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Présentation au sujet: "… qui ont vu courir Wikita"— Transcription de la présentation:

1 … qui ont vu courir Wikita
Les hippodromes … … qui ont vu courir Wikita NP Août 2017 v20

2 En France …

3 L’hippodrome de Longchamp
L'hippodrome de Longchamp s'étend sur 57 ha entre la Seine et le Bois de Boulogne avec ses lieux-dits comme le moulin, le lac ou le petit bois. 17 ha sont consacrés aux différentes pistes : Grande piste : m (rayon 190 m) Moyenne piste : m (rayon 190 m) Petite piste : m (rayon 125 m) Ligne droite : m Largeur : 25 à 28 m et 45 à 60 m pour la LD Ligne d’arrivée : 530 mètres (1er poteau) et 630 mètres (2ème poteau) Tour de piste : mètres 46 points de départ différents de mètres à mètres L'hippodrome compte jusqu'à places dont places assises en tribunes. Il compte pas moins de m² de pelouse ! Un peu d’histoire … Lors des travaux d’embellissement du bois de Boulogne, Napoléon III prévoit la création d’un hippodrome pour répondre au vœu émis depuis longtemps par la Société d’Encouragement pour l’amélioration des races de chevaux en France. Depuis 1833, cette Société d’Encouragement organisait ses courses au Champ de Mars sur un terrain peu propice. Le nouvel hippodrome de la plaine de Longchamp, construit par l'architecte Antoine-Nicolas Bailly et doté de tribunes permanentes, a ouvert ses portes le 26 avril 1857. Le Grand Prix de Paris a été créé en 1863, le Prix d'Ispahan en 1873 et le Prix de l'Arc de Triomphe en 1920. Bombardé en 1870 et en 1943, réquisitionné pour servir de pâture aux vaches de 1914 à 1919, Il a connu plusieurs rénovations au cours de son histoire : ses tribunes en bois et en plâtre ont été restaurées en 1870, puis remplacées en 1904 par des constructions en pierre. Les tribunes actuelles ont été construites entre 1962 et 1964. Photo N. PITON Photo N. PITON

4 L’hippodrome de St Cloud
L’hippodrome de Saint-Cloud s’étend sur 75 ha en pleine ville, sur le plateau de la Fouilleuse au pied du Mont-Valérien, aux confins de quatre communes (Saint-Cloud, Rueil-Malmaison, Garches et Suresnes). Il possède la particularité d’être le seul hippodrome parisien à se courir « corde à gauche ». Un peu d’histoire … Ancien Domaine dont l'origine remonte au IXe siècle, Napoléon III rassemble, de 1855 à 1860, de nombreuses parcelles et terrains de la plaine de Fouilleuse en vue de constituer une ferme-modèle pour le Domaine privé de l'Empereur. Ce Domaine s'étend majoritairement sur Saint Cloud alors qu'à l'ouest, il déborde sur la commune de Rueil-Malmaison. Le 1er février 1898, l'État met le Domaine de Fouilleuse et tous ses bâtiments en vente aux enchères publiques, et pour une mise à prix de F, Edmond Blanc le célèbre propriétaire-éleveur, remporte les enchères. Le premier hippodrome. Dès la fin du printemps 1898, un immense chantier investit les lieux. Les bâtiments inutiles sont détruits, les terres sont engazonnées et de nombreuses constructions démarrent. Ces travaux sont confiés à l'architecte vaucressonnais Léon Berthault qui insufflera un très élégant style anglo-normand à l'ensemble de ces bâtiments. Edmond Blanc fait l'acquisition de terrains nouveaux pour régulariser les contours de sa propriété. Le domaine passe alors à une superficie de 83,6 ha. 3 ans de labeur plus tard, une tribune monumentale, mais aérienne est élevée, des pavillons de pesage, pari-mutuel, répartition, Commissariat de course sont construits. Des jardins fleuris, des arbres et nombreux parterres sont plantés. Des routes nouvelles sont aménagées pour desservir tant l'intérieur que les abords. Les sources environnantes sont captées et l'eau de la Seine est remontée jusqu'aux pelouses, pour assurer une irrigation régulière en toutes circonstances. La location de l'hippodrome est consentie à la Société d'Encouragement pour l'amélioration du Cheval français de demi-sang. Enfin, le "Champ de courses de Saint-Cloud" - dénomination officielle, est inauguré en grandes pompes, le 15 mars 1901. Photo N. PITON Photo N. PITON

5 L’hippodrome de St Cloud

6 L’hippodrome de Chantilly
L'hippodrome de Chantilly fut inauguré en Il se situe en bordure de forêt à proximité du château de Chantilly et des grandes écuries. Il couvre 65 ha. Les installations incluent : • une grande piste (ou piste du Jockey Club) de m (ligne d'arrivée de 600 m, dénivelé de 10 m en montée sur les 800 derniers mètres, parcours de à m), • une ligne droite de m (parcours de à m), • une moyenne piste de m (ligne d'arrivée de 550 m, dénivelé de 10 m en montée, parcours de à m), • une piste ronde, parcours de m à m.  • une Piste en Sable Fibrée – « PSF » - de m (ligne d'arrivée 550 m, largeur 20 m), située à l'intérieur de la piste en herbe, et la première aménagée sur un des hippodromes parisiens, à l'automne 2011. L'hippodrome peut accueillir actuellement visiteurs dont dans les tribunes en place assises. L'hippodrome accueille chaque année 40 000 visiteurs par an. Un peu d’histoire … Suite à de premières tribunes construites provisoires installées en 1835, le duc d’Aumale, propriétaire du terrain, fait construire deux nouvelles tribunes de style anglo-normand en 1847 par son architecte Jean-Louis Victor Grisart. Ces tribunes sont reconstruites par Honoré Daumet, architecte du château de Chantilly en Le bâtiment de pesage est pour sa part construit en 1891 par Charles Girault, élève de Daumet. La tribune du comité, ancienne tribune du prince, est reconstruite en 1911 par l'architecte Saint-Ange. L'ensemble est inscrit Monument historique. Après le premier tracé datant de 1834, le tracé des pistes actuelles date de 1879.

