La carte est un point de vue

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1 La carte est un point de vue
Carte issue de Google Earth diffusée sur CNN au moment de la « crise » des banlieues fin 2005. La carte est un point de vue Carte postale vendue en Corse. La documentation photographique N°8036. Un point de vue dans toutes les acceptions du terme : point de vue du fait des projections, des calculs différents qui vont être utilisés pour la représxentation des espaces. Point de vue au sens plus politique du terme. Point de vue parfois trahi par la technique : carte de CNN prise dans Google Earth. Toulouse est en Suisse, Strasbourg en Allemagne… toutes les villes sont décalées sans logique apparente. Problème, à petite échelle, Google Earth offre des localisations urbaines très peu précises ce dont les techniciens de CNN ont été victimes ne pouvant s’appuyer sans doute sur une solide connaissance de l’Europe qui leur aurait permis de s’apercevoir de l’erreur. Erreur sur l’usage de l’outil : Google Earth est extraordinaire pour une utilisation à grande échelle des images satellitales et non pas à petite échelle comme atlas. Carte Down Under de l’Australie, Hors-série du courrier international, l’atlas des atlas.

2 La carte est un langage. La carte est un pouvoir.
Le Maroc, carte française du début du XXème siècle. La documentation photographique N°8036. Le Cachemire dans un manuel scolaire saoudien, Hors-série du courrier international, l’atlas des atlas. La carte est un langage. La carte est un langage qui évolue : du pictogramme au cartogramme… Un langage figuratif utilisé pour une carte française du Maroc au début du XXème siècle. Le cartogramme : une anamorphose (la population) sur laquelle on représente les axes routiers. Permet de relativiser la densité des réseaux de transport eu égard à la population. La carte est un langage analogique (relation immédiate avec le réel, homothétie), symbolique, non verbal et non séquentiel (lecture globale et immédiate, le contenu arrive en un tout sauf si on fait une préAO on séquentialise  plus qu’un langage, la carte est une image.  c’est pourquoi les deux sont traitées ensemble dans les actes de la DESCO. Commentaire de la carte du Cachemire : « Cher étudiant, tu sais que notre céleste guide a toujours défendu les causes de l’islam sans limites et tu sais aussi que l’impérialisme anglais a vendu le Cachemire aux hindous ». Un dossiers passionnant sur les frontières dans le hors série du courrier international et de nombreux exemples d’incidents diplomatiques liés aux cartes dans l’atlas du monde diplomatique. La carte est un pouvoir : celui de représenter la réalité et d’influencer par conséquent les représentations collectives. Cartogramme de la population et des axes routiers en Europe. La documentation photographique N°8036. La carte est un pouvoir.

3 La cartographie Formation continue / académie de Poitou-Charentes
Mercredi 8 mars 2006

4 Le plan du port-folio de Mario Asselin : « Mario tout de go »
Une carte peut être cela : une carte mentale ou mind map. Un mot bref à ce sujet. Il s’agit ici de la carte mentale d’un site Web : une autre façon moins linéaire, plus systémique de représenter les idées et/ou les faits  une méthode à faire découvrir à nos élèves. Le plan du port-folio de Mario Asselin : « Mario tout de go »

5 kartoo Site québécois La carte mentale (mind maps) ou schéma heuristique  une démarche intéressante avec les élèves. Prise de notes par l’élève (autre que linéaire). Brain storming ou remue-méninges. Élaboration d’un plan. Présentation d’un exposé. Réalisation d’un brouillon. Dans Kartoo : taper cartographie. Intérêt de représenter les liens sous cette forme, à mettre en lien pour nos élèves. Moins de liens, moins de chances de se perdre, plus de pertinence. Un atout également dans toute démarche préalable à une recherche documentaire : ainsi ce site québécois propose en quelques étapes un remue-méninge constructif qui aboutit à l’élaboration d’une carte mentale pour organiser ses idées et ses recherches. Profitable aux élèves pour la prise de notes (autre que linéaire), un remue-méninges, une présentation d’exposé, la réalisation d’un brouillon ou l’élaboration d’un plan. Le professeur peut également utiliser cela pour faire toutes ces opérations ou bien lorsqu’il travaille à partir des représentations des élèves, faire une prise de notes organisée qui permet d’aboutir à la réalisation du plan du cours par exemple. Prise de notes au tableau par le professeur pour organiser les réponses des élèves.

