nouveau dôme, plus grand, qui fut terminé en moins de deux semaines. Ruy Gonzales de Clavijo raconte comment les ouvriers y travaillaient jour et nuit, et décrit Tamerlan, malade et en litière, venant en personne par deux fois surveiller les travaux. En février 1405, Tamerlan mourut à son tour et son corps, embaumé de musc et de camphre, fut temporairement et secrètement enterré dans la khanaka à côté de son petit- fils.

2 Un beau monument, comme le mausolée de Tamerlan, peut servir d’arrière plan à la photo d’une réunion !

3

4

5

6

7 Ce n'est que quatre années plus tard, quand les luttes de succession furent réglées, que les dépouilles royales rejoignirent leur résidence actuelle dans la crypte du mausolée. A cette occasion, on enterra aussi le maître spirituel de Tamerlan, le cheik Mir-Said-Bereke. Tamerlan y repose à ses pieds comme il l'avait souhaité. La légende prétend que, pendant les premières années, suivant son enterrement, on entendit toutes les nuits le souverain crier de l'intérieur de son tombeau royal, et ce jusqu'à ce que tous les savants, astronomes, architectes et artisans, qu'il avait amenés de force à Samarkand au gré de ses conquêtes, soient rentrés chez eux. Quand tous ces prisonniers ont été libérés, l'empereur trouva enfin le repos.Par la suite, d'autres Timourides vinrent le rejoindre, dont deux fils de Tamerlan, Shakhrukh et Miranshakh, ainsi que son petit-fils Oulough Begh. Ce dernier apporta aussi des modifications à l'ensemble architectural. Il fit rajouter une galerie par laquelle on accède aujourd'hui au mausolée et entama l'édification d'un autre mausolée, dont il ne reste que des ruines, et une crypte que l'on peut voir derrière le Gour Emir.

8 C'est aussi Oulough Begh qui rapporta de Mongolie le bloc de néphrite qui recouvre la tombe de Tamerlan, et qui fit entourer les dalles mortuaires d'une barrière en marbre ajouré. Comme toutes les constructions de Tamerlan, le Gour Emir est grandiose. Les volumes, simples, sont de taille imposante. Le dôme extérieur est haut de 32 m et une inscription soufie haute de 3 m entoure sa base ; on y lit : « Allah est le seul Dieu et Mahomet est son prophète. » Sur ce tambour repose une coupole étirée, de 12,50 m de haut et de 15 m de diamètre, entièrement couverte de briques glacées de couleur bleue que soixante-quatre nervures parsemées de losanges jaunes et bleu nuit semblent étirer vers le ciel.

9 L'intérieur du mausolée est encore plus somptueux : d'abord le vert translucide des parois en onyx, autrefois rehaussé de décorations en or et lazurite, plus haut des inscriptions coraniques bleu et or qui enserrent la salle, enfin la coupole que les décorations géométriques d'or sur fond bleu tendre rendent « pareille au firmament », selon les mots de l'historien Cheref-ad Din.

10

11

12 Au centre, sept dalles funéraires, dont celle de Mir-Said-Bereke, le maître spirituel de Tamerlan, d'où s'élève une perche à laquelle est accrochée une queue de cheval, indiquant la tombe d'un saint.

13 A ses pieds, la dalle funéraire de Tamerlan, en néphrite, est couverte de nombreuses inscriptions énumérant les ancêtres de « l'Emir de fer ». Cette généalogie détaillée souligne sa parenté avec Gengis Khan et remonte à un certain Bouzanjir, fils de la vertueuse Alavanka et d'un rayon de lumière.

14 La pierre tombale est fendue en son milieu : c'est, dit-on, Nadir Shah qui, lors de ses campagnes au XVIII, siècle, voulut l'emporter en Perse et la brisa croyant qu'elle recelait les richesses de Tamerlan.

15 Les autres tombes sont celles de Muhamad Sultan, le petit-fils de Tamerlan, Oulough Begh, son fils, Shah Rukh et Miranshah, deux autres fils de Tamerlan. Les véritables tombes sont dans une crypte fermée aux touristes. Dans la crypte, la dalle funéraire de Tamerlan est elle aussi brisée.

16

17

18

19

20

21 La légende du tombeau de l'empereur C'est l'anthropologue soviétique Guerassimov qui, souhaitant étudier le corps de l'empereur, obtint l'autorisation d'exhumer, à la grande frayeur des autorités locales qui connaissaient l'inscription gravée sur le tombeau de l'empereur : « Lorsque je reviendrai à la lumière du jour, le monde tremblera. » Guerassimov ouvrit le tombeau de Tamerlan dans la nuit du 22 juin 1941, quelques heures avant les premiers bombardements allemands sur Kiev et le déclenchement de l'opération Barbarossa. A la fin de l'année suivante, le corps fut replacé dans son cercueil. Quelques jours plus tard, les Allemands capitulaient à Stalingrad…

22 Les recherches entreprises par Guerassimov, qui ouvrit aussi les tombes d'Oulough Begh et des autres Timourides, lui permirent de confirmer l'atrophie du bras et de la jambe droite de celui qu'on appelle aussi Timour Leng — le Boiteux de fer — ainsi que la mort violente, par décapitation, dont fut victime Oulough Begh, confirmant son assassinat par son fils.