7 Le centre d’entraînement de Chantilly
Chantilly est le centre d’entraînement le plus important au niveau national avec presque chevaux à l’entraînement, qui préparent consciencieusement leurs courses sur les plus grands hippodromes parisiens. Situé en lisière des 6 000 ha de la forêt de Chantilly, le Centre d’Entraînement de Chantilly est un domaine de ha (1 500 ha en location et 400 ha en pleine propriété) qui regroupe différents sites d’entraînement : les Aigles, Lamorlaye, Coye-la-Forêt, Avilly-St-Léonard et la célèbre « piste des lions », qui relie par la forêt le château de Chantilly à Lamorlaye. Ce complexe, unique au monde, doit son succès aux qualités naturelles du sable (silice pure), du sol (limon sableux) et du sous-sol (calcaire demi-tendre drainant) rendant les pistes praticables 365 jours sur 365 quel que soit le temps. Le Centre d’Entraînement de Chantilly met à la disposition de l’élite du galop 120 ha de pistes en gazon, 120 km de pistes en sable (dont trois en sable fibré huilé), 12 km de pistes d’obstacle jalonnées par une centaine d’obstacles et une piste en « dirt » (mélange de sable, de limon et d’argile, à l’instar de la surface des pistes d’hippodromes américains). Situé sur la commune de Gouvieux, le « terrain des Aigles » comporte 220 ha dont 70 ha de gazon, 33 km de pistes en sable, 4 km de pistes d’obstacle et deux pistes artificielles en sable fibré de m, l’une en ligne droite le long de la piste des réservoirs, l’autre semi-circulaire, à l’extérieur de la piste ronde en gazon située dans une grande clairière. Ici est installée la majorité des effectifs : environ chevaux et 40 entraîneurs qui disposent de très belles écuries anciennes ou récentes. Ainsi, chaque jour, les entraînements sont menés comme pour des Sportifs de haut niveau, au rythme des "galops de chasse", des temps de pause, des "canters" et de la récupération. Photo N. PITON

8 L’hippodrome de Fontainebleau
Photo N. PITON Installé dans son écrin de verdure, l’hippodrome de la Solle est l’un des plus anciens de France. Un peu d’histoire … Sous le règne de Louis XVI, les ducs d’Artois et de Chartres organisèrent pour la 1ère fois, le 11 novembre 1776, des courses à Fontainebleau, devant le roi venu chasser. En 1862, après l’ouverture d’une souscription à la Mairie de Fontainebleau, la Société Hippique Départementale organisait officiellement ses premières épreuves sur l’hippodrome de la Solle. Les Travaux (bâtiment, piste de 2400 m pour la 1ère fois en France, corde à gauche) avaient été réalisés avec l’aide des chasseurs de la garde. L’inauguration eut lieu en présence de l’empereur Napoléon III et de l’impératrice Eugénie le 22 juin 1862 et de spectateurs dont venus de Paris par le train. En 2000, un conseil d’administration a mis en place un vaste programme de rénovation et d’amélioration des installations existantes (sécurité, tribunes, restaurants, …) pour assumer la pérennité de l’hippodrome et de ses retombées économiques pour la région. Photo N. PITON Photo N. PITON

9 L’hippodrome de Maisons-Laffitte
Photo N. PITON L‘hippodrome se situe à Maisons-Laffitte, dans le département des Yvelines. Cet hippodrome de galop doté d’une piste de m en herbe avec corde à droite, possède la particularité d’être le seul hippodrome de plat de la région parisienne où les chevaux peuvent courir corde à gauche et corde à droite dans la même réunion de courses. Sa très longue ligne droite, la plus grande d’Europe avec celle de Newmarket, mesurant m, en fait un des hippodromes les plus sélectifs. Le site de Maisons-Laffitte possède également un centre d’entraînement permettant d’accueillir quotidiennement environ 700 chevaux qui s’entraînent sur plus de 130 ha de pistes en gazon, en sable et en sable fibré huilé, autorisant un entraînement même en conditions hivernales difficiles. Le centre possède également plus de 110 obstacles sur sable et sur gazon, dont certains reproduisent ceux de l’hippodrome d’Auteuil.    Un peu d’histoire … En 1850, Joseph Oller, créateur du Pari Mutuel, décide d’acheter ce terrain pour y aménager un champ de courses : l’hippodrome est inauguré en 1878. Photo N. PITON Photo N. PITON

10 L’hippodrome de Deauville-La Touques
L’hippodrome de Deauville-La Touques – ou Deauville Midi - s’étend sur 75 ha. Un peu d’histoire … Le Duc de Morny, frère utérin de Napoléon III et Ministre, fonde Deauville, station balnéaire. Il crée les courses de plat à Deauville et l’hippodrome est inauguré le 15 août La Société des Courses de Deauville naît un an plus tard. Les structures de l'hippodrome se sont progressivement modernisées. En 1890, un pavillon des balances de style néo-normand, est construit. Il est toujours visible aujourd'hui. En 1913, l'hippodrome se dote de la piste en ligne droite sur laquelle se courent les meilleures épreuves deauvillaises, ainsi que de tribunes en brique. En 1982, l'hippodrome devient un centre d'entraînement qui accueille des chevaux toute l'année. En 1991, des courses supplémentaires sont créées en octobre. En 1995, le site est entièrement réhabilité, notamment les tribunes et le rond de présentation dont l'aménagement a été modifié. Le 6 juillet 2003, une nouvelle piste en sable de m de circonférence, installée à l'intérieur de celle en gazon, est inaugurée. Elle permet depuis lors d'organiser des compétitions quelles que soient les conditions météorologiques. Ainsi, pendant l'hiver , le premier meeting d'hiver voit le jour. En janvier 2007, les premières courses sont organisées en matinée. L'hippodrome de la Touques devient alors l'hippodrome français qui accueille le plus de courses de galop plates en France. Photo N. PITON Photo N. PITON Photo N. PITON Photo N. PITON Photo N. PITON Photo N. PITON

11 L’hippodrome de Bordeaux – Le Bouscat
Par décision du 23 Avril 1835, le Gouvernement Royal de Louis-Philippe autorise le transfert de l’hippodrome de Gradignan (courses depuis août 1828), au Bouscat sur un terrain d’une superficie de 56 ha où est établi l’hippodrome actuel. L’inauguration officielle a lieu le 20 Juillet 1836. Le 2 Mai 1845, les membres du Cercle Bordelais créent la Société d’Encouragement du Club Bordelais, qui fusionne en 1927 avec la Société des Steeple-chases de Bordeaux pour devenir le 1er Janvier 1928 la Société d’Encouragement de Bordeaux, association sans but lucratif régie par les lois du 2 Juin 1891 et du 1er Juillet 1901. En 1920, la famille TEYCHENEY, propriétaire du terrain refuse de renouveler le bail. Le Marquis du VIVIER fonde alors la Société anonyme de l’hippodrome du Bouscat, et avec 30 amis achète le champ de courses, qui est immédiatement reloué à la Société d’Encouragement de Bordeaux. Le site de l’hippodrome a toujours présenté les courses dans les 3 disciplines : plat, obstacle, trot. En 1968 une piste de trot en sable est créée. En décembre 2000 suite à des négociations et discussions entre les autorités hippiques françaises et la municipalité du Bouscat, un accord est trouvé. La Société d’Encouragement de Bordeaux donne pour l’euro symbolique la propriété des terrains à la mairie du Bouscat. Grâce à cet accord les travaux de rénovation se font enfin et de nouveaux bâtiments apparaissent : nouvelle tribune technique, salle des balances et vestiaire des jockeys, salon des propriétaires etc. Les anciennes tribunes pour le public sont également entièrement restaurées. L’hippodrome voit naître également 21 boxes supplémentaires ainsi qu’un salivarium (box situé dans l'enceinte du pesage, réservé au contrôle antidopage de certains chevaux après la course). Cette 1ère tranche est inaugurée en novembre 2003 par Messieurs Yves BOURNAZEL (président), Alain JUPPE, Alain ROUSSET, Patrick BOBET et Madame Chantal BOURRAGUE. Pour la 2ème tranche, il faut attendre 2006 pour voir le restaurant panoramique entièrement rénové ainsi que la brasserie. En 2008 Monsieur Jean-Michel DESCAMPS est élu président de la Société, et succède alors à Monsieur Yves BOURNAZEL devenu président d’honneur. L’été de cette même année des travaux sont réalisés sur la piste de trot afin d’élargir les aires de départ. Photo N. PITON

