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Objectifs du chapitre Durée 90 min

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Présentation au sujet: "Objectifs du chapitre Durée 90 min"— Transcription de la présentation:

1 Objectifs du chapitre Durée 90 min
Comprendre les finalités de l'amélioration végétale ainsi que les grands principes de la sélection créatrice et de la sélection conservatrice des végétaux cultivés, en prenant en compte les particularités liées à la reproduction des chaque espèces. Durée 90 min

2 Plan partie X : les techniques d'amélioration végétale
A - La reproduction des végétaux : rappels B - Les bases de la génétique C - La sélection végétale, principes et exemples

3 A - La reproduction des végétaux : rappels [voix]
La reproduction sexuée : consultez le document du GNIS : la repro sexuée.pdf La reproduction sexuée implique l’existence de deux cellules spécialisées, les cellules reproductrices, ou gamètes (ou cellules sexuelles). Le gamète mâle (spermatozoïde) et le gamète femelle (ovule) fusionnent au cours de la fécondation. De celle-ci naît une cellule-œuf, ou zygote, dont l’information génétique provient pour moitié de chaque parent [voix] Pour bien comprendre les techniques d'amélioration des végétaux, il faut préalablement bien comprendre comment les végétaux se reproduisent. L'objet de ce chapitre est donc de bien vous faire comprendre la reproduction sexuée et végétatives des végétaux. Source : Source : Wikipedia

4 La reproduction végétative : consultez le document du GNIS : la repro vegetative.pdf
La reproduction asexuée est une simple autoreproduction ; il n’y a ni formation de gamètes ni fécondation. Le nouvel individu, qui se forme directement à partir de l’individu « parent », lui est génétiquement identique : la reproduction asexuée produit des clones. Elle est courante chez les végétaux (c’est la multiplication végétative), chez lesquels elle se pratique selon diverses modalités (bourgeonnement, drageonnement…). Source :

5 B - les bases de la génétique [voix]
B1 - le support de l'hérédité : les chromosomes et les gènes L'information génétique détermine les caractères de la plante. Elle est transmise des parents à leurs descendants grâce aux gènes portés par les chromosomes. Un chromosome est un élément microscopique constitué de molécules d'ADN et de protéines. Dans les cellules eucaryotes, les chromosomes se trouvent dans le noyau. Lors de la division cellulaire la distribution des chromosomes est égale dans les deux cellules filles grâce à la mitose et la méiose. L'ensemble des chromosomes est représenté sur un caryotype, ou carte de chromosomes. Caryotype triticum aestivum Source : [Maude] Les différentes méthodes de sélections reposent sur la connaissance de la génétique. Ce chapitre vous permettra de mieux appréhender les fondamentaux de la génétiques. Description de la structure d'un chromosome. Source : wikipédia

6 Doc en lien : l'ADN support de l'information génétique.pdf
L'ensemble des gènes d'un individu forme le génome. L'expression des caractères qu'ils gouvernent, telle qu'on peut l'observer, constitue le phénotype. L'emplacement occupé par un gène sur le chromosome est le locus (= adresse). Comme les chromosomes sont le plus souvent par paire (cellule diploïde à 2n chromosomes), un caractère donné est donc déterminé par par 2 gènes occupant le même locus, qu'on appelle allèles. Mais ces 2 gènes sur un même locus ou ses deux allèles, ne sont pas nécessairement identiques (ex. pour le caractère couleur des yeux, nous pouvons avoir un gène yeux verts et un gène yeux marrons). Dans le cas d'une cellule haploïde (n chromosome) nous n'avons qu'un seul allèle. On estime que le nombre moyen de gènes par plante est supérieur à L'essentiel du génome des plantes est nucléaire, mais aussi mitochondrial et chloroplastique. Doc en lien : l'ADN support de l'information génétique.pdf Consultez le document : l'ADN support de l'information génétique.pdf

7 Doc en lien : du gène à la protéine.pdf
Le code génétique est un langage universel codant pour des protéines à l'aide de 4 bases : A, T, G, C. La synthèse des protéines ayant lieu dans le cytoplasme des cellules, le code génétique sera transcrit (transcription) à partir de l'ADN du noyau via un ARN messager. 'LARN messager passe à travers la membrane nucléaire et transporte dans le cytoplasme l'information qu'il porte. L'ARN messager sert de matrice à la production de protéines. C'est la traduction. Doc en lien : du gène à la protéine.pdf Source : biochimej.univ-angers.f Consultez le document : du gène à la protéine.pdf