6 Sommaire I. La cartographie au collège. II. La cartographie au lycée.
III. Les ressources. Nous aborderons la cartographie au collège et au lycée : dans les programmes, nous aborderons également les usages, les manuels scolaires et les épreuves. Nous irons vite car ce sont des choses que vous connaissez, l’intérêt étant peut-être de faire un point sur le collège pour ceux qui sont en lycée et vice-versa.

7 I. La cartographie au collège.
I.1. Étudier une carte. I.2. Réaliser un croquis.

8 I. La cartographie dans les programmes du collège / 1
I. La cartographie dans les programmes du collège / 1. Étudier une carte 1/7 Enseigner au collège, histoire, géographie, éducation civique, programmes et accompagnements, CNDP, juillet 2002. Programme du cycle d’adaptation, classe de 6ème, histoire géographie / III. approches et méthodes / D. La carte et l’image au centre du programme de géographie. « La carte et l’image sont les deux outils pédagogique du programme de géographie de sixième. (…) Dans un premier temps, les élèves se familiarisent avec un petit nombre de cartes montrant les grandes distributions. » 21 : cela peut sembler beaucoup mais si l’on rapporte cela aux 105 heures de cours, ce n’est pas énorme. Peut-être en faisons-nous « étudier » davantage. C’est surtout beaucoup moins que le nombre de cartes que l’on trouve dans les manuels. Les grandes distributions : population, États, ensembles de relief, domaines climatiques Au moins 21 cartes à étudier en histoire (en général, une par chapitre) et en géographie.

9 I. La cartographie dans les programmes du collège / 1
I. La cartographie dans les programmes du collège / 1. Étudier une carte 2/7 Enseigner au collège, histoire, géographie, éducation civique, programmes et accompagnements, CNDP, juillet 2002. Programme du cycle central, histoire géographie / II. Les programmes de 5ème et de 4ème / B. La géographie. « (…) Les programmes indiquent un certain nombre de cartes à partir desquelles seront mémorisées les principaux repères spatiaux ». « (…) L’étude croisée des cartes et des paysages permet de reconnaître et de connaître le monde. » Croisement des cartes et des paysages et approche multiscalaire. III. Approches et méthodes, A. Lire observer, identifier : « L’observation d’un même phénomène à différentes échelles sera privilégiée » 24 cartes en 5ème et 19 en 4ème à étudier.

10 Histoire géographie 3ème à option LV2/ C. Approches et méthodes.
I. La cartographie dans les programmes du collège / 1. Étudier une carte 3/7 Enseigner au collège, histoire, géographie, éducation civique, programmes et accompagnements, CNDP, juillet 2002. Histoire géographie 3ème à option LV2/ C. Approches et méthodes. « En 3ème (…) les mises en relation sont plus complexes : les élèves confrontent et classent les données rassemblées. Ainsi apprennent-ils la construction critique du savoir historique et géographique. » Au moins 18 cartes en 3ème à étudier.

11 Trois idées :  Une progression vers la complexité à mettre en œuvre.
I. La cartographie dans les programmes du collège / 1. Étudier une carte 4/7 En 6ème : cartes montrant les grandes distributions. En 5ème et 4ème : étude croisée des cartes et des paysages, croisement des données qui dépasse la simple démarche analytique. En 3ème : mises en relation plus complexes (construction critique du savoir historique et géographique). Trois idées :  Une progression vers la complexité à mettre en œuvre. Dans les manuels : beaucoup de cartes, environ une dizaine par chapitre de géographie, en général une par double page. Quasiment plus de chorêmes, peu de cartes topographiques / Principalement des cartes dans le corps du chapitre (analytiques, thématiques, quantitatives) et un croquis de synthèse à la fin bien souvent. « Données » : historiques, naturelles, culturelles, démographiques et économiques observées. « Lien fort » : Y compris dans Qu'apprend-on au collège préfacé par Jack Lang, CNDP XO Editions, 2002, gros succès de librairie auprès des parents.  Un lien fort entre la carte et l’image (notamment le paysage).  Deux objectifs prépondérants : développer l’esprit critique et croiser les langages.

