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LES ACCIDENTS BAROTRAUMATIQUES
Niveau 2 J.M. Raillard Illustrations humoristiques : Thierry Bachmann
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GÉNÉRALITES Un peu de physique
Les solides et les liquides ne subissent aucune déformation notable de forme ou de volume sous l’effet de la pression, car ils sont pratiquement incompressibles. Par contre, les gaz suivent la loi de Mariotte : ils se compriment et diminuent de volume quand le plongeur descend (la pression augmente), ils se détendent et augmentent de volume quand le plongeur remonte (la pression diminue). Le corps humain comporte un certain nombre de cavités ou d'organes contenant des gaz. En principe, toutes ces cavités sont en équipression avec la pression ambiante extérieure par l'intermédiaire d'orifices ou de canaux naturels. Ceux‑ci permettent d'équilibrer les différences de pression par un échange gazeux du milieu le plus comprimé vers le milieu le moins comprimé. Grâce à ce mécanisme, toutes ces cavités ne subissent aucune variation de volume ni de contraintes mécaniques
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MÉCANISME DU BAROTRAUMATISME
GÉNÉRALITES MÉCANISME DU BAROTRAUMATISME Si ces orifices ou ces canaux sont accidentellement obstrués, ces échanges gazeux ne peuvent plus équilibrer les différences de pression. Dans cette configuration, les gaz enfermés dans les cavités vont réagir à la variation de pression par une variation de volume, faisant subir des contraintes de dilatation ou de contraction aux parois et aux tissus constituant ces organes. Le barotraumatisme se produit alors dès que ces déformations dépassent les limites d’élasticité de ces parois en provoquant des déchirures, des écrasements ou des décollements de tissus. Ces accidents peuvent se produire aussi bien au cours de la descente, lors de l'augmentation de pression ambiante, qu'au cours de la remontée lors de la diminution de pression ambiante.
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MÉCANISME À LA DESCENTE
GÉNÉRALITES MÉCANISME À LA DESCENTE 1 2 3
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MÉCANISME À LA REMONTÉE
GÉNÉRALITES MÉCANISME À LA REMONTÉE 3 2 1
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GÉNÉRALITES Cavités gazeuses du corps humain susceptibles d’être à l’origine de barotraumatismes : Les oreilles Les sinus Les poumons Le masque Les dents Les intestins et l’estomac
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LES OREILLES Anatomie L’oreille externe capte les sons et les conduit vers le tympan De l’autre côté du tympan, l’oreille moyenne est reliée à la cavité bucco‑nasale par l’intermédiaire d’un canal appelé : trompe d’Eustache L’oreille interne contient les organes de l’audition et les organes de l’équilibre.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LES OREILLES Mécanisme L’oreille externe est en communication avec la pression ambiante. L’oreille moyenne est en communication avec la cavité bucco‑nasale par la trompe d’Eustache et assure l’équipression entre l’oreille externe et l’oreille interne. Quand le plongeur descend : La pression ambiante augmente. Si la trompe d’Eustache n’assure pas son rôle d’équilibrage (obstruction), la pression ambiante agit sur le tympan en le poussant vers l’intérieur. Le tympan se déforme provoquant d’abord une irritation puis une inflammation du conduit auditif. Si la différence de pression augmente, le tympan se déchire et l’eau peut pénétrer et remplir l’oreille moyenne. Quand le plongeur remonte : La pression ambiante diminue. Si la trompe d’Eustache ne s’ouvre pas, la pression à l’intérieur de l’oreille moyenne pousse le tympan vers l’extérieur. Le tympan se déforme provoquant d’abord une irritation puis une inflammation du conduit auditif.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LES OREILLES Mécanisme Le barotraumatisme peut toucher indifféremment une seule ou les deux oreilles. Les causes sont dues : à une obturation partielle ou totale d’une ou des deux trompes d’Eustache par des mucosités encombrant les fosses nasales, à la morphologie des trompes d’Eustache, à une obturation du conduit auditif par un bouchon de cérumen, ou à manœuvre d’équilibrage trop forte ou effectué trop tardivement. Un barotraumatisme de l’oreille interne, dû à une manœuvre de Valsalva trop brutale est un cas grave qui atteint les centres de l’audition et de l’équilibre.