8 B2 - Expression des gènes importance du milieu et notion d'héritabilité Les êtres vivants, possèdent dans leur génotype un certain nombre d'aptitudes inscrits dans leurs gènes qui vont s'exprimer plus ou moins selon le milieu dans lequel ils sont placés. Ainsi le milieu permettra on non la pleine manifestation des gènes dans le phénotype : phénotype = génotype -+ milieu Source : imagesbiogeolfxm.free.fr

9 L'amélioration de la production végétale revient donc à améliorer le génotype de l'espèce (rôle du sélectionneur) ainsi que les conditions de milieu (rôle de l'agriculteur). Un caractère est fortement héritable lorsqu'il est surtout déterminé par le génotype, et peu héritable lorsqu'il est surtout déterminé par les conditions de milieu. Cependant, un caractère peu héritable peu tout de même être amélioré par la sélection (principalement les caractères liés au rendement, aux teneurs [fibres, glucides, protéines..]). L'héritabilité (h2) étant établie à l'échelle d'une population, elle n'a donc pas de sens au niveau de l'individu. L'héritabilité ne doit pas être confondu avec l'hérédité qui est une notion différente.

10 Source : http://master-zoot.sve.univ- rennes1.fr/
Pour une population donnée, la distribution des valeurs de phénotypes, suit une loi normale (courbe Gaussienne). Ex de la production laitière d'une population de vaches laitières : Source : rennes1.fr/ Source :

11 Source : http://master-zoot.sve.univ-rennes1.fr/

12 Forte héritabilité du caractère hauteur du plant de maïs
La sélection est plus longue et difficile pour les caractères à faible héritabilité. Forte héritabilité du caractère hauteur du plant de maïs L'héritabilité permet donc de prédire si l'amélioration génétique par sélection sera efficace. C'est un outil indispensable pour savoir si la sélection est une stratégie adaptée pour améliorer ce caractère dans une population donnée. Faible héritabilité du caractère rendement du maïs

13 B3 – Les caractères héréditaires Ils sont qualitatifs (ex : couleur, forme) et quantitatifs (ex : rendement) Les caractères qualitatifs sont gouvernés par un petit nombre de gènes, expliquant le nombre réduit de phénotypes observables. Les caractères quantitatifs sont sous influence d'un très grand nombre de gènes (centaines, milliers???), c'est pourquoi leur amélioration par la sélection est longue et difficile.

14 B4 – Définitions Individus homozygotes : lorsque chaque paire de chromosomes porte les mêmes allèles pour chaque gène Individus hétérozygotes : lorsque chaque paire de chromosomes ne porte pas les mêmes allèles pour chaque gène Une Lignée pure est un ensemble d'individus homozygotes pour un caractère donné, obtenus par voie sexuée. Caractère dominant : c'est celui qui s'exprime pour un individu hétérozygote Caractère récessif : c'est celui qui ne s'exprime pas pour un individu hétérozygote. Il s'exprime seulement lorsque l'individu est homozygote pour ce caractère. Hybride : est le résultat d'un croisement des deux individus appartenant à deux lignées pures différentes. Phénotype : c'est l'aspect extérieur d'un individu, c'est à dire l'ensemble des caractères qu'il manifeste et qui sont déterminés par son génotype. Génotype : l'ensemble des facteurs héréditaires qu'un individu possède.