12 Or, d’après les auteurs :
I. La cartographie dans les programmes du collège / 1. Étudier une carte 5/7 Apprendre l’histoire et la géographie à l’Ecole, Les Actes de la DESCO, SCEREN CRDP de l’académie de Versailles, mars 2004. « Cartes et images dans l’enseignement de la géographie » par Paul Arnould et Catherine Biaggi. Or, d’après les auteurs : La plupart des questions : prise d’information. Peu de questions : mise en relation des documents entre eux. « La plupart » : 70% selon une enquête menée par Gérard Hugonie à propos d'études de cas sur l'eau dans le programme de seconde. « Peu » : 10% : il semble que les chiffres soient identiques en cinquième et en seconde. Prise d’information voire simple illustration (plus rare je pense).  Une réponse à cette carence : faire réaliser des cartes et des croquis par les élèves.

13 Histoire géographie 3ème à option LV2/ C. Approches et méthodes.
I. La cartographie dans les programmes du collège / 2. Réaliser un croquis 6/7 Enseigner au collège, histoire, géographie, éducation civique, programmes et accompagnements, CNDP, juillet 2002. Programme du cycle d’adaptation, classe de 6ème, histoire géographie / III. approches et méthodes / A. Lire, écrire et s’initier à la recherche documentaire. « Le langage de la carte est essentiel en géographie. On évitera dans ce domaine la simple reproduction et on exercera les élèves à l’élaboration de croquis élémentaires (localisation, mises en relation) » Simple reproduction : nous le faisons et c’est nécessaire ne serait-ce que pour faire localiser. Elaboration de croquis élémentaires : le faisons-nous assez ? Échos des professeurs de lycée : les élèves ne semblent pas avoir fait beaucoup de croquis au collège… Sans doute en faisons-nous mais peut-être pas assez, peut-être ne l’inscrivons-nous pas suffisamment dans une progression impliquant à la fois une répétition importante et une difficulté croissante et sans doute, cette progression est-elle discontinue de la 6ème à la 3ème par manque d’harmonisation au sein des équipes et d’élaboration d’une progression commune. Ainsi, les pratiques étant différentes d’un collègue à l’autre, les élèves n’intègrent-ils pas cela comme un élément essentiel et oublient qu’ils l’ont fait. Peut-être également guidons-nous trop nos élèves et ne laissons-nous pas assez la part de choix qui est nécessaire à la constitution de connaissances métacognitives (en faisant procéder les élèves par essais-erreurs, en leur laissant emprunter des voies qu’ils devront peut-être abandonner…). Il me semble qu’on peut avoir une réflexion sur l’outil à ce niveau : des essais-erreurs sous forme de gommage, « re » coloriage, « e » traçage sur une feuille papier entraîne vite une illisibilité tandis que les TIC permettent à volonté de faire, de refaire, de se tromper, d’ajuster sans grever la qualité du résultat final. Bien évidemment, faire des croquis à la main demeure essentiel en soi (très beaux croquis à la mains faits par des professionnels dans l’atlas du monde diplomatique) et parce que cela correspond à l’épreuve du bac. Histoire géographie 3ème à option LV2/ C. Approches et méthodes. « Ils [les élèves] apprennent à construire, à partir d’un fond de carte, un croquis explicatif et sa légende ».  Prêts pour le lycée…

14 I. La cartographie dans les programmes du collège / 2
I. La cartographie dans les programmes du collège / 2. Réaliser un croquis 7/7 La réalisation de croquis dans quelques manuels : En 6ème, un exemple de progression dans le Hachette 2000, dans la partie exercices en géographie : dernière étape, construire la légende d’un planisphère des milieux. En 5ème, la construction d’un croquis dans le Hachette 2005, dans la partie exercices en géographie : construire un croquis représentant l’organisation de l’espace de l’Équateur. En 5ème, un exemple de construction d’un croquis dans le Belin 1997, dans une rubrique « lire une carte » : construire un croquis de synthèse du Brésil à partir de plusieurs cartes. Je n’évoque pas les nombreuses cartes présentes dans les manuels dans les parties exercices pour que les élèves puissent apprendre à localiser. On ne peut pas parler véritablement de réalisation. Après avoir regardé les exemples : *des activités intéressantes qui peuvent être utilisées telles quelles ou bien nous servir pour en monter d’autres. *peu de place à la réflexion véritable et surtout, rarement la place au choix qui semble pourtant essentiel dans une approche critique des cartes. *pas vraiment de progression dans les activités proposées par les manuels entre la 6ème et la 3ème  le rôle du professeur et des équipes essentiel pour en établir une, ne pas refaire ce qui a été acquis mais au contraire insister sur ce qui ne l’a pas été. En 4ème, un exemple de construction d’une carte de synthèse dans le Bordas 1998, dans une rubrique « méthode » : réaliser une carte de synthèse du Royaume-Uni. En 3ème, un exemple de construction d’une carte de synthèse dans le Hatier 2003, dans une rubrique « La méthode » : réaliser des croquis à partir des documents des États-Unis.  Prêts pour le lycée…

