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Centre Communal d’Action Sociale
L’aide aux personnes âgées L’insertion et la solidarité Le CCAS de Tours Centre Communal d’Action Sociale
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Les CCAS ont des attributions obligatoires et des attributions facultatives
Les attributions obligatoires Présentation La domiciliation des personnes sans domicile stable L’instruction des demandes d’aide sociale légale (placements en maison de retraite, obligation alimentaire…) Les attributions facultatives Le CCAS de Tours a 2 grands domaines de compétence 1. Les personnes âgées 2. La lutte contre les exclusions
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L’aide aux personnes âgées
Les maisons de retraite (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes - EHPAD) L’aide aux personnes âgées Les logements-foyers (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées - EHPA) Le service animation Le portage de repas à domicile Le Centre Local d’Information et de Coordination Gérontologique (CLIC)
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L’insertion et la solidarité
Les actions en faveur des populations sans domicile stable Les actions en faveur des familles
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L’insertion et la solidarité
Les actions en faveur des populations sans domicile stable en 2010 L’insertion et la solidarité La domiciliation Près de 350 domiciliés Le Centre d’Hébergement d’urgence Paul Bert 8 066 nuitées sur l’année Le restaurant convivial Voltaire 7 705 repas délivrés L’accompagnement des bénéficiaires du RSA 246 personnes sans domicile accompagnées
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L’insertion et la solidarité
Les actions en faveur des familles en 2010 L’aide aux restaurants scolaires 1 435 enfants ont bénéficié d’une gratuité ou demi-gratuité L’insertion et la solidarité La Commission de Politique Sociale du Logement 84 familles ont reçu une aide financière La Commission d’Aide Sociale Facultative 6 736 demandes d’aides étudiées La sous-location 43 ménages en sous-location Le micro-crédit 10 prêts octroyés L’aide sociale légale 654 dossiers instruits
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Hébergement et accompagnement social de migrants
Origine de l’action L’insertion et la solidarité Contexte : création d’un bidonville d’une centaine de personnes en périphérie de Tours Public : migrants issus de la communauté Rom et originaires du Kosovo (ni régularisables ni expulsables) Volonté politique d’intervention face à cette situation préoccupante L’origine de l’intervention du CCAS de Tours est à trouver dans l’installation et le développement d’un bidonville en périphérie de la ville. Les conditions sanitaires, de sécurité et d’hygiène régnant sur le site ont conduit les autorités compétentes à le fermer rapidement, tout en trouvant un site mieux adapté pour héberger temporairement, dans des conditions plus acceptables, l’ensemble des enfants, des femmes et des hommes présents. En juillet 2006, 70 personnes vivent sur le site (dont 32 enfants, 14 jeunes majeurs, 1 femme enceinte et 1 grand-mère) où ont été installés des bungalows munis d’un chauffage et de l’électricité, des sanitaires, l’eau courante et des containers de poubelle. Tous ces demandeurs d’asile sont issus de la communauté Rom originaire du Kosovo et sont donc protégés par le haut comité aux réfugiés de l’Union Européenne, ce qui leur permet de ne pas pouvoir être expulsés. Toutefois, leur statut ne leur permet ni (pour le plus grand nombre) d’avoir accès à un minimum de droits sociaux ni de pouvoir travailler. La majorité des adultes sont ainsi détenteurs d’une obligation à quitter le territoire, d’autres ont reçu une notification de refus de séjour ou un arrêté de reconduite à la frontière et sont toujours en procédure de réexamen prioritaire de leur situation. Malgré des rencontres avec les services de la Préfecture, la situation de ces familles n’a connu aucune évolution de leur statut très défavorable de « ni régularisable, ni expulsable ». Dans ce contexte, le CCAS de Tours a assuré le suivi social de ces personnes et leur hébergement dans des bungalows, avec l’objectif de leur trouver un hébergement durable et adapté de façon à fermer dès que possible le site, lequel ne peut avoir une durée de vie que limitée au regard des infrastructures mises en place et de la population présente. Nous avons ainsi relogé au fur et à mesure, en fonction de la situation sociale de chaque famille et de sa capacité d’intégration dans un habitat collectif, les familles dans les résidences ADOMA de l’agglomération après avoir conclu une convention de réservation. Création du site de la « Gloriette » pour assurer leur hébergement