15 B5 – Les lois de Mendel Les lois de Mendel sont trois lois concernant les principes de l'hérédité biologique, énoncées par le moine et botaniste tchèque d'expression germanophone Gregor Mendel ( ). La redécouverte des lois de Mendel en 1900, puis leur combinaison avec la découverte des chromosomes, considérés comme le support physique de l'hérédité, est à l'origine de la fondation de la génétique formelle au début du XXe siècle (Wikipédia). Source : Wikipédia

16 Première loi de MENDEL: Loi de l'uniformité des hybrides de première génération. Lorsqu'on croise deux races pures (homozygotes pour tous les gènes), différant l'une de l'autre par un ou plusieurs caractères (allèles), les hybrides obtenus en première génération F1 sont tous semblables entre eux: la première génération d'hybrides est homogène. Inversement si au cours d'un croisement la première génération est homogène, il est possible d'en déduire que les parents sont de race pure (homozygotes). L'hérédité liée au sexe constitue une exception à cette première loi de Mendel. Source :

17 Deuxième loi de MENDEL: Loi de la ségrégation des caractères ( allèles). La génération F2, celle obtenue en croisant entre eux les hybrides de la première génération entre eux, est hétérogène. Cette hétérogénéité traduit une disjonction (ou ségrégation) des caractères (allèles). Il en résulte que les gamètes sont ''purs'', c'est à dire qu'ils ne portent qu'un seul allèle de chaque gène. A la méiose les 2 chromosomes d'une paire se séparent (se disjoignent) et chacun transmet un seul allèle de chaque gène aux cellules filles (gamètes) obtenues.Cette disjonction (ségrégation) se traduit par la réapparition des phénotypes récessifs chez les individus de la F2. Source :

18 Troisième Loi de MENDEL: Loi de l'indépendance des couples de caractères (gènes).Si l'on croise deux individus de races pures qui diffèrent par plusieurs caractères (gènes), on constate que ces caractères sont, dans les générations suivantes, hérités de façon indépendante les uns des autres, et se retrouvent associés en F2 comme s'ils avaient été distribués au hasard. Les différents couples de caractères (gènes) sont donc indépendants les uns des autres (gènes non liés).La disjonction se fait d'une manière indépendante pour les différents (gènes) couples de caractères. A la méiose les chromosomes des différentes paires sont indépendant les uns des autres; les gènes portés par deux paires différentes de chromosomes sont donc eux aussi indépendants. Il y a de nombreuses exceptions à cette troisième loi de Mendel du fait que chaque chromosome porte de nombreux gènes: ce sont les gènes liés. Source :

19 C – La sélection végétale, principes et exemples [voix]
L'histoire de la sélection : consultez le document ''histoire de la sélection.pdf'' Visionnez la vidéo : lien Les grands principes de la sélections : consultez le document ''principe de la sélection.pdf'' Visionnez la vidéo : lien [Voix] Nous voici arrivés au cœur du sujet, l'amélioration des végétaux. Dans un premier temps, nous vous invitons à découvrir l’histoire de la sélection ainsi que les grands principes de l'amélioration des végétaux. Ensuite, nous aborderons les techniques de sélection créatrice pour les plantes autogames et les plantes alogames, pour terminer sur la sélection conservatrice et l'inscription de nouvelles variétés au catalogue officiel.

20 C2 – la sélection créatrice On parle aussi de sélection améliorante, elle vise à créer de nouvelles variétés cultivables ou cultivars. L'amélioration des plantes est un ajustement constant que s'organise de 3 façons : - introduction et acclimatation de nouvelles cultures (ex. extension du maïs à toute la France alors qu'il était cantonné autrefois-au sud de la Loire) - augmentation de la productivité - amélioration qualitative de la production.

21 Le sélectionneur dispose de 2 grandes méthodes de sélection : - il choisi à chaque génération les meilleurs sujets d'une population dont il garde les graines, grâce à la sélection récurrente - ou bien il créé une variété fixée à partir de lignées soit : * par introduction d'un caractère intéressant provenant d’une autre lignée que l'on cherche à introduire par croisement, par exemple la résistance à une maladie. C’est la technique du rétrocroisement ou back-cross, * par introduction d'un caractère bien ciblé d'origine éloignée de l'espèce elle-même, par transgénèse. On peut introduire, par exemple dans un maïs, un gène de résistance à un herbicide qui a été identifié chez une bactérie. Source : GNIS

22 La sélection récurrente Cette technique de sélection est basée sur des cycles successifs ajoutant leurs effets et portant sur des individus d’une population. Le but est d‘améliorer la valeur moyenne de la population en sélectionnant des individus qui seront intercroisés, créant ainsi une nouvelle population qui sera à son tour sélectionnée. Le nombre de cycles est variable, le sélectionneur peut à tout moment extraire de ces populations des plantes qu’il utilise comme matériel de départ pour la création variétale. Source : GNIS

