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Thomas Boulanger Pharmacien IFSI – Mardi 13 décembre 2016

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1 Thomas Boulanger Pharmacien IFSI – Mardi 13 décembre 2016
Les Formes Pharmaceutiques et les voies d’administration PHARMACIE GALENIQUE Thomas Boulanger Pharmacien IFSI – Mardi 13 décembre 2016

2 PLAN I. INTRODUCTION - DEFINITIONS II. LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS II.1. Introduction II.2. La voie générale II.3. Les voie locales II.4. Choix de la voie d'administration III. LES FORMES GALÉNIQUES III.1. LA VOIE ORALE III.2. LA VOIE PARENTERALE III.3. VOIE RECTALE III.4. VOIE VAGINALE III.5. VOIE OCULAIRE III.6. VOIE CUTANE III.7. AUTRES FORMES GALENIQUE IV. CONSERVATIONS DES MÉDICAMENTS

3 INTRODUCTION - DEFINITIONS
Le Médicament est un produit complexe dont la partie active ou principe actif ou encore "drogue" sera aménagée à l'aide d'excipients ou substances auxiliaires pour lui permettre une efficacité optimale. L'excipient, bien que souvent défini comme inerte, va parfois avoir un rôle prépondérant : c'est tout l'art de la galénique. La pharmacie galénique est à la fois la science et l'art de préparer, conserver et présenter les médicaments. But : trouver pour chaque substance active, la présentation la mieux adaptée au traitement d'une maladie déterminée.

4 INTRODUCTION - DEFINITIONS
Formule galénique Un médicament est défini par sa formule galénique qui énumère en qualité et quantité les différents éléments qui entrent dans sa composition. On distingue : - le principe actif (PA), seul ou en association, qui est le support de l'activité thérapeutique - les excipients ou adjuvants ou véhicules ou substances auxiliaires, dépourvus d'activité thérapeutique, qui sont destinés à faciliter la fabrication, l'administration ou la conservation du médicament.

5 INTRODUCTION - DEFINITIONS
Formule galénique On trouve comme excipient : des liants ou émulsifiants, lubrifiants, délitants, gélifiants… : fabrication des colorants : aspect et identification des édulcorants et aromatisants : goût et acceptabilité des conservateurs

6 INTRODUCTION - DEFINITIONS
Formule galénique Exemple : Furosémide 20,00 mg principe actif Chlorure de sodium 15,00 mg excipient Hydroxyde de sodium qsp pH excipient Eau pour préparation injectable qsp 2 ml excipient Formule galénique la mieux adaptée = compromis entre : - la meilleure efficacité thérapeutique - la meilleure tolérance clinique - la meilleure observance - le meilleur coût de traitement

7 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
INTRODUCTION La voie d'administration indique la façon dont le médicament est administré au malade. Elle définit le mode d'acheminement du principe actif à son lieu d'action. On distingue la voie générale et la voie locale. LA VOIE GÉNÉRALE Définition Dans la voie générale ou voie systémique, le principe actif (PA) emprunte la circulation sanguine pour atteindre son site d'action.

8 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
LA VOIE GÉNÉRALE La voie parentérale La voie parentérale regroupe tout mode d'administration de médicaments par effraction de la peau. On distingue : la voie intraveineuse (IV) la voie intramusculaire (IM) la voie sous-cutanée (SC) d'autres voies moins fréquemment utilisées : intra-dermique, intra-artérielle, intra-rachidienne ...

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10 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
LA VOIE GÉNÉRALE La voie parentérale La voie intraveineuse - IV Le médicament est directement injecté dans la veine à l'aide d'une aiguille ou d’un cathéter. 1 - Voie IV périphérique lorsque la veine choisie est une veine superficielle de petit calibre 2 - Voie IV profonde ou centrale lorsque la veine choisie est profonde et de gros calibre. Par son débit important, elle dilue rapidement les drogues toxiques, les solutions hypertoniques, protégeant ainsi l'endothélium vasculaire. C'est une voie qui reste cependant traumatisante et à risque septique élevé.

11 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
LA VOIE GÉNÉRALE La voie parentérale La voie intraveineuse - IV Avantages de la voie IV : - voie d'urgence par excellence => délai d'action du médicament court et dose administrée connue avec précision - vitesse d'administration contrôlée. Inconvénients de la voie IV : - voie fragile (risque de veinite) et de durée limitée (quelques heures à quelques jours) risque septique

12 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
LA VOIE GÉNÉRALE La voie parentérale La voie intraveineuse - IV En pratique : Respecter strictement le mode d'administration préconisé de chaque médicament : - intraveineuse directe (IVD) : 1 min - Intraveineuse lente (IVL) : 3 à 5 min - perfusion courte discontinue (15 à 30 min). perfusion + longue, parfois de longue durée (24 à 48 h en nutrition parentérale) Perfusion à débit contrôlé : pousse seringue électrique ou pompe.