12 L’hippodrome du Becquet à la Teste de Buch
L’hippodrome de la Teste est un hippodrome régional, situé au cœur d’un joyau naturel de verdure de 80 ha à l’ombre des pins et à proximité des plages du Bassin d’Arcachon. Classé pôle de 1ère catégorie, la Société des Courses de la Teste – SCTB - accueille 16 réunions de courses Premium par an, soit 129 courses au total (plat et haies), se déroulant de mars à septembre. Il se compose de : . Une piste de plat corde à droite en gazon de 2050 m / 25 m de large, . La plus longue ligne droite du Sud-Ouest (1000 m), . Une piste de haie de 1950 m avec 7 haies, 14 m de large, corde à droite, . Une piste de plat en gazon de 1860 m et 14 m de large en moyenne pour les entrainements en condition réelle. Il dispose également d'infrastructures adaptées telles que : 138 boxes, des tribunes de 600 places assises, un restaurant de 120 couverts, d’une salle de réception de 277 m² et 90 m² de terrasse pouvant accueillir 300 personnes assises. Un peu d’histoire … La SCTB est l’une des plus anciennes sociétés de courses du Sud-Ouest. Créée le 27 février 1891, sans hippodrome lui appartenant, elle organise très vite ses premières courses à Talence-Monadey. Entre 2 guerres, le non-renouvellement du bail, oblige le Conseil d’Administration à chercher une solution de remplacement : elle se porte ainsi acquéreur d’un domaine à Pichey-Mérignac, sur lequel furent aménagées des pistes remarquables ainsi qu’une tribune considérée à l’époque comme un modèle du genre.  Dévastée par la seconde guerre mondiale, la société s’oriente alors vers un accord avec la Société d’Encouragement de Bordeaux.  Dans les années 60, limitée par le nombre de courses accordées sur l’hippodrome du Bouscat, la Société des Courses s’intéresse de très près à l’hippodrome du Béquet à la Teste.  Le 01 janvier 1967, notre société loue l’hippodrome du Béquet pour une durée de 20 ans. Grâce au concours généreux du Fonds Commun en 1972, la Société des  Courses de la Teste devient propriétaire de l’hippodrome du Béquet. Elle entreprend l’édification d’un grand centre d’entrainement régional ainsi que la construction de nouvelles tribunes. Devenues obsolètes après 40 ans d’usage, ces installations connaissent depuis 2009, un nouveau visage : travaux d’agrandissement, de rénovation et de modernisation (clôture de la totalité du domaine, construction d’un hangar de stockage). C’est en 2011 que sont inaugurés 138 nouveaux boxes de passage incluant un club house. En 2013, le point d’orgue de ce développement est la construction de nouvelles tribunes plus spacieuses et répondant aux exigences du public et des professionnels. Un nouveau centre d’entrainement voit le jour en 2014.  Enfin, la société de ventes aux enchères Osarus investit à l’hippodrome de la Teste, en construisant 170 nouveaux boxes. Photo N. PITON

13 L’hippodrome de Nancy-Brabois
Sur le plateau dominant Nancy, l’hippodrome s’étend sur 33 ha de pelouses, de boxes et de pistes. Le long bâtiment des tribunes héberge aussi les installations techniques des courses et un restaurant panoramique offrant une vue imprenable sur les pistes … Avec une réputation de « meilleures pistes de l’Est de la France », l’hippodrome est ouvert au galop et au trot. Classé "Pôle Régional » en plat et en obstacle et "1ère catégorie" au trot, il accueille des réunions PMU. L’hippodrome compte : - Une piste plate en herbe longue de m et de 18 m de large, - Une piste d'obstacle en herbe longue de m, - Une piste de trot en cendrée longue de m et de 20 m de large. La ligne droite en plat est longue de 350 m et sa largeur est de 18 m. Les pistes sont « corde à droite ». Un peu d'histoire … L'hippodrome de Brabois, également appelé « hippodrome de Nancy-Brabois » est un champ de courses hippiques se trouvant au sud-ouest de l'agglomération nancéienne, à Vandoeuvre-lès-Nancy. Il fut construit en 1927, en lisière de la forêt de Haye, dans le département de la Meurthe-et-Moselle. Cet hippodrome est inauguré en 1927, mais les destructions de la Seconde Guerre Mondiale sont particulièrement importantes. Après reconstruction, les courses y reprennent dans les années 50.

14 L’hippodrome de Vichy-Bellerive
Sur une superficie de 53 ha, l'hippodrome de Vichy comporte : • une piste de galop en herbe de m, • une piste de trot en pouzzolane de m, • une piste d'obstacles de et m, • un cross country de m, • deux pistes d'entraînement en sable de 900 et m, • un rond de présentation des galopeurs • 400 boxes, • 97 selleries, • De 15 à 60 guichets de pari mutuel, • + de 100 moniteurs TV avec régie vidéo … Les tribunes peuvent accueillir environ personnes. Un peu d'histoire … Les Courses de Vichy sont inaugurées le 22 août 1875, à l'initiative du baron de Veauce, avec 5 courses organisées ; même les chemins de fer sont sollicités pour assister à cet événement. Le Grand Prix de la ville a lieu le 26 août. Les premiers jours connaissent un succès considérable. Elles sont toutefois interrompues entre 1881 et 1886. La Compagnie fermière gère alors, en plus des jeux de hasard, la construction de l'hippodrome. Il est construit sur la rive gauche de l’Allier sur la commune de Vesse (actuellement Bellerive-sur-Allier). Le problème majeur est le franchissement de la rivière : une passerelle est construite. Cet édifice est temporaire car il n’est opérationnel que pendant la durée des courses. De nouvelles tribunes sont installées par Jurietti en Le Pari mutuel est organisé depuis 1898. De la création d'un Grand Prix doté de francs or en 1900, jusqu'au lancement de la Grande Semaine de galop, puis du Festival du Trot en 2001, en passant par l'électrification de la piste de trot en 1965 et de celles de galop en 1992, Vichy marque son histoire et l'histoire des courses par son énergie créatrice, sa ténacité à entreprendre et son sens du beau spectacle. En 2009, l'hippodrome de Vichy-Bellerive accueille sur sa piste 4 quintés nationaux pour le Trot et 3 pour le Galop (soit 7 quintés au total). Il n'en fallait pas plus, (ni moins non plus), pour en assurer le succès.

