Vers un « tiers paysage » ?

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1 Vers un « tiers paysage » ?
Université de Nantes Institut de Géographie et d’Aménagement Régional (IGARUN) Géolittomer – LETG 6554 du CNRS Régis BARRAUD Vers un « tiers paysage » ? Géographie paysagère des fonds de vallées sud-armoricaines Héritage, évolution, adaptation Thèse préparée sous la direction de Bernard Bousquet Jury : Bernard Bousquet, Université de Nantes Etienne Chauveau, Université de Nantes Jeannine Corbonnois, Université du Maine (Le Mans) Charles Le Cœur, Université de Paris 1 Pierre Donadieu, ENSP, Versailles Dominique Sellier, Université de Nantes

2 Les vallées « ordinaires »
L’objet Les objectifs La démarche Les résultats Les perspectives Les vallées « ordinaires » Ambivalence des discours et des représentations Espaces répulsifs : paysages en déshérence, risques Espaces attractifs : aquatropisme, paysage d’agrément Des politiques publiques / des dispositifs territoriaux de gestion intégrée (bassin / vallée) Espaces d’enjeux économiques, écologiques, paysagers 1- La thèse va être présentée en cinq points, que l’on retrouve dans le bandeau situé à gauche des diapositives L’objet de la thèse : les vallées ordinaires (petits et moyens cours d’eau, < R7 Pourquoi s’intéresser à ces espaces ? Par ailleurs, ces vallées ont un air de ressemblance Des espaces mal connus ? Peu étudiés par les géographes Multitude d’approches techniques et sectorielles

3 Les vallées « ordinaires »
L’objet Les objectifs La démarche Les résultats Les perspectives Les vallées « ordinaires » Un héritage commun : les structures paysagères Les marques de l’ancienne géographie de l’énergie, de l’industrie, du commerce fluvial etc. Un motif structurant : le moulin à eau Un aménagement modeste à l’échelle d’un site… En effet, à l’échelle de l’ouest de la France et même au-delà à l’échelle de l’Ouest de l’Europe ces vallées partagent, en fond de vallée, un même héritage : leur structures paysagères On identifie rapidement un aménagement, un motif, qui participe largement à la structuration des paysages : le moulin à eau Le moulin semble à première vue, à l’échelle d’un site, constituer un aménagement modeste

4 Les vallées « ordinaires »
L’objet Les objectifs La démarche Les résultats Les perspectives Les vallées « ordinaires » Il est paraît comme intégré à l’environnement de la rivière : on distingue bien sur les bâtiments du moulin, mais l’œil est aussi attiré par une petit seuil aménagé transversalement à la rivière, trop plein d’eau lui donne un aspect de cascade (bruit, lumière) : incontestable attraction, image – ambiance hypnotique. À l’amont s’étend le bief du moulin, autrefois appelée (écluse) ou (étang) : souvent assimilé aujourd’hui à un plan d’eau On remarque moins souvent les aménagement annexes : bief d’amenée, canal de fuite – dérivations qui prolongent l’aménagement sur plusieurs centaines de mètres Douceur picturale

5 Les vallées « ordinaires »
L’objet Les objectifs La démarche Les résultats Les perspectives Les vallées « ordinaires » Un héritage commun : les structures paysagères Les marques de l’ancienne géographie de l’énergie, de l’industrie, du commerce fluvial etc. Un motif structurant : le moulin à eau Un aménagement modeste à l’échelle d’un site… Pour apprécier l’ampleur de l’aménagement constitué par la mise en place des moulins à eau, il convient de changer d’échelle : vallée, échelle régionale ..mais important à l’échelle d’un cours d’eau

6 Les vallées « ordinaires »
L’objet Les objectifs La démarche Les résultats Les perspectives Les vallées « ordinaires » On distingue alors des aménagement plus complexes, aux configurations variés : moulin d’étang, bief dérivé, moulin de berge à chaussée, Leur densité (un moulin par km sur les cours d’eau étudiés) implique des interactions entre sites (fonctionnement, conflit) Aménagement qui Influence le fonctionnement et dynamique écologique des rivières : redessine le profil en long de la rivière en lui donnant cet aspect d’escalier. Sur le terrain d’étude cet étagement accentue en l’exploitant un héritage morphologique de vallée mal calibrées ou se succèdent biefs et seuils naturels Paysage normatif : cliquer