23 les différents types de variétés.pdf
C3 – Les différents types de variétés Consultez le document : les différents types de variétés.pdf Faites la différence entre variétés hybrides, synthétiques, clones et lignées les différents types de variétés.pdf Source : GNIS

24 C4 - La sélection créatrice chez les plantes autogames C41 – Autogamie et lignées pures L'autogamie correspond à une fécondation forcée d'un individus sur lui-même, cela conduit donc à terme à une lignée pure. Donc, la conséquence génétique de l'autogamie est la tendance pour tous les caractères à devenir homozygotes.

25 Les principales espèce cultivées autogames : Céréales : avoine, blé tendre, blé dur, orge, riz sorgho Légumineuses à graines : arachides, haricot, féveroles, lentilles, lupin, pois, soja, vesce Espèces légumières : aubergine, laitue, piment, poivron, tomate Espèces industrielles : colza, caféier, coton, lin, tabac Espèces fruitières : abricotier, nectarine, pêcher .. Une lignée pure est homogène et stable : Homogène : tous les plants ont le même génotype et donnent des productions identiques Stable : d'une génération à l'autre, le génotype de varie pas, donc l'agriculteur a la possibilité de réutiliser comme semence une partie de sa récolte.

26 C42- Les principales méthodes de création de nouvelles lignées pures La recherche de nouvelles lignées pures nécessite : - la création d'une nouvelle variabilité par croisement entre lignées pour introduire des caractères complémentaires - La consanguinité par auto fécondations successives, ou plus brutalement par haplodiploïdisation - la sélection des meilleures lignées parmi le grand nombre de nouveaux génotypes apparaissant à chaque génération lors de la multiplication dans une population. Les 4 méthodes utilisées : - méthode généalogique directe - méthode généalogique différée - méthode généalogique par filiation monograine (SSD) - méthode d'haplodiploïdisation

27 Principe d'amélioration des plantes autogames
On hybride deux lignées complémentaires que l'on reproduit en autofécondation, puis on sélectionne les meilleurs lignées qui en découlent (F2 hétérogène)

28 La méthode généalogique directe :
La sélection de lignées puis de familles de lignées suit immédiatement l'hybridation. Après croisement des parents, toute une série de cultures de lignées puis de familles de lignées se succède durant plusieurs années. Source :

29 Exemple du blé

30 méthode généalogique différée (ou méthode bulk) La sélection ne se pratique qu'après quelques générations de consanguinité suivant l'hybridation. Le caractère différé tient au fait que dans cette méthode, la sélection a lieu après fixation des lignées. Cela permet de faire apparaître des caractères récessifs dans les phénotypes, ce qui est un avantage lorsque ces caractères récessifs sont intéressants. 1- Hybridation de 2 parents complémentaires 2. Autofécondation sans sélection pendant 4 à 5 générations 3. Autofécondation, multiplication et sélection pendant 3 ans Source :

31 La méthode généalogique par filiation SSD (Single Seed Descent) Pendant 6 à 7 générations, on prélève une graine par plante et on la resème On garde ainsi un exemplaire de chaque plante de la population de départ sans élimination. Au cours des multiplications successives , les plantes deviennent homozygotes. Ensuite on pratique une sélection généalogique. 1 -Hybridation de 2 parents complémentaires 2. Autofécondation par filiation monograine pendant 4 à 6 générations 3. Sélection et essais de rendement Source :

32 Doc en lien : le principe haploidiploidisation.pdf
La méthode d'haplodiploidisation : Les lignées pures sont crées (brutalement) par haploïdie suivie par un doublement chromosomique, la diploïdisation. 1- Hybridation de 2 parents complémentaires 2. haplodiploïdisation de la F1 3. Sélection et essais de rendement Doc en lien : le principe haploidiploidisation.pdf Consultez le document Les principe haplodiploidisation.pdf

33 C43 – L'amélioration des lignées pures existantes
Lorsqu'une lignée pure présente un caractère déficient et que l'on souhaite améliorer, on procède de 2 manières différentes chez les plantes autogames : - le rétrocroisement (ou back cross)

