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À travers les yeux des enfants
Les impacts possibles de la maladie mentale de leur proche chez les enfants Les Ateliers Anna et le Camp de jour Anna
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Pourquoi les Ateliers Anna?
La réaction première lorsqu’un enfant a un parent atteint d’une maladie mentale est de ne pas vouloir lui en parler par inquiétude. On se souci de lui épargner cette nouvelle réalité, même si l’enfant est capable de constater que ce qui se passe à la maison est différent de chez ses amis. Les enfants sentent les choses même s’ils ne comprennent pas de quoi il s’agit. Ils sont de petites éponges qui absorbent les tensions et les émotions vécues par les membres de leur entourage. Il est fréquent qu’ils aient de la difficulté à gérer leurs propres émotions. En réaction constante, ils ne savent plus de qu’elle façon réagir et s’exprimer. Ils ont besoin d’ écoute, d’informations et d’outils afin de faire face aux préjugés ou aux questions de l’entourage. Le but de cette présentation n’est pas de blâmer la personne atteinte mais de ne pas perdre de vue l’impact que la maladie peut avoir sur l’enfant. Il est primordial de ne pas oublier celui-ci dans le processus de guérison et d’intervention et de prendre en compte les besoins d’information et de protection des enfants.
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Quelques statistiques
Plus de 50 millions de personnes souffrent d’une maladie mentale à travers le monde. Preston. J, Garrison, Secrétaire général et Directeur général de la Fédération mondiale pour la santé mentale. Au Canada, la probabilité d’être atteint d’une maladie mentale au cours de sa vie est de 1 sur 5. Kirby, M. & Keon, W. (2004). Rapport 1, Santé mentale, maladies mentale et toxicomanie. Environ 72% des personnes présentant un trouble sévère et persistant en santé mentale sont des parents d’enfants mineurs. National comorbidity Study (NCS), Kessier et al, 1997, etc. Les enfants de personnes atteintes de maladies mentales risquent eux aussi de développer un problème de santé mentale dans une proportion de 30% à 50% La parentalité au quotidien, Catherine Vallée, Le partenaire, vol. 12, no.1 , automne 2004, p.10.
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On les nomme donc, les enfants invisibles
Au Québec Le système de santé est conçu de façon à entourer surtout les personnes atteintes. Plusieurs organismes offrent des services pour les membres de l’entourage d’âge adulte. Le système de santé reconnaît peu l’impact de la maladie sur les enfants de parents atteints. Les chercheurs s’entendent sur le fait que tous les aspects du développement des enfants, tant physique, que psychologique et même social sont affectés. On les nomme donc, les enfants invisibles
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Les 10 impacts possibles Ces impacts peuvent être très néfastes.
Le processus de deuil Les enfants doivent souvent faire le deuil du parent connu, d’une enfance normale, d’un foyer stable… Le sentiment de culpabilité Il peut croire qu’il est la cause du problème de santé mentale de son parent, qu’il n’a pas droit au bonheur. La pensée magique … si seulement je faisais telle ou telle chose, tout irait mieux…. L’insécurité chronique et l’incertitude Qui s’occupera de moi, mon parent guérira-t-il, aurai-je cette maladie moi aussi…? L’inversion des rôles L’enfant joue le rôle du parent, oubli de vivre son enfance et se responsabilise au-delà de ses capacités.
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Les 10 impacts possibles Ces impacts peuvent être très néfastes.
La loi du silence CHUT! Il ne faut pas en parler, c’est un secret. L’image de la famille doit être sauvegardée. Tout va bien. Le syndrome de l’enfant modèle Il devient un enfant modèle, silencieux et performant pour éviter toute peine supplémentaire à ses parents. L’isolement Ils ressentent le besoin de se faire tout petits et se replient ainsi sur eux-mêmes. L’ambivalence des sentiments Ils peuvent vivre plusieurs sentiments intenses et anxiogènes: colère, ressentiment, peur, honte, peine, etc. Les difficultés scolaires Le manque de concentration, d’aide et d’encouragement à la maison… intimidation et stigmatisation.
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L’Héritage à l’âge adulte
En bas âge, l’enfant construit sa maison et toutes les sphères de sa vie auront une incidence sur sa solidité ou fragilité dans le futur. Rapport avec soi Problème d’identité Non-respect de soi Milieu familial chaotique et imprévisible Rapport avec les autres Sentiment d’aliénation sociale Difficulté à faire confiance Tendance à jouer le rôle du sauveur Au plan professionnel: Le vécu des enfants influence souvent leur choix de carrière. Plusieurs de ces enfants ayant eu un parent atteint, sont attirés par le domaine de la santé où ils peuvent jouer un rôle de soignant. Ils y retrouvent un rôle familier et satisfaisant. D’autres vont préféré fuir ce type de carrière afin d’éviter des expériences qui pourraient leur rappeler un passé douloureux.
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L’urgence Intervenir tôt afin de réduire et même d’enrayer les impacts négatifs sur le développement des enfants.
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En ayant accès aux services : « Les Ateliers Anna »,
ces enfants arrivent à verbaliser et valider leur vécu, à mieux comprendre les troubles majeurs de santé mentale et à mettre en place des stratégies susceptibles de les aider à mieux vivre dans leur contexte particulier.