7 Les vallées « ordinaires »
L’objet Les objectifs La démarche Les résultats Les perspectives Les vallées « ordinaires » Un héritage commun : les structures paysagères Les marques de l’ancienne géographie de l’énergie, de l’industrie, du commerce fluvial etc. Un motif structurant : le moulin à eau Un aménagement modeste à l’échelle d’un site… TR : Si la mise en place, la diffusion et la rémanence des moulins à eau constituent un fait majeur dans le processus d’anthropisation des vallée, la réplication des moulins au fil de l’eau a donné corps à un véritable paysage normatif de fond de vallée, un paysage type ..mais important à l’échelle d’un cours d’eau Un paysage productif normatif

8 Les vallées « ordinaires »
L’objet Les objectifs La démarche Les résultats Les perspectives Les vallées « ordinaires » Un paysage productif normatif En effet, on repère, autour du moulin, des usages, des modes de contrôles, des personnages (le meunier) qui semblent répondre à une organisation identique de site en site Un espace polyfonctionnel : Exploitation agricole gérée par le meunier, habitation, jardin (lieu de vie et de production), espace d’échanges, des aménagements de franchissement (pont, gué, saut de pierre sur la chaussée, écluse), lieux de sociabilité, une forte charge symbolique TR : Un héritage très riche mais un héritage qui semble aujourd’hui problématique

9 Un héritage paysager problématique
L’objet Les objectifs La démarche Les résultats Les perspectives Un héritage paysager problématique Coût du maintien des aménagements L’incidence écologique Des conflits d’usages Un problème d’environnement Coût, écolo, conflit : problème d’enviro Hésitation dans l’orientation des politiques publiques et apparition de clivages TR : C’est à partir de l’analyse de ce problème d’environnement que la recherche s’est progressivement construite… Conserver, supprimer, transformer ou abandonner ? Quelle gestion hydraulique ?

10 Comment faire face au problème d’environnement ?
L’objet Les objectifs La démarche Les résultats Les perspectives Comment faire face au problème d’environnement ? Les cas de la Sèvre nantaise et du Thouet Un équipement très dense Une histoire et un patrimoine industriel différents Une politique de restauration active / absence d’intervention coordonnée L’élaboration et la mise en œuvre d’une méthode d’aide à la décision Comprendre l’évolution d’un système paysager hérité La résilience du paysage productif Permanences et mobilité du paysage hérité En effet, la problématique de la thèse est composée de deux axes complémentaires, l’un à visée appliquée : comment faire face au problème d’environnement et l’autre plus fondamentale : comprendre l’évolution d’un système paysager hérité 1- L’axe appliqué : J’ai participé au sein de deux collectivités en charge de la gestion cours d’eau sud armoricains (la sèvre nantaise et le Thouet), affluents de la Loire en rive gauche, à une réflexion sur ce problème d’environnement : A- Des rivières relativement comparables sur le plan des caractéristiques physiques (Rang 6 à la confluence, débit moyen proche de 20 m3s, irrégularité (annuelle, interannuelle), des basses eaux assez prononcées), cours d’eau également comparables sur le plan de la forme et de la densité des aménagements : 1 moulins / cours d’eau; B -MAIS une histoire industrielle et donc un patrimoine différent, des politiques d’interventions sur les sites hydrauliques très différentes également C -Dans les deux cas, j’ai collaboré avec équipe en place pour élaborer et mettre en œuvre un outil d’aide à la décision : répondre que faire de cet héritage, où restaurer en priorité ? 2- L’axe fondamental : étudier la résilience du paysage productif (système technique à duré plus d’un millénaire) : crises, les adaptations etc. Analyser les permanences et la mobilité du paysage hérité (qu’est ce qui bouge, qu’est ce qui demeurent) Sur les ruine du paysage productif peut-on détecter l’émergence du nouveaux systèmes paysagers ? Émergence de nouveaux systèmes paysagers ? Réflexion appliquée aux vallées sud-armoricaines Un contexte physique et culturel relativement homogène