15 L’hippodrome d’Eventard à Angers
Photo N. PITON Un peu d'histoire … L'histoire des courses à Ecouflant remonte au 20 août 1835 : le Dépôt royal d'Etalons d'Angers fait la demande d'un hippodrome à Angers. Avec l'aide du Conseil général et du Gouvernement, les premières courses hippiques sont organisées dans les prairies d'Ecouflant en août Désormais, elles auront lieu chaque année. Mais l'hippodrome, situé à 8 km d'Angers, semble trop éloigné. En 1850, Les courses sont donc établies près de l'abattoir, dans la prairie d'Alloyeau, mais pour peu de temps à cause des inondations. Retour donc dans les prairies d'Ecouflant en 1864, sur un site plus proche d'Angers, à Eventard. Aujourd'hui, une vingtaine de réunions s'y tiennent chaque année, de février à juin et d'octobre à décembre. La plupart des rues du quartier d'Eventard doivent leur dénomination à la proximité de cet hippodrome. En 1995 et 2005, des travaux importants ont été réalisés avec le soutien de la Région et de la Ville d'Angers : construction de nouvelles tribunes, aménagements de bâtiments, des espaces d'accueil, création d'une nouvelle piste de trot, création d'un parcours de haies. Photo N. PITON

16 L’hippodrome du Croisé-Laroche
à Marcq-en-Barœul Un peu d'histoire … Créé en 1931, l’hippodrome de Lille Marcq-en-Barœul a failli s’appeler « hippodrome des Trois Villes », car il est situé au centre du triangle Lille, Roubaix, Tourcoing. Il prend finalement le nom de « hippodrome des Flandres » et est dès l’origine un des plus actifs de l’hexagone et des mieux équipés de France. Il est construit sur un terrain de 55 ha en pleine campagne et le boulevard Clémenceau qui devait à l’origine rejoindre le carrefour du Croisé-Laroche est même détourné pour permettre sa construction. Après avoir subi les années de guerre, il reprend son activité au début des années Avec le temps, il perd de sa superbe allure, mais reste une référence pour la qualité des épreuves qui s’y disputent. L’urbanisation importante de Marcq-en-Barœul le réduit à un peu plus de 30 ha, mais en fait un des plus beaux espaces verts de l’agglomération. Pour garder cet espace exceptionnel, la ville de Marcq-en-Barœul se porte acquéreur en Son projet est ambitieux : en faire un des hauts lieux de la Métropole où peuvent se développer de multiples activités dont les courses hippiques. La rénovation débute en 1995 avec la création des nouveaux boxes et du « Parc urbain ». Poursuivie en 1996 avec la réfection du bâtiment tribune, et notamment du restaurant, du club-courses et du « hall des paris », elle s’achève en 2000 avec la réalisation de l’éclairage des pistes de courses, l’une des plus belles réalisations de l’hexagone. Une nouvelle rénovation est réalisé en 2010 avec la création d’un nouvel espace panoramique, « le 137, toque et casaque » et la réorganisation des locaux techniques dédiés aux courses. L’actuelle  Société des Courses du Croisé-Laroche gère l’organisation des courses depuis la reprise dans les années 1950. Association sans but lucratif, à l’image de l’organisation des courses en France, elle est géré par des bénévoles qui  sont les membres du comité. Son rôle est d’une part de mettre en œuvre les moyens nécessaires à la bonne tenue des courses (accueil des chevaux et des professionnels, entretien des pistes, contrôle de la régularité des épreuves, accueil du public, et organisation des jeux).

17 L’hippodrome de Moulins
L‘hippodrome des Gâteaux.

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20 L’hippodrome de Bordeaux – Le Bouscat
Par décision du 23 Avril 1835, le Gouvernement Royal de Louis-Philippe autorise le transfert de l’hippodrome de Gradignan (courses depuis août 1828), au Bouscat sur un terrain d’une superficie de 56 ha où est établi l’hippodrome actuel. L’inauguration officielle a lieu le 20 Juillet 1836. Le 2 Mai 1845, les membres du Cercle Bordelais créent la Société d’Encouragement du Club Bordelais, qui fusionne en 1927 avec la Société des Steeple-chases de Bordeaux pour devenir le 1er Janvier 1928 la Société d’Encouragement de Bordeaux, association sans but lucratif régie par les lois du 2 Juin 1891 et du 1er Juillet 1901. En 1920, la famille TEYCHENEY, propriétaire du terrain refuse de renouveler le bail. Le Marquis du VIVIER fonde alors la Société anonyme de l’hippodrome du Bouscat, et avec 30 amis achète le champ de courses, qui est immédiatement reloué à la Société d’Encouragement de Bordeaux. Le site de l’hippodrome a toujours présenté les courses dans les 3 disciplines : plat, obstacle, trot. En 1968 une piste de trot en sable est créée. En décembre 2000 suite à des négociations et discussions entre les autorités hippiques françaises et la municipalité du Bouscat, un accord est trouvé. La Société d’Encouragement de Bordeaux donne pour l’euro symbolique la propriété des terrains à la mairie du Bouscat. Grâce à cet accord les travaux de rénovation se font enfin et de nouveaux bâtiments apparaissent : nouvelle tribune technique, salle des balances et vestiaire des jockeys, salon des propriétaires etc. Les anciennes tribunes pour le public sont également entièrement restaurées. L’hippodrome voit naître également 21 boxes supplémentaires ainsi qu’un salivarium (box situé dans l'enceinte du pesage, réservé au contrôle antidopage de certains chevaux après la course). Cette 1ère tranche est inaugurée en novembre 2003 par Messieurs Yves BOURNAZEL (président), Alain JUPPE, Alain ROUSSET, Patrick BOBET et Madame Chantal BOURRAGUE. Pour la 2ème tranche, il faut attendre 2006 pour voir le restaurant panoramique entièrement rénové ainsi que la brasserie. En 2008 Monsieur Jean-Michel DESCAMPS est élu président de la Société, et succède alors à Monsieur Yves BOURNAZEL devenu président d’honneur. L’été de cette même année des travaux sont réalisés sur la piste de trot afin d’élargir les aires de départ. Photo N. PITON