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Les Ateliers et le camp de jour Anna
Ces programmes regroupent des jeunes entre 7 et 12 ans ayant un parent ou un proche de 16 ans et plus présentant des manifestations cliniques reliées à un trouble majeur de santé mentale. Les Ateliers et Le camp de jour Anna regroupent différentes façons d’aborder les enfants. Celles-ci sont utilisées à chaque rencontre, afin d’apporter un équilibre dans les ateliers. L’information et la discussion, l'expression d’humeur et de sentiments par le biais d’activités physiques et aussi par le biais d’activités artistiques.
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Le programme Les Ateliers Anna Le camp de jour Anna
sont offerts durant 8 semaines les vendredi soirs. Huit soirées de 2 heures 15 minutes, de 18 h 30 à 20 h 45. Le camp de jour Anna est offert durant deux semaines. Huit journées de 8 heures, du mardi au vendredi inclusivement, de 8 h 30 à 16 h 30.
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Les tarifs Les ateliers et camp de jour se déroulent
à La lueur du phare de Lanaudière au 676, boulevard Manseau, à Joliette ou au 333, boulevard Lacombe, à Repentigny selon les groupes. Pour les membres, le coût est de 5$ par enfant et de 2$ par enfant supplémentaire de la même famille et pour les enfants de familles non-membres, le coût est de 10$ par enfant.
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La composition du groupe
Un groupe se constitue d’un minimum de 3 jeunes et d’un maximum de 8. Les ateliers se font en groupes fermés. Les enfants ne doivent pas présenter de pathologies sévères. Les troubles pour lesquels nous offrons les services sont: la dépression, les troubles bipolaires, la schizophrénie, les troubles de personnalité, les troubles obsessifs compulsifs et les psychoses. L’assiduité aux rencontres est primordiale. Aucune implication des parents n’est demandée.
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Nos ateliers Regroupent des jeunes vivants des expériences semblables
en favorisant l’entraide, l’échange et le partage. Transmettent aux jeunes participants des informations sur les troubles majeurs de santé mentale et les aspects qui s’y rattachent. Outillent l’enfant pour qu’il puisse faire face à ce contexte particulier et devenir plus résilient, et ce, même en situation de stress. Augmentent l’estime de soi de chaque jeune par la découverte et l’expression de ses forces et intérêts propres. Aident à apprivoiser les sentiments. Expliquent les symptômes, soins et services.
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Volet navigateurs Suite aux ateliers, le volet navigateurs sert à amener une continuité des services en favorisant l’utilisation du réseau social de l’enfant. Deux activités par année, soit, une durant l’hiver et une durant l’été, sont organisées. Ces sorties de répit-activités servent à maintenir le lien qui unit ces enfants. À chaque année, le groupe des ateliers et du camp de jour, rejoignent le groupe des navigateurs de l’année précédente, ce qui a pour but et pour effet d’agrandir le réseau social de l’enfant et de maintenir le lien d’appartenance qu’il éprouve.
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Commentaires des parents
Voici des commentaires formulées par les parents d’enfants qui ont participé aux Ateliers Anna -Les enfants sont très motivés et ont hâte aux prochaines rencontres. -Le programme est très utile, les enfants comprennent mieux les comportements des personnes atteintes et arrivent à se détacher de ces comportements sans les prendre personnel. -Les enfants parlent davantage et posent plus de questions sur la santé mentale, ils s’ouvrent plus facilement. -Ils ont appris à connaître la maladie et à mieux gérer leurs émotions.
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Questions des jeunes Voici des questions formulées par les enfants qui ont participé aux Ateliers Anna en Qu’est ce qui fait qu’on a une maladie mentale? Les troubles de santé mentale peuvent-ils causer des problèmes physiques? Qu’est ce que la santé mentale? Il y a t-il plusieurs sortes et/ou degrés de maladies mentales? Est-ce possible d’être atteint de plus d’une maladie mentale? Est-il possible que les enfants se sentent coupables de tout dans un contexte de trouble de santé mentale? Peut-on mourir d’une maladie mentale? Est-ce normal d’avoir peur de notre parent lorsque sa maladie le rend mauvais? Est-ce que c’est à cause de moi que mon parent pleure?
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Les enfants ont un besoin infini de réponses, ils ont une soif d’apprendre et de comprendre. La maladie mentale est déjà difficile à comprendre lorsque l’on est adulte. Imaginez quand on est un enfant. Ne perdons pas de vue que l’enfant est en construction de son identité et que celle-ci est compromise. Si nous n’agissons pas rapidement, les répercussions peuvent être permanentes. Apporter un soutien et une attention à ces enfants est un moyen efficace afin d’éviter que le trouble de santé mentale ne passe d’une génération à une autre. Alors INTERVENONS ensemble! Aidons-les à naviguer sur ces flots tumultueux…
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676, Boulevard Manseau Joliette (Québec) J6E 3E6 333, Boulevard Lacombe Repentigny (Québec) J5Z 1N2 Tel : Sans frais : , Courriel : Site internet : Facebook : La lueur du phare de Lanaudière
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