11 L’objet Le terrain : le sud du massif armoricain Les objectifs
La démarche Les résultats Les perspectives Le terrain : le sud du massif armoricain La Sèvre et le Thouet sont les deux grandes rivières de plaine du terrain d’étude : les autres études de cas ont porté sur des rivières plus petites (R2 à R6) TR : La carte suivante permet, à une plus grande échelle, de rendre compte du niveau d’aménagement et de l’intensité de l’usage énergétique sur les rivières étudiées du MA à la fin du XIX siècle

12 L’objet Un « pays du vent » mais… une forte densité de moulins à eau
Les objectifs La démarche Les résultats Les perspectives Un « pays du vent » mais… une forte densité de moulins à eau Connu pour la densité et la diversité de ses moulins à vent, le terrain d’étude présente donc également des rivières très équipées Les zones à forte densité de moulins coïncident souvent avec d’anciens foyers proto-industriel (activité textile, papier) : sections saturées dès la fin du MA ! Sur la Sèvre nantaise, la zone d’activité intense recoupait également les marches séparantes (en grisée), Révèle intégration du moulin dans les mailles complexes des territoires médiévaux et modernes TR : Il convient à présent de présenter la démarche et les méthodes mises en œuvre pour répondre, sur ce terrain d’étude, au deux axes de la problématiques présentés précédemment

13 L’objet Les objectifs La démarche Les résultats Les perspectives
1 -L’approche retenue est fondée sur plusieurs principes : La restitutions des temporalités du paysages repose sur l’enchaînement d’une analyse diachronique (reconstitution progressive des états paysagers), d’une lecture synchronique (réalisation d’un état des lieux des paysages actuels), d’une réflexion prospective (on discute des scénarios ou du moins des projet de paysages, on propose une méthode permettant aux acteurs du paysages de mieux appréhender les évolutions paysagères à travers des adaptations. J’ai également opté pour une approche systémique et multiscalaire : la réflexion se déploie de l’échelle du site à l’échelle de la région. Afin de contextualiser certains processus d’évolution ont conduit à donner des clés de lectures à plus petite échelle (France). Des exemples extérieurs au terrain d’étude ont été ponctuellement mobilisés (en France mais aussi à l’étranger) 2- Support théorique 3- une proposition méthodologique : entrée privilégiée : le système paysager permettant d’envisager au sein du système géographique des vallée, les interactions entre paysage – territoire – et milieu anthropisé 4- le système paysager – précisément étudié vise à valoriser la polysémie du paysage : penser les interactions entre les structures paysagères (moulin, bief, ouvrages hydrau etc.), les usages et fonction, et les représentations du paysage On retrouve, en bas du schéma l’approche multiscalaire annoncée à l’instant. TR : Pour boucler la présentation de la démarche on peut préciser les méthodes destinées à produire, puis à valoriser des données afin d’apporter une connaissance géo

14 L’objet Les objectifs La démarche Les résultats Les perspectives
J’ai évoqué le travail biblio qui a permis de construire le support théorique, cet effort biblio a été étendu à différents domaines par la suite (monographie, lecture thématiques) Il faut en revanche insister sur l’importante recherche documentaire (archives départementales) Et enfin sur le travail de terrain (entretien d’acteurs variés, un inventaire des sites : cliquer : puis vallée En vue d’exploiter les données recueillie, élaboration d’un SIG, comportant deux volet : descriptif / une interface évaluation du paysage Ce deuxième volet du SIG avait une vocation appliquée (aide la décision) mais il visait aussi à alimenter la recherche en contribuant à l’analyse des représentations, des conflits et des projets de paysage TR : On peut à présent présenter les principaux résultats obtenus à partir de cette démarche de recherche