23 Dans la cour à droite de l'entrée, le Kok Tash est un bloc de marbre d'environ 3 m de long et de 1,50 m de large sur lequel reposait le trône de Timour. La coutume voulait que ce soit sur cette pierre, aux pouvoirs magiques, que soient couronnés les khans de Boukhara. « Tombée du ciel, elle n'aurait pas laissé un faux khan ou un khan sans ascendance authentique s'approcher d'elle », nous dit Eugène Schuyler.

24 La ville de Samarkand serait sillonnée de souterrains. L'un d'eux partirait du Gour Emir et mènerait au Registan. Lors du Ramadan ou peu avant Navrouz, quelques mollahs vont en procession à travers les souterrains de la ville. Vêtus de blanc et en sandales, ils s'éclairent aux bougies et, bien sûr, refusent que les touristes les accompagnent.

25

26

27

28

29

30

31

32 «Le firmament viendrait-il à disparaître, cette coupole le remplacerait», s'exclamait un poète à la vue de la coupole sans pareille surmontant le mausolée de Tamerlan, le Gour Emir — «le tombeau du souverain», situé à quelques pas de l'hôtel Samarcande. Le petit-fils favori de Tamerlan, Mohammed Sultan, avait fait construire ici une médersa et une khanagha. La mort de Mohammed en 1403 incita Tamerlan à ajouter un mausolée à ce complexe. L'ambassadeur espagnol Clavijo rapporte que le vieil émir s'était fait amener sur le chantier à la fin de 1404 pour exiger qu'en dix jours on reconstruise le monument plus grand et plus beau, «sous peine d'un châtiment terrible». Alors qu'il avait autrefois l'intention de se faire ensevelir dans sa ville natale de Chakhrisabz, il finit par décider de reposer auprès de son petit-fils, ce que feront également ses descendants jusqu'à Ouloug Beg. Le grand portique bleu de Mohammed Sultan s'ouvre sur une cour marquée de quatre minarets d'angle et flanquée d'une médersa et d'une khanagha dont seules subsistent les fondations. Leur absence accentue d'autant le caractère monumental et dépouillé du Gour Emir lui-même, reposant sur une chambre octogonale décorée de motifs géométriques.

33

34 Plus haut, le gigantesque tambour, également géométrique, est ceinturé d'une inscription coufique blanche de trois mètres de haut qui proclame que «Dieu est immortel». Couronnant l'édifice, la coupole bleue s'élance vers le ciel à plus de 32 mètres de haut. Ses 64 nervures de briques émaillées forment un motif ininterrompu de losanges de couleur. Les jaunes et les verts contrastent comme ombre et lumière avec les tons turquoise de la mosaïque. L'intérieur du mausolée, que l'on gagne par la galerie extérieure ajoutée par Ouloug Beg, est tout aussi spectaculaire. Des briques hexagonales d'onyx confèrent aux parois une lumière verdâtre, tandis que le haut des murs est couvert d'inscriptions coraniques gravées dans le marbre et peintes sur le jaspe. Plus haut encore, des panneaux de motifs géométriques déploient un ciel étoilé autour de niches garnies de stalactites de papier mâché peint en bleu et or. La face intérieure du dôme est garnie d'entrelacs d'or et d'ajoures en treillis.

35 Derrière une barrière de marbre, sept dalles funéraires en marbre font cercle autour d'une plaque de jade longue de 1,8 mètre, la plus grande du monde, rapportée de Mongolie en 1425 par Ouloug Beg pour couvrir la tombe de son grand- père. La cassure au milieu de la dalle est l'œuvre de Nadir Chah qui voulut l'emmener en 1740. Tamerlan repose selon son vœu aux pieds de son maître spirituel, Mir Saïd Barakah ; à son côté, dans le sens des aiguilles d'une montre, reposent également Mohammed Sultan, Ouloug Beg, les fils de Tamerlan Chah Rokh et Miranchah, ainsi que deux enfants aux noms inconnus. La hampe garnie de crin marque l'emplacement de la tombe d'un saint homme dont on découvrit les restes dans le chantier du mausolée. Cet emblème était courant sur les longues routes du pèlerinage de La Mecque.

36

37

38

39

40

41

42

43

44

45

46

47 Les dalles ne sont en réalité que des cénotaphes disposés dans le même ordre que les tombes proprement dites, situées en dessous, dans une crypte.

48

49

50

51 Dans la cour, le Kok Tach, grand bloc de marbre sculpté d'arabesques, passa autrefois, mais contre l'avis des historiens, pour le trône de Tamerlan. Au XVIIe siècle, cette pierre servait vraisemblablement de pavois pour le couronnement des émirs de Boukhara, auxquels des prisonniers de noble extraction servaient pour la circonstance de marches d'escabeau. La coupe voisine aurait servi aux ablutions rituelles de Tamerlan, à moins que, selon une autre tradition, elle n'ait servi à compter les pertes militaires, les soldats partant à la bataille devant y verser du jus de grenade, puis en boire au retour du front, en sorte que le résidu indiquait le nombre de soldats tués.

52

53

54

55

56

57 Vu sur Voyagepps.com


Télécharger ppt "OUZBEKISTAN - SAMARKAND 08 LE GOUR EMIR. Autrefois perdu dans un quartier de petites ruelles, le Gour Emir (ou tombeau du souverain), mausolée de Tamerlan,"

Présentations similaires


Annonces Google