34 - Le transfert de gènes Cette méthode de biotechnologie à l'avantage d'accélérer l'introduction de caractères dans une schéma de sélection. Source : GNIS

35 Source : GNIS

36 C44 – L'utilisation de lignées pures pour la création d'hybrides F1 Les variétés hybrides bénéficies d'une exceptionnelle vigueur appelée ''effet d'hétérosis''. L'effet d'hétérosis, appelé également vigueur hybride, se traduit par la supériorité pour de nombreux caractères de l'individu hybride (vigueur, rendement, résistance aux maladies et à la verse, précocité) sur la moyenne des deux parents ou sur le meilleur des deux parents. Cette vigueur hybride est d'autant plus importante que les parents sont éloignés génétiquement. A l'inverse l'effet inbreeding est la baisse de vigueur due à la consanguinité. Source : GNIS

37 Les différents types d'hybrides ( d'une plante allogame, le maïs)
Source : GNIS

38 L'hybridation des plantes Autogames est nécessairement provoquée par le sélectionneur . Le sélectionneur, lorsqu'il croise deux plantes pour associer des caractères intéressants, réalise une fécondation croisée ou hybridation. Sur le blé par exemple, les deux géniteurs étant choisis, le sélectionneur va castrer manuellement les fleurs d'un épi, c'est-à-dire retirer toutes les étamines contenant le pollen. Cette plante constituera la plante femelle. Il récupère ensuite le pollen de l'autre parent, qu'il dépose sur le stigmate de l'épi femelle castré. Source : GNIS

39 C5 – La sélection créatrice chez les plantes allogames
C5 – La sélection créatrice chez les plantes allogames. Les plantes allogames présentent les caractéristiques suivantes : - un mécanisme biologiques ou physique empêchant ou limitant l'autofécondation - un mode de transport du pollen d'une plante à l'autre (le vent, les insectes, l'eau)

40 Les principales espèces cultivées allogames : Céréales : maïs, seigle, mil. Légumineuses fourragères : luzerne, lotier, trèfle violet, trèfle blanc. Graminées fourragères : ray-grass, dactyle, fétuque. Espèces légumières : asperge, concombre, carotte, céleri, chicorée, choux, endive, épinard, melon, oignon, navet, salsifis. Espèces industrielles : betterave, caféier canephora, chanvre, tournesol. Espèces forestières (la plupart): , pins, chêne, hêtre,…

41 C51 – Allogamie et populations Les plantes allogames sont des populations. En effet, les croisement permanents dans les populations d'une même espèce allogame entraîne un brassage génétique tel, que chaque plante est un génotype unique. Tous ces génotypes sont, - Instables : dissociation des caractères à chaque génération - Hétérozygote : du fait des hybridations continuelles Les espèces allogames ont des capacités d'adaptation au milieu très importantes, car au sein d'une population il existe toujours des individus capables de très bien s'adapter au milieu donné et vont être sélectionnés par le milieu pour donner à terme une population parfaitement adaptée.

42 C-52 : Les principales méthodes d'amélioration des espèces allogames
C-52 : Les principales méthodes d'amélioration des espèces allogames. Pour améliorer les performances des populations allogames, on utilise principalement : - la création de variétés hybrides F1 (de première génération : homogène) L'hybridation des plantes allogames n'est pas naturelle, elle doit être contrôlée par le sélectionneur. Les plantes allogames privilégient la fécondation croisée. Elle a lieu pour les plantes qui ont des pieds mâles et femelles séparés, ce sont des espèces dioïques, comme l'asperge. La dissémination du pollen est réalisée par le vent et les insectes. Chez certaines espèces dites monoïques comme le maïs, les fleurs mâles et femelles sont séparées, mais présentes sur un même pied. La fécondation croisée est favorisée car les organes mâles et femelles d'une même plante ne viennent pas à maturité en même temps. Enfin, pour des espèces où les fleurs sont bisexuées, il peut exister des barrières physiologiques ou physiques à l'autofécondation (luzerne, orchidées, primevère), imposant là encore la fécondation croisée.