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LES OREILLES Les symptômes Au cours de la plongée (par ordre de gravité) vertige alterno-barique Ce phénomène assez courant est dû à un manque de perméabilité de l’une des deux trompes d’Eustache. En cas de problème d’équilibrage, la différence d’informations transmises au cerveau provoque un bref vertige et une désorientation. Dans ce cas il faut déglutir. gêne, douleur, « Coup de poignard », sensation de froid et de crépitation, vertige et perte de l’orientation, syncope. Au retour à la surface douleur persistante, vertiges et/ou nausées, acouphènes, mal de mer.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LES OREILLES Conduite à tenir Barotraumatisme léger : Barotraumatisme grave (douleur insupportable) : consulter un médecin si une douleur persiste évacuer vers un milieu hospitalier
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LES OREILLES Prévention D’une manière générale ne pas plonger enrhumé, porter une cagoule, se rincer les fosses nasales à l’eau de mer avant de plonger.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LES OREILLES Prévention À la descente déglutir effectuer les manœuvres d’équilibrage de manière systématique et fréquente, et ce dès le début de l’immersion Choix de la manœuvre (par ordre de préférence) : B.T.V. (Béance Tubaire Volontaire ), Frenzel, Valsalva (la plus facile, mais la plus traumatisante). Si l’équilibrage est impossible il faut arrêter la plongée et remonter
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LES OREILLES Prévention À la remontée Si une douleur se fait ressentir : Ne jamais pratiquer la manœuvre de Valsalva arrêter la remontée, faire la manœuvre de Toynbee, redescendre de quelques mètres, remonter doucement.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LES SINUS Anatomie Les sinus sont des cavités tapissées de muqueuses, situées dans les os du crâne au niveau du front et des maxillaires. Ces cavités sont en communication avec la pression ambiante par les fosses nasales.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LES SINUS Mécanisme Si les voies de communication entre les sinus et les fosses nasales sont obstruées, l’équilibrage de pression ne peut se faire correctement. Plusieurs causes possibles à ce blocage : Une inflammation de la muqueuse (rhinite, sinusite, rhume…), Des canaux étroits de naissance, Des sinus obstrués par des polypes (excroissances). Quand le plongeur descend : Quand le plongeur remonte : La pression ambiante augmente. Les sinus passent en dépression. La pression ambiante diminue. Les sinus passent en surpression.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LES SINUS Symptômes Pendant la descente ou la remontée Douleur plus ou moins aiguë selon la pression ou la dépression exercée sur les muqueuses sinusales. Une violente douleur faciale apparaît au niveau du front, de la mâchoire supérieure ou des orbites. La douleur, augmentant avec la différence de pression, peut provoquer une syncope et entraîner la noyade.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LES SINUS Prévention D’une manière générale ne pas plonger enrhumé, se rincer les les fosses nasales à l’eau de mer avant de plonger
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LES SINUS Prévention À la descente arrêter immédiatement la plongée en cours, remonter en surface doucement. À la remontée Ne jamais pratiquer la manœuvre de Valsalva arrêter la remontée, faire la manœuvre de Toynbee, redescendre de quelques mètres, remonter doucement.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LE PLACAGE DE MASQUE Mécanisme À la descente : l’air contenu dans le masque diminue de volume. Celui ci se déforme et se plaque sur le visage sous l'effet de la pression. Si la pression continue d’augmenter et si le masque a atteint sa limite de déformation, le volume intérieur passe en dépression par rapport au milieu ambiant. Le visage est alors aspiré dans le masque comme le ferait une ventouse.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LE PLACAGE DE MASQUE Symptômes En immersion L'effet ventouse attire le sang vers la surface du visage. Les troubles suivants peuvent survenir : Troubles de la vision, Douleurs faciales, Hémorragies oculaires ou nasales (présence de sang dans le masque). En surface Oeil au beurre noir, blanc des yeux rouge, Troubles de la vue, Saignements de nez, Paupières tuméfiées.