21 L’hippodrome du Béquet à La Teste-de-Buch
Situé au cœur du Bassin d’Arcachon dans le département de la Gironde et la région Aquitaine, l’hippodrome de La Teste, également nommé l'hippodrome du Béquet, s’étend sur environ 80 ha de verdure. Il dispose d'un centre d’entraînement. Il peut accueillir jusqu'à 320 chevaux actuellement répartis entre 10 entraîneurs. Plus de 5 km de pistes entretenues quotidiennement sont à la disposition des chevaux pour leurs sorties quotidiennes, complétés par la possibilité ponctuelle d’utiliser les pistes en herbe pour des galops de préparation. L'hippodrome dispose de : • une grande piste plate, corde à droite, de m dont une ligne d'arrivée de 900 m, • une piste de haies de m, • une piste de steeple-chase de m. Sur cet hippodrome, refaire du terrain dans la phase finale n'est pas une mince affaire surtout en bon terrain comme c'est souvent le cas, mieux vaut donc être bien placé au début de la ligne d'arrivée. Ce centre d’entraînement testerin est l’un des 12 centres d’entraînement publics de galop en France. Jean-Marie Plassan est le Président actuel de l'hippodrome. Un peu d’histoire … Fondée le 27 février 1891, la Société des Courses de La Teste de Buch voit le jour sous la présidence de M. Béquet qui donne son nom à l’hippodrome. Cet hippodrome du Béquet est ensuite très longtemps associé à Jacques Meller qui acquiert le domaine en 1902 à M. Plos car la qualité du sol et du climat fût indéniable pour une future création de grandes variétés de pistes en sable et en gazon. Les premières courses ont lieu dès 1903, et très vite, l'hippodrome du Béquet est connu pour la qualité, la régularité et la sélectivité de ses pistes. Après guerre, le champ de courses rouvre ses portes mais les héritiers de Jacques Meller doivent vendre et en 1952 le domaine devient la propriété de Pierre Metzelard. Le 7 janvier 1972, grâce au concours généreux du Fonds Commun, la Société Sportive de Bordeaux (devenu par la suite la Société de Bordeaux-La Teste puis Société des Courses de La Teste de Buch) peut se rendre acquéreur du domaine et la restauration de l’hippodrome peut commencer en créant de nouvelles pistes et arrosages, en construisant un établissement d’entraînement ainsi que des tribunes, rajeunissant les structures. Le 19 avril 2001, de nouveaux boxes sont inaugurés et un nouvel espace dédié aux professionnels voit le jour : 50 boxes supplémentaires, soit un total de 137 boxes entièrement rénovés, 6 douches, des ronds de marche et un espace de signalement vétérinaire, et pour les lads notamment un Club-House, un bar et des écrans de retransmission.

22 L’hippodrome de Dax Sur un site équestre de 42 ha,
Photo N. PITON L’hippodrome de Dax Sur un site équestre de 42 ha, L'hippodrome dispose de : • une piste plate en herbe de m, large de 16 m , • une ligne droite de 400 m, corde à droite, • une piste de steeple de m, • une piste de haies de m, • une piste de cross. Un peu d’histoire … La vaste prairie où s'ébrouent les galopeurs patentés porte un nom de héros de roman. « Le Jardin des plantes », telle était en effet l'appellation du site lorsque maître Alphonse Campet, notaire sur la place dacquoise, fit son acquisition en 1860 pour le compte de la ville de Dax moyennant paiement de la somme de francs or, ce qui n'était guère excessif à l'époque. Sur ce terrain de 43 hectares, l'homme de loi y installa le nouvel hippodrome destiné à remplacer celui situé depuis 1835, sur la route de Tercis. « C'est parce qu'il était considéré comme très argileux et donc très dur en été qu'il fut abandonné », précise Jean-Louis Gayan Sourgen fut également l'année de création de la société des courses dont M. Demoulin, châtelain à Saint-Lon-les-Mines, fut le premier président. Dax épouse l'histoire. Sous la Monarchie de juillet, grâce au retour des émigrés d'Angleterre, les courses de chevaux se développèrent en effet dans la capitale comme en province. Alphonse Campet, J. Pelletier, Hector du Poy, Louis Pelletier, Joseph de Laurens, Gaston Branère, le général Courrèges et enfin Jean-Louis Gayan Sourgen se succédèrent à la présidence. Une fusion déterminante Jusqu'en 1981, la Société des courses de la cité thermale faisait courir cinq réunions sur l'hippodrome. Le changement de cap intervint courant 1987, lors de la fusion de l'importante Société des courses de Biarritz avec Dax. Jean-Louis Gayan Sourgen l'obtint contre vents et marées : « Ce ne fut pas simple. Comme l'hippodrome de la Barre ne répondait plus aux normes de sécurité, la ville d'Anglet n'a pas souhaité renouveler le bail. Il y avait alors deux possibilités. Ou répartir les épreuves sur d'autres sites du Sud-Ouest ou effectuer une fusion avec Dax. C'est cette solution qui fut privilégiée ». Et comme Pau a aussi échangé trois réunions d'obstacles du printemps contre une réunion de plat, le Jardin des plantes cher à Alphonse Campet reçoit durant toute la belle saison un nombre croissant de visiteurs. Photo N. PITON