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L’insertion et la solidarité
Hébergement et accompagnement social de migrants L’insertion et la solidarité Les partenaires opérationnels L’association Entr’Aide Ouvrière La Croix Rouge L’association Chrétiens Migrants R.E.S.F. et le réseau Ponts aux Oies Le service de propreté de la Ville de Tours ADOMA
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L’insertion et la solidarité
Hébergement et accompagnement social de migrants L’insertion et la solidarité Organisation de l’action L’accompagnement social de chaque famille L’attribution d’aides financières La distribution alimentaire La démarche de scolarisation des enfants Le suivi médical des familles L’accompagnement social de chaque famille : En juillet 2007, CCAS a repris l’accompagnement social assuré par l’EAO en recrutant une assistante sociale à plein temps. Celle-ci s’est rendu régulièrement sur le site pour rencontrer les familles, aborder avec elles les différentes démarches à entreprendre (domiciliation au CCAS, demande de titre de séjour, recours à l’OFPRA, Aide Médicale d’Etat…), établir les besoins de la famille (alimentation, vêtements, soins médicaux…) et veiller à leur intégration sociale (scolarisation, apprentissage du français, notions d’hygiène…). Notre présence constante sur les lieux nous a permis de bien connaître les familles et d’être appréciés par celles-ci pour notre travail auprès d’elles. L’attribution d’aides financières : Dépourvues de toutes ressources financières officielles, le CCAS attribue chaque mois des Chèques d’Accompagnement Personnalisé selon la composition de la famille et les besoins. Bien que le département ait, dans un premier temps, refusé d’intervenir en attribuant des allocations mensuelles, notamment pour subvenir aux besoins des enfants, un changement de position permet aujourd’hui de soutenir financièrement les familles de façon plus conséquente. La distribution alimentaire : Dés la création du site de la Gloriette, un partenariat très actif avec les Restos du Cœur a été noué afin d’assurer une distribution alimentaire de façon hebdomadaire. Les produits distribués sont de bonne qualité (récupération de supermarché) et assurent une alimentation variée (légumes, fruits, viandes…). Le CCAS a pris en charge cette distribution en l’organisant de façon à ce qu’elle se fasse le plus calmement possible et dans les meilleures conditions. Notons que la Croix Rouge intervient également en attribuant des colis alimentaires une fois par mois. La démarche de scolarisation des enfants : Bien que les différentes entreprises visant à scolariser les enfants aient échoué lors de l’année 2006, nous avons souhaité continuer à travailler sur ce thème primordial. Notre assistante sociale a ainsi effectué un important travail de sensibilisation des parents et des enfants sur l’intérêt d’aller à l’école. En dehors de l’obligation de scolarisation des enfants (à laquelle les Roms, compte tenu de leur culture, sont insensibles), nous avons insisté sur l’importance que les enfants soient scolarisés dans le cadre de leurs démarches d’intégration, notamment vis-à-vis des autorités préfectorales. Le principal frein à la scolarisation des enfants étant le manque de mobilité, nous avons institué une « allocation école » pour inciter les parents à faire l’effort nécessaire pour que les enfants se rendent le plus souvent possible à l’école. Le suivi médical des familles : En raison de la situation sanitaire de la population, une infirmière bénévole de la Croix Rouge est intervenue directement sur le site pour suivre chaque semaine la santé de l’ensemble des familles de