43 L'obtention d'hybrides F1 de plantes allogames repose dans un premier temps sur la production de lignées pures, partir de populations. Les lignées sont cultivées en auto-fécondation forcée : On va sélectionner ensuite ces lignées par sélection généalogique. Enfin quand les meilleures lignées sont sélectionnées on procède à la réalisation des hybrides.

44 L'exemple du maïs : L'obtention d'une lignée pure à utiliser pour la production de d'une variété d'hybride. Source : GNIS

45 L'obtention de l'hybride.
Source : GNIS

46 - la création de populations améliorées par sélection massale ou généalogique aboutissant à la création des variétés synthétiques. Cette variété synthétique est une population artificielle obtenue par multiplication, en croisement d'un nombre limité de parents, sélectionnés sur leur valeurs propres et leur aptitude à la combinaison. Source : GNIS

47 C53 – La stérilité mâle Pour produire une variété hybride, il faut disposer d'une lignée mâle et d'une lignée femelle. Pour obtenir la lignée mâle, il faut castrer la plante. Or la castration (manuelle ou mécanique pratiquée par exemple chez le maïs ou chimique pratiquée chez le blé)n'est pas toujours facile ou possible pour une production de semences à grande échelle. Des mécanismes de stérilité de type génétique ou cytoplasmique ont été découverts. Ils se manifestent par une absence d'anthères, des anthères vides ou du pollen non viable. Cette stérilité est transmise à la descendance partiellement dans le cas d'une stérilité génique, ou totalement dans le cas d'une stérilité cytoplasmique. Très souvent, c'est une production de graines qui est recherchée pour la plante hybride. Dans ce cas, il convient de restaurer la fertilité. C'est le parent mâle de l'hybride qui aura cette fonction.

48 Source : GNIS

49 Exemple de la sélection du sorgho : Une des caractéristiques de la sélection du sorgho grain réside dans la longueur des cycles de sélection due à la nécessité d’obtenir des lignées femelles mâles stériles pour la production d’hybrides commerciaux.

50 C6 - La sélection créatrice chez les espèces à reproduction végétative La reproduction végétative est une multiplication perpétuelle, par série de mitoses suivie de fragmentations individualisant des organes de multiplication. Elle conserve l’intégrité génétique de la plante. Les principales espèces cultivées à reproduction végétative : Plantes ornementales : tulipe, chrysanthème, dahlia, weigela, forsythia,iris, glaïeul,… Espèces potagères : artichaut, pomme de terre, fraisier, manioc… Portes-greffes : de Prunus, de vigne… Espèces industrielles : vigne, hévéa, peuplier, merisier, cacaoyer, canne à sucre…. Espèces fruitières : abricotier, bananier, pêcher, prunier, pommier, poirier, noisetier, figuier, olivier

51 C-61 : Les principales méthodes de sélection des espèces à reproduction végétative Les variétés cultivées sont presque toujours des clones uniques. Un cultivars clone est un ensemble de plantes génétiquement identiques parce qu'elles proviennent d'une même plante mère pour une succession de cycles de reproduction végétative ; L'avantage des clones : - parfaitement homogènes et stables - reproduction aisée sans risque de pollution génétique étrangère. Les méthodes d'amélioration des espèces à reproduction végétative reposent donc sur la création de nouveaux clones et l'amélioration des clones existants.

52 La création de nouveaux clones Le passage par la reproduction sexuée est obligatoire
Cette reproduction sexuée produit une descendance très variée. Ces plantes sont ensuite multipliées par voie végétative naturelle et s'est sur leur descendance que portera la sélection

53 L'amélioration de clones existants : On utilise la mutagenèse pour améliorer les clones . Les mutations sont au cœur de l’existence même de l’évolution et de l’adaptation des espèces aux variations de leur environnement. Dans la nature, le matériel génétique de tous les êtres vivants est sans cesse l’objet de modifications. L’ADN des génomes mute, d’une part spontanément, au cours de la phase de réplication de l'ADN, et, d’autre part, sous l'effet d'agents naturels physiques, chimiques ou biologiques présents dans l’environnement. Ces agents sont dits "mutagènes". (Source : La mutagenèse physique procède principalement par irradiation des graines ou d’organes végétatifs, les rayons provoquant le plus souvent des cassures dans le brin d'ADN. Il est également possible de provoquer des substitutions de bases en immergeant les graines dans une solution d'agent mutagène chimique, le plus souvent l'éthyl-méthanesulfonate (EMS).