23 L’hippodrome des Grands-Pins à Mont-de-Marsan
Photo N. PITON Le site des Grands Pins représente un des plus vastes centres d’entraînement français et regroupe 3 pôles de l'activité hippique « Galop  » (centre d’entraînement, hippodrome, centre de formation). Le centre d'entraînement dispose de l'hippodrome des Grands Pins, de l'hippodrome de Porteteny reliés par une ligne droite de 2 000 m. Il s'étend sur une surface totale de 50 ha et propose : • 3 400 m de pistes gazon, • 7 250 m de sable, • 4 780 m de parcours de steeple, • 4 825 m de haies, • 1 900 m de cross, • 1 000 m de piste trotting, soit un total de 25 km de pistes utilisables pour les courses et l’entraînement. Le centre de formation (AFASEC) dédié à l'activité hippique, galop et trot, regroupe 140 jeunes et adultes, et forme des personnels qualifiés. Le site crée 130 emplois directs et indirects et joue un rôle économique réel et important dans la vie de la cité. Un peu d’histoire … L'hippodrome est créé suite à la fondation de la Société d'encouragement en 30 décembre 1849, par la volonté du maire monsieur Soubiran, qui devient le premier président. Les tribunes sont édifiées au milieu du pignada grâce à la générosité du comte de Lastours, président de la société des courses. La 1ère réunion a lieu le lundi 22 juillet 1850 à 9 h du matin. De 1914 à 1920, l’hippodrome est réquisitionné par l’armée et aucune course n'a lieu. En 1928, une piste d’entraînement est aménagée avec obstacles et des tribunes sont reconstruites. En 1937, la maison du garde est édifiée et le quartier est électrifié. Les courses sont également suspendues de 1939 à L’hippodrome est à nouveau réquisitionné par les troupes d’occupation. Les principaux entraîneurs installés sont Renaud de Tauzia et René Sirvain. En 1956, de nouvelles constructions ont lieu : 4 villas, 92 boxes avec logements pour les lads, aménagement du pari mutuel, agrandissement du pesage avec l’aide financière de la ville de Mont-de-Marsan. Le site devient un des plus importants centres d’entraînement de France. Sur une superficie totale de 50 hectares, il ne cesse de se développer sous l’impulsion des différents présidents, messieurs de Marcy, de Bouglon, de Portal qui se succèdent : arrosage des pistes, construction de nouveaux boxes et villas, extension des pistes, chauffage des tribunes, création du centre d’apprentis, bâtiment des balances, salle des jockeys, extension du pari mutuel et du bar, drainage et arrosage automatique de la grande piste, parcours de cross de 4 600 mètres, boîtes de départ, vestiaires de cavalières, restaurant. Durant son mandat le président Monsieur Jean-Henry d’Orglandes, réalise la mise aux normes de sécurité avec l’installation de lices en PVC, l’agrandissement de la piste en gazon et fait accéder l’hippodrome des Grands Pins à la première catégorie tant en plat qu'en obstacles. Photo N. PITON

24 L’hippodrome de la Cépière à Toulouse
Photo N. PITON Photo N. PITON Situé au cœur de la ville rose, à 4 km de la place du Capitole, dans le quartier de la Cépière, l’Hippodrome de Toulouse s’étend sur 34 hectares de verdure. Il s'étend sur une surface totale de 34 ha et propose : • 2 000 m de piste plate gazonnée, •1 825 m de parcours de steeple-chase, • 1 600 m de piste de trot en mâchefer, • 1 700 m de piste sablée, • 2 piste d’entraînement de trot, Un peu d’histoire … Les 1ères courses à Toulouse remontent au 25 juin Une initiative des seigneurs anglais qui choisissent le pré des Sept-Deniers comme lieu de rendez-vous. Cette manifestation qui rassemble pourtant près de 30 000 personnes n’obtient pas le succès escompté. Ce n’est que 19 ans plus tard que l’Académie d’équitation, l’une des plus anciennes du royaume (créée en 1616), organise une course dans le manège installé près de la porte Montgaillard. Si l’on en croit l’historien Jules Chalande, l’effervescence est telle qu’une tribune s’effondre sous le poids des spectateurs. En 1833, suite à la fondation à Paris de la Société d’encouragement, de nombreuses courses de chevaux sont organisées. À Toulouse, le Boulingrin (rebaptisé en 1862 jardin du Grand-Rond) offre les 1ères pistes aux jockeys et aux chevaux. En 1840, une 1ère journée de courses est organisée sur la prairie des Filtres. 7 ans plus tard, les réunions hippiques se déroulent sur le terrain militaire du Polygone, au nord de la route de Lombez. En 1860, sous la houlette du comte de Campaigno, les 2 sociétés sportives de trot et de galop de Toulouse fusionnent pour former la Société Sportive des Courses de Toulouse. Celle-ci déplace les courses à La Cépière, l’hippodrome toulousain qu’elle gère depuis Elle y passa son 1er bail de location avec monsieur Sabatié, propriétaire du domaine de la Cépière, à l’extrémité du faubourg Saint-Cyprien. « Dès 1867, des tribunes fixes sont élevées sur le terrain de l’hippodrome. Par la suite, entre 1872 et 1908, les présidents successifs s’attachent à structurer le lieu. On assiste à la construction de la 1ère travée des écuries, à la création des Prix du Ministère réservés aux chevaux anglo-arabes, à l’installation du pari-mutuel en 1891 et à l’étude de pénétration des voies de tramway de l’intérieur de l’hippodrome jusqu’aux tribunes » (Laurence Catinot-Crost, « La Cépière, hippodrome de Toulouse » (2013, éditions Sutton), le seul ouvrage consacré à l’histoire de l’hippodrome). L’emballement dès la Belle Époque : en 1875, les organisateurs prévoient 2 réunions hippiques à 2 journées chacune, au printemps et au début de l’été avant d’en rajouter une 5ème, 20 ans plus tard. À la Belle Époque, les parieurs sont de plus en plus nombreux. La Société des courses enregistre au Pari mutuel un chiffre d’affaires de près de  francs par jour. Les foules sont subjuguées par les performances des étalons Nassa-Sahib, Organier, Fandango qui remporte le “Prix de Restes” ou encore Veinard qui remporte le grand steeple-chase de Toulouse de 1908. Durant l’entre-deux-guerres, la Société des courses de Toulouse rajoute au calendrier le Grand Prix de l’Élevage, le Grand Prix de Toulouse, la Coupe d’argent, la Course de haies annuelle de la Cépière … Des personnalités comme l’ancien président de la République Gaston Doumergue, viennent sur place. En 1947, l’hippodrome poursuit sa mue en se dotant d’une piste plate gazonnée (2 000 m), une de steeple-chase gazonnée (1 825 m), une en mâchefer (1 600 m) pour les trotteurs et 2 d’entraînement, une sablée (1 700 m). (Texte de Mathieu Arnal).