15 II. La cartographie au lycée.

16 « L’analyse de cartes … et
II. La cartographie dans les programmes du lycée 1/6 Les textes officiels (N°référencés dans le diaporama) 1. BO Hors Série N° août 2000 (2nde)  2. Circulaire de l'inspection générale / Géographie de Seconde 3. BO Hors Série n°7 – 3 octobre 2002 (1ère et Tle ES–L / S) 4. Documents d’accompagnement (CNDP juillet 2003 et juin 2004) 5. BO N°12 – 29 juin 1995 (1ère et Tle STG et 1ère STI–STL–SMS) La carte et le croquis « des outils majeurs » 1. p 3/ Mise en œuvre du programme de géographie L'utilisation des outils géographiques) De la Seconde à la Terminale il s’agit de confirmer et de consolider deux apprentissages « qui sont déjà au collège les fondements pédagogiques de l'approche des documents. » (4. p 6/ – la maîtrise de méthodes d’analyse et de modes d’expression) « L’analyse de cartes … et la réalisation de croquis » (1. p 2)

17 lycée 2/6 En Seconde : En géographie … « Une place privilégiée est accordée à l'analyse de cartes et à la réalisation de croquis. » (1. p 2/ ) La carte un outil majeur (1. p 3/) pour … « privilégier le repérage, la lecture critique et la mise en relation des informations » (1. p 3/) En géographie : « l’étude de chaque thème s’appuie donc sur des cartes à différentes échelles… (1. p 3/) « … il est nécessaire [que…] les études de cas s’appuient prioritairement sur des cartes » (2. /2.2 mettre en perspective les études de cas) En histoire : Les commentaires des thèmes 3, 4 et 6 indiquent de s’appuyer sur des cartes (1. p 7 et 8)

18 « De la carte au croquis »… (4. (p 6 /)
lycée 3/6 En cycle terminal : « … L’approche multiscalaire… privilégie la carte, … pour former les élèves au raisonnement géographique. » (3. introduction / géographie ligne 9 en ES et L – ligne 7 en S) Un outil « d’analyse » « Un document à privilégier par rapport aux textes car davantage porteur d’une véritable information géographique » (4. (p 7/ – des modalités de mise en œuvre – la place du document) … pour « former les élèves à la maîtrise d’outils pratiques d’analyse de l’espace : savoir lire une carte, y compris une simple carte routière, savoir interpréter[…], un croquis, … » (4. (p 10 / orientations pour la géographie – cohérence d’ensemble du cycle terminal) Et… « apprendre à interpréter de manière critique différents types de cartes, croquis, schémas… » ; « objectif commun avec l’enseignement de l’histoire » (4. (p 10 /) p 11) « De la carte au croquis »… (4. (p 6 /)

19 lycée 4/6 En cycle terminal :
« … L’approche multiscalaire… privilégie … le croquis, le schéma, l’image pour former les élèves au raisonnement géographique. » (3. introduction) « Un mode d’expression » d’ « un discours d’histoire ou de géographie » (4. p 6 – la maîtrise de méthodes d’analyse et de modes d’expression) …pour « permettre à l’élève de produire un raisonnement géographique… de produire lui-même des croquis ou des schémas » (4. p 11 / Cartes, croquis, schémas) « comprendre une carte » c’est avoir la… « maîtrise des grandes règles de ce langage (symboles, couleurs, proportionnalité » … qui peut être acquis en 2nde » (4. p 6/) « apprendre à construire des croquis, éventuellement des schémas » (4. p 11 /) « Cet apprentissage doit particulièrement trouver sa place en 1ère »