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LE PLACAGE DE MASQUE Conduite à tenir En cas de saignements de nez, se moucher, puis comprimer la narine tête en avant (menton sur le sternum) Pour les yeux, utiliser un collyre antiseptique Consulter un médecin O.R.L. Disparition des effets entre 24 et 48 heures après la plongée.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LE PLACAGE DE MASQUE Prévention Pour éviter le phénomène de placage de masque, il suffit de souffler de l'air dans le masque par l'intermédiaire du nez tout au long de la descente. L'air, ainsi injecté, rééquilibre la pression intérieure et la pression ambiante, et le masque reprend la forme d’origine. Ne pas utiliser un masque avec une jupe trop rigide Ne pas faire d’apnée profonde avec des lunettes de piscine
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LES DENTS Mécanisme Des dents mal soignées, présentent des caries ou des plombs défectueux contenant des cavités d’air. Quand le plongeur descend : la cavité entre en dépression par rapport à la pression ambiante. La dent étant solide (sa paroi ne pouvant se déformer), la dépression génère un effet de ventouse. Ce mécanisme peut provoquer un écrasement de la pulpe. Quand le plongeur remonte : l’air contenu dans la cavité augmente de volume. Si l’orifice est trop petit, l’air ne peut s’échapper suffisamment vite, provoquant une surpression à l’intérieur de la dent. La pression augmente sur la paroi interne de la dent, pouvant même jusqu'à faire éclater la dent. La douleur extrême peut provoquer une syncope.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LES DENTS Symptômes Pendant la descente Violente douleur dentaire. Pendant la remontée Risques de perte de plombs, de casse de dent, ou de douleurs dentaires pouvant persister après le retour en surface.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LES DENTS Conduite à tenir À la descente : À la remontée : Remonter à la moindre douleur et annuler la plongée. À la moindre douleur, redescendre de quelques mètres et remonter très lentement.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LES DENTS Prévention Afin de prévenir les accidents barotraumatiques des dents, il est nécessaire de plonger avec des dents saines. Il est donc recommandé aux plongeurs de se soumettre (idéalement une fois par an) à une visite chez un dentiste en précisant les risques liés à leur activité. Choisir aussi son dentiste
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES La « colique du scaphandrier »
Anatomie LES INTESTINS ET L'ESTOMAC La « colique du scaphandrier » Mécanisme du barotraumatisme À la remontée Deux cas de figure possibles : les gaz provenant de la fermentation des aliments (lors de plongée très longues (cas des scaphandriers)) se détendent dans les intestins. ou l’air avalé pendant la plongée (au cours d’échanges d’embout ou en mangeant sous l’eau) se détendent dans l’estomac.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LES INTESTINS ET L'ESTOMAC Symptômes Ces gaz ne pouvant s’échapper par voie orale ou voie anale provoquent (par ordre de gravité) : Ballonnements, Éructations, Douleurs à l'abdomen, Envie d'évacuer les gaz sans pouvoir les évacuer, Syncope, Arrêt cardiaque suite à la compression du cœur par l’estomac.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LES INTESTINS ET L'ESTOMAC Conduite à tenir et traitement Pendant la remontée À la surface Si une douleur se fait ressentir : stopper la remontée et essayer d’évacuer l’excédent gazeux, redescendre de quelques mètres avec prudence, remonter doucement. Essayer d'évacuer les gaz Estomac : voie buccale. Intestins : voie rectale. Consulter un médecin. Recompression en caisson en cas de besoin.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LES INTESTINS ET L'ESTOMAC Prévention Avant la plongée : Pendant la plongée : éviter de consommer des boissons gazeuses, éviter de manger des féculents pouvant provoquer des fermentations. éviter de manger sous l’eau (aussi à cause des fausses routes), en grande profondeur, en cas de panne d’air ou d’exercice de panne d’air, préférer le détendeur de secours à l’échange d’embout.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LA SURPRESSION PULMONAIRE C’est le barotraumatisme le plus grave ! Cet accident ne nécessite qu'une faible variation de profondeur Il peut survenir même dans l’espace proche entre 0 et 3 mètres d’eau