13 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
LA VOIE GÉNÉRALE La voie parentérale La voie sous-cutanée : SC Le médicament est injecté sous la peau dans le tissu conjonctif (ventre, épaule, cuisse) à l'aide d'une aiguille fine et courte. Avantages de la voie SC : - voie facile à utiliser et très employée (héparines, insulines) - possibilité d'injection par le patient lui-même - possibilité d'injecter certain médicament en continu Inconvénient de la voie SC : - délai d'action long (résorption lente du PA dans un tissus peu vascularisé) volume à injecter parfois important

14 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
LA VOIE GÉNÉRALE La voie parentérale La voie intramusculaire - IM Le médicament est injecté directement dans un muscle profond (quart supero-externe de la fesse) avec une aiguille longue. Le muscle étant richement vascularisé, le médicament va diffuser dans les vaisseaux sanguins et la circulation générale. Avantages de la voie IM : - voie facile à utiliser - possibilité d'administration de médicaments huileux à effet prolongé (neuroleptiques)

15 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
LA VOIE GÉNÉRALE La voie parentérale La voie intramusculaire - IM Inconvénients de la voie IM : - ce n'est pas une voie d'urgence - injection parfois douloureuse => solvant de reconstitution avec un anesthésique local (lidocaïne) à ne jamais utiliser par voie IV. - voie contre indiquée chez les patients traités par anticoagulant car risque d'hématome au point d'injection. - volume injecté réduit dangereux en cas d'atteinte de nerf ou de veines et d'artères

16 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
LA VOIE GÉNÉRALE La voie parentérale, autres voies : Voie intra-dermique (ID) : injection dans l'épaisseur du derme. Action locale seulement utilisée pour tester les réactions immunologiques (tuberculine, test allergique) Voie intra-artérielle (IA) : administration dans une artère sous pression (produit de contraste) Voie intrarachidienne (IR) ou intrathécale : administration dans l'espace sous arachnoïdien où circule le LCR (rachianesthésie) Voie intracardiaque (IC) : injection directement dans le muscle cardiaque ou dans les cavités cardiaques Voie intra-articulaire : administration dans une articulation (anti-inflammatoire) Voie épidurale : administration dans l'espace épidural situé entre la dure mère et la paroi du canal rachidien (anesthésique).

17 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS

18 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
LA VOIE GÉNÉRALE La voie entérale La voie entérale ou digestive comprend : la voie perlinguale, la voie orale, la voie rectale. La voie perlinguale Le médicament est sucé ou se délite au contact de la salive (sans être avalé) et libère le PA qui est résorbé au travers de la muqueuse sublinguale très vascularisée. Avantages : - délai d'action court (1 mn pour la trinitrine) - protection du médicament de l'agression par les sucs digestifs et de l'effet de 1er passage hépatique.

19 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
LA VOIE GÉNÉRALE La voie entérale La voie orale Synonyme : voie buccale, per os, par la bouche Voie d'administration la plus utilisée car la plus physiologique, la plus facile d'accès, la plus pratique et la mieux acceptée. Le médicament va être résorbé soit : - au niveau de la muqueuse gastrique (peu fréquent : aspirine), - de façon plus générale au niveau de la muqueuse intestinale. Passage ensuite dans la circulation générale où il pourra exercer son action. Il existe des PA qui ne sont pas résorbés et exercent une action locale (pansements digestifs, certains antibiotiques)

20 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
LA VOIE GÉNÉRALE La voie entérale La voie orale Avantages de la voie orale : - facile à utiliser - administration des formes galéniques variées - voie bien acceptée peut être utilisée chez les patients inconscients par sondes digestives

21 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
LA VOIE GÉNÉRALE La voie entérale La voie orale Inconvénients de la voie orale : - délai d'action du PA long - voie impossible à utiliser si le malade vomit ou si le PA est détruit par les sucs digestifs ou non absorbé - irritation possible du tube digestif - interférence possible avec l'alimentation, l’alcool, le tabac - demande la coopération du patient (difficile parfois avec les enfants et les patients psychiatriques…)

22 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
LA VOIE GÉNÉRALE La voie entérale La voie rectale Le médicament, introduit par l'anus se retrouve dans le rectum et le PA est libéré de sa forme galénique par fusion ou dissolution. Il est résorbé à travers la muqueuse rectale et arrive dans la circulation sanguine par les veines hémorroïdaires. Les PA non résorbés exercent une action locale (anti-hémorroïdaire). Avantages de la voie rectale : - voie intéressante chez les tout petits, les enfants - peut remplacer la voie orale en cas de vomissements Inconvénients de la voie rectale : - surface d'absorption faible et résorption inconstance - voie mal acceptée

23 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
LA VOIE GÉNÉRALE Autres voies La voie pulmonaire On peut administrer par cette voie des médicaments sous forme gazeuse (protoxyde d'azote) ou volatils (anesthésiques halogénés) ainsi que des PA solides ou liquides en suspension dans un gaz vecteur (aérosols). Selon que le PA franchit ou non les alvéoles pulmonaires, on a une action générale (ex : anesthésiologie) ou locale (ex : traitement antiasthmatique).

24 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
LA VOIE GÉNÉRALE Autres voies La voie nasale Peu de PA sont résorbés par cette voie pour produire une action générale Sauf : Minirin spray* (desmopressine), Pecfent * ou Instanyl * (fentanyl) Voie peu utilisée car résorption du PA irrégulière (patient enrhumé, encombrement nasal…). Voie pourtant donnée comme une voie d’avenir …

25 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
LA VOIE GÉNÉRALE Autres voies La voie percutanée Quelques PA ont la propriété de pouvoir diffuser à travers la peau pour atteindre la circulation sanguine et produire une action générale. On trouve des hormones (œstrogènes, Oestrodose*), la trinitrine (Discotrine*), la scopolamine (mal des transports, râles de fin de vie: Scopoderm*), le fentanyl (antalgique stupéfiant, Durogésic*), la nicotine (Nicorette*) …

26 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
LA VOIE GÉNÉRALE Avantages et inconvénients La voie générale permet par ses différents abords, de répondre à tous les impératifs thérapeutiques (urgence et traitement de fond) avec la meilleure observance possible. L'inconvénient essentiel est la diffusion dans tout l'organisme du PA pouvant entraîner l'apparition d'effets indésirables dus à l'action pharmacologique sur des cibles non souhaitées.