la Gloriette. Lorsqu’un besoin médical particulier s’est fait sentir, elle a assuré également l’orientation vers un spécialiste et l’accompagnement des personnes en lien avec des stagiaires de la Croix Rouge. L’entretien du site de la Gloriette : Face au non-respect par certaines familles de règles d’hygiène basiques, comme de mettre les ordures à la poubelle, nous avons sollicité le service de propreté de la ville afin de programmer des journées de nettoyage en enrôlant les familles pour, sinon nettoyer, du moins débarrasser le site des ordures les plus encombrantes. De la même façon, nous avons entrepris de distribuer des produits de nettoyage à chacune des familles et d’instaurer un planning de nettoyage des bungalows de sanitaire afin d’assurer un minimum d’hygiène dans les toilettes et dans les douches. L’entretien du site de la « Gloriette »
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Hébergement et accompagnement social de migrants
Bilan de l’action L’insertion et la solidarité Reconnaissance de notre assistante sociale comme une aide Scolarisation effective des enfants Fermeture du site le 31 juillet 2008 Relogement des familles à ADOMA Situation actuelle Bilan de l’action Les barrières de la langue et de la culture, les tensions palpables entre les familles et leur manque d’esprit communautaire, les comportements violents et l’état d’ébriété de certains individus, l’état sanitaire et le manque d’hygiène sur le site, le manque de clarté de la situation administrative de ces demandeurs d’asile, l’arrivée continue de nouveaux arrivants sur le site… Toutes ces difficultés rencontrées et face auxquelles nous n’avions jamais été confrontées, étant donné la nature de l’urgence sociale (« aide humanitaire » à des demandeurs d’asile), nous ont souvent questionnés sur notre action et notre façon de faire. Néanmoins, notre présence continue sur le site, la travail mené en coordination avec les partenaires opérationnels et l’action de l’assistante sociale auprès des familles nous ont permis d’être reconnus et appréciés par ces dernières, ce qui a permis de travailler et d’avancer sur la situation de chacune. Nous avons ainsi enregistré avec la plus grande satisfaction la bonne scolarisation des enfants en 2007/2008 suite au travail effectué auprès des parents, ainsi que la fermeture du site de la Gloriette le 31 juillet 2008 suite au relogement de la majeure partie de la population dans les résidences ADOMA. Situation actuelle : Au début de l’année 2010, nous poursuivions l’accompagnement de 6 familles en demande d’asile hébergées à ADOMA (Tours et Joué les Tours) et une à l’hôtel (suite à des problèmes de comportement à la résidence ADOMA). Ce qui constituait un total de 24 personnes. L’année 2010 a vu se poursuivre les actions déjà engagées précédemment : - Accompagnement social via l’Assistante sociale dédiée au suivi des demandeurs d’asile, - Aides financières (chèques d’accompagnement personnalisés, cartes de bus, bons chaussures…), - Distribution alimentaire en partenariat avec les Restos du Cœur, - Scolarisation des enfants, - Suivi médical en lien avec la Croix Rouge La poursuite du travail d’accompagnement social de ces personnes a conduit à faire évoluer plusieurs situations au cours de l’année : - 1 famille a quitté ADOMA pour accéder à un logement autonome, - 3 familles sont entrées en sous-location auprès du CCAS - 3 familles ont obtenu un titre de séjour provisoire 3 personnes ont accédé à un emploi D’autres familles migrantes (notamment arméniennes), sans solution d’hébergement, ont été prises en charge par le CCAS. A la fin de l’année 2010, nous poursuivions l’hébergement et l’accompagnement de 3 familles en foyer ADOMA (6 adultes et 4 enfants) et de 3 familles en sous-location au CCAS (7 adultes et 5 enfants), soit un total de 22 personnes. Poursuite de l’accompagnement social de familles migrantes Fin 2010 : hébergement et accompagnement de 22 personnes
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Le CCAS de Tours Centre Communal d’Action Sociale
Le Centre Communal d’Action Sociale vous remercie de votre attention Le CCAS de Tours Centre Communal d’Action Sociale
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