25 L’hippodrome de Compiègne
Un peu d'histoire … A partir de 1876, des courses se disputent sur la Plaine du Putois, au cours desquelles, la vocation du site, initialement déterminée par la Municipalité, s'est irréversiblement imposée. Les premières réunions sont organisées au compte de la Ville de Compiègne, qui donne son aval au défrichement du terrain, dès 1875, une douzaine d'années après la création de l'hippodrome de Longchamp, et une quarantaine après celle du champ de courses de Chantilly. Il a fallu, pour cela, toute la détermination de personnalités, représentant respectivement le Turf de l'époque, tel le Comte FOY, la "Gentry" locale, telle le Marquis de l'AIGLE et les édiles municipaux, tels M. Robert FOURNIER-SARLOVEZE (grand-père de l'actuel Vice-Président de la Société des Courses de Compiègne et Premier Commissaire de France-Galop), tous très engagés dans les premières instances fondatrices des courses à Compiègne, avec la précieuse contribution, pour le dessin des pistes, du célèbre Richard CARTER, de la dynastie des grands entraîneurs britanniques, installés à Compiègne et à Chantilly. Ces premières expériences de courses sous l'égide de la Ville se heurtent à des vicissitudes émanant de la Cour des Comptes et débouchèrent donc sur la création, en 1891, de la Société des Courses de Compiègne, présidée par le Marquis de l'AIGLE et animée par son secrétaire, M. Louis PAUWELS, lequel s‘est fait une spécialité de l'organisation du pari mutuel sur les hippodromes. Photo N. PITON Photo N. PITON

26 L’hippodrome de Compiègne
1891 constitue une date historique pour le devenir des courses en France, dès lors qu'au 2 juin de ladite année, la Loi institue le cadre juridique du pari mutuel, seule forme de jeu autorisée sur le territoire et qui soutient l'essor naissant du turf sur l'hexagone. La nouvelle Société, lancée sur un capital de francs hérite du cadre grandiose de l'hippodrome du Putois, à l'orée de la forêt et au voisinage direct du Grand Parc, théâtre de verdure qui acquit une grande popularité, grâce à la grande vogue mondaine et sportive de la belle époque où Compiègne accueille la Cour, ses fastes, ses fêtes et ses chasses impériales. Dans ce contexte très favorable et privilégié, la nouvelle Société - bien qu'ayant attendu 1898 pour la bénédiction définitive de ses statuts - développe une activité croissante, à l'instar de l'extension de son calendrier (7 réunions avant la première Guerre Mondiale) et d'un succès populaire démultiplié à la faveur de l'appui de la Compagnie des Chemins de Fer du Nord, dont les trains spéciaux font confluer des milliers de passionnés parisiens vers la Plaine du Putois. En cette fin du XIX siècle, le centre d'entraînement de Chantilly, créé par la Société d'Encouragement, commence tout juste à être opérationnel. Une activité "pur sang" particulièrement dense s‘est préalablement fixée aux alentours de Compiègne, à La Croix Saint-Ouen et Royallieu. D'ailleurs, le légendaire Gladiateur effectue ses tout premiers galops à Compiègne, sous les soins de Charles PRATT, entraîneur installé à Royallieu au service du Comte de LAGRANGE, avant que le poulain ne soit envoyé à Newmarket chez Tom JENNINGS (gendre de Richard CARTER) et y prépare ses exploits, et notamment son triomphe dans le Derby d'Epsom, le premier jamais conquis par un Français, en 1865. Aux portes de la Forêt, s‘est aussi installée la très puissante écurie d'Edmond BLANC (avant qu'il ne bâtisse son centre privé de la Fouilleuse, devenu l'actuel hippodrome de Saint-Cloud). Primitivement, son élevage est fixé à la Chapelle-en-Serval, creuset de ses premières réussites, qui va le créditer d'un record de victoires classiques que ne parvint à lui ravir Marcel BOUSSAC qu'un demi-siècle plus tard …

27 L’hippodrome de Compiègne
Autres casaques de tout premier plan à avoir privilégié le site du Putois pour y affûter leurs champions : celles de Jean PRAT et de Maurice EPHRUSSI, mais aussi les prestigieuses couleurs d'Henri DELAMARRE et du Comte de BERTEUX, qui sont confiées sur place au Baron FOY (fils du Comte FOY, Fondateur des Courses de Compiègne), éminent cavalier, entraîneur et propriétaire, qui, à la fin de sa carrière, parvint au siège suprême de la Présidence de la Société d'Encouragement. En obstacle, Compiègne a la prédilection de deux maîtres du temps, DESBONS (responsable de l'écurie Archdeacon) et BARESSE. Mais aussi, la cité impériale s'enorgueillit des exploits de deux Gentlemen locaux entrés dans la légende du Steeple-Chasing naissant, Gaston de LA MOTTE (figure historique de l'obstacle en France grâce à son champion Franc Picard, qui est le premier français lauréat sur les "fences" anglais) et le romanesque sportsman Etienne BALSAN, chevalier servant d'une certaine Coco CHANEL, qui y entraînera entre autres la célèbre Cantinière, qu'il mènera personnellement à la victoire en 1904 dans le Prix Montgoméry. Si les centres d'entraînements privés de Compiègne et des alentours - non loin de la voie ferrée qui attend les partants pour Longchamp - terminus à Suresnes – disparaissent progressivement, se repliant vers les installations de la Société d'Encouragement à Chantilly, les pistes de l'hippodrome de Compiègne ne cessent d'être utilisées régulièrement par quelques uns des plus grands professionnels cantiliens, fidèles à la pratique des "galops secrets" incognito aux petits matins embrumés de la Plaine du Putois. Loin des regards indiscrets, cette tradition, reconnaissance de la réputation de souplesse des pistes de Compiègne, est pérennisée, de l'entre-deux Guerres à aujourd'hui, par les plus grands : Frank CARTER est tout particulièrement attaché à cette pratique, tant pour ses meilleurs 2 ans, soumis à un dernier "bout-vite" avant leurs débuts, que pour ses classiques, titulaires de grands engagements. Parmi ses successeurs au Livre d'Or de la profession, d'hier à aujourd'hui, Compiègne prête régulièrement ses pistes aux "galops spéciaux" des meilleurs pensionnaires de Charles SEMBLAT, François MATHET, Max BONNAVENTURE, Patrick BIANCONE, André FABRE, Alec HEAD et sa fille Criquette, adeptes de ces expéditions de "finition" pour leurs champions. Après les quatre années d'interruption de courses due aux hostilités de la première guerre mondiale, l'activité reprend sur l'hippodrome, qui conforte sa réputation particulière, où prévaut la dominante sportive et « partie de campagne ». Plat, Obstacle, Trot : Compiègne tient à cette pluridisciplinarité qui, dans son contexte de voisinage immédiat avec les hippodromes de la région parisienne, singularise les affiches de la Plaine du Putois, et diversifie le spectacle offert à un public manifestement attaché à ces variations d'allures sur la piste. Autre tradition, fidèlement sauvegardée par Compiègne : la place dont la Société a toujours tenu à privilégier les amateurs, Gentlemen et Amazones, tant au galop qu'au trot. L'amateurisme, hier comme aujourd'hui, a fourni à l'Institution des Courses un très grand nombre de personnalités connues et déterminantes dans leur implication "pour la bonne cause" - celle qui associe courses et sport - : Présidents de Sociétés, Commissaires, cadres, bénévoles... Il a fait éclore aussi de multiples vocations de propriétaires, d'éleveurs, d'entraîneurs...