27 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
LES VOIES LOCALES Le médicament, directement appliqué sur son lieu d'action, exerce son effet pharmacologique sur le site précis de l'affection. Le but de la voie locale est de limiter la diffusion du PA à partir de son lieu d'administration permettant un minimum d'effets indésirables. Les principales voies locales utilisées sont les suivantes : voie cutanée voie nasale et respiratoire voie oculaire voie auriculaire voie vaginale

28 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
LES VOIES LOCALES La voie cutanée Le médicament, est déposé sur la peau. La pénétration du PA est nulle ou limitée, car la peau saine est imperméable. En cas d'altération cutanée, on peut avoir une résorption du PA avec action générale. Cette voie sera utilisée dans le traitement des pathologies dermatologiques. Si grande surface, occlusion ou nourrisson: action systémique. .

29 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
LES VOIES LOCALES La voie oculaire Le médicament (collyre ou pommade ophtalmique) libère le PA qui est résorbé par la cornée et/ou la conjonctive ou bien exerce un effet de surface. Le passage dans la voie générale est possible, surtout en cas d'altération de la cornée. La voie nasale Directement déposé sur la muqueuse nasale, les médicaments agissent localement (antiseptiques, vasoconstricteurs, corticoïdes ...).

30 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
LES VOIES LOCALES La voie pulmonaire ou respiratoire Cette voie permet l'administration de médicaments sous forme d'aérosol pour une action locale. Le principe actif est résorbé rapidement par les muqueuses trachéales et bronchiques et permet le traitement d'urgence (salbutamol Ventoline* dans la crise d'asthme). La voie vaginale Dans le traitement des affections locales, les médicaments utilisés renferment des antibiotiques, des antiparasitaires, des antifongiques, des hormones ...

31 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
LES VOIES LOCALES La voie auriculaire Déposé dans le conduit externe de l'oreille, le médicament sous forme liquide, agit localement à condition que l'intégrité tympanique soit conservée (sinon passage du PA dans l'oreille moyenne et diffusion dans l'organisme avec risque d'altération de l'audition pour certain médicaments). Avantages et inconvénients de la voie locale En théorie, la voie locale présente plus d'avantages que d'inconvénients, car le PA directement en contact avec son lieu d'action, exerce moins d'effets indésirables. En pratique, peu d'affections tirent bénéfice d'une thérapeutique locale exclusive.

32 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
CHOIX DE LA VOIE D'ADMINISTRATION Le choix de la voie d'administration dépend : De critères cliniques : urgence (voie IV, perlinguale, pulmonaire locale), pathologie chronique (voie orale), affection psychiatrique (injection IM de neuroleptique retard). De critères pharmacologiques : si le PA est détruit par les sucs digestifs ou non résorbé par le tractus digestif, on utilisera la voie parentérale.

33 LES VOIES D'ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
CHOIX DE LA VOIE D'ADMINISTRATION De critères physiopathologiques : âge du patient (enfants, personnes âgées), acceptabilité et observance (forme bien acceptée et avec le moins de prise possible), pathologie associée (vomissement, diarrhée…). Coût du traitement : généralement la voie orale est moins cher que les voies parentérales (matériel de préparation et d’injection, temps infirmier, coût du médicament, hospitalisation).

34 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES COMPRIMES Les comprimés sont des préparations de forme et d'aspect variable, formé d'un mélange principes actifs / excipients. Les comprimés peuvent être sécables (présence d'une fente) ou non afin d'ajuster la posologie. On distingue : Les comprimés simples Les comprimés pelliculés Les comprimés dragéifiés ou dragées Ces comprimés sont entourés d'un enrobage externe qui peut être sucré et qui les protège vis à vis des agents extérieurs, qui masque l'odeur et la saveur, permet de les colorer et rend l'absorption plus aisée.

35 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES COMPRIMES

36 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES COMPRIMES pour mise en solution Les comprimés qui peuvent être dissous avant absorption sont des comprimés à libération accélérée. Ils sont formulés de façon à obtenir un temps de désagrégation court. Ils comprennent : les comprimés effervescents : ils sont destinés à être dissout dans l'eau avant absorption. Les comprimés dispersibles : ils sont destinés à être avalés ou dissous dans de l’eau (Feldène dispersible, Clamoxyl 1g dispersible) les comprimés lyoc : ils sont dissous immédiate dans l'eau et en quelques secondes sur la langue. Leur but est essentiellement de faciliter la prise du médicament, en cas de problème de déglutition par exemple. Pour l’administration par sonde, les comprimés orodispersibles peuvent être dissous dans un peu de liquide.

37 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES COMPRIMES pour mise en solution les comprimés lyoc :Compte tenu de leur procédé de fabrication (lyophilisation), les comprimés orodispersibles sont très friables. Ils ne doivent généralement pas être déconditionnés du blister par pression comme les comprimés conventionnels, mais en retirant d’abord la feuille d’aluminium : Attention, une certaine confusion règne parfois entre les comprimés orodispersibles et les comprimés sublinguaux.

38 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES COMPRIMES les comprimés gastro-résistants : ils sont entourés d'un enrobage résistant au pH acide et leur délitement se fait en milieu intestinal où le pH est plus élevé. Un tel enrobage permet de protéger un principe actif d'une dégradation en milieu acide ou par les sucs digestifs (oméprazole : Mopral*, ésoméprazole, Inexium*) ou de limiter une éventuelle intolérance digestive (Aspirine du Rhone*).