15 L’objet 1- Reconstitution des trajectoires paysagères des vallées SA
Les objectifs La démarche Les résultats Les perspectives 1- Reconstitution des trajectoires paysagères des vallées SA Les processus de différenciation : Proto-industrialisation / industrialisation Paysagement Déprise Ré-aménagements (agricoles, urbains) Patrimonialisation Transformation en paysage d’agrément Les résultats se déclinent selon cinq points : 1 – La reconstitution des TP des SA Identification et analyse des processus de différenciation du paysage de fond de vallée : ceux du paysage productif (proto / indus), déclin / déprise, les réamgts, la PAT, la transfo en paysage d’agrément (usages de loisirs, résidentialisation etc.) Processus périodisés et spatialisés : TR : on peut donner un petit aperçu de ce travail à partir de l’exemple de la vallée du Thouet Périodisation / spatialisation

16 L’objet Déprise, conservation, requalification : exemple du Thouet
Les objectifs La démarche Les résultats Les perspectives Déprise, conservation, requalification : exemple du Thouet Sur cette carte (les deux segments reprennent le tracé de la vallée du Thouet), A -on peut évaluer l’intensité du processus de déprise : près de 60% des moulins du Thouet ont disparu (en rouge) ou sont en ruine (en vert). B- Sur le deuxième segment figurent les sites encore présents, en noirs ceux ayant conservé leur aspect et quelquefois leur fonctionnalité de moulin et en gris les sites transformés en résidence Le deuxième résultat

17 L’objet 2- Réalisation d’une typologie dynamique
Les objectifs La démarche Les résultats Les perspectives 2- Réalisation d’une typologie dynamique Des types de lieux (site hydraulique) Formes techniques Lieux de pratique Lieux de production Isolats résidentiels Lieux communs / haut-lieu Lieux de l’ensauvagement Lieux composites Des types de paysage Production d’une typologie dynamique à deux échelles : 1- À celle du site on a pu identifier 6-7 types de lieux (à partir de l’analyse des formes, des usages et des valeurs attribuées au lieu) Ne pas tout lister : quelques exemples 2- À l’échelle des sections de vallée : 4 grands types de paysages TR : On peut s’attarder sur la cartographie de cette typologie à l’échelle du terrain d’étude : mise en évidence différenciation / homogénéisation Vallée urbaine jardinée Paysage d’agrément patrimonialisé Paysage agricole Paysage incertain (isolat résidentiel / ensauvagement)

18 L’objet Des types de paysage Les objectifs La démarche Les résultats
Les perspectives Des types de paysage TR : Le troisième résultat présenté porte sur la mise en évidence d’une norme paysagère

19 3- Mise au jour / décryptage d’une norme paysagère
L’objet Les objectifs La démarche Les résultats Les perspectives 3- Mise au jour / décryptage d’une norme paysagère La « rivière pleine » Une conception de la belle et saine rivière Une préférence esthétique Une interprétation écologique (stabilisation, pêche de loisir) Un siècle de requalifications (de la chute au plan d’eau) La rivière pleine : conception belle et saine rivière : préférence esthétique, une interprétation écologique, un siècle de requalification du PP La remise en cause de cette norme est l’un des nœud du problème d’environnement : l’émergence de nouveau principes de restauration des cours d’eau, mais aussi l’apparition d’autre pratiques et représentation de la belle rivière incitent les gestionnaires locaux à une adaptation…difficile TR : Afin de penser cette adaptation une méthode à été proposée : quatrième résultat Restaurer les ouvrages hydrauliques Gérer la rivière à pleins bords

20 L’objet 4- Une méthode d’évaluation du paysage
Les objectifs La démarche Les résultats Les perspectives 4- Une méthode d’évaluation du paysage Fondée sur : Une analyse multicritère participative Testée, adaptée sur plusieurs cours d’eau Pour alimenter : Des projets d’aménagement et de gestion Une méthode placée au cœur d’un dispositif expérimental de gestion adaptative 5- Une grille de lecture des évolutions paysagères Méthode fondée sur : AMP, diffusion, projet amgt et G Au cœur dispo expé GA Enfin, le cinquième résultat englobe les précédents : il s’agit d’une grille de lecture d’analyse géographique qui doit permettre d’appliquer la même démarche de recherche à d’autres vallées mais aussi à d’autres paysage (et problème d’environnement) Cette grille et fondée sur quatre axe : géohistorique (état successif du paysage, mécanisme de transmission des formes etc.) Mésologique : un mot compliqué pour analyser l’évolution de l’interprétation du paysage, apprécié diversement en fonction du temps (et de l’endroit) en tant que ressource, contrainte, agrément ou risque. Pour le cas des vallée étudiée, période actuelle marquée par la diversification et l’affrontement d’interprétations différentes : conflit : indicateurs du changement Le dernier axe éthique et politique : appréhender la manière dont les sociétés s’adaptent au changement, tentent d’anticiper et de valoriser le changement au lieu de le subir À partir des résultats méthodo, appliqués et plus fonda de cette thèse on peut proposer quelques perspectives pour des recherches à venir Pour certaines déjà engagées Fondée sur quatre axes : - géohistorique - mésologique - épistémique - éthique et politique