54 Les graines produisent ensuite des descendants qui sont analysés et évalués pour leur éventuel intérêt. Une fois les descendants d'intérêt sélectionnés, la ou les mutations responsables du caractère d’intérêt sont fixées au sein d'une lignée en procédant à des autofécondations ou des rétrocroisements afin de stabiliser le caractère recherché et assurer sa transmission stable aux descendants. Cette procédure est longue et nécessite le suivi des descendants sur plusieurs générations. Dans le cas des espèces à multiplication végétative, la mutation est propagée en bouturant ou en multipliant le fragment portant la mutation. Actuellement, la mutagenèse est utilisée chez plus de 180 espèces végétales et on estime qu’il y a plus de variétés qui sont inscrites dans les catalogues des sélectionneurs et utilisées par les producteurs dans le monde. (Source : Variété de Weigela 'Courtadur Grenadine' obtention INRA. Cette variété est un mutant de la variété 'Bristol Ruby' obtenu par traitement mutagène aux rayons gamma associés à la culture in vitro. © CADIC Alain

55 Doc en lien : '' Inscription des variétés au catalogue officiel.pdf''
C7 – La sélection conservatrice La sélection conservatrice multiplie les cultivars, produisant semences et plants vendus aux producteurs. Cette activité est assurée par les agriculteurs multiplicateurs de semences. Pour inscrire une variété au catalogue officiel, l'obtenteur fournit des semences au CTPS. Cet organisme va confier au GEVES la mise en place d'essais pour évaluer les variétés. Ces évaluations sont les tests de DHS et de VAT. Source : GNIS Lien1 : ntent&view=article&id=49&Itemid=398&lang=fr Doc en lien : '' Inscription des variétés au catalogue officiel.pdf'' Consultez le document : '' Inscription des variétés au catalogue officiel.pdf'' Consultez le catalogue officiel sur le site du GEVES

56 Ce qu’il faut retenir : voix
- Les mécanismes de reproduction sexuée et végétatives des végétaux - Le vocabulaire lié à la reproduction des végétaux, et à la génétique - La notion d'héritabilité et sa prise en compte dans un processus de sélection - La nature des caractères héréditaires (qualitatifs, quantitatifs, dominants, récessifs) - La notion d'homozigotie et d'hétérozigotie - Les principaux enseignements des 3 lois de Mendel - La différence entre sélection créatrice et sélection conservatrice - Les différents types de variétés selon les modes de reproduction des végétaux (hybrides, synthétique, lignée, clone) - Les techniques d'amélioration des populations et des lignées - L'effet d'hétérosis et inbreeding - Les techniques d'hybridation selon que les plantes sont autogames ou allogames - Comment est utilisée la stérilité mâle dans un schéma de sélection et pourquoi - La production de clones et leur amélioration chez les espèces à reproduction végétative - Les étapes d'inscription d'une variété au catalogue officiel Français - Où trouver des informations sur une variété inscrite au catalogue officiel. - [Voix] : A l'issue de ce chapitre, vous devez être en mesure de connaître - Les mécanismes de reproduction sexuée et végétatives des végétaux - le vocabulaire lié à la reproduction des végétaux, et à la génétique - la notion d'héritabilité et sa prise en compte dans un processus de sélection - la nature des caractères héréditaires (qualitatifs, quantitatifs, dominants, récessifs) - la notion d'homozigotie et d'hétérozigotie - les principaux enseignements des 3 lois de Mendel - la différence entre sélection créatrice et sélection conservatrice - les différents types de variétés selon les modes de reproduction des végétaux (hybrides, synthétique, lignée, clone) - les techniques d'amélioration des populations et des lignées - l'effet d'hétérosis et inbreeding - les techniques d'hybridation selon que les plantes sont autogames ou allogames - comment est utilisée la stérilité mâle dans un schéma de sélection et pourquoi - la production de clones et leur amélioration chez les espèces à reproduction végétative - les étapes d'inscription d'une variété au catalogue officiel Français - où trouver des informations sur une variété inscrite au catalogue officiel.


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