39 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES COMPRIMES Depuis quelques années, le film gastro-résistant est remplacé par des technologies pharmaceutiques plus sophistiquées, telles que les MUPS et les capsules contenant des granules gastro-résistants. Les comprimés MUPS (Multiple Unit Pellet System) de Inexium® contiennent de nombreux pellets (synonymes : microgranules, microsphères, microbilles) de 0.5 mm de diamètre recouverts d’une couche protectrice acido-résistante. Les pellets sont rapidement libérés dans l’estomac et transportés jusqu’à l’intestin où le principe actif est absorbé.

40 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES COMPRIMES les comprimés gastro-résistants : les comprimés gastro-résistants ne doivent pas être écrasés. Les pellets peuvent être dispersés dans un peu de liquide pour une administration par sonde, mais ils risquent de boucher la sonde en raison du diamètre souvent faible de celle-ci.

41 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES COMPRIMES les comprimés à libération prolongée (LP) : Ils permettent une durée d'absorption plus longue donc une durée d'action du PA prolongée ce qui permet de réduire le nombre de prise. La vitesse de libération du principe actif peut simplement être prolongée par la présence d’un enrobage. Exemple : Chronodalate®

42 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES COMPRIMES les comprimés à libération prolongée (LP) : Les comprimés multicouches sont la technologie utilisée dans le Modopar®LP. Les comprimés sont constitués de 3 couches et leur but est une libération biphasique de levodopa. La première couche libère rapidement une partie de la levodopa (50 mg) et la totalité du bensérazide. La deuxième couche est uniquement protectrice, elle ne contient pas de principe actif. La troisième couche libère de façon prolongée le reste de levodopa (150 mg).

43 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES COMPRIMES les comprimés à libération prolongée (LP): Le système Oros® (Oral Osmotic System) est basé sur la pression osmotique. Les comprimés sont constitués d’un noyau à deux compartiments (un compartiment avec le principe actif + un compartiment faisant office de « moteur osmotique »). Le noyau est entouré d’une membrane semi-perméable percée d’un orifice. La pénétration d’eau dans le noyau génère une pression osmotique permettant l’expulsion du principe actif à travers l’orifice de sortie à vitesse constante.

44 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES COMPRIMES les comprimés à libération prolongée (LP) : Les comprimés avec pellets permettent également une libération à vitesse constante du principe actif. C’est la technologie utilisée dans les comprimés de Séloken* LP. Les comprimés sont constitués d’une multitude de pellets entourées d’un film contrôlant la libération du principe actif. Après l’administration, le comprimé se désintègre en nombreux pellets qui libèrent le métoprolol de façon continue durant 20 heures.

45 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES COMPRIMES les comprimés à libération prolongée (LP) : => Une importante diversité de technologies et d’appellations existe dans les formes à libération prolongée.

46 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES COMPRIMES Avantages de la forme comprimé : formes unitaires : grande précision du dosage fabrication simple : diminution des coûts bonne conservation bonne acceptabilité : éventuel goût désagréable du PA masqué possibilité d'étalement de la libération du PA dans le temps.

47 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES COMPRIMES En pratique : un comprimé simple ou à enrobage simple peut-être écrasé et administré par sonde gastrique. les comprimés gastro-résistants et LP, ne doivent pas être écrasés ou coupés, sauf exceptions : cp LP sécables conserver les comprimés effervescents dans leur emballage d'origine pour les préserver de l'humidité. Ne jamais les faire avaler. Tenir compte de l'apport de sodium en cas de régime désodé => rétention d’eau => augmentation de la tension artérielle

48 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES GELULES Les gélules ou capsules dures sont constituées par 2 parties, le corps et la coiffe (à fonds hémisphériques), à base de gélatine s'emboîtant l'une dans l'autre et contenant un mélange de poudre sèche ou de pellets gastro-resistant ou LP. Avantages de la forme gélule : les mêmes que les comprimés En pratique : - conserver les gélules dans leur emballage, à l'abri de l'humidité. - une gélule peut être ouverte pour mélanger son contenu a l'alimentation et pour l'administration par sonde. Attention cependant aux formes gastro-résistantes (sauf pellets) qui ne doivent pas être ouvertes. - mouiller la gélule pour mieux l'avaler.

49 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES CAPSULES MOLLES Les capsules molles sont constituées d'une enveloppe à paroi épaisse et souple à l'intérieur de laquelle on trouve un PA liquide ou huileux. Avantages de la forme capsule : - présentation unitaire - bonne conservation du PA En pratique : - la capsule peut être ouverte mais risque de révéler un mauvais goût ou une mauvaise odeur. - le contenu étant huileux, ne pas administrer par sonde car risque d'adhérence le long des parois. - mouiller la capsule pour faciliter la prise.

50 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES GRANULES Les granulés sont de petits grains de forme irrégulières sucrés ou non, aromatisés ou non. Ils sont administrés à la cuillère (granulés à croquer) ou dissous dans l'eau (granulés pour sirop). LES POUDRES Elles sont présentées, soit en sachets dose qui permettent une bonne précision du dosage, soit en flacons multidose. Pour faciliter la prise, elles peuvent être mises en suspension dans un liquide. Dans le cas du flacon multidose, il faut toujours agiter le flacon avant utilisation et ne pas oublier la conservation limitée de la suspension reconstituée (ex : antibiotiques pédiatriques). LES PATES OU GOMMES A MACHER : Nicorettes*

51 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES FORMES LIQUIDES Les médicaments sous forme liquide, à l'exception des ampoules buvables, ont une présentation multidose, c'est à dire qu'il est nécessaire d'utiliser un instrument de mesure pour préparer la dose à administrer : - compte-goutte - cuillère-mesure - pipette graduée - cuillère à café (5 mI), - cuillère à dessert (10 ml), - cuillère à soupe (15ml). Attention à l'imprécision des couverts familiaux qui font rarement le volume voulu.