20 lycée 5/6 « Les TICE peuvent trouver là une application particulière (construction de cartes assistée par ordinateur…) » (3. introduction / ) ; par exemple « avec un logiciel de traitement statistique » ; « La carte quantitative … peut nourrir la construction d’un croquis à la main » (4.) En séries technologiques, la carte est un outil de repérage et d’analyse en histoire géographie, mentionné dans plusieurs thèmes des programmes. Synthèse : (4. p 11) « La cartographie exerce 3 fonctions dans l’enseignement au lycée : Aider au repérage et à la mémorisation des noms de lieux Faciliter l’appropriation de connaissances sur l’organisation des espaces par son caractère visuel et synthétique Permettre à l’élève d’exprimer un raisonnement géographique lorsqu’il est placé en situation de produire lui-même des croquis ou des schémas. » L’apprentissage est progressif depuis le collège. Approfondi au lycée, il débouche sur la possibilité d’une épreuve au baccalauréat …

21 lycée 6/6 BO n° février 2004 « Exercices de la deuxième partie Réalisation d’un croquis de géographie À partir de ses connaissances et en réponse à un sujet donné, le candidat réalise un croquis de géographie accompagné d’une légende organisée. Le sujet porte sur l’un des thèmes ou ensembles géographiques définis par le programme. Il ne comporte pas de document si ce n’est, éventuellement, quelques brèves données statistiques. Il est accompagné d’un fond de carte. » Le commentaire n’est plus exigé.

22 La carte : « – la carte, sous différentes formes, permet
de repérer des lieux (carte d’un atlas), de représenter de manière la plus neutre et la plus exhaustive possible une portion d’espace (la carte IGN), de figurer l’extension d’un phénomène géographique quantifiable (carte de densités de population construite à l’aide d’un ordinateur à partir d’un fond administratif) » Exemple « – la carte, sous différentes formes, permet de repérer des lieux (carte d’un atlas), de représenter de manière la plus neutre et la plus exhaustive possible une portion d’espace (la carte IGN), de figurer l’extension d’un phénomène géographique quantifiable (carte de densités de population construite à l’aide d’un ordinateur à partir d’un fond administratif); – le croquis, appuyé sur un fond de carte, qui répond à une question que se pose l’auteur. Il est toujours une représentation personnelle donc discutable. Il implique des choix, une capacité à classer, à hiérarchiser des informations. La légende est l’expression de cette construction intellectuelle qui n’est jamais neutre. Le croquis est très présent dans les manuels ; il constitue aussi un exercice au baccalauréat ; – le schéma, représentation simplifiée qui cherche à aller à l’essentiel en s’affranchissant du fond de carte et de l’échelle. Il relève d’une démarche conceptuelle spontanée (le dessin au tableau qui appuie la démonstration du professeur) ou revendiquée (les productions de géographes universitaires).» (4)

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24 Le croquis : « – le croquis, appuyé sur un fond de carte, qui répond à une question que se pose l’auteur. Il est toujours une représentation personnelle donc discutable. Il implique des choix, une capacité à classer, à hiérarchiser des informations. La légende est l’expression de cette construction intellectuelle qui n’est jamais neutre. Le croquis est très présent dans les manuels ; il constitue aussi un exercice au baccalauréat ;» Exemple « – la carte, sous différentes formes, permet de repérer des lieux (carte d’un atlas), de représenter de manière la plus neutre et la plus exhaustive possible une portion d’espace (la carte IGN), de figurer l’extension d’un phénomène géographique quantifiable (carte de densités de population construite à l’aide d’un ordinateur à partir d’un fond administratif); – le croquis, appuyé sur un fond de carte, qui répond à une question que se pose l’auteur. Il est toujours une représentation personnelle donc discutable. Il implique des choix, une capacité à classer, à hiérarchiser des informations. La légende est l’expression de cette construction intellectuelle qui n’est jamais neutre. Le croquis est très présent dans les manuels ; il constitue aussi un exercice au baccalauréat ; – le schéma, représentation simplifiée qui cherche à aller à l’essentiel en s’affranchissant du fond de carte et de l’échelle. Il relève d’une démarche conceptuelle spontanée (le dessin au tableau qui appuie la démonstration du professeur) ou revendiquée (les productions de géographes universitaires).» (4)

