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Publié parGabrielle Lebeau Modifié depuis plus de 7 années
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INTRODUCTION Observation DISCUSSION CONCLUSION
Dyslipidémie sévère révélant une hypothyroïdie profonde : à propos d’un cas. F.Z. El Bouazzaoui, A. chafik, G. Elmghari, N. El Ansari Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Maladies Métaboliques Laboratoire PCIM. FMPM. CHU Mohamed VI, Marrakech. INTRODUCTION L’hypothyroïdie est à l’origine de troubles lipidiques qui amplifient le risque cardiovasculaire et augmente la morbimortalité. Ils sont réversibles sous traitement par L-thyroxine, ce qui permet de ralentir l’évolution de l’athérosclérose. Nous rapportons le cas d’une patiente présentant une dyslipidémie sévère dont le bilan étiologique avait révélé une hypothyroïdie profonde. Figure 1: bouffissure du visage de la patiente Bilans À l’admission Après traitement par L-thyroxine TSHus 100mUI/l. 2,27 mUI/l. Cholestérol total 4,42 g/l 2,32 g/l triglycérides 6,77 g/l 1,82g/l Observation Patiente K.M. âgée de 55 ans ATCDS: un Dress syndrome suite à la prise d’un hypolipomiant, non connue diabétique, ni hypertendue et sans dyslipidémie familiale. Admise pour bilan étiologique d’une dyslipidémie avec un cholestérol total à 4.42g/l ; des triglycérides à 6.77 g/l. Elle a rapporté depuis une 1 année une asthénie s’aggravant dans la journée, une constatation d’une infiltration du visage et des membres avec alternance diarrhée et constipation. (Figure 1) L’examen à l’admission avait objectivé une patiente consciente, ralentie, infiltrée, normotendue à 110/70 mmHg, normocarde à 80b/min, eupnique à 15 c/min, une glycémie capillaire à 0.8 g/l et une faiblesse musculaire. Une TSH a été demandée, révélant une hypothyroïdie à 100 mUI/l. Le traitement substitutif par L-thyroxine a été débuté progressivement après évaluation cardiovasculaire. L’évolution était marquée par l’amélioration du bilan lipidique avec le cholestérol total à 2,32 G/L, les triglycerides à 1,82 g/l ,cholesterol HDL à 0,52 g/l, LDL à 1,44 g/l et une normalisation de la TSH. (Tableau 1) Tableau 1: évolution du bilan lipidique après traitement par la L-thyroxine DISCUSSION En accord avec la littérature, les troubles lipidiques sont très fréquents dans l’hypothyroïdie. Ils doivent être recherchés car son association à une athérosclérose est plus sévère qu’au cours de l’euthyroidie. L’hypothyroïdie entraîne une élévation du cholestérol total, du LDL cholestérol et de l’apo B, par allongement de la demi-vie des LDL et diminution du nombre de LDL récepteurs. L'expression clinique de cette pathologie, même profonde, peut être très discrète. Un bilan lipidique perturbé impose une évaluation systématique de la fonction thyroïdienne. En effet, les anomalies lipidiques sont réversibles sous traitement par L-thyroxine. Ce qui permet de ralentir l’évolution de l’athérosclérose. CONCLUSION La prévalence élevée de l’hypothyroïdie fait qu’elle doit être dépistée chez les sujets dyslipidémiques pour faciliter la prise en charge et améliorer le pronostic cardiovasculaire.
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