52 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES FORMES LIQUIDES : Les sirops La forme sirop est caractérisée par sa forte concentration en sucre qui lui donne sa consistance, assure sa conservation et permet de masquer la saveur désagréable des PA. Un sirop officinal renferme, selon sa méthode de préparation, entre 1650 et 1800 g de sucre par litre. Avantages de la forme sirop : facilité d'administration saveur agréable et bonne acceptabilité, en particulier par les enfants.

53 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES FORMES LIQUIDES : Les sirops En pratique : bien refermer le flacon après utilisation tenir hors de portée des enfants penser à l'apport de sucre chez le diabétique, mais il existe des sirops à base d'édulcorants de synthèse.

54 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES FORMES LIQUIDES : Les solutions ou solutés buvables Le PA est dissout dans un solvant à base d'eau ou un mélange hydro-alcoolique. Les solutions buvables sont présentées, soit en ampoule (forme unitaire), soit en flacon de contenance plus ou moins importante (forme multidose). Dans ce cas là, peut être joint un système de mesure : compte-gouttes, seringue-doseuse, cuillère mesure...

55 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES FORMES LIQUIDES : Les solutions ou solutés buvables Avantages de la forme soluté buvable : facilité d'administration, en particulier chez les personnes ayant des problèmes de déglutition. Inconvénients : - dosage peu précis - difficulté du maniement du compte-gouttes pour les personnes âgées - risque de sous-dosage, de surdosage.

56 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES FORMES LIQUIDES : Les solutions ou solutés buvables En pratique : - le nombre de gouttes au ml étant différent selon les liquides (densité), il faut toujours utiliser le compte-goutte fourni avec le flacon et pas un autre. - attention à la présence d'alcool dans certains solutés, en quantité parfois non négligeable. - ne pas confondre les ampoules buvables qui sont en verre coloré à 2 pointes et qui ne peuvent pas être injectées avec les ampoules injectables qui sont en verre incolore quand elles sont à 2 pointes (forme qui doit disparaître => ampoules bouteille).

57 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE ORALE
LES FORMES LIQUIDES : Suspensions et émulsions buvables La forme suspension est un système à 2 phases constituée par la dispersion d'une poudre insoluble dans un liquide. Cette présentation peut être à reconstituer au moment de l'utilisation. La forme émulsion correspond à un mélange de 2 liquides non miscibles (type huile/eau) dont l'un est finement divisé en gouttelettes dans l'autre. La stabilité du mélange est due à la présence d'agents émulsionnants. En pratique : - toujours agiter soigneusement une suspension ou une émulsion avant emploi pour homogénéiser le mélange.

58 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE PARENTERALE
Les préparations injectables se présentent, soit sous la forme d'un liquide prêt à l'emploi, soit sous la forme d'une poudre à mettre en solution, soit sous la forme d'un implant visqueux à effet retard. Comme pour les présentations orales, on trouve des solutions, des suspensions et des émulsions. Elles peuvent être présentées : - en ampoule à 2 pointes en verre blanc (NaCI, KCI) - en ampoule bouteille de volume plus ou moins important (de 1 ml à 20 ml) en verre ou matière plastique - en seringue pré-remplie (héparines calciques) - en flacon ponctionnable - en flacon verre ou poche PVC trocardable

59 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE PARENTERALE
La concentration en principes actifs est exprimée par unité de volume: - en poids : microgramme, milligramme, centigramme, gramme - en unités (UI) : héparine, insuline - en pourcentage A ce jour, il n'existe pas encore d'harmonisation de l'expression de la concentration en substance active, sur l'étiquetage des ampoules de médicaments injectables. Ainsi, dans l'attente de cette harmonisation (commencée pour les stupéfiants et les médicaments de l’urgence), coexistent sur le marché des ampoules injectables avec un dosage exprimé soit en pourcentage, soit en mg/ml.

60 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE PARENTERALE
DCI Nom du médicament® Y mg - Z mL X mg / mL Voie d’administration Forme pharmaceutique Mode d’administration Date de péremption Numéro de lot « Respecter les doses prescrites » NOUVEL ETIQUETTAGE DES AMPOULES INJECTABLES

61 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE PARENTERALE
NOUVEL ETIQUETTAGE DES AMPOULES INJECTABLES Type, taille et couleur des caractères : • Type de police le plus lisible possible, • Taille de police minimale de 7 points (1.4 mm), • Couleur noire, à l’exception de l’adrénaline et du chlorure de potassium pour lesquelles la couleur prévue est le rouge. En effet, il était nécessaire de différencier l’atropine de l’adrénaline et le chlorure de sodium du chlorure de potassium, • Fond d’étiquette blanc pour un contraste optimal avec la couleur des caractères ; • Pour 3 substances particulièrement à risque, différenciation par des caractères d’accroche : ADREnaline, ATROPine, EPHEDrine.