28 L’hippodrome de Compiègne
Dans cette floraison de personnalités, qu'a réunies la pratique de ce sport exaltant, détentrices et héritières de la précieuse notion d'"esprit cavalier", Compiègne s'enorgueillit d'une part prépondérante, grâce à la pérennité de la place que ses programmes réservent aux amateurs. Plus que toutes autres, ses pistes se prêtent aux évolutions - dans la victoire comme dans la défaite - et aux carrières - d'une vie comme d'un jour - de générations de Gentlemen-Riders et Cavalières, confrontés sans distinction au verdict du dicton "Les hommes ne sont égaux que sous les ordres de starter" et de sa variante "Les hommes ne sont égaux que sur le turf et sous ses racines". De la sorte, les programmes de trot de Compiègne se singularisent en accueillant des courses réservées aux Cavalières, chères à l'initiatrice de ce sport au féminin, la Vicomtesse de BELLAIGUE, mère de l'actuel Président de la Société-Mère du Trot. Ces "fondamentaux" - comme on dit maintenant - ont présidé au choix architectural qui, en 1932, permet à l'hippodrome de se doter de la ravissante touche "anglo-normande" de ses actuelles installations. Aux tribunes en bois de l'époque "héroïque", sont substitués les bâtiments à colombages d'aujourd'hui, face au charmant Pavillon des Balances, dont la chaleureuse hospitalité participe à cette place "à part" qu'occupe Compiègne dans le cœur des turfistes et des professionnels. En 1930 que la Loi avait donné son aval au jeu mutuel hors hippodrome. Le jeu développe progressivement une nouvelle dimension nationale, à l'effigie du P.M.U., organisateur de la collecte de paris à l'échelle du pays sur un calendrier essentiellement parisien, où les autorités accordèrent une place à Compiègne. Bien avant le mouvement de décentralisation actuel, qui permet à une sélection serrée de grands hippodromes régionaux de donner des affiches supports de jeu national, Compiègne bénéficie donc de cette enviable latitude - étendue aujourd'hui à neuf réunions "P.M.U.", dont, pour la première fois, une comportant un Tiercé-Quarté-Quinté+, 44 ans après le premier tiercé de l'histoire (1954). L'octroi de cet événement national consacre les acquis de notoriété, de crédibilité et de reconnaissance accumulées depuis sa genèse par la Société des Courses de Compiègne, par son hippodrome et par ses constantes améliorations, au service d'une dimension humaine et essentiellement sportive des courses. En 1993, est établie la première grille de catégorisation de tous les hippodromes de Galop en France, à partir d'une très complète enquête soumise à chacun des quelque 190 sites programmant du plat et des 150 organisant conjointement de l'obstacle. D'emblée, Compiègne acquiert sa place en 1ère catégorie nationale, sur la hiérarchie à cinq niveaux. C'est à cette échelle, inspirée du concept du "test du consommateur" et réactualisée d'année en année, imposant des normes-qualité, elles aussi évolutives, qu'on se réfère pour l'attribution d'affiches nationales.

29 L’hippodrome de Compiègne
En 2000, sous la présidence du Baron Armand de Coulange, la société des Courses de Compiègne quitte Paris pour installer son siège sur son hippodrome après y avoir fait d’importants travaux d’agrandissements et de rénovation, comme : l’installation des bureaux, le doublement du vestiaire des jockeys, la création du salon des propriétaires, en 2002 la consolidation des tribunes. En 2007, sous l’impulsion de l’actuel Président, Monsieur Antoine Gilibert, plusieurs chantiers importants sont mis en œuvre : une nouvelle cour de 25 boxes, ce qui porte la capacité d’accueil à 130 chevaux, l’infirmerie rénovée et agrandie afin de satisfaire au normes en vigueur, la réfection et la modernisation du rond de présentation, la création d’un parcours de haies sur 2200 mètres de circonférence - ce qui permet de ne plus emprunter la piste plate et d’avoir une ligne d’arrivée spécifique pour chacune des deux disciplines -, un système d’arrêt de courses, sonore et lumineux, unique en son genre, mis en place en cas d’incident ou d’accident. Qualité, accueil, sécurité sont les maîtres mots qui ont inspirés les différents responsables jusqu’en cette veille du troisième millénaire et ont attiré vers le turf compiégnois tous les acteurs et spectateurs.

30 Echelle identique des hippodromes : Réduction 40% de l’image d’origine
Vues aériennes Echelle identique des hippodromes : Altitude m Réduction 40% de l’image d’origine

31 Chantilly Longchamp

32 Fontainebleau Maisons-Lafitte

33 St Cloud Compiègne

34 Deauville Clairefontaine
Deauville La Touque

35 Cholet Angers Eventard

36 Croisé-Laroche Nancy Brabois

37 Craon La Touche Dieppe

38 Le Lion d’Angers Moulins

39 Strasbourg-Hoerdt Vichy-Bellerive

40 La Teste-de-Buch Le Bouscat

41 Mont-de-Marsan Dax

42 Toulouse

43 Cagnes sur Mer Aix-Les-Bains

44 Engagée, mais forfait pour …

45 L’hippodrome de Marlioz
à Aix-Les-Bains L'hippodrome offre une longueur totale des pistes est de m. Il possède une ligne droite de 400 m, une corde à droite, et a une largeur de 25 m. Il possède : pour les obstacles, une piste de 1ère catégorie, pour le plat, une piste de 1ère catégorie, pour le trot, une piste de 2ème catégorie. Un peu d'histoire … En 1883, l’Aga Khan III est à l'origine de la construction du « Champ de course de Marlioz » afin d'assouvir avec bon nombre de ses amis leur passion pour les chevaux. Les premières courses ont lieu dès 1883, c'est le seul hippodrome des Alpes. Aix-les-Bains a conservé de la Belle Époque cette infrastructure. Aujourd’hui doté d'équipements modernes, il possède de vastes tribunes, un bar panoramique, ainsi qu'un restaurant en plein air. Le cadre montagneux, la verdure et les ombrages en font un lieu de rencontre apprécié. La Société des Courses d'Aix-Les-Bains organise 10 réunions par an, de la mi-juin à la mi-août : 5 réunions de galop, 5 réunions de trot. En 2011, la Société des Courses d'Aix-Les-Bains obtient de la Fédération Nationale des Courses Françaises et France Galop l'autorisation d'organiser 3 réunions P.H.H. (paris hors hippodrome). Des améliorations importantes sur les pistes sont apportées pour accueillir les compétiteurs, jockeys et chevaux : arrosage automatiques des pistes, installation de lices, réaménagement des balances. Depuis 2012, toutes les réunions au galop sont des réunions Premium.


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