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26 Le schéma : « – le schéma, représentation simplifiée qui cherche à aller à l’essentiel en s’affranchissant du fond de carte et de l’échelle. Il relève d’une démarche conceptuelle spontanée (le dessin au tableau qui appuie la démonstration du professeur) ou revendiquée (les productions de géographes universitaires).» Exemple « – la carte, sous différentes formes, permet de repérer des lieux (carte d’un atlas), de représenter de manière la plus neutre et la plus exhaustive possible une portion d’espace (la carte IGN), de figurer l’extension d’un phénomène géographique quantifiable (carte de densités de population construite à l’aide d’un ordinateur à partir d’un fond administratif); – le croquis, appuyé sur un fond de carte, qui répond à une question que se pose l’auteur. Il est toujours une représentation personnelle donc discutable. Il implique des choix, une capacité à classer, à hiérarchiser des informations. La légende est l’expression de cette construction intellectuelle qui n’est jamais neutre. Le croquis est très présent dans les manuels ; il constitue aussi un exercice au baccalauréat ; – le schéma, représentation simplifiée qui cherche à aller à l’essentiel en s’affranchissant du fond de carte et de l’échelle. Il relève d’une démarche conceptuelle spontanée (le dessin au tableau qui appuie la démonstration du professeur) ou revendiquée (les productions de géographes universitaires).» (4)

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28 III. Ressources.

29 Ressource des ressources : dans Spinoo, taper « cartographie ».
III. Les ressources / Webographie 1/6 Ressource des ressources : dans Spinoo, taper « cartographie ». Fonds de carte : Fonds géographiques : Les fonds des programmes : Des fonds intéressants géopolitiques et physiques. Fonds de cartes historiques. Fonds de carte vectoriels dans Word. D’autres fonds de carte vectoriels.

30 2. Cartothèque : III. Les ressources / Webographie 2/6
Le Monde diplomatique. La cartothèque de Science Po. Atlas historique en ligne. Les cartes géographiques et historiques de l’ONU. « Le dessous des cartes », le site de l’émission où l’on peut copier cartes et commentaires : exemple avec les représentations de l’islam. Émissions complètes sur le site TV, exemple « Des cartes trop simples », vidéo / dossier. L’atlas géopolitique du Dessous des cartes. DIACT (ex DATAR) : Accès enseignant (pas besoin de mot de passe). Des fiches de lectures très bien faites et une cartothèque. Nombreuses cartes sur le site général. La revue Mappemonde : un exemple de cartes animées. Le Moyen Age en lumière : rubrique « le temps et l’espace », de belles cartes médiévales. Google Earth en Flash et sans installation (pour Windows 98-établissements) : et avec installation pour des SE Windows ou Mac plus récents : téléchargements. Un exemple : la déforestation en Indonésie. Intercarto : (site commercial) IGN : (site commercial).

31 Pourquoi ? Intérêt pédagogique et petit tutoriel.
III. Les ressources / Webographie 3/6 3. Faire des croquis (ou faire faire aux élèves) avec une barre de dessin d’un logiciel de traitement de texte ou de préAO : Pourquoi ? Intérêt pédagogique et petit tutoriel. Exemple sur Odyssée : l’organisation de la Méditerranée par Michel Eric Cabaret lycée M. Ponty, Rochefort . Travailler avec un logiciel libre : Open office, cartographie avec la barre d’outils d’Open office : Simple d’utilisation car basé sur la barre d’outils (comme dans Word ou Power point). Un des intérêts est l’existence de fonds de carte vectoriels qui vous éviteront de devoir vectorialiser à la souris. Version 2.0 proche d’Office et existence de tutoriels. De nombreuses réalisations faites avec cartOOO : croquis animés.

32 OCAD et fonds de carte pour OCAD (format .ocd, fonds vectorisés) :
III. Les ressources / Webographie 4/6 4. Logiciels de cartographie : des versions de démonstration gratuites sont à télécharger. Wincarto : Un produit très intéressant qui permet de faire travailler les élèves sur les seuillages et les différentes méthodes de discrétisation. OCAD et fonds de carte pour OCAD (format .ocd, fonds vectorisés) : Un produit très pointu qui donne des cartes de très haute qualité graphique mais assez difficile à prendre en mains. Sur la page d’accueil, beaucoup d’idées de travail sur la cartographie avec les élèves. Cartes et croquis : Permet de faire des exercices sur la carte et/ou la légende et/ou le titre, chaque élément correspondant à une fenêtre. Prise en main assez facile, utilisable aisément avec des élèves. Make your map (Articque) : permet de construire des cartes en ligne, plutôt pour faire ses propres cartes. Atelier cartographique en ligne de l’IAAT.  Le SIG (système d’information géographique) de l’Observatoire régional de l’environnement Poitou-Charentes. Le SIG de l’ORE : Bienvenue sur le portail de données géographiques proposées par l'ensemble des réseaux d'acteurs de l'Environnement, animés par l'Observatoire Régional de l'Environnement. Cette application, à la fois simple et précise, vous permettra créer des "cartes interactives", c'est à dire, des cartes qui peuvent vous guider vers le contenu d'autres sites. SIGORE vous offre un accès rapide, en quelques clics, à l'information recherchée, quelque soit l'échelle de visualisation, de la région à la commune... des référentiels cartographiques de l'Institut Géographique National à votre disposition pour vous situer aisément plus de 100 couches d'information géoréferencée, reparties en 10 grandes thématiques, offrant un accès à plus de pages web des données actualisées par les producteurs eux-mêmes