62 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE PARENTERALE
NOUVEL ETIQUETTAGE DES AMPOULES INJECTABLES Concentration et quantité totale en substance active, volume total de solution : • L’expression en pourcentage de la concentration en substance active, à l’origine d’erreurs de calcul, ne doit plus apparaître, à l’exception des solutions d’électrolytes et de glucose. • L’ensemble des fabricants doit suivre le même mode d’expression pour une même substance active, une même forme pharmaceutique, quel que soit le dosage. Cela s’applique notamment aux titulaires de médicaments génériques afin que l’étiquetage soit identique à celui des princeps

63 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE PARENTERALE
La présence d'un anneau coloré ou de tout autre marquage sur les ampoules injectables ne peut être considérée comme un signe distinctif du médicament. La présence de ce marquage ne dispense en aucun cas d'une vérification attentive du médicament à administrer, en ce qui concerne la substance active contenue dans l'ampoule, le dosage et le contenu en volume de solution. Cette vérification s'impose afin d'éviter des confusions ou l'utilisation d'un produit inapproprié (une des premières causes d’erreur médicamenteuse allant jusqu’au décès du patient).

64 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE PARENTERALE
Les solutions injectables Constitué par la mise en solution d'un ou plusieurs PA dans un solvant, elles peuvent être, soit préparées à l'avance et prêtes à l'emploi, soit à réaliser extemporanément par la mise en solution d'une poudre soluble dans un solvant approprié. Les solvants utilisés sont généralement aqueux (eau pour préparation injectable: EPPI, glucose 5%, chlorure de sodium 0,9 %) mais peuvent être huileux. Dans ce cas-là, il ne faut jamais administrer par voie IV. Parfois, si l'injection est douloureuse (voie IM), un anesthésique local peut être ajouté au solvant (lidocaïne). Une telle préparation doit être utilisée uniquement par voie IM.

65 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE PARENTERALE
Les solutions injectables Caractéristiques : Etant destinées à être introduites dans l'organisme par effraction de la peau, les solutions injectable doivent posséder les qualités suivantes: - stérilité : c'est l'absence de germe. Lors de la manipulation, toutes les précautions d'asepsie devront être prises pour ne pas contaminer la préparation. - apyrogénicité : c'est l'absence de pyrogènes, c'est-à-dire de substances d'origine bactérienne qui peuvent provoquer une augmentation de la température corporelle. - neutralité : le pH doit être le plus proche possible du pH sanguin, lorsque cela est compatible avec la stabilité du PA. Le sang a cependant un certain pouvoir tampon qui permet l'utilisation de produits dont le pH est acide ou alcalin.

66 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE PARENTERALE
Les solutions injectables - isotonicité : la pression osmotique de la solution doit être proche de celle du plasma sanguin. Dans une solution isotonique, des globules rouges mis en suspension ne sont pas hémolysés. On peut cependant utiliser des solutions hypo ou hypertoniques grâce au pouvoir de dilution du sang mais l’injection doit être lente (sinon lyse des GR) ou faite dans une veine de gros calibre. Par exemple : solution isotonique : Glucose 5%; Chlorure de Sodium 0,9%, solution hypertonique : Glucose 10%. Chlorure de Sodium 10% - limpidité : le soluté doit être transparent et on ne doit rien apercevoir à l'intérieur.

67 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE PARENTERALE
Les solutions injectables En pratique : - travailler de façon la plus aseptique possible lors de la reconstitution et ne pas préparer la solution trop longtemps à l’avance (mauvaise conservation et risque de multiplication des germes si contamination) - vérifier la limpidité des solutions à injecter - utiliser du matériel stérile à usage unique - pour les perfusions présentées en flacons verre de gros volume, vérifier le vide

68 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE PARENTERALE
Les suspensions injectables C'est une préparation obtenue par dispersion d'une poudre ou de cristaux insolubles dans un liquide. Cette forme permet d'obtenir une libération progressive du PA, autorisant un allongement de la durée d'action (ex : insulines ou corticoïdes retard). Caractéristiques : ce sont les mêmes que celles des solutions injectables, hormis la limpidité. En pratique : - agiter soigneusement le flacon avant l'injection - ne jamais injecter par voie IV

69 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE PARENTERALE
Les émulsions injectables C'est un mélange de deux liquides non miscibles, constitué généralement par une phase huileuse dispersée dans une phase aqueuse continue. Cette présentation est utilisée lorsque le PA est lipophile (ex : apport de lipides en nutrition parentérale). Caractéristiques : ce sont les mêmes que celles des solutions injectables sauf la limpidité. En pratique : - vérifier que l'émulsion soit homogène avant de l'injecter - ne jamais rien rajouter dans une telle préparation car on risque de « casser » l'émulsion.

70 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE PARENTERALE
Les formes à libération prolongée Plusieurs procédés permettent d'obtenir un effet retardé ou prolongé dans le temps : - augmentation de la viscosité du véhicule - utilisation de sels d'acide gras (ex : neuroleptiques retard) - utilisation d'implants constitués de copolymères résorbables au sein duquel se trouve le PA (ex : traitement hormonal du cancer de la prostate)

71 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE PARENTERALE
Les formes à libération prolongée Caractéristiques: - permettent une action continue dans le temps pouvant aller de 24 h à 6 mois selon les produits et les indications. - permettent une bonne observance thérapeutique, très utile chez les patients difficiles (psychiatrie) et pour les pathologies chroniques (cancérologie). - si apparition d'une intolérance au PA, l'action pharmacologique persistant un certain temps : traitement et guérison + longue