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LA SURPRESSION PULMONAIRE Anatomie Artériole Veinule Les poumons sont les organes principaux de la respiration. Ils sont constitués par deux lobes, logés symétriquement dans la cage thoracique, en communication avec l’extérieur par les bronches et la trachée artère. Enveloppés dans une membrane étanche appelée la plèvre, les poumons se remplissent (inspiration) et se vident (expiration) d’air alternativement selon un cycle induit par les mouvements du diaphragme et des muscles thoraciques.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LA SURPRESSION PULMONAIRE Rôle du système respiratoire À travers cet échange d’air avec l’extérieur, le système respiratoire assure deux fonctions fondamentales : au cours d’une inspiration, enrichir le sang par un apport d’oxygène provenant de l’air extérieur, au cours d’une expiration, évacuer le gaz carbonique véhiculé par le sang vers l’extérieur du corps humain. Ces échanges gazeux entre le sang et le milieu extérieur s’effectuent au niveau des alvéoles pulmonaires, par diffusion à travers une membrane poreuse et grâce à un liquide (le surfactant) enveloppant ces alvéoles. Ces échanges gazeux changent de nature au travers de la membrane et du surfactant : L’O2 passe de l’état gazeux à l’état dissout des alvéole vers les artérioles, Le CO2 passe de l’état dissout à l’état gazeux des veinules vers les alvéoles.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LA SURPRESSION PULMONAIRE Mécanisme du barotraumatisme Au cours de la remontée, le volume d’air augmente dans les poumons. Si un plongeur bloque sa respiration (panique…) ou en cas de fermeture de la glotte (contact de l’eau avec les fosses nasales), cet air en surpression, ne pouvant plus s’évacuer, va distendre puis déchirer les tissus et les alvéoles pulmonaires. Ces déchirures entraînent : un passage de sang dans les alvéoles (œdème pulmonaire), un passage d’air dans le sang (embolie), un passage d’air dans la plèvre (les poumons se vident et ne peuvent plus se remplir).
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LA SURPRESSION PULMONAIRE Symptôme: douleur plus ou moins violente lors de la distension alvéolaire ; « coup de poignard » lors de l’éclatement des alvéoles ; toux et crachats sanglants ; difficultés respiratoires ; emphysème sous-cutané. état de choc ; troubles de la parole et/ou de la vision ; perte de sensibilité ; perte de motricité ; arrêt ventilatoire et/ou circulatoire.
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LA SURPRESSION PULMONAIRE Conduite à tenir et Traitement : mise sous oxygénothérapie pour palier à la détresse ventilatoire et à l’accident de décompression ; proposer de prendre un cachet d’aspirine ; alerter les secours ; évacuer vers un milieu hospitalier. NB: la prise d’aspirine est en contradiction avec le traitement de l’hémorragie interne, mais on privilégie le traitement de l’accident de décompression
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LES DIFFERENTS BAROTRAUMATISMES
LA SURPRESSION PULMONAIRE Prévention : Pendant la remontée : avec embout en bouche : suite à une panne d’air, sans embout en bouche : Dans les 2 cas, favoriser l’hyper-extension du cou car il interdit la fermeture de la glotte. respirer normalement sans blocage de respiration. ne pas pratiquer la manœuvre de Valsalva (blocage respiratoire + shunt pulmonaire). souffler pendant la remontée (-> entraînement à la R.S.E.) ne pas faire d’apnée en plongée sous-marine. ne pas donner d’air à un apnéiste.
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TABLEAU RÉCAPITULATIF
Mécanisme des barotraumatismes : Descente Remontée Les oreilles Les sinus Les poumons Placage de masque Les dents Les intestins et l’estomac
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Bonnes plongées CONCLUSION Pour pratiquer de
en autonomie en toute sécurité… …j’applique et je m’assure que mes petits camarades de palanquée appliquent bien… …les consignes de prévention élémentaires pour éviter les barotraumatismes les plus élémentaires
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