33 5. Des cartes interactives pour les élèves :
III. Les ressources / Webographie 5/6 5. Des cartes interactives pour les élèves : Des cartes d’histoire à réaliser par les élèves. Un planisphère interactif des milieux. Des cartes interactives sur Odyssée. 63 cartes interactives de l’Europe. Des exerciseurs pour aider les élèves à apprendre les repères. 6. Méthodologie, le croquis au lycée : Une page très bien faite (mais graphiquement assez sale) sur les projections. La page des clionautes sur la cartographie (commentaire des logiciels notamment). Une page sur les croquis du bac avec des croquis d’élèves Un autre page sur les croquis. Une progression pour le lycée en cartographie dans la revue en ligne, Échelles, N°2, 1997, en ligne.

34 Marie-Laure Gache, Cartographie, CRDP de l’académie de Créteil, 2002.
III. Les ressources / Bibliographie 6/6 7. Bibliographie : Marie-Laure Gache, Cartographie, CRDP de l’académie de Créteil, 2002. La Documentation photographique. La carte , enjeu contemporain (Dossier n. 8036) / Jacques Levy, Patrick Poncet, Emmanuelle Tricoire. AC-TICE N°S 011 et 012 (mars 2000) : un peu anciens mais descriptif des différentes logiciels de cartographie. Hors-série du Courrier international, L’atlas des atlas, Frontières, Conflits, Idéologies, Prospectives, Utopies, mars-avril-mai 2005. Le Monde diplomatique : N°623 de février 2006 : un article « la cartographie, entre science, art et manipulation » et L’Atlas du monde au XXIème siècle paru le 20 février 2006. TdC : la cartographie, n° 896, 15 mai 2005 Gache Marie-Laure, Le Goaziou Françoise, Mellina BrunoDiscipline(s) : géographieNiveau(x) : formation des professeurs des lycées et collèges, voie professionnelle, voies générale et technologiqueThésaurus Motbis : cartographie / géographieCollection : Repères pour agir Second degré Série : DisciplinesISBN : Éditeur(s) : CRDP de l'académie de Créteil, 2002  Label National Les auteurs, professeurs et formatrices en IUFM, proposent des éléments essentiels d'une didactique de la géographie fondée sur la cartographie. Sont présentées, pour les trois années du lycée, 25 séquences très documentées, qui ont toutes été expérimentées. La cartographie est vue comme une activité de construction de savoirs et une voie pour apprendre à comprendre le monde : ainsi les élèves sont autant amenés à étudier les documents proposés qu'à en produire eux-mêmes de nouveaux. La cartographie est présentée comme une activité de construction de savoirs mais aussi une voie pour apprendre à comprendre le monde. Ainsi les élèves sont autant amenés à étudier les documents proposés qu'à en produire eux-mêmes de nouveaux. Les vingt-cinq séquences (pour les trois années du lycée) proposées par l'ouvrage sont très documentées et ont toutes été expérimentées. Fabricarto : Ce site est la version en ligne du cd-rom Fabricarto édité par l'Académie de Dijon, destiné à la formation des enseignants. Certains téléchargements n'étant pas possibles en ligne, pour vous procurer le cd-rom, un bon de commande sera prochainement disponible. Une réalisation du Groupe Expérimentation SIG de l'Académie de Dijon - Novembre 2005 Jean-Marc Bonnefoy, Françoise Bouard, Bernard Dalle-Rive, Cécile De Joie, Didier Doix, Jean-Marc Noize Sur les sites académiques (recherche par Spinoo) et notamment sur Odyssée : de très nombreuses propositions d’activités et de méthodologie autour de la cartographie. Sur le site de l’académie de Dijon, la version en ligne du cédérom : Fabricarto.