72 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE RECTALE
Les suppositoires Ce sont des préparations de consistance molle ou solide auxquelles on donne une forme qui facilite leur introduction dans le rectum. Le PA, incorporé dans un excipient qui fond ou se ramollit à 37°C peut avoir une action locale ou générale : - action générale : antipyrétique (paracétamol) - action locale : antihémorroïdaire En pratique : - si le suppositoire est ramolli du fait de la température ambiante, le mettre quelques minutes au réfrigérateur - si nécessaire, lubrifier avant utilisation - surveiller un éventuel rejet, surtout chez l'enfant

73 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE RECTALE
Les capsules rectales Capsule molle renfermant le PA; cette forme n'est pas sensible à la chaleur. Les lavements Le PA est incorporé dans un excipient liquide de plus ou moins grand volume. On peut rechercher : - soit un effet mécanique : lavement évacuateur - soit une action médicamenteuse locale : corticoïdes dans la maladie de Crohn

74 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE RECTALE
Les mousses rectales Le PA est incorporé dans un excipient et l'ensemble est pressurisé dans un flacon doseur. Le médicament est introduit dans le rectum par l'intermédiaire d'une canule de forme appropriée. Pommades rectales Le PA est incorporé dans un excipient de consistance molle. L'application est locale, externe ou interne, et dans ce cas là, le tube est muni d'un embout applicateur.

75 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE VAGINALE
Ovules et comprimés gynécologique Les ovules sont des préparations de consistance molle ou solide dont la forme permet l'introduction dans le vagin. Les comprimés gynécologiques sont de forme oblongue et peu épais. Caractéristiques : - action locale : antibiotiques, antifongiques, antiinflammatoires... - il existe des ovules à libération prolongée.

76 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE OCULAIRE
Les collyres Les collyres sont des préparations liquides destinées au traitement des affections de l'œil. Ils sont présentés dans des flacons spécifiques multidoses de 5 à 10 ml avec embout compte-gouttes ou en doses unitaires (ophtadoses). Caractéristiques : Les collyres doivent avoir les qualités demandées aux préparations injectables, à savoir : stérilité, isotonicité aux larmes neutralité (pH compris entre 6.4 et 7.8)

77 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE OCULAIRE
Les collyres En pratique : - la durée de vie d'un collyre ouvert est de 15 ou 28 jours (sauf exception) - inscrire la date d'ouverture sur le flacon - se laver les mains avant l'application d'un collyre - utiliser un flacon par patient - homogénéiser, si nécessaire, le flacon avant emploi

78 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE OCULAIRE
Autres formes Bains oculaires Solutions de gros volume, antiseptiques et calmantes, administrées soit avec une œillère, soit avec une compresse. Pommades ophtalmiques De consistance semi-solide, elles sont utilisées pour avoir un effet plus prolongé car le PA est maintenu au contact de l'œil plus longtemps. Elles sont également prescrites dans le traitement des affections des paupières (blépharites, orgelets). Il vaut mieux, en cas d'application sur la cornée, les utiliser au coucher car elles brouillent la vue.

79 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE OCULAIRE
Autres formes Lentilles thérapeutiques Permettent d'avoir une libération prolongée du PA et une action locale plus longue. Implants intraoculaires médicamenteux L'implant est introduit chirurgicalement et délivre localement le PA (antiviral dans le traitement des rétinites à cytomégalovirus), permettant ainsi de supprimer les effets indésirables de la voie générale.

80 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE CUTANE
Par cette voie, on pourra avoir des préparations ayant, soit une action locale, soit une action systémique. Préparations pour usage local Pommades, crèmes, gels Ce sont des préparations de consistance molle, destinées à l'application sur la peau ou les muqueuses. Elles sont constituées d'un ou plusieurs excipients renfermant un ou plusieurs PA. Leur usage est local.

81 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE CUTANE
Préparations pour usage local Caractéristiques: Le passage du PA vers l'épiderme dépend essentiellement de la traversée de la couche cornée protectrice. L’état de la peau est donc le paramètre essentiel : en cas de pathologie ou de plaie, elle ne joue plus son rôle de barrière et peut laisser passer massivement le PA avec tous les risques d'effets systémiques que cela peut entraîner.

82 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE CUTANE
Préparations pour usage local  Pommades, crèmes, gels On distingue par la nature de leurs excipients : les pommades dont l'excipient est un corps gras, (vaseline, lanoline) qui tâchent le linge, ne sont pas lavables à l'eau et sont difficiles à enlever. les crèmes, dont l’excipient est un mélange d'huile et d'eau, qui sont de consistance douce et onctueuse. - les gels aqueux ou hydrogels, dont l'excipient ne renferme pas de corps gras. Crèmes et gels s'étalent facilement et sont lavables à l’eau.

83 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE CUTANE
Pommades, crèmes, gels En pratique : - l'application doit toujours se faire sur une peau propre ou une plaie bien nettoyée. - sur des lésions sèches, on appliquera une pommade grasse, bien adhérente à la peau - sur des lésions suintantes, on appliquera une crème et jamais une pommade du fait de l'action occlusive - penser en cas d'altération importante de la surface cutanée, au risque de passage systémique du PA

84 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE CUTANE
Pâtes dermiques Ce sont des pommades renfermant une forte proportion de poudre (ex : pâte à l'oxyde de zinc). Poudres Flacons poudreurs : talc, antifongiques... Lotions, solutions, laits Les lotions sont des préparations aqueuses, parfois alcoolisées, contenant le PA en solution ou en suspension. Elles sont très utiles pour les régions pileuses et pour les zones très étendues.

85 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE CUTANE
Préparations pour usage général Pommades transdermiques Ce sont des pommades grasses qui réalisent un pansement occlusif et permettent un contact prolongé du PA avec la peau autorisant ainsi son passage percutané (ex : oestrogène dans le traitement substitutif de la ménopause). Malheureusement la quantité de PA résorbée est imprécise.

86 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE CUTANE
Systèmes transdermiques ou patch Les systèmes transdermiques sont des articles médicamenteux destinés à être appliqués sur la peau, sur un site déterminé. Ils servent de support ou de véhicule à un ou plusieurs PA destinés à exercer une action générale après libération et passage à travers la barrière cutanée. Le patch est constitué d'un élément de contrôle de libération du PA, généralement un polymère qui constitue un frein à la diffusion passive du PA vers la peau. En régulant sa vitesse de transfert, il contrôle sa résorption cutané et sanguine.

87 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE CUTANE
Systèmes transdermiques ou patch

88 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE CUTANE
Systèmes transdermiques ou patch

89 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE CUTANE
Systèmes transdermiques ou patch On pourra ainsi administrer : - des hormones (œstrogènes dans le traitement hormonal substitutif de la ménopause) - de la trinitrine (traitement de fond de l'angor) - de la scopolamine (prévention du mal des transports) - de la nicotine (sevrage tabagique) - du fentanyl (antalgique morphinique).

90 LES FORMES GALÉNIQUES LA VOIE CUTANE
Systèmes transdermiques ou patch En pratique : - coller le patch sur une peau propre, saine, non pileuse - bien presser lors de l'application pour avoir une bonne adhérence sur toute la surface - changer d'emplacement à chaque mise en place pour éviter les irritations locales - surveiller l'état de la peau

91 LES FORMES GALÉNIQUES AUTRES FORMES GALENIQUES
Destinées à la bouche et au rhinopharynx Bains de bouche Solutions renfermant un ou plusieurs PA, destinées à un usage local et qui ne doivent pas être avalées. On utilise des préparations à action antiseptique ou anti-inflammatoire dans le traitement des affections bucco-dentaires. Attention à la présence d'alcool dans certains bain de bouche, en quantité parfois non négligeable. Collutoires Préparations qui peuvent être pressurisées et qui sont destinées au traitement local des affections pharyngées.

92 LES FORMES GALÉNIQUES AUTRES FORMES GALENIQUES
Destinées à la bouche et au rhinopharynx Gouttes nasales On recherche généralement une action locale (antiseptiques, antibiotiques, anti-inflammatoires, vasoconstricteurs...) mais possibilité d'une action générale pour certaines hormones (vasopressine ou hormone antidiurétique dans le traitement du diabète insipide). Gel buccal Daktarin*, miconazole : antifongique d’action locale. Comprimé gingival Loramyc*, miconazole : cp gingival muco-adhésif. Au niveau de la fosse canine, pression pendant 30 secondes.

93 LES FORMES GALÉNIQUES AUTRES FORMES GALENIQUES
Destinées à la muqueuse trachéo-bronchique On peut utiliser par cette voie des gaz (protoxyde d'azote), des liquides volatils (anesthésiques halogénés), on aura une action générale car les principes actifs sont assez petit pour passer dans la circulation générale par les alvéoles pulmonaires. Les aérosols (liquides ou solides mis en suspension dans un gaz vecteur) prêts à l'emploi (flacons pressurisés) ou à préparer (solutions pour aéroliseur) ont une action locale (anti-inflammatoires et/ou broncho-dilatatrice dans le traitement de fond de la maladie asthmatique) car les particules qu’ils contiennent sont assez petites pour arriver jusqu’aux bronchioles mais trop grosses pour passer dans la circulation générale.

94 LES FORMES GALÉNIQUES AUTRES FORMES GALENIQUES
Destinées à la muqueuse trachéo-bronchique Dans ce dernier cas, une éducation du patient est nécessaire afin que l'inhalation se fasse dans les meilleures conditions. En cas de difficultés (enfants), on pourra utiliser des chambres d'inhalation.

95 Les aérosols Spray Turbuhaler Poudre Gélules Nébulisation

96 LES FORMES GALÉNIQUES AUTRES FORMES GALENIQUES
Destinées à la voie auriculaire Ce sont les gouttes auriculaires qui pourront avoir une action mécanique (pour enlever un bouchon de cérumen) ou une action thérapeutique locale (antibiotiques, anesthésiques locaux, anti-inflammatoires). Le PA devant rester dans le conduit auditif externe, il est nécessaire de s'assurer de l'intégrité tympanique avant toute administration.

97 CONSERVATIONS DES MÉDICAMENTS
Les conditions de conservation des médicaments sont définies par le fabricant pour le médicament dans son emballage : flacon, blister… On ne doit pas déconditionner, par exemple, les formes orales sèches car l’environnement (air, humidité…) changeant, la conservation en est modifiée. Les conditions de conservation spécifiques sont précisées sur l’emballage, avec la date de péremption qui donne la validité du produit.

98 CONSERVATIONS DES MÉDICAMENTS
Exemple : - au congélateur : < -15°C - au réfrigérateur : +2 à + 8 °C - au frais : +8 à + 15 °C - à température ambiante : 15 à 25 °C - à l’abri de la lumière - à l’abri de l’humidité Pour les flacons multidoses, la notice d’utilisation ou l’emballage précise la péremption après ouverture. Les dates de péremption doivent se lire : - à utiliser avant : 1er jour du mois indiqué - expire ou périme : le dernier jour du mois indiqué


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