21 L’objet 1- élargir le champ géographique de l’étude
Les objectifs La démarche Les résultats Les perspectives 1- élargir le champ géographique de l’étude 2- Couplage de grille d’analyse proposée avec des méthodes complémentaires (physique, occupation du sol etc.) 3- Les conceptions normatives du paysage 4- Eau et relation paysagère : de la ville à la campagne 5- Les zones de déprise : l’intégration du sauvage, le « Tiers-Paysage » On propose ici cinq pistes de recherche 1- D’une manière assez classique j’envisage un élargissement géo de l’aire d’étude : à l’échelle du grand ouest pour consolider les résultats obtenus, mais aussi en s’attaquant à des terrains différents sur le plan physique et culturel : autres formes, normes et culture de l’eau (approche thématique renaturation / patrimo / micro-hydr) : la dimension projet 2 – couplage grilles / méthode complémentaire : passer d’une compréhension du fond de vallée à celle de la vallée (intégration des versant) : occupation du sol, typo physique (thèse en cours à Caen. MA Germaine) : tester interdiscip à partir de l’objet « vallée » 3- Investir plus largement le champ des conception normative du paysage : comment se construisent les paysages « beau, fonctionnel, valorisé éco » : comment les normes paysagères évolues 4- Poursuivre les recherche sur l’eau et la relation paysagère : thèse : interaction ville campagne : corridors de loisirs 5- Travailler sur la question des zones de déprise, de friche, d’ensauvagement : type, forme, dynamique : intégration / lutte contre l’ensauvagement : problématique de ce que Gilles Clément désigne sous le terme de Tiers Paysage : « fragment indécidé (du jardin planétaire) : forte valeur écologique / espaces dépréciés, répulsifs Je conclu donc cette présentation sur l’expression interrogative du titre de la thèse : énigmatique pour le lecteur, stimulante ?

22 L’objet Vers un « Tiers-Paysage » ? Les objectifs La démarche
Les résultats Les perspectives Vers un « Tiers-Paysage » ? Les moulins à eau n’en finissent pas de disparaître depuis une centaine d’année, discours des protecteurs du patrimoine : paysage menacé (droit, projet, coûts etc.) : pourtant l’étude a montré que – sur le terrain d’étude – les paysage de FV ne tendaient pas vers une déshérence généralisée. On a jamais autant restauré de moulins; on assiste dans certaines vallées à une régression des zones de déprise :paradoxe réamé et à nouveau en déprise : Enjeu intégration / conservation de zones de déprise, de TP : diversité éco, mais aussi pays : j’ai tenter de montrer difficulté chgt attitude, mais aussi les solutions mises en œuvre localement, gestionnaires BV Je vous remercie de votre attention

23 Vers un « tiers paysage » ?
Université de Nantes Institut de Géographie et d’Aménagement Régional (IGARUN) Géolittomer – LETG 6554 du CNRS Régis BARRAUD Vers un « tiers paysage » ? Géographie paysagère des fonds de vallées sud-armoricaines Héritage, évolution, adaptation Thèse préparée sous la direction de Bernard Bousquet Jury : Bernard Bousquet, Université de Nantes Etienne Chauveau, Université de Nantes Jeannine Corbonnois, Université du Maine (Le Mans) Charles Le Cœur, Université de Paris 1 Pierre Donadieu, ENSP, Versailles Dominique